L'indépendance belge

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24 januari 1917
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s.n. 1917, 24 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/696zw19g9t/
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L'INDÉPENDANC 80YAUME-UN3; ONE PENN1 BELGE CONTINENT: 15 CENTIME /r me ■ E /\P».Â,T^\ ADMINISTRATION ET REDACTION : 11, PLACE DE LA BOÎJRSI rUDOR HOUSE. TUDOR ST.. LONDON. E.C. BUREAU A PARIS - TELEPHONE: CJTY 3900. TELEPH : { |J 4 MERCREDI 24 JANVIER 191 En vente à Londres à G h, le mardi 23 ja ABONNEMENTS fi JK2' ' SSS'HÏSS' > CONSIRVATION M* LE PSOOI LA SITUATION Mardi, midi. Le Président Wilso.n 11e lâche p; l'idée de la Paix universelle, dont il cq tend gratifier le mande. Abandonnai le système des Notes diplomatiques, JV "Wilson, pariant devant la Sénat, a e; posé des vfies sur la Paix qui, nous le r connaissons, s'inspirent d'un humanit; risme auquel tout le monde doit rend] hommage, mais qui, à cette heure, i sont guère populaires. M. Wilson, toi d'abord, se déclare satisfait du résuit; de l'échange de Notes qui a eu lieu r cemment. Il estime qu'un progrès s rieux a été fait dans la voie de- la di cussiom définitive de la jïaix et de cessation des hostilités. Le Président croit surtout que se projet de concert des nations, lequel de garantir la paix permanente de l'a.v r.ir, a fait des progrès sérieux, et mail festement, c'est cette idée qui l'hypn lise, car pour c,a grand pacifiste, guerre actuelle n'est que le moyen poi arriver à cet état idéal de la paix un verse-lie et de la concorde entre les 11 lions. Des réponses des Alliés, dit M. Wa son, il résulte nettement qu'aueu groupe de belligérants ne veut la de t motion de l'autre, et il en conclut, u peu hâtivement, que la paix de demai doit être une paix sans victoire! Il ajoute que l'égalité des n ; lions doit être basée sur une égalité c droits; il préconise la liberté do dév< leppement de chaque peuple; la liba issue de chacun sur les mers (ou, à d'< faut, neutralisation d'une zone territi riale jusqu'à la mer); la liberté di mers (celle-ci étant la condition "sir qua non" de la paix, de l'égalité et c la coopération entre les peuples et h nations); plus d'alliances incitant li nations à des compétitions de pouvoii en un mot, application mondiale de ! doctrine de Monroe, qui veut qu'aucur nation ne doit chercher à imposer sa pi litique aux autres nations ou peuple Les grandes lignes de ce beau pri gramme sont, en réalité, les mêmes qi celles qui constituaient les bases de ! politique des Alliés. Mais l'AIÎemagn en poursuivant une politique d'agressio qu'elle a eu soin de cacher sous des pr< testatio/ns de paix auxquelles M. Wi son se laisse encore prendre aujourd'hu a rendu irréalisable, mcwmentianémgu ce programme. O11 oublie trop facilement dans toi cela 1a, question de principe, celle qi domine tout et qui tient entièremei dans le simple mot : justice'. Ca,r si cette guerre doit se termini sans que justice soit faite, c'est la fai iite des principes qui sont à la ba: même de l'édifice de notre société, et 1 plus belles théories sur l'amour du pr chain et sur les beautés de la paix u changeront rien. Le Président est un rêveur, qui 01 blie qu'il se commet depuis trente mo bientôt des crimes sans nom en Euroj et que, s'il y a aujourd'hui des mil&ioa de gens qui souffrent, c'est parce qu'i ont écouté jadis les conseils de rêveu: dans son genre. Qu'il le veuille ou non, son discou est un plaidoyer en faveur des Ail» manda et nous, les Alliés, nous avons droit de lui demander, avant toute auti chose, ce qu'il pense de la guerre et c ses origines, car, équitablement, il r sait se prononcer sur la paix s'il ne tiei di. pas compte des causes et des effets de la pas guerre. 1 eu- Sur le front occidental, les Allemands, nant réduits à la défensive, essayent de réa- , M. gir contre les entreprises de plus en plus 1 ex- fréquentes des AHdés. le re- Au nord d'Arais, ainsi qu'au nord-est nita- du Bois de'Ploegi-feeert, deux raids aMe- ndre mands contre les lignes britanniques ', ne ont échoué et nos Alliés ont fait, eux, tout plusieurs prisonniers au cours de ren^ ultat contres avec des patrouilles ennemies et u ré- d'attaques de bombes. ; sé- Sur la Meuse, les Allemands ont es- dis- sayé, à deux reprises, de bousculer les le la lignes françaises entre le Bois de Caurières et Bézonvaux, au nord-est son de Douaumout, mais chaque fois les . doit mitrailleurs et les artilleurs français 'ave- fauchèrent les colonnes d'attaque, qui nani- 11e parvinrent à aucun moment à attein- pno- cire les tranchées de nos Alliés. C'est ce la que le communiqué allemand appelle pour des "engagements de reconnaissance.1' uni-' Sur les autres fronts il n'y a pas de 11a- changements importants à signaler. Le général Mackensen n'a fait aucun pro- Wil- grès du côté de Fundini, et toutes les ucun tentatives ennemies d'avancer daps la des- vallée d'Oïtoz ont échoué devant la ré- -, un sistance des Bueso-Rbumains. main Dans l'Eist Africain, l'encerclement des derniers détachements- allemands se na- poursuit méthodiquement. Les Alle- é de mands, réfugiés clans le delta du Bufigi, lève- sont attaqués (simultanément par le libre nord-ouest, l'ouest et le sud-est, et les 1 clé- colonnes ennemies essayent de s'échap- irito- per par le sud-ouest dans l'espoir cl'at- des teindra la région de Malienge. ''sine Les sous-marins continuent cle faire :t de de nombreuses victimes et les listes t les publiées hieT donnent les noms de • les douze navires coulés, représentant ,-oir; un tonnage cle plus de 27,000 tonnes! le la La liste des victimes, qui sont pour la crin© plupart de nationalité britannique, com- i. po- prend le "Port Nicholscn," un vapeur pies, de 8,418 tonnes ! pro- On n'a plus cle nouvelles, pour le 1110- i que ment, du "Moewe," mais 011 annonce !e la que le "Tcarrowdale," capturé par le gne, "Moewe" et ayant à bord 469 prison- ssiou niera provenant des vapeurs coulés dans pro- l'Atlantique, est arrivé 11011 pas clans un Wil- port neutre clé l'Amérique clu Sud, mais 'hui, clans un port allemand (Swinemunde, îgnt, clit-cn) ! Il s'ensuit que la blocus a été forcé deux fois par les Allemands, à qui tout on doit reconnaître une audace et un ' qui esprit d'entreprise rares. ment Encouragés par les succès du "Moewe" et'l'extension du rayon d'action de leurs limer derniers sous-marins, les Allemands es- fail- sayent de surprendre la vigilance de cer- base taines autorités maritimes neutres et de 't les libérer les bateaux et les équipages cléte- pro- nus clans plusieurs ports sud-américains. : n'y C'est ainsi qu'une centaine de marine de la canonnière "Eber" se sont ein- ou- barqués à Bio cle Janeiro il y a quelques mois jours, à bord d'un vapeur suédois, dans rope le but évident de se rencontrer en routa lions avec le "Moewe" et de prendre la com- [u'ils mandement cle vapeurs britanniques eurs capturés, qui seraient transformés à leur tour en "raider" et agiraient sans ïours doute de concert avec les sous-marins. Aile- Les voyages aux Etats-Unis des sous- ns le marins de commerce "Deutecliland" et mtre "Bremen" ont permis l'exécution de ce >t cle plan mhiutieusamnet élaboré et dont 1 ne l'exécution nous réservera sans doute tient encore mainte "surprise. LA GUERRE ET LA PAIX, LE PIÈGE ALLEMAND. II. LE KRONPRINZ. Lnfin arrive on 1913 Frobenius avec "L'Heure Fatidique de l'Empire"; l'auteur (anonyme, mais que certains déclarent être le priniss héritier lui-même) explique que jamais heure 11e fut plus propice pour faire la guerre et réaliser les grands rêves pangermauistes. Et le livre paraît avec, comme préface, un télégramme du Kronprinz souhaitant "à cet excellent écrit qu'il a lu avec le jdIus vif intérêt, la plus large diffusion parmi le peuple allemand." Il y a mieux encore. Dans la brochure do ïannenberg (un pseudonyme), parue en 1911, l'auteur décrète dans les articles I, II et IV du traité cle paix que l'Allemagne 11e manquera pas d'imposer à la Belgique (car la violation de sa neutralité 11e faisait pas de doute pour les pan-germanistes) et à la France. § 1er.-—La ]'i;ançe cède à l'Allemagne les Bépaoïtenjeiits des Yoszss avec limitai, Heur- tlie-et-lToselle avec Nancy et Lunéville, la moitié orientale de la Meuse avec Verdun, et des Ardennes avec Sedan; ensemble environ 17,114 ec kilomètres carrés. u- § 2.—La France prend les habitants de ces a_ territoires et les installe ailleurs. Cette migration devra êtra effectuée dans l'espace d'un- an x" à dater de L signature du traité de paix. Le 0- pays sera partagé en domaines rsraux de 40 à es 60 arpents, suivant qualité, et distribué comme récompense à des soldats allemands qui se re seront distingués pendant la guerre. Les pro-n- priétés immobilières des villes seront égale-x_ > ment distribuées en lots d'à peu près même . c valeur. § 4.—La Fiance prend les Wallons habitant le la Belgique pour coloniser.ses territoires vides d'habitants. La migration devra être accom-re plie en trois ans. Les propriétés des Wallons Je et celles des habitants des districts de la Han-' te-Moselle et de la Haute-Meuse passées à la e° nouvelle province de Franeonie occidentale, e" tant en maisons qu'en terrains, seront estimées la par experts et remboursées aux ayants-droit a- par l'a ^République, sur l'indemnité de guerre q. à p::yer par la France à l'Allemagne. Les régions frontières ainsi, vidées sur le cours moyen de la Meuso recevront une immigration es de soldats allemands qui se seront distingués ir- pendant la guei-fe. Ue telle sorte «ue cette pro vince frontière aura en peu d'années une po. Xsulation purement allemande. "La Grande Allemagne" de Tannen- de la "berg- date cle 1911, ne l'oublions lias. Et le peuplo allemand enlève 14 édi- ands, tions de "L'Heure Fatidique" en un rien > réa- c|e temps. i plus Ce n'est pas là d'ailleurs une manifestation isolée cle celui qui devait devenir fd-est ]s vaincu de Verdun. Outre les pages en-; aile- flammées cle "Deutschlancl in Wafen" il liques fait ou laisse vendre dans toutes les lieux, brairie de l'Empire son portrait orné de ■ rein> cette inscription ultra-belliqueuse : les et ivous no pouvons obtenir la place au soleil qui nous revient qu'à l'aide d'une bonne épée it es- parce qu'on ne nous la cédera pas volontaire-er les ment.—(Kronprinz Guillaume.) s de La document porte aussi la dévise : rd-est "Pro patria et gloria." is les imçais Aux conférences de la paix de La ïlaye. qui —L'Allemagne fait écliouer toutes les ttein- propositions d'arbitrage et de ré= est c© duction des armements. ppelle Bien cle plus édifiant que l'attitude cle ttœ." l'Allemagne aux deux conférences cle la as cle paix tenues à La Haye. Par deux fois r. Le l'Allemagne fait échouer lies proposi-. pro- tions tendant à la réduction cles années les ments et à établir l'arbitrage obliga-ns la toire entre les nations. la ré- La première conférence cle la paix s'ouvrit à La Haye, sur l'initiative du «ment Tsar, le 18 mai 1899. Vingt-six Etats ids se y étaient représentés. Aile- La proposition russe qui tendait à ne ,ufigi, pas augmenter, pendant cinq ans, la ir le farce des armées sur piecl cle piaix et le et les budget militaire, et, durant trois ans, chap- les effectifs des marines fut combattue cl'at- par l'Allemagne. La proposition visant la création faire d'jno cour d'arbitrage internationale listes obtint l'adhésion de presque tous les dé- 3 de légués. ntant Seuls les représentants cla l'Alle- nnes! magne y firent opposition. ur la L'institution d'un tribunal arbitral com- permanent à La Haye fut combattue au î.peur début par l'Allemagne. Elle ne l'accepta que lorsqu'il fut décidé~que cha- e mo- que Etait demeurerait libre d'y recourir, uomee La seconde conférence siégea à La ir le Haye de juillet à octobre 1907. L'An- fison- gletarre préposa do discuter le problème dans des armements. L'Allemagne refusa us un catégoriquement d'abc-rcler le problème, mais La question d'une cour d'arbitrage in- unde, tem a ti ou a le occupa à nouveau le con- a été grès. Il s'agissait de donner une forme à qui plus harmonieuse à l'ébauche cle 1899, :t un eifc d'y introduire le principe—très limité —cle l'obligation. ewe" Le principe cle l'obligation—même !i-leurs mité—se heurta aux résistances de l'Ails es- lemagne. Et le congrès clut se contenter s car- cle formuler une platonique déclaration et de qui exprimait l'adhésion cles Puissances cléte- au principe d'un arbitrage obligatoire, ïains. mais qui, en cas de conflit, "réservait AriuB à chaque Etat le droit cle maintenir son i em- p>omt; cle vue." Iques L'attitude anti-pacifista prise aux dans conférences de La Haye, l'Allemagne la routa maintient, et avec la même intransi- com- geance, dans ses négociations avec l'An- iques gleterre, sur l'initiative du gouvernement i leur anglais, négociations tendant à une en- sans tente anglo-allemande en vue de limiter ns. les accroissements ruineux de la marine sous- de guerre. 1" et de ce L'Allemagne repousse toutes les propo* [0 , sitions anglaises tendant à la limita» loute t'on ^es construc-'ons navales. A peine le congrès de La Haye s'était- il dissous que l'Angleterre chercha une ~ " autre voie pour arriver à la diminution Xcles armements. e En 1908, au banquet de Guildhall, M. Asquith fit savoir que "l'Angleterre saisirait la main qui lui serait loyalement tendue." La 16 mars 1909, M. Asquith déclara . aux Communes que l'Angleterre avait à et "des plusieurs reprises fait à l'Allemagne, 17,114 mais inutilement, des propositions tendant à la limitation des dépenses de ces navales. Ces paroles de M. Asquith migra- provoquèrent, quelques jours après, un débat au Beiclistag. La prince cle Biilow ^0» déclara "ne se promettre aucun succès lomme réel des négociations au sujet d'une lui se limitation de la flotte." pro- gjr Edward Grey et le> premier lorcl eg®le* de l'amirauté, M. McKenna, répondirent à ce discours en faisant de nouvelles bitant avances. M. Asquith ajouta qua tout ; vides indice montrant que le gouvernement >ecom- allemand désirerait un accord trouve- 'allons r,ait l'accueil le plus chaleureux. A une Han- qU,estion d'un député, M. Asquith ré- f *l ]Ia pliqua: "Nous avons pris l'initiative." t huées Mais le 14 juillet 1910, M. Asquith clut s-droiL confesser aux Communes que le gouver- guerre nemant allemand résistait à cle nouvelles -.es ré- ouvertures. Et un discours cle M. Betli- co'll'? mann-Hollweg, en déoembre 1910, fit in^ués l'-effsb d'une douche froide. Néanmoins, e uro- sir Edward Grey insista à aouveau aus ■" CJ OXH.U.L ie po« Communes sur la nécessité de parveni: à une entente avec l'Allemagne pou men- 'limiter l'accroissamant continu des ar mements. edi- Le Beichstag s'occupa cles déclara : rien tiens du ministre anglais dans la séano du 30 mars 1911. Le chancelier déolan ntes- que la question cles armements était in venir soluble "aussi longtemps qua les hom 13 eii" mes resteraient des hommes et les Etat 11 " des Etats." C'était net. Les Anglais ne se tiurent pourtan , pas pour battus. soleil . - t . > épée Au commencement de février 1912, 1 taire- Cabinet cle Londres envoya lorcl Hal dana à Berlin, non en qualité de plani vise : potentiaire officiel, mais avec la missioi de sonder 1a terrain, dans des entretien avec la chancelier et le Kaiser—auprè [?.je. duquel il était personci gratissima—e ; les cle préparer, si possible, une entant é= politique et une convention sur les ar mements. :1e cle Deux jours avant l'arrivés de Ion cle la Haldane à Berlin, le Kaiser annonçai : fois au Beichstag un gros accroissement d posi- l'année et do la flotta! La mission-cl irme- lord Haldane ne pouvait donc qu'é iliga- chouer. Elle échoua. Malgré tous ces insuccès, le premie paix lord de l'amirauté, M. Winstoi o du Churchill, fit une nouveille tentative ea itats 1912-1913. Les dernières expérience ayant démonta'é que de nouveaux pour a ne parlera avec l'Allemagne éta-ien s> d'avance voués à l'insuccès, il déolarj et le eu déposant le projet de budget pour 1: ans, marina cjue si l'Allemagne différait h ïttue construction de ses navires ou en dinii nuait le nombre, il s'engageait à sitivr îtion soru exemple en viaintenant le rappor maie existant entre les deux flottes. L'Allemagne ne répondit pas à cett< proposition, que M. Churchill répéta Aile- eal yaiuj une seconde fois. iitral ce gUe l'Allemagne aurait voulu d< !^,aa l'Angleterre: Les mains libres ei ! £IC~ *-1 cha- Europe: urir. 1 .fofld l'Allemagne n'était pas op à, La P03®6 ® un& limitation cles armements ei 'An- accorcl avec l'Angleterre, mais, clans s: lème Pens®e> cefc accord devait être compléta 'fusa Par uue cnterite politique. Ca que com ème Portait cet accord politique nous le sa a in- vons Par c'es documents allemands : l'An cou- §''€terro devait laisser à l'Allemagne le Jrme mains libres en Europe; c'est-à-dire, Ii ggg' droit pour rAllemague de remanier h mité car':e d'Europe à son profit pendant qui l'Angleterre garderait une neutralit tj. bienveillante. Nous n'inventons pas. L l'Ai- von Bernhardi s'en explique avoi 3nt°r une ^rauc^iS6 toute militaire : ition U faudrait que l'Angleterre nous laissât le lncpg mains entièrement libres dans la politiqu européenne et que, pour commencer, elle ae 011 ?' quiesçât à toute extension do la puissance d rvait l'Allemagne sur le Continent, telle qu'elli * son pourrait éventuellement so produire dans un ;HU,1,INGS. ) •venir soit dans une guerre avec la France.—("Notr( pour Aven»'," P- 1°8-) a,r_ Mais comme l'auteur se rend coniptf que l'Angleterre n'est pas assez dénuét clara sens Poul" accept€1" un tel marché d< dupe, qui la livrerait ensuite à l'Aile G3JÎC0 • i mi * ■clara ma§n6> -1' conseille ceci : . Les tentatives que l'Angleterre ferait poui lit m- S0 cie n0us ne doivont pas noiv liom- tremper sur la vraie situation. Nous devons Etats tout au plus, en tirer profit pour retarder li guerre nécessaire et inévitable jusqu'au mo ment où nous pourrons la faire avec quelques chances do succès.—("L'Allemagne et la pro irtant chaîne guerre.") Les avertissements de von Bernliarcl 12, le étaient si clairs, si précis que personne Hal- n'a voulu les prendre au sérieux. On se plani- disait qu'un ennemi qui nourrirait sé ission rieusemant de pareils desseins ne les ex etiens poserait pas si naïvement. :upiès Ou oubliait que von Bernhardi écri M et vait surtout pour convaincra ses compa itante triotes de la nécessité urgente de prépa^ es ar- rer guerre contre la France et l'Angle terre, comptant bien que l'insouciance jorc{ française et le pacifisme anglais ne ver nicait raienk guère dans ses livres que des ma-lit de nifestations littéraires déplacées ou néon cle Et les événements ont mon-qu'^. tré, hélas! que les calculs de von Bernhardi n'étaient pas inexacts. •emier L'heure fatidique annoncée par les pan nston germanistes approche. — L'Aile* ve en magne porte ses armements iences au summum. pour- Pendant que la propagande panger- Laient maniste s'intensifie, les armements de îolara l'Allemagne qui étaient déjà plus con- mr la sidérables que ceux de n'importe quelle vit la ijation en temps de paix, sont subite- dinvi- ment augmentés. L'armée est portée niivre de 720,000 hommes à 860,000. Et on pport lève une contribution extraordinaire de guerre de un milliard de mark. ,c^te Lois militaires. ;peta, y mar3 1911.—Accroissement des effectifs de 11,000 hommes. Crédits de ( . 177 millions pour l'artillerie. ,u 14 juin 1913.—Formation de deux s en nouveaux corps de 34,000 hommes. 1913.—Le budget prévoit cles crédit0 is op- pour 117,000 soldats nouveaux et 11,000 its en sous-officiers. tus sa L'airmée sur piecl de paix comptera îplété désormais 860,000 hommes avec 110,000 com- sous-officiers cle carrière contra 35,000 le sa- sous-officiers français. ae^Ies ^on*r''5U*'on £uerre extraordinaire. re. 'e Pour couvrir les dépenses, on évalue 1er la PreII1'-®re mise d© ionds à uu milliard ^ ' de mark. Ce milliard est prélevé, revo-ralité ■utionnairement, par une contribution s de 2 pour 1,000 sur le capital. 3 av>,c Et c'est de son mode de prélèvement que s'autorisent les socialistes clu Kaiser pour voter cet impôt de guerre à l'un a- 3ÂC 1GS • • i litinuB nimite. lleqac- D'AESAC, ace de Rédacteur-an-chef du "Soir" de lu'elïe Bruxelles. ns nr»« NOTES D'UNE PARISINNE -i w ^ & ni i- ^ ^ Paris, janvier 1917. Les journaux, qui depuis pas mal de mois ouvrent une rubrique sur la " vie chère " enregistrent chaque jour les taux ascendants de toutes les denrées. Le ki-)= lo de viande subit une montée inquiéta tante, il en est de môme du beurre, du fromage et du lait, qui se vend couram-ment Fr. 0.50 le litre à Paris, encore que ie ces crémiers le comptent Fr. 0.60 à leur n clientèle riche. Il est juste d'ajoutef* que des crémiers-là ne craignent pas de pas-[ ser la bonne main au livreur qui les {[ avantage d'un ou deux pots de lait sup-piémentaires, ce qui leur permet de ne pas tr op rationner les cuisinières qui font a des crèmes et même des glaces, pendant ^ que dans les quartiers populaires on a Y tant de peine à se procurer le lait né-cessaire pour les enfants et les malades. Je sais bien que la crise économique que nous subissons est sérieuse, mais il ne faudrait tout de même pas, sous prétexte que nous sommes en guerre et que tout augmente, exagérer outre mesure le prix des denrées. Les mercantis ont vraiment trop beau jeu en ce moment, tout leur est permis et ils en profitent largement. Un impôt de Fr. 1.50 par hectolitre -s est mis sur le vin. cela fait V/z centimes par litre. Que fait ie marchand?—Il 't augmente son litre d'un sou. Quant au sucre, les épiciers alléguant la pénurie de la marchandise, ne veulent plus vendre qu'un demi-kilo, parce qu'ils réalisent ainsi un sou de bénéfice ; 't le kilo étant taxé à Fr. 1.45 et la livre L'- se vendant 75 centimes. >s Si nous nous occupons des pommes y de terre, nous voyons les mômes abus, it Quant aux bouchers, ils gagnent de l'or, s, leurs prétentions ne connaissent plus de I! est cependant aisé de se rendre le compte qu'avec un peu d'administration ie et quelques sévères répressions on ar- ;x réterait ce honteux trafic. Un exemple : i- le maire de Rennes, M. Janvier, a ou- é- vert une boucherie municipale, achetant lu les viandes de la meilleure qualité et i- abattues, ce qui lui donnait la situation ie des bouchers les moins favorisés ; ce- ir pendant, il est arrivé aux tarifs sui- le vanls : s- Bœuf, la livre: poitrine, Fr. 0.70; cu- ïs lotte, Fr. 1 ; aloyau, Fr. 1.25; faux- > filet, Fr. 1.50; filet, Fr. 2.40. ie Veau, la livre: quasi, Fr. 1.55; côte- it lettes premières, Fr. 1.65; escaloppe et ît noix de veau {sans os), Fr. 1.75 ; pied, a Fr. 0.20. é- Mouton : côtelettes premières, 9 sous s. la pièce; gigot, Fr. 1.70 la livre, ie Porc : côtelettes, Fr. 2 la livre ; rognon, il Fr. 0.80. é- Les bénéfices laissés à la boucherie ie municipale sont tels que RI. Janvier i"e pense sous peu abaisser encore de quelques sous son tarif. Quel a été le résul- iu tat de cette expérience ? is Les bouchers de Rennes ont d'eux-mêmes baissé leurs prix pour se rap- re procher de ceux de la boucherie con- ss currente. Il Même système a été tenté pour le charbon et a obtenu le même succès, nt De ce fait, un frein a été mis, naturel- nt lement, sans violence, aux appétits des ;e marchands. ! ; Voulez-vous un exemple plus petit re dans une localité modeste, un pauvre-village breton, cjui se transforme en été ;s en station balnéaire. s. Ce village possède deux blanehis- r, seuses qui cumulent ces fonctions le avec celles cle repasseuses. Gri- £Sême ; n<(

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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