Kgènte s»»»- L'INDÉPENDANCE No 24-8 gOYAUEVIE-UNI : ONE PENNY : BELGE CONTINENT :y15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) -crrr>1~"7__L— ' —— - - —■ •—-— — 1 — ——-— DSIINISTKATION et redaction: flace^de^la^boorsê SAMEDI 20 OCTOBRE 1917. p mois, 9 shillings. 1 )iNB STR.. HIGH HOLBOK.N, W.C.l. (311-5 7 et" cn , , f - i i -ou i » i- m .V ABONNEMENTS s MOIS, 17 SHILLINGS. lCoNSERVATI(?N PAR LE PrOGKESc. elephone : holborsm 1773-4 teleph. : { t 3 s-7 5. En vente a Londres a 3 h. le vendredi 19 octobre. 11 an. 32 shillings. J LA SITUATION ■Vendredi, midi. La flotte russe do la Baltique, dont la ssivité donnait lieu aux plus graves Illusions, est, à ce qu'il paraît, ibouteillée dans Je Golfe de Riga, dont Allemands commandent, selon les dermes nouvelles, les deux issues. Pétrograd annonce qu'après avoir for-leDétroit d'Irben (entrée sud du Golfe » Riga), les navires de guerre allemands nétrcrent, pendant la nuit, dans le ilfe où elles furent découvertes à ube par les navirës-patrouilles russes. ,0-ci furent refoulés par l'ennemi dans Détroit de Moon, où eut lieu un entament naval auquel prirent part les ifrassés "Grazhdanin"' et "Slava,*' nsi que le/croiseur "B&ym" Les navires de guerre russes repoussent l'avant-garde allemande, mais ils heurtèrent bientôt aux dreadnouglits ernands de la classe, "Kurfurst" qui, périeurs en armement et en déplacent (25,400 tonnes contre 13,500) en-gèrent " îles cuirassés russes à longue stance. Le'résultat fut que le "Slava,'' teint plusieurs fois au-dessous de la me flottaison j coula. La plus grande rtie de l'équipage fut sauvée, mais ecadre russe, dont Berlin dit qu'elle composait de vingt unités, fut obligée battre en retraite et d'abandonner la fense de l'entrée sud du Détroit de «on. Les dreadnouglits allemands dirigent aussitôt leur tir,toujours à grande stance, contre les batteries de la côte et Iles-ci furent rapidement mises hors de rabat. Une autre "partie de nos forces navales 11s le Détroit de Moon est parvenue contenir, ajoute le communiqué de Ètvograd, de violentes attaques livrées lï l'ennemi à l'autre bout (septentrio-p) du Détroit "en arrière de nos uni-sde combat," et cet aveu signifie que sort-.de la flotte russe de la Baltique t scellé. A moins qu'elle ne parvienne, Paiement ou individuellement, à ferrie cordon allemand qui barre la route ïs le Golfe de Finlande, elle est continuée, soit à périr dans* une lutte égale, soit à être capturée, car p Allemands ont concentré dans les Lx russes la plus grande partie de leurs rces navales, puisque les Russes ont piçté jusque 53 unités à la fois dans s parages des îles d'Oesel et Dago. EtaiiÇ donné l'immense avantage que s vaisseaux allemands possèdent sur f navires russes, tant en ce qui concerne vitesse que l'armement, il est douteux (<• la flotte de nos alliés, à supposer icllese force un passage vers le nord, lisse atteindre la basé.navale de Reval, i constitue sans doute l'objectif subsé-■Kilt.■ Quant aux îles russes, elles sont, évidemment, perdues, et le dernier commu-■j'iué de Berlin sigaaale l'occupation de ■le de .M0011 (située entre l'île d'Oesel la côte esthonienne) capturée à la suite Pe attaque simultanée par terre et I mer. pe tentative de débarquement sur je 'le Dago ;< J , Ns ennemis, annoncent qu'ils ont cap un total de 10,000 prisonniers au F des opérations dans l'île d'Oesel, ique le butin comprend 50 canons, dont psieurs batteries de campagne, ainsi des pièces lourdes de la défense des iK "intactes." B^11 dernier détail, ainsi que la reddi-B011 de la presque totalité de la garni- ■ semble indiquer que l'esprit de dé-KP'position qui sévit dans l'armée ré volutionnaire, a contaminé tous les organismes de la défense nationale. m La situation générale chez nos alliés nj ^st incontestablement grave (la lettre de m notre correspondant de Russie publiée bc avant-hier est éloquente à ce sujet) et le ét Comité exécutif central des délé*gu,és ou- ti vriers et soldats de Pétrograd commence ni à s'opercevoir, un\peu tard, semble-t-il,, que ce n'est p'as avec des résolutions pla- d' toniques ni avec une armée désorganisée so et indisciplinée qu'on parvient à chasser le: l'envahisseur. so • Le Comiteexécutif reconnaît que l'épidémie de désordres qui sévit un peu partout- dans le pays, "conduit l'Etat à.l'anarchie et le désorganise d'une façon 'lt irréparable," et il demande aux comités le! locaux de supprimer ces désordres, "au u] besoin en ayant recours à la force." "1 C'est ce que le général Korniloff comp- a tait faire? et malgré toute notre sympa-tliie pour le régime démocratique révo-lutionaire, nous préférerions une dicta- ^ ture militaire, à cette heure de crise, 1 ( aux démagogues irresponsables qui mè- S1 nent la Russie vers l'abîme. La cause sacrée des Alliés triomphera malgré les actes de trahison des extrémistes russes, ^ mais le régime démocratique en Russie c|< supportera difficilement les teri ibles ^ épreuves que l'avenir réserve à notre ,p( alliée orientale si celle-ci ne-se ressaisit pas promptemeîit. La Russie doit se sauver elle-même, et celui qui, après les leçons de ces .derniers ; mois* garde encore la moindre, illusion sur la capacité des extrémistes de gou- '-1 verner la Russie et de faire triompher les principes démocratique,- est. un naïf. Les opérations sur le front occidental ^ ' sont toujours contrariées par le mauvais P' temps, et le maréchal Haig ne signale r£ que des raids locaux exécutés avec suc- & cès contre les positions allemandes en Artois et en Flandre. ' 11 L'artillerie reste très active dans- le secteur d'Ypres et le bombardement est P1 particulièrement intense dans la région ^ de Poelcapelle et de la Forêt d'Hout-hulst.Sur l'Aisne et sur la Meuse, le duel ^ d'artillerie continue sans que l'infante- p rie soit intervenue, lies Allemands font « jdes efforts desespérés, mais restés infruc-tueux jusqu'-à présent, pour reconquérir a la Côte 344 (Verdun) et le Plateau de i Va'uclerc Les aviateurs alliés ont fait, malgré l'inclémence du temps, d'excellente be- c: sogne./De nombreux appareils ennemis ti ont été mis hors de combat-et des bombes p ont été lancées avec succès sur d'impor- le tant.s centres allemands. L Francfort-sur-le-Main a reçu, entre d j autre, la visite des aviateurs, qui ont g j lancé des explosifs à titre de représailles a pour le bombardement allemand des villes, ouvertes françaises et anglaises. Sur le front italien, des attaques autrichiennes sur le 'Cargo ont été repou? 1T sées, et à Rome 011 discute la possibilité ^ ici une contre-offensive ennemie soit dans ^ j le ïrentin ou sur l'Isonzo. Il est question P jde -concentrations autrichiennes, ' mais lc celles-ci sont destinées plutôt, à faire face ?' à une nouvelle offensive italienne, que les Autrichiens ont tout lieu de redouter. 11 J)ii front macédonien on signale un 1 i bombardement de Monastir par les Bul- ^ gares, et- du front syrien un. raid arabe contre le chemin de fer (turc) ^ Signalons encore, en fait d'opérations • navales, le torpillage d'un contre-torpil-leur américain. Celui-ci, malgré ses blessures, put atteindre la côte sans couler. OPERATIONS NIVALES 'mîtes dans la marine autrichienne l i cs dépêches diplomatiques officielles ^ ,Ues Berne à Washington signalent,( 'commencements de mutinerie dans ®tto autrichienne et une collision en- ( 'fis marins autrichiens et les équi- t «le^la flottille de sous-marins al- I ?' s a Pola. Au cours de cette ren-?lc'> 'pielques officiers ont été 'tués ■M* d'autre. ( I fi "*Jff de changer la base'de * I 0 ''le des sous-marins allemands. Les pertes sur mer * $ te Les statistiques des ports français p, >our laf Semaine finissant le 14 octobre 917 donnent 855 entrées et 849 départs, ■ ontre 900 et 811 la semaine précédente. te Un navire marchand français de plus le 1,600 tonnes et un de moins de 1,600 onnes ont été coulés, contre trois et deux a semaine précédente. te Cinq navires marchands français ont ité attaqués sans succès, contre huit la ^ emaine précédente. \ ' P' Aucun liateau de pêche français n'a al î coulé, contre huit là semaine précé- ti nte. ' g Une mutinerie à d'Ostende 1( Suivant le "Belgische .Dagblad, ' une,^ utinerie ^s'est produite la s.emai«e der- , ère à Osten.de parmi les marins aile- ^ ands, qui refusèrent de se rendre à rd des sous.-marins. Un officier aurait é jeté"à la mer. LTne trentaine de murs .furent arrêtés et envoyés à Bruges, n snottes aux poignets. LTn télégramme d'Amsterdam annonce, autre part, que les prisons d'Anvers- ( nt bondées de .marins et de soldats al- a nands ayant tenté .soif,de se mutiner, c it de déserter. I Un destroyer américain torpillé Le vice-amiral Sims signqie qu'un L stroyer américain en patrouillé clans ; eaux européennes, a été torpillé par 1 sous-ma^ri 11 ennemi le 16 octobre der-er. Le bateau ne coula pas et parvint gagner un port, ayant un tué et cinq f mmes légèrement blessés à bord. ( C'est le premier navire de guerre amé-:ain touché par les Allemands depuis titrée des Etats-Unis dans la grande * erre. j Des navires de guerre à Montevidéo ^ On mande de Montevidéo à la date du t 5 octobre qu'une escadre de la,flotte < :s Etats-Unis, sous le commandement s ; l'amiral Caperton est arrivée dans ce srt-. a '< Sous-marin allemand t- New-York * 1 Un sous-inarin allemand est arrivé à f îw-York, mais pas de sen propre gré; , avait été capturé et battait pavillon ( itannique. ^ L'annonce' de l'arrivée du submersi- f e a été faite par la Commission de , ■mpvunt de la liberté, qui L-jvite le : iblic à visiter l'instrument "de la pi- , terie sans restriction qui fut îa cause ; i notre entréfe en gûerre." ( La présence du sous-marin allemand < New-York accélérera sans aucun doute 1 5 souscriptions à l'emprunt ; celles-ci issèrent brusquement, hier, à environ l 7",500,000,000. \ " 1 Un cargo italien fait explosion Quarante-cinq survivants du cargo j: .alien '"Capréra" sont arrivés à Las s aimas à'0-bord du bateau „ espagnol 1 Ernegto." Le "Caprera" (0,232 ton- ^ es) transportant une importante car- c aison d'explosifs, avait pris feii et > iula après avoir fait explosion, au n*ge de la côte marocaine. ] Les marins espagnols et la guerre c sous-marine s On mande de Barcelone que les so- s étés de marins ont publié une protes- ' btiSn contre la réquisition des bateaux sr le gouvernement espagnol, pour faire 1 : commerce dans les zones bloquées. ^ es hommes déclarent qu'ils ne se ren- 1 ront pas à bord jusqu'au moment où le ^ Duvernement aura fixé les conditions c uxquellés/ils devront naviguer. ^Le tonnage allié J. On annonce que les Pays-Bas ont sou- t :is aux Etats-Unis des propositions e ■ndant à mettre à leur disposition les t ateaux hollandais actuellement dans les j; orts des Etats-Unis, a condition qu'au-rn de ces bateaux ne soit utilisé dans t, 2;One de guerre. Le tonnage de ces ateaux s'élèverait à environ un demi- 1 tillion de tonnes, et' la combinaison c mdrait disponible un tonnage corres-ondant de navires américains. La [ollande demande en échange des com-ensations monétaires efc économiques. oPERiTtfîNS mmm ; c Francfort bombardé ^ Un télégramme de Francfort à Ams-rdam dit qu'un aviateur allié est ap-iru au-dessus de Francfort, mercredi irs 1 h. de l'après-midi, et a jeté plu-5urs bombes, qui explosèrent dans des rrains vagues et ne firent aucun dé-it. 1 Nouveau raid sur Nancy Dans la soirée de mercredi, des avia- i urs ennemis ont exécuté un nouveau : ,id sur Nancy et ont lancé quelques ( tmbes, causant des victimes parmi la ] jpulation civile. Jeudi, six aéroplanes < lemands ont été détruits et cinq au- . ■es ont été forcés d'atterrir endomma- s'< és dans leurs propres lignes. . ra Les aviateurs français ont bombardé et s gares de Courcelles (à l'est de^Metz), les •» Thionville,, de Mézières, de Novéant m; m sud-ouest de Metz) et de Wavrille (à lu 6 kilomètres au nord de Verdun), les so sines de Hagondange et de nombreux pc épôts de munitions et bivouacs en- pc émis. . ra En l'honneur de Guynemer L'aéroplane sur lequel le capitaine iuynemer a abattu^ dix-lïuit appareils ga Uemands sera exposé à partir d'aujour^ ^ ,'hui dans la cour ddionneur-des Inva-fdes, à Paris. A SITUATION MINISTERIELLE EN FRANCE Le Cabinet s'est réuni mercredi soir ,cc 't hier matin, à l'Elysée, dans le but d< l'examiner la situation du ministère à a suite des débats de mardi et de la vt aible majorité" obtenue par le gou'ver- a^ lement à l'issue de ceux-ci. Le Cabinet tr i décidé de demander aujourdhui à la gl Chambre urf vote net sur sa politique te générale. Quel que puisse être le résul- ci at de ce débat, quelques changements es lans la composition actuelle du Cabinet ai .emblent inévitables. ss Hier, au début de la séance de la G chambre, une demande d'interpellation ét mr la politique générale du gouverne- et nent a été déposée. M. Chaumet était P ieul présent au banc ministériel. Il fit — •emarquer que M. Painlevé avait été re- A ,ehu hors de la Chambre par ses occu- " Dations, et demanda^ que la discussion ut remise au lendemain. Les mauvaises E lispositions de l'opposition se mani-'estèrent par les cris: "Non," '"Tout ta le suite," etc. Le gouvernement obtint p, léanmôins, par 125 voix de majorité; j pie la discussion de l'interpellation sur sa politique générale fut ajournée à 1€ lujourd'hui. ' m .ES hTRIG'JE8 ALLEMANOES ; ci Le sous-secvetaire cl Etat allemand je four les affaires étrangères ayant oppo- p) é un démenti aux déclarations de M. m iibot, aux termes desquelles l'Allema- tr ;ne avait offert de discuter la question lë le restitution de l'Alsace-Lorraine, le 'Matin" de Paris dit à ce sujet: r; ' 'Ce démenti étonnera tout le monde. af 1 semblera étrange à l'Angleterre, à la- m uelle, par l'intermédiaire d'une Puis- cl< ance neutre, une solution tout-à-fait jg atisfaisante de la question belge avait té offerte, étant entendu que la ques- ion d'Alsâce-Lorfaihe pourrait aisé- nent être réglée- avec la France. Il g tonnera aussi la France, qu'un diplo- d. rate, autorisé par les signatures du a1 [aiser et du «hancelier, avait invité à ét ommencer des négociations en terri- d' oire suisse. Il semblera aussi étrange T , la Russie, à laquelle Herr von Lucius, c< iinistre d'Allemagne à Stockholm, avait 'emandé de formuler ses'demandes, tout ex n affirmant que la France et l'Angle- erre étaient toutes prêtes à faire une , . . eu laix separee. et rCes bons socialistes allemands pi Herr David, membre socialiste du de leiclistag, parlant à la Conférence so- é\ ialiste dè Wurzburg au sujet de l'atti- qi ude du parti envers la guerre, a déclaré la lue l'Allemagne doit écraser ses emie- d; (lis entre deux paires de tenailles, les p( enailles militaires et les tenailles paci- m istes. Les armées allemandes doivent ^ ontinuer à combattre vigoureusement iendant quç les socialistes .allemands en-ourageroiit et stimuleront le pacifisme u larmi les ennemis de l'Allemagne. Pf ei LE ROLE DES TANKS A II Br.OOSSEIXDE 1 ci P Dans la bataille de Broodstinde, or. a b jeu parlé des tanks, ces béliers de fer |. qu'aucun obstacle n'arrête, qui ont des reux partout et sont la terreur de l'en-lemi. Les tanks ont cependant joué un ' rôle important, voire glorieux. C'est à li! :ux que l'on doit, en partie, l'avance ra- si iide sur Poelcapelle, la prise dé l'église la :t d'une partie du village. Dès la veille g: :le l'attaque; au nombre de onze, ils d . itaient mis en route, déblayant le ter-in, aplatissant les réseaux de fils de fer écrasant, eomme^une galette, toutes "boîtes à pilules," dont la plaine fla-uide était jalonnée. Les "boîtes à piles" sont ces abris en ciment que les Idats allemands ont construits sur le • lder pour remplacer les tranchées im- ■ ssibles en raison de l'humidité du ter-in. De Saint-Julien à Poelcapelle, la aine n'était qu'un chaos, fait de trous obus énormes et d'arbres abattus. Les nks enjambèrent tout cela et passèrent lis s'inquiéter des balles qui venaient apper leur carapace, sans l'entamer. Les "tankeurs" attaquèrent Terrier-irm et Glochester, deux fermes que les lemands avaient fortifiées en avant de selcapelle, et s'en emparèrent. Dans iction, un tank, atteint d'un coup de non sur l'un de ses rouleaux de marie, fut immobilisé et l'homme qui le •nduisait fut tué. Mais la voie était iblayée des mitrailleuses. Les. officiers "tankeurs" qui ont tr.a-irsé Poelcapelle ont constaté qu'il y -ait deux cimetières : l'un, qui se ouve actuellement dans les lignes an-aises, n'a pas trop souffert ; p.eu de mbes sontTdémolies et la plupart des oix sont encore debout. L'autre, qui t situé au delà-du bourg, est encore ix mains des Allemands, et c'est Ip, ■ns doute, que reposent les restes de uynemer, si toutefois la version qui a é donnée de la découverte de son corps de ses obsèques est exacte. —- Petit arisien. UTOUR de la GUERRE !•:!.<; ioru ■— Dernièrement, des prisonniers bri-nniques traversaient Iseghem (près do lulers) lorsque les habitants, sortant de irs iiortes, leur apportèrent ce qui leur stait de vivres et des fruits. Des fem-es et des jeunes fHles couruient vers les 'ison'niers et glissèrent des pommes ms leurs mains et dans leurs sacs. Les lemands, voyant cela, menacèrent les vjls de leurs baïonnettes, ce qui força peuple à jeter les fruits de loin aux •isonniers. Après cet incident, les Alle-ands ont obligé les habitants des rues aversées par les prisonniers à faire urs courses avant 9 heures du matin et ! se tenir le reste de la journée à l'inté-eur, portes et fenêtres fermées. Des fiches défendent aussi strictement la oindre, manifestation lorsque passent ;S prisonniers. TATS-UNIS — Deux Allemands George von See-sck et Fritz Kiihn,*qui au début de la rerre étaient attachés à la succursale 3 la Deutsche Bank à Londres et raient réussi à gagner l'Amérique, ont é internés à .New-York. Us y étaient ivenus 'fonctionnaires cle la Guaranty rust'Company,!et y avaient pris part iinnie tels aux transactions de Bolo. — Le gouvernement des Etats-Unis aminé sérieusement le projet de ré- ' lisitionner les immenses quantités de ivre, acier, zinc, plomb, aluminium autres matières premières détenues ir des agents neutres ou pour compte : négociants neutres ou ennemis. On alue à plus d'un million de tonnes les lantités détenues pour des firmes hol-n claies, suédoises, norvégiennes et moises. Elles sont immédiatement dis-inibles et- sont cependant retirées du arché. :KANDE-BBETAGNE . — Le War.Office publie un démenti à de affirmation allemande disant que les srtes moyennes d'officiers britanniques i août.pnt été de 511 par jour, le chiffre plus élevé de la guerre. En réalité s pertes moyennes en août ont été de 33 par jour et en septembre de 106 ; !S chiffres comprennent toutes les ertes, y. compris les 'légèrement lessés." FAÏ.ÏE — 11 semble que le cabinet Boselli-s'af-iblit de jour en jour. Les raisons du écontcntènient .sont, d'une part, l'in-iffisance du ravitaillement de la popu-tion civile et, d'autre part, la trop •ande liberté accordée aux propagan-i.stes de "la paix à tout prix."

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