L'indépendance belge

1264 0
09 januari 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 09 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n874014/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

86ème année. No. 353. L' INDÉPENDANCE ANGLETERRE : ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. t a>-nnr-c- -.«rm o nvi'icp 101 a registerbd at the g.p.o. Conservation par le Progrès, tcicduanp. pitvwbo LONDRES, SAMEDI 9 JANVIER 1915. AS A newspaper. LE RÔLE DE L'ANGLETERRE. La presse anglaise proteste avec rai- ® son contre une campagne de dénigre- j ment qui se produit, sous l'inspiration S allemande, dans les pays neutres. Même en Belgique occupée cette campagne se c poursuit. j La diplomatie allemande a, c'est évident, un intérêt très grand à s'efforcer de produire la mésentente entre les Al- à liés—et si, autant parmi les Belges res- à tés en Belgique que parmi les citoyens r des Etats-Unis, ou d'autres puissances n neutres, on se laissait aller à donner de ® la valeur à une «telle campagne, -on rem- ç plirait un rôle de dupes... Il faut espérer 1. que ceux qui, inconsciemment, sont en voie ® de se laisser entraîner, se reprendront, j pour ne pas faire le jeu de l'ennemi. Qui 1 ne se souvient du poème philosophique \ qui montre un homme sans scrupule plaçant deux chats dans un sac, secouant a le sac, et, tandis que les pauvres ani- ® maux se déchirent et se griffent, croyant que le mal vient d'eux-mêmes, s'écrie: ■ " Voilà l'image des hommes entr'eux : l( il s'agit d'être "celui" qui tient le sac !" \ Le Kaiser voudrait être "celui-là." c Il n'y réussira pas. Cela, en somme, est aussi la parodie j du principe machiavélique: " Diviser c pour régner." 1 Or, donc, on trouve des gens,, parmi f les Belges et les citoyens des Etats neutres, pour se laisser influencer par la ' campagne allemande1, qui s'efforce de j calomnier l'Angleterre et d'amoindrir 1 son rôle. Le " Sunday Times" dernier- a répon- ; Élu h cette campagne—et voici la tr « ÎJuetion de ses arguments 'essentiels : ' / Le fait qu'au nouvel-an de 1915 les troupe.3 aile- ; mandes occupent encore le sol français constitue une preuve irrécusable que noua (l'An- . gleterre) n'ayons nullement voulu la guerre; de , plus, .l'utilité de3 efforts allemands pour arriver , à Paris ou à Varsovie prouve" également que l'An- . gleterre remplit avec loyauté ses engagements en- : vers les Alliés. " 11 est nécessaire de faire ressortir ce3 faits au moment où -une campa-gne allemande formidable s'organise, ayant principalement son. origine en Amérique, pour jeter la discorde chez des Alliés, en prenant texte de l'énorme sacrifice de la Belgique et de la situation précaire de la Po-V>gne et du Nord de la France-, pour prouver l'iris çapacité anglaise dans l'accomplissement de ses engagements. Cette campagne veut démontrer également que, malgré la garantie donnée par j'Angleterre de maintenir les Allemands hors des frontières belges, le gouvernement britannique n'a pris aucune mesure pour la réalisation de cet engagement et encourt dès lors la responsabilité de la guerre et de toutes ses conséquences. " 11 est vrai qiie nous avons garanti, de concert avec d'autres nations, la neutralité de la Belgique, mais nous n'avions à intervenir militairement qu'à la demande de ce pays, et cette demande n'a été introduite qu'à un moment où il était humainement impossible d'envoyer des lroupe3 anglaises pour éviter l'invasion du territoire belge. Il est utile que la vérité soit connue et nous l'exposerons sommairement : Depuis l.a bataille de Waterloo il a été de tradition pour les Ministères de la Guerre anglais, qu'en cas d'une guerre dans laquelle la neutralité de la Belgique gérait intéressée, des troupes anglaises iraient sauvegarder cette neutralité. Dans toutes les discussions qui ont eu lieu à ce sujet jusqu'en 1909, il fut reconnu comme acquis que notre assistance serait accueillie avec empressement par la Belgique. Vers cette époque une rumeur commença â circulei que ce pays n'était pas du tout désireux de posséder notre concours et que le sentiment unanime belge était disposé plutôt en faveur de l'Allemagne, qui aurait été autorisée, en cas de guerrfe, à traverser le pays en échange de la protection allemande et d'autres avantages après la victoire, chose à laquelle concluaient de nombreux publicistes de cette époque. " Il est probable que cette rumeur fut provoquée par des agents allemands, et des relations commerciales semblent lui avoir donné confirmation. " De toutes façons il était évident que nous ne pouvions imposer notre intervention à la Belgique; à ce moment nous étions tenus à l'écart de toutes les conventions continentales, puisque même l'état-major général français d'alors était peu nthou'siaste de notre organisation militaire et ne emandait que notre assistance navale pour la éfense des pxrts de la Manche et de la côte fran-ii?e." ' - Le " Sunday Times " s'occupe ensuite ie la conduite de l'Angleterre depuis le ommencement des hostilités, et il 'expose de la façon suivante : " Au moment critique de cette guerre des meures immédiates furent nécessaires pour s'opposer l'accroissement brusque et inattendu du nombre 'ennemis à combattre. La France et la Russie valent une immense réserve d'hommes, d'un âge as plus avancé que les Allemands, mais ils îanquaient d'équipements. La Russie n'avait pas 11 le temps de compléter sa réorganisation depuis i guerre mandchourienne, et l'Etat-Major fran-ais, comme nous-mêmes, toujours contrarié par »s ressources financières, n'avait pu concentrer es efforts qu'à rendre sa première ligne de dé-3-nse aussi mobile et aussi puissante que possible, ndiscutablement cette organisation était la. meil-îure. S'il n'y avait pas assez d'argent pour rendre tiles la totalité des hommes, les politiciens seuls oivent en avoir le blâme ; il était indispensable e concentrer toutes les ressources pour rendre ussi fortes que possible les troupes destinées à ubir le premier choc. D'autres dispositions ne abritaient aucune considération. " C'est ici que se manifeste la valeur de notre lliance, car toute l'industrie française ayant subi ne désorganisation complète par la- Mobilisation les choses en furènt de même pour la lussie) ce fut l'Angleterre qui subit le fardeau e l'équipement pour les trois armées. " Notre seconde ligne de formation anglaise ut attendre par suite de cette circonstance, es parties essentielles de son équipement, lesquelles n'étaient pas prêtes; ces retards occasion ient maintenant à nos hommes des fatigues onsidérables beaucoup moins appréciées qu< 'ils avaient lutté sur les champs de bataille. " 1/exposé que nous venons de faire constituera tous l'espérons, une réponse suffisante pour ceui lui, se basant sur des renseignements donnés pai es Allemands, s'imaginent que nous n avons •ien fait, parce que nous avons encore un millior :t demi d'hommes à l'instruction militaire, com vrenant les territoriaux installés dans le pays u lieu de se battre dans la boue et les rigueurs les tranchées flamandes. Mais aucun militaiij aisonnable ne sera, dit cet avià, et, les autorités ompétentes chez nos alliés sont entièremen satisfaites de nos dispositions. " 11 est à rappeler que les hommes actuellemen iptes au service militaire en France,^ et mêmi généralement en Russie, sont entraînés, alors ju'ils ont des connaissances militaires obtenue: par deux ou trois années d'incorporation, n'ayan besoin que de bottines pour faire campagne. I :aut moins de temps pour fabriquer des chaus jures que pour chaiger des recrues en soldats. La question qui intéresse actuelle lement la Belgique, c'est le respec pour ses Alliés—et quelle que soit l'o pinion que 1 on puisse avoir en ce qu concerne certains côtes pratiques rela tifs à la guerre, c'est l'admiration pou les soldats de la Grande-Bretagne qu s'impose. Au point de vue moral, la Grande-Bre tagne a, dès le début de la guerre, jou un rôle admirable. Elle est venue au secours des faibles elle n'a pas violé la parole donnée; ell a respecté les traités—el elle fait ac tuellement un effort formidable ert main tenant ce respect pour les choses morale essentielles... L'Angleterre a droit à tout notre re spect et à toute notre sympathie. Pour les pays • neutres, les même sentiments ne doivent-ils se produire Qu'ils étudient loyalement ce que fut-et ce qu'est encorc?—la diplomatie aile mande ; qju'ils se rendent compte de mensonges et des hypocrisies dont cett diplomatie fait usage—et, enfin, qu'il apprécient l'abominable crime, moral e physique, dont la Belgique est victime Ils sauront, alors, par comparaison quels doivent être leurs sentiments ; l'égard de l'Angleterre... Et toutes les campagnes allemandes si basses et si hypocrites soient-elles n'auront plus d'influence sur eux... CAMILLE ROUSSEL. L'ALLEMAGNE D'HIER ET DE DEMAIN. Dans une discussion qu'il avait, voici quelques années, avec un parlementaire libéral sur les problèmes économiques, le prince de Bùlow, chancelier de 1 Empire allemand, fut amené à dire: " Et si les mauvais jours survenaient,une guerre acharnée ou une révolution sérieuse, pensez-vous qu'à l'heure du danger les forces qui ont fait la grandeur de la Prusse puissent être complètement remplacés par nos nouvelles couches sociales, commerçantes et industrielles, quelles que soient leurs qualités et leurs capacités?"Et le prince de Bùlow, aujourd'hui ambassadeur extraordinaire à Rome donne, dans un livre sur la " Politique alleman de," édité, l'an dernier et auquel 1; guerre apporte un vif regain d'intérêt la réponse que lui fit son "antagonist politique et ami personnel." — Vous avez raison, gardez-nous l'a griculteur et même le hobereau. L'agriculture et le hobereau pourront-il sauver l'empire dans la crise redoutabl qui s'annonce pour lui? Un certain nom breux de ceux qui connaissent l'Allema gne affirment que oui, et que l'unité al lemande, l'empire allemand résisteron à toutes les catastrophes. Hier encore un curieux article que publiait " l'Echi belge" d'Amsterdam, sous la signatun bien connue à Bruxelles d'un distingui confrère américain, qui représentait i Berlin depuis plusieurs années un gram journal anglais, concluait ainsi : — Et ce sera déjà une grande œuvri qu'ils auront réalisée (ceux qui voien clair à présent et commencent à parler s'ils permettent à leur pays de vomir h militarisme et s'ils rongent enfin les serres cruelles de l'aigle impérial. Ce serait tout : une simple diminutior de l'autorité et du ppmbir impérial? I y aurait là une arrière désillusion poui tous ceux qui estiment qu'un châtimenl sévère sera équitable. Les Allemands n'auront-ils pas l'énergie de balayer demain, avec la virilité que les Français y ont mis en 1870, tout le régime? F,i le maintien dfe l'empire allemand serait-i' jugé compatible, par les Puissances avec la sécurité de l'Europe et le besoii d'une très longue ère de paix? • » ♦ Ce sont là des questions que seul l'a venir peut résoudre. Demain n'appar tient à personne, pas même au vieu: Dieu allemand, semble-t-il, fort heureuse ment. Mais si toute l'Allemagne a vouli la giierre, comme le proclamait naguèri encore orgueilleusement Maximiliei Harden (c'était, peu après la chute d'An vers et au moment de la marche irré sistible sur Calais) ; si elle a été prisi toute entière d'un délire étrange de do mination, si elle a étc possédée dan toutes ses fibres du haut en bas, d'uni frénésie d'oppression et de brutalité, de responsabilités particulières ont éti prises par ceux qui, depuis dix ans sur tout, ont voulu imposer aux puissance | le point de vue allemand et y sont par venus. Or, quelles que sôicnt les déception que nous a données le socialisme aile mand, il n'en est pas moins vrai que c puissant parti fut toujours hostile à 1; politique militariste du Kaiser, des ho bereaux, des agriculteurs et de tous le pangerrnanistes. Sans doute, l'Allç magné n'est pas un 'pu . o 3é coup d'Etat, mais elle n'en a pas moins con nu en 1898 et en 1899 des soulèvement violents. Ce parti socialiste a un idée républicain, qui obtenait 550,000 voi aux élections de 1884 et disposait d ' deux millions de suffrages en 1900 ; en comptait 4,250,000 en 1912. Le 4,216 associations locales se soumettar ■. aux 48 circonscriptions territoriales celles-ci à l'union centrale, aucun peupl j de la terre rie connaît et n'a jamais cor nu une organisation de parti semblabl , ou équivalente. Un ambassadeur a lit j mand disait un jour qu'il n'y avait qu deux organisations parfaites sur la terre l'armée prussienne et l'Eglise cathol , que. Un homme d'Etat lui répondit qu' " "fallait y ajouter le socialisme allemanc Or, cette puissancë et cette organis; l tion, le prince de Bùlow les juge dt " finitivement irréconciliables avec l'Efc allemand, " Notre social-démocratie s " croit appelée à régner seule dans l'Eta s et ne se contente pas d'une dominatio légale partagée." • • * s C'est encore l'ex-chancelicr qui écrit ? "Le mouvement socialiste est de c< - ractère révolutionnaire. Son but est n - volutionnaire " (en français dans i s texte). £ Cependant, d'après ce politique assi s rément clairvoyant, le seul qui ait l'ai t dace de faire front à l'Empereur, le se • cialisme isolé n'est pas dangereux > "Chaque fois que le prolétariat a con 1 battu isolément, comme dans les joui nées de juin à taris, et pendant la Con , mune, il a succombé. Il a été toujoui , été victorieux, au contraire, quand h est venu le secours de la bourgeoisie." Quand on demande : Que feront d( » main les socialistes allemands? il fai j donc ajouter : Que fera la bourgeoisi allemande ! En songeant à cette coal ' tion possible, le derniers article de Théc dore Wolff, le rédacteur en chef d grand journal libéral le " Berliner Tag< blatt," prend un intérêt particulier. C qui l'intéresse, paraît-il, luiet des millior ' d'Allemands, ce n'est pas la questio de la victoire et de la défaite, c'est 1 * question de savoir ce que sera politiqu* ment l'Allemagne de demain. f Qu'un tel journal songe à poser < puisse poser une "telle interrogation, e , ce moment, n 'est-ce ' pas hautement s ■. gnicatif? ; "Le peuple allemand, dit M. Théc i dore Wolff, devra, à l'avenir, être maîtr ! de ses destinées." Entendez-vous le sourd craquemer ; dans l'édifice " kolossal "? t P. N. C'EST FIGARO QUI A RAISON... Beaum; .Malgré pare de 1 bien renif la pensée na sont ti 1915 d< siècle de Hélas ! , est bien 1 Lorsqui substance n'avoir p dans laqi santé acci . profondie [ doutait p t ans plus „ maintenir ' de nouve des cjues guerre, à , profit... Qui sai peut-être ^ " Tout n peu plus j humain, d'hui, il s de bonne 3 qu'à plei certains ! dire cela, 3 Oui ! IV Belges i l'angoissi 1 des faits moral, qi s mêmes s 7 Fi; ■' que d'avi " autre " t s jours rai ^ lomniez, < s quelque ( Mais p comme e s d'avoir à 1 ons en pe '' qui sont e responda de ce qu' e trouvent accuse, e Belge" . ' Belges ri Lrchais resie grand / et de les qualifier' de " mauvais patrio- le siècle dernier qui nous sé- tes"... Xous devons protester. . , Evidemment, Basile doit etre souriant ui (un siecle qui tut pourtant . » .. v , ?.. , , et plein de joie... ili par les multiples e or s t ^ effet, voici un journal qui reflète humaine), les leçons qu il don- jeg opinions de chacun, sans préoccupa-jujours d'actualité... tion de parti, qui, dans le but de mettre )it encore subir les leçons du un peu de baume sur certaines blessures :a Révorution ! morales, accueille les opinions de tous— la compréhension des hommes et fait en sorte de tenir la balance égale. înte j Programme admirable, qui n'est pas fait ; Beaumarchais faisait dire, en de neutralité douteuse, mais qui est faic à Figaro: " Rions pour du respect des convictions de chacun... as à pleurer..." (cette phrase Et qu'arrive-t-il aussitôt? îelle une philosophie si puis- A Bruxelles, la calomnie entre en jeu, >mpagne une connaissance ap- pour des raisons que Figaro lui-même des vilenies humaines) il ne se ne -soupçonnerait pas—et l'on extrait is que, quelque cent quarante l'opinion des uns pour en faire une arme-tard, des journalistes, ayant à en excitant la passion des autres, pour-l'opinion d'un pays écrasé par tant aussi bien accueillis! aux Barbares, auraient, dans Plus fort : des sectaires écrivent, si-tions autres que celles de la non dans la forme, du moins dans le se la rappeler et à en faire leur fond : " Quand ' l'Indépendance Belge ' exprime nos opinions, c'est très bien — t ! Sa philosophie souriante eût mais nous trouvons très mauvais que sombré s'il avait dû se dire : l'opinion'des autres soit accueillie par ion effort n'apportera pas un elle!" Plu# fort encore: ceux-là même de clairvoyance dans l'esprit à qui des services éminents sont rendus et, en 1915, comme aujour- par le journal éprouvent le besoin de era nécessaire pour les hommes créér le malentendu — là où le malenten-volonté d'avoir à rire plutôt du serait pourtant facilement évitable si irer de la triste mentalité de les sentiments nobles existaient en lieux " Et pourtant, s'il avait pu se et places des sentiments mesquins, ins-il se serait affirmé une vérité... pires par des préoccupations bien éloî-lême aujourd'hui, alors que les gnées de l'intérêt général !... lotamment se trouvent sous Plus fort, oui, plus fort toujours : il ; patriotique des jours présents, se trouve des gens qui estiment avoir, se produisent, dans l'ordre par exemple, le droit d'injurier certains ii sont de nature à rééditer les Belges, de créer des taxes sur les Belges auffrances que celles qui inci- qui ont quitté le territoire envahi,pous-fara à dire : " Mieux vaut rire sés par d'excellentes raîsuns, et < es> geat >ir à pleurer..." Et Basile, cet déclarent: " Nous avons le droit de vous ype " de Beaumarchais, a fou- injurier — et vous avez le droit unique son aussi lorsqu'il dit : " Ca- de vous taire ! " calomniez, il en restera toujours Allons! allons! un peu de justice, s'il :hose..." vous plaît!... uisqu'il est entendu qu'en 1915 " L'Indépendance Belge" remplit 'e n 1780 il vaut mieux rire que programme qu'elle s'est assigné en re.-pleurer de certaines choses, ri- pectant l'opinion de tous—et en récla-nsant aux bruits extraordinaires mant l'égalité de traitement entre tous répandus à Bruxelles (des cor- les Belges!... tices nous l'affirment) au sujet Des gens essayent de troubler la pure-accomplissent les Belges qui se té de ses actes et des ses intentions? actuellement à l'étranger; on Tant pis... par exemple, " l'Indépendance C'est Beaumarchais qui avait raison! Je faire campagne contre les " Mieux vaut en rire qu'en pleurer..." :stés sur le territoire envahi— .. C. R. i. BILLET PARISIEN. Paris, janvier 1915. t Les Allemands commencent à discu-e ter; ils n'ont pas abandonné leur mani-L' ère tranchante mais enfin ils essaient de donner des raisons, ils opposent même des objections dans ces innombrables brochures qu'ils répandent à profusion • dans tous les pays neutres. (" Ils essaient de soutenir que la guerre a été imposée à Guillaume II et répètent sur cent tons différents que l'Allemagne a été attaquée, ce qui est le mensonge initial réfuté par avance par tous les _ documents diplomatiques que les lec-. teurs de " l'Indépendance Belge" con-- naissent à merveille et qui ont été ici " même si souvent analysés, discutés, commentés.s La meilleure réfutation a été faite à la tribune de la Chambre italienne quand le ministre des Affaires Etrangèr/es a [t: expliqué que le traité de la Triple Alli-e ance n'obligeait l'Italie vis-à-vis de ses i- contractants que dans de cas où l'un d'eux serait attaque; or, l'Allemagne u ayant au contraire déclaré la guerre, le " traité n'avait pas joué, il n'y avait pas eu de casus fœderis, et l'Italie s'était n trouvée liberée de_ toute obligation, a A cela on n'a rien répondu, et on ne pouvait rien répondre. Mais, a dit un de ces nombreux sa--t vants d'Outre-Rhin qui ont été mobili-n sés pour soutenir cette insoutenable thè-" se, comment expliquez-vous, puisque Guillaume II voulait la guerre quand mê-me après l'ultimatum à la Serbie, qu'il soit parti se promener pour une croisière |t sur les côtes de Norvège? C'est M. Yves Guyot qui a répondu à cet interlocuteur qui avait entamé avec lui cet^e conversation. La réponse est simple: "Il avait donné des ordres, écrit M. Yves Guyot, et pendant qu'on les exécutait, il essayait de se créer un alibi." Ainsi font les criminels, les grands comme les petits. D'autres ont objecté : Puisqu'au dire de M. Cambon, ambassadeur de Franco à Berlin, dans ces déclarations si probes; et si probantes publiées par le Livre jaune, puisque l'Ai-' lemagne voulait la guerre, que n'a-t-elie saisi une occasion favorable au cours de ses démêlés avec la France depuis les affaires de Casablanca jusqu'à l'envoi du Panther à Agadir? Qu'avait-elle besoin d'attendre un prétexte comme l'ultimatum de l'Autriche à la Serbie?, Vraiment l'argument est enfantin. Mais, si l'Allemagne avait déclaré directement la guerre à la France, comme elle le désirait et conime elle pouvait en effet, elle aurait trouvé à Vienne la même réponse qu'elle avait rencontrée en mai 1913. (Révélations de M. Gio litti à la Tribune confirmées par les déclarations de M. Pichon.) Ce n'est pas le cas prévu par le traité d'alliance, lui aurait-on répondu, vous n'êtes pas attaquée, c'est vous qui attaquez. Et l'Autriche n'aurait pas plus marché que l'Italie. Il fallait donc trouver un moyen d'engager l'Autriche dans le conflit, et c'est ce qui a été fait avec l'ultimatum serbe. De cette façon, si l'Italie se libérait de ses obligations, l'Autriche-Hon-grie du moins mobilisait ses deux mil. lions d'hommes et l'on partait pour l'écrasement de la France d'abord pour se retourner ensuite contre la Russie. Ceci c'était le plan du mois d'août; nous étions alors loin des arguties de janvier 1915, arguties indigentes, et qui servent par de mauvaises raisons une" cause détestable. JEAN BERNARD.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes