L'indépendance belge

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s.n. 1917, 25 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mp4vh5dm2z/
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J 1 iSéme anné( No 12Î L'ENDÉPENDANCE flROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) »*-■ iministeation et redaction: pea^db^a^bouesh VENDREDI 25 MAI 1917. ( 3 mois, 9 shillings. "| ^ = ■( dane ste-, high holbornj w.c.i. 11. rija<ji!i ije la_ bourse. v iwnkui s.9 w _ abonnements:] e mois, 17 shillings. !-conservation par le progkès. H T£i.£PHOîHJE : holeorpj 1773-4 teleph. : { 2 3 3-7 5. En vente à Londres à 3. h. le jjudi 24-mai. ( i an, 52 shillings. J LA SITUATION Jeudi, midi. L'activité est redevenue générale su: tous les fronts, à l'exeeption, bien en fendu, du front oriental, où la situatioi ^te stagnante et très peu encoura niante. ' Nos amie français, après avoir pen font près de quinze jours refoulé le •outre-attaques de l'ennemi contre L plateau de Craonne (Chemin des Dames) sut repris à leur tour l'offensive dan » secteur capital. Sur trois points différente, où ils fu rent les assaillants, ils réussirent à dé loger l'ennemi de ses positions. A l'es Je Chevreux, ils enlevèrent trois ligne je tranchées, et au delà du Chemin de Dames, ils sont en possession de tou les points dominant la vallée de l'Ai lette. Les contre-attaques allemandes contre les positions occupées par nos Alliés son restées stériles et la journée s'est termi née, pour les Français, par un boni di plus de 400 prisonniers I Le massif de Moronvillers, qui flan que les positions allemandes en Cham pagne, a été, lui aussi, le théâtre d'uni activité plus grande. L'ennemi, aprè avoir copieusement arrosé les position françaises, a déclanché une attaque con tre le Mont Haut, qui ne put atteindra son objectif, arrêté net par le feu d> barrage français. Berlin mentionne d'autres combat dans le secteur champenois, où les Fran çais auraient été les assaillants et qu se 6e<raient terminés à l'avantage de Allemands. Mais nous sommes habitués depuis longtemps, à "lire" les commu niques de l'adversaire qui, comme ce épéistes déloyaux, refuse S'annonce: les "touches" et ne les avoue que con traint et forcé. Le front britannique a été relative ment calme, et l'attaque que semblai annoncer le violent bombardemen d'avant-liier, ne s'est pas produite Bullecourt reste solidement aux mains d nos Alliés et l'ennemi ne réagit plus qu faiblement. Sur le front italien, les Autrichien sont passés avant-hier à l'attaque dan le massif des Dolomites (secteur de Col bricon), non loin de la vallée de Tra vignolo. Ils réussirent tout d'abord ; pénétrer dans les lignes italiennes, mai nos Alliés, revenant à la charge, n'aban donnèrent la lutte, qui se prolongea jus qu'au lendemain, que lorsqu'ils euren repris tout le terrain perdu. Les perte autrichiennes, au cours de cette opéra tion, ont été sévères, et le nombre de morts, laissés sur le terrain abandonné dépasse 200. Nos Alliés ont fait quelques douzaine de prisonniers et pris un certain nombri de mitrailleuses. Rien de particulier à signaler de fronts eiotiques. Quant à nos bons amis russes, qui pas sent leur temps à discuter, ils ne eem Ment pas se douter que sans leur absten ; tIQn nos en»emis, pressés su: | tous tas fronts et manquant de réservei ! adéquates pour faire face à leurs perte f croissantes (42,000 tués en avril, avouéi par eux-mêmes), seraient probablemen 1 à cette heure en pleine retraite vers 11 j Meuse et san6 doute aussi vers la Vis | tule. Pourtant, les esprits pondérés ei Russie font de louables efforts pour met | tre un peu d'ordre dans le chaos qu | continue de régner dans le camp russe Le général Alexeieff, commandant ei chef des armées russes, prenant la pa rôle au cours du premier congrès dei : délégués des officiers de l'armée et de le | ®arine, tenu à Pétrograd, et auquel as t Estaient plus de 600 délégués, n'a pai j waint de mettre le doigt sur la plaie -n a raison de dire, s'est-il écrié 1ue le pays est en danger. "La valeui Mimbattive cle l'armée russe a sérieuse ment diminué par suite des dissension ] et de la méfiance qui existent entre li r officiers et les hommes." "L'armée russe, hier encore si form » dable, est aujourd'hui frappée d'impi - tenoe et cela en face d'un ennemi te: rible, tenace et fort, qui étend ses maii - avides vers d'autres provinces de 1 3 Russie méridionale, ne se contentant p: j des territoires déjà envahis." , Le général a adressé ensuite un v 5 brant appel aux_ délégués, les invitan dès leur retour dans leurs régiments, - veiller au rétablissement de la diseiplini - à mettre fin à leurs querelles intestines, 1 t à contribuer, de toutes leurs forces, 3 rétablir l'union entre les officiers et li s soldats afin de les rendre à même c 3 marcher à nouveau vers la victoire, sai . laquelle le bien-être de la Russie est in possible. 3 C'est sur la promesse solennelle doi t née au commandant en chef de suivi . ses instructions, que les délégués se soi » séparé». •D'autre part, le Parti Ouvrier Socii . liste, au cours d'une conférence tenv . hier, a adopté une résolution déclarai 3 que "la démocratie révolutionnaire d< 3 vrait, par tous les moyens en son poi 3 voir, contribuer à augmenter la valer . coinbattive de l'armée russe, afin qr celle-ci puisse défendre le pays cont) 3 les dangers extérieurs qui le menacent. "Le seul résultat que peut produii 3 la fraternisation entre les soldats russi . et l'ennemi," ajoute la résolution, "c'e: i la désagrégation de la Russie." g On né saurait, évidemment, mieu une, et 11 est à espéier que la lumièi . se fera peu à peu dans les cerveaux c 3 nos Alliés, à qui les avertissements t - les conseils ne manquent pas. Comme 1' . dit M. Vandervelde, actuellement e Russie, à des journalistes de Pétrogra . et de Moscou, la Belgique et les ouvrie; t belges réclament aide et assistance d t peuple russe. " Nous demandons an Alliés," a-t-il dit, "d'obliger l'Allenn 3 gne d'exécuter la promesse du Chano 3 lier de réparer les dégâts commis e Belgique." "Une paix sur la base d 5 "statu quo" serait contraire aux prii 3 cipes de la liberté des peuples." "La 1 . bération de l'Arménie, du Trentin et c l'Alsace-Lorraine ne constitue pas ur t annexion, mais un affranchissement, 1 3 la paix ne sera possible que si le Kaise et l'Empereur d'Autriche se retirer . dans la vie privée, comme le Tsar." t Le programme des gouvernements a 3 liés est, on le sait, suffisamment net pou . écarter toute équivoque. 3 M. Ribot vient encore de réaffirma les buts de la France, qui ne réclame qt la restitution des provinces arrachées i 3 justice pour les crimes commis. 3 Lord R. Cecil, aux Communes, a raj pelé, lui aussi, hier, que la Grande-Bri 3 tagne n'a en vue que d'assurer une pai basée sur la liberté des nations et qi . tout but impérialiste, basé sur la fore et l'esprit de conquête, est banni de so . programme 1 L'identité de but des Alliés est dor 3 plus complète que jamais, et si l'armé 3 russe ratifie les engagements pris par ' i nouveau ministre russe des affairi ; étrangères, M. Terestchenko, à l'égar 1 des gouvernement^ américain et belge . "poursuite de la guerre, sans but c conquête, mais en vue de gagner pou t toutes les nations le droil de décider 1: . brement de leur sort, et une paix garai i tie contre toute atttaque nouvelle," 1 victoire, rapide et décisive, n'est pt , douteuse. Mais il faut pour cela que 1 . Russie reprenne immédiatement sa t i , che, trop longtemps interrompue, i La d-émission du cabinet Tisza ind: ■ que que la situation intérieure, dans 1 ! monarchie dualiste, est sérieuse et 1< . derniers résultats de la campagne soui , marine semblent indiquer que les Allif • sont en bonne voie de réduire ce dangei - sur lequel les Puissances Centrales foi i dent tous leurs espoirs. OPERATES NAVALES bombardement de Zeebrugge, les Ail . ' mands appréhendent une attaque si. Ij„ •. 4. Ostende ou Blankehberghe, de la nart c -es Allemands craignent une attaque la flotte britannique. Un poste d'obae sur Ostende vation pour donner l'alarme à l'a] Amsterdam, mercredi. — L'"Echo proche de navires ou d'aéroplanes a éi e'ge assure qu'à la suite du récent installé sur le toit de l'Hôtel Venise, Ostende. Il n'est permis 4, aucune b que de quitter le port, à 1 entrée duq dix bateaux ont été coulés dans le 1 3s d'empêcher tfte attaque par des iw> marins britanniques. l" La lutte contre les pirates Washington, mercredi.- Le dépar ment de la marine des Etats-Unis a i 1S noncé que deux inventions anti-so a marines ont été trouvées pleines de p IS messes. Des modèles sont aciuellem< construits en grand nombre pour ê l~ mis à l'épreuve. \ Les pertes sur mer 3) Arrivées et départs de navires m; ohands de toute nationalité et dép ^ sant 100 tonnes dans les ports jg Royaume-Uni (non compris les baten [e de pêche et locaux), pour la semai finissant le 20 mai à 3 heures de l'apr * midi: Arrivées: 2,664; départs: 2,7! contre 2,568 et 2,552 la semaine pré dente. ® Navires britanniques coulés p 1 mines ou sous-marins: Au dessus 1,600 tonnes, 18; en dessous de 1,6 tonnes, 9 ; contre 18 et 5 la semaine j>: 'e cédente. '' Navires britanniques attaqués sf 3~ succès par sous-marins, 9; contre 19 l" semaine précédente. r Bateaux de pêche coulés, 3 ; eontr< [e la semaine précédente. •e La statistique hebdomadaire italien e renseigne 460 arrivées et 387 départs. s Deux petits bateaux à voiles, de mo: de 300 tonnes, ont été coulés. Auc steamer n'a été torpillé ; toutefois x navire a été attaqué à coups de canon e al souffert quelques dégâts. ^ La belle défense du " Gard " a Le ministère de la marine commu: n que la note suivante: d Le 5 mai, 1917, le "Gard," de •g Compagnie Générale Transatlantiqi u commandé par le capitaine au lo x cours, Etienne Robert, enseigne de va seau auxiliaire, a été attaqué au can par deux sous-marins successivement. Après avoir soutenu brillamment combat pendant deux heures et demie. U réussit à rentrer au port par ses p: !" près moyens, malgré de sérieu ' avaries. Dès son arrivée au port nous ave ie appris la belle défense de ce vapeur ; de nos correspondants nous a adre T une interview du canonnier qui ét chargé de la pièce de canon arrière, c a soutenu tout le combat et a peut-ê l- gravement atteint un des deux so r marins. Voici ce qu'il a dit à no correspondant : r "Nous étions partis le vendredi e mai au soir de... à destination de... st du...; nous n'étions pas en convoi avions fait route au large. Le sam< matin, à six heures, nous étions à < 1- viron 70 milles à l'ouest de...; le ten x était superbe, la vue parfaite, la n e d'huile. Je dormais encore profon< ,e ment lorsque je fus réveillé par ( n coups de canon; à moitié habillé, j bondi à mon poste, à la pièce arriè J'apercevais deux grands sous-mari: c dont l'un me paraissait avoir envir ;e 100 mètres de long, qui nous poursi ,e vaient- J'ouvris le feu immédiatenu :s à 1 mille environ sur le plus proche, c d dirigeait sur nous un tir d'enfilade. : "Nous fûmes atteints par quatre obn e un premier toucha les haubans d'ar r mon tribord, les déchiquetant et creva " un radeau qui s'y trouvait amarré ; deuxième toucha le haut du mât d'ar a mon, démolissant notre télégraphie sa 8 fil. Les Bochee cherchaient évidemme a à atteindre notre pièce arrière, avec quelle je faisais feu de plus en plus pi du but ; notre navire fuyait à toute " i- tesse que pouvait lui .donner la n a chine. Un chauffeur était monté sur •s pont pour tourner une manche à air i- près du panneau des machines dis; s quelques mots à l'opérateur de T. S. 1 lorsqu'un obus frappa en plein dans 1- panneau, le démolissant en partie, aii qu'une embarcation au bossoir tribo ™ et réduisant en plusieurs morceaux s_ tête du malheureux chauffeur, dont r fragments de cervelle vinrent gicler s [e le visage de l'opérateur de T. S. F. E fin, un quatrième obus frappa le "Gan >- à un mètre de la flottaison par bâboi /, juste au-dessous de la passerelle. L'ol: à éclata au contact de la coque, faiss i,r- une déchirure de 80 centimètres de liai uel sur 20 à 25 de large. Mais moi, au qu£ >ut toraième coup, je crois bien que j'ai tap as- dans la cible." Le brave canonnier dit qu'il vit aloi une explosion avec une grande flamme 1 que le sout-marin disparut en quinze in_ vingt secondes. Le second sous-marin i JS_ dirigea du côté où avait disparu so ro_ camarade. >nt A sept heures, continue le canonnie: tre nous vîmes reparaître le deuxième sou marin, qui avait pu nous rattraper, c£ faisant eau, piquant du nez et les ch-au feurs, en bas, ayant de l'eau jusqu'à! ir" dessus du genou,nou6 donnions tout jusl 10 nœuds. On chauffait rude et la fumt ux s'échappait à torrents, laissant derrièi ne nous un épais nuage noir qui allait e ^s_ plein sur le pirate, car nous étions dar le vent par rapport à lui. Le sous-mari >9; nous ayant perdus, ou étant gêné pf 3é- notre fumée, disparut. J'ajoute que noi avions pu, entre temps, rétablir I >ar T. S. F. et demander assistance. Samec de soir, nous entrions à ... et avons éi 00 mis tout de suite en cale sèche, "é- Et le canonnier conclut: "Tout cel n'est rien, on a fait son devoir et on !jis songé à sauver sa peau." Tel est l'espr a simple, courageux et sans forfanterie c „ nos marins. Rendons-leur le tribut d'ac miration qu'ils méritent.—Le Temps. AUTOUR DE LA GUERRE ;ns ALLEMAGNE un — Le député socialiste minoritaii un allemand-" Ledebourg, au cours de 1 et séance du Reichstag du 7 mai 1917, jugé, en ces termes, la conduite des av torités allemandes en Belgique occupée "Une décision monstrueuse a ét prise qui retire des territoires occupé tous les animaux de trait et toutes h machines pour les utiliser en Allemagnf le' Si cette mesure est appliquée, l'agr: culture des régions depouillées sera in' ls" productive et la disette s'aggravera pa on répercussion dans nos propres domaine! puisque nous ne pourrons pourtant ps .? laisser les populations assujetties suc comber à la famine. La violation d droit des gens, perpétrée par la dépoi ses tation des ouvriers belges en Allemagm était déjà suffisante." ns un — Les journaux de Berlin annoncer 3Sé que le gouvernement a décidé de poui ait suivre six membres du parti socialist [ui minoritaire pour haute-trahison. Ces si tre membres sont MM. Adolphe Hoffmanr as- Buechner, Dittmann, Paul Hoffmanr tre Ledebour et Vogtherr, qui, dit-on, on prononcé des discours contre les Hoher 4 zollern, au cours de meetings organisé et le 1er mai par les ouvriers des usine et de munitions. ^ — Un ajusteur-mécanicien du Ha: | naut, âgé de 32 ans, marié sans enfantf L^r étant parvenu à s'évader d'AlIemagi» vient d'arriver en Hollande. Il a fa: jes les déclarations suivantes : "Il a tenté de quitter la Belgique e re juin 1915. Il voulait passer la fror 1F tière pour aller travailler en France. ' orj a été arrêté à Rethy (Province d'Anvers Il fut conduit à la gendarmerie de T. n(. où il est resté 3 ou 4 jours, a été ir u; terrogé par un officier et envoyé à 1 Caserne des Prédicateurs, à A... De 1 6; il fut déporté au camp de Sennelage j-j_ comme prisonnier civil. L1 y est resté u nt mois. Là (en juillet 1915) la nourri ,in ture était excessivement mauvaise. I tj témoin est parti alors en "Kommando,1 à Herne, où il a travaillé comme ajuj teur. A cette usine (Machine Fabrie Bau, entre Bochum et Dortmund) o f fabrique des ponts-roulants, charpentes . machines de charbonnage. Comme pri n" sonnier civil, il recevait 0.42 M. pa ia~ heure et travaillait 11 heures. Il étai nourri à la cantine. Ils logeaient à 7 Çt ou go dans une salle de spectacles. Pou uk être libéré, le 21 juin 1916, sans néan '•> moins pouvoir rentrer en Belgique, i le signa un contrat pour la durée de 1 isi guerre et alors on le payait 0.70 M. pa rd heure. Il était libre de circuler e: la ville. Il payait 100 M. de pension pa les mois. ur "Il avait la même nourriture que le n- gens de la pension, mais elle était insuf 1" fisante: 250 gr. de pain par joui ■d, choux-navets, soupe aux grains d'avoine •us 1 livre de viande par semaine (poissons ,nt harengs). Pas de pommes de terre depui ;t quatre semaines; ces derniers jour^ i t-. en était arrivé (1 kil. et demi par ou é vrier de l'usine). Plus de sucre, plus di café, mais d« l'orge; l'usine délivre de •s aliments à chaque ouvrier. Dans les ma >t gaeins, il n'y a. rien, plus de savon. L< à boule de "Zeep" se payait, en janvier ie M. .2.80; les boules de savon-toilette n M. 5 les deux (savon fraudé). A l'usine il y avait 56 déportés de là région di , Mons; forcés au travail, on leur avai promis qu'ils retourneraient chez eu: quatre mois après, soit le 8 avril. L ■_ 8 mars, ils ont prévenu la direction e demandé leur passeport pour retourner ^ U11 sous-officier allemand est alors vem à l'usine et les a prévenus qu'ils pour raient retourner quinze jours en Belgi que, s'ils signaient un nouveau contra de quatre mois. Les ouvriers belges si n faisaient respecter, en ce sens qu'ils ni se laissaient pas faire d'observations e les contre-maîtres allemand*, en avaien IS peur. Aussi la production était très ré duite. Les ouvriers allemands eux-même; , étaient paresseux et leur rendement trè e faible. "Les déportés qui sont arrivés di a camp de Munster pour travailler à l'u a sine étaient affamés. 't Le témoin devait paj'er M. 24 de con e tributions pour les trois mois, plus M. pour le culte." m ETATS-UNIS ~ — M. Lansing a annoncé hier qu'au cun passeport ne serait délivré à per sonne pour assister à la conférence d Stockholm pour y discuter la paix. Il ; e déclaré qu'une ancienne loi impose un a amende de Fr. 25,000 ou «n emprison a nement pouvant aller jusqu'à trois an - à tout Américain intervenant dans de : questions internationales d'une manièr é pouvant contrecarrer les plans des Etats 's Unis. ® FRANGE -—■ M. Viviani, le maréchal Joffre e ^ l'amiral Coche.prat, rentrant cTAméri j. que, sont arrivés mercredi soir à Pari , et ont été reçus à la gare par M. Ribot s premier ministre, et M. Malvy, ministr de l'Intérieur. Une foule nombreuse ; u fait un accueil enthousiaste aux membre ■- de la Mission française. '■ GRANDE-BRETAGNE — C'est aujourd'hui l'Empire Day t Au lieu des réjouissances habituelles, i y aura dans tout le pays des réunions e e des manifestations au cours desquellei x les assistants seront invités à montre) ■> leur patriotisme en signant l'engage » ment, préconisé et signé déjà par le Roj t par lequel ils promettent de réduire au - tant que possible la consommation di s nourriture. A l'occasion de l'Empire Day, le Pré sident Poincaré et le Roi d'Angleterri ont échangé des télégrammes amicaux i, — Le ciment armé a été employé avei i, succès à la construction de bateaux d< t dimensions moyennes. On étudie actuel lement son application à la constructioi n le transatlantiques. — A partir de dimanche prochain, lei parcours d'un demi penny et les ticketi aller et retour seront supprimés sur lei • tramways du London County Council. a PORTUGAL à — Le ministre de la guerre portugais r colonel Norton de Matos, qui vient di n rentrer de France, où il a visité le - troupes portugaises, a déclaré hier, à ui e correspondant de l'Agence Reuter, qu'i était plus que satisfait. "Ce n'est plu " à présent commettre une indiscrétion a-t-il dit,' que de dire que quelques-une 1 de nos unités sont dans les trancïiées e ' que la force de nos contingents s'accroî continuellement. Le Portugal a fait di ^ grands efforts pour envoyer des armée g en France et en Afrique, ainsi que pou: r conserver assez de forces pour la défenci . de ses foyers. Le Portugal est entière 1 ment d'accord avec les Alliés qu'il m a peut pas être question <ïe laisser les Al r lemands en Afrique." a RUSSIE 1 — M. Paléologue, ambassadeur di France à Pétrograd, qui est parti pou: Paris, 11e reprendra plus ses fonctions'. ■—- Les diplomates russes à l'étrange: seront remplacés par des hommes qui on :, adhéré à la nouvelle politique étrangèn s de la nation.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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