L'indépendance belge

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06 september 1918
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s.n. 1918, 06 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g15t728c9r/
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L' INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 6 CENTS I administration et redaction : bureau a paris: vendredi fi septfmbre 1918 f 3 mois. 9 shillings tudor house. tudor st.. e.c. 4 11. place de la bourse " . ' . " ' abonnements -) 6 mois. 17 shillings TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente â Londres à 3 h. le jeudi 5 septembre 11 an. 32 shillings LA SITUATION Jeudi midi. La guerre Les Allemands, après leur défaite sé-*,ère de lundi dernier, entre la Scarpe el la Sensée, et ployant sous la pressior constante des troupes alliées sur tout le front de bataille du Canal d'Ypres à Reims, battent actuellement en retraite non seulement dans les secteurs des attaques récentes, mais encore sur lc^ fronts adjacents de la Lys et de la Vesle Au nord, après avoir cédé le Mon! Kemrnel, dont la capture en#avril derniei eut un si grand retentissement en Allemagne, nos .ennemis ont continué leur recul, et leur ligne de ce côté se rapproche de plus en plus de celle d'où ils s'élancèrent à l'assaut de nos positions, lors de leur attaque surprise sur Armentières Les troupes du général Plumer, dàn; leurs opérations de mardi, ont, en effet, réalisé de nouveaux progrès au nord el au sud de la Lys, et se sont sensiblemenl rapprochées de Laventie et de Neuve-Chapelle, après avoir capturé Le Romarin, Xieppe fet Sailly-sur-la-Lys. Cette avance place nos alliés à moins de 4 kilomètres d'Armentières, dont la chute peut être espérée pour d'ici peu de jours. ; Cette capture ramènerait nos alliés 1 moini-fde quinze kilomètres de Lille, ville dont la délivrance entre dans le domaine [ des possibilités imminentes. Plus au sud la pression britannique » dans le bassin houiller du Pas de Calaiî se maintient très lourde ; l'ennemi ne tardera plus, ici également, à éprouver le besoin de s'en dégager en opérant un re-, cul stratégique de grand style de La.Bas-sée à Arleux. Déjà il a évacué Lens, dom l'occupation par les troupes britanniques, contrairement à ce que nous signa-| lions hier, n'a pas encore été effectuée, ei ■ ra-i&on dea erpbûches possible^ qu'y auraient machinées les Allemands. Sur le front d'attaque entre la Scarpe I et Péronne les Ire et 3e armées britanniques ont couvert une nouvelle et impe>r-tante étape, sans rencontrer une grande opposition. Dans les secteurs septerr.-i > naux elles ont occupé Inchy et rcnribaV tent actuellement danè les -:éfenses cou-[ piiquées de Mœuvres, village dont uiu partie est déjà entre nos mains. En re- I montant vers la Sensée, nos alliés ont atteint en plusieurs points le canal di Xord, qui constitue à présent un fosse large et profond, dont tous les ponts onl j été détruits, et derrière lequel l'ennem a trouvé un refuge momentané. Entre le canal et la Sensée, les bataillons du géné 'rai Horne ont pris Ecoust-Saint-Quentin Entre Mœuvres et Péronne les unité; du général Byng ont réoccupé les ancien-I «es positions d'où elles déclenchèreni leur marche rapide sur Cambrai l'automne dernier, et des unités anglaises ei néo-zélandaises se sont emparées de Ruyaulcourt et ont atteint les lisière; septentrionales du bois d'Havrincourt Au nord de la Somme l'ennemi a tenté hier matin, de s'accrocher à la ligne di canal du Nord et de la Tortille, qui constitue une défense naturelle de premiei ordre. Toutefois, cette tentative échou-ci les troupes britanniques obligèrent le= bataillons du général von Below à pour suivre leur retraite avec plus de hâte qu ils ne l'avaient escompté, et emportèrent les v illages de Manancourt ei d Ëtriçourt, tout en infligeant des perte-sanglantes à l'adversaire, qui laissa d' nombreux captifs entre .leur mains. Depuis lundi matin, les Ire et 3e armée? [ britanniques ont enlevé plus de 16,00( prisonniers à l'ennemi, tout en prenani | possession d'un innombrable matériel de guerre, comprenant plus de 100 canon; de tous calibres et des mitrailleuses. l'-ntre la .Somme et la route d'Amien; a Saint-Quentin, lfes unités du généra Rawlinson marquent momentanément,le Pas, mais elles ne tarderont plus, pensons-nous, à s'élancer vers de nouvelle: conquêtes, suivant l'avance qui se pro "once victorieusement sur leurs deu> ailes, constituées par les armées Byng à gauche et» Debeney à droite. La Ire . année française a, en effet, continué son avance à l'est du canal du Nord, et ses éléments avancés, marchant sur les ta-. Ions de l'ennemi, ont traversé Liber-mont, pour atteindre les limites d'Es-. méry-Hallou et occuper le bois de l'Hôpi-. tal, entre Libermont et Freniches. Plus au sud, les régiments du général Hum-bert, marchant au nord de Novon, ont occupé Bussy et le Bois du Chapitre, puis ont transporté leur ligne en avant sur une grande distance, .son tracé étant masqué à présent par les villages de Freniches, Guiscard, Beaugies, Grandru, Mondescourt et Appilly, sur l'Oise. Entre l'Oise et l'Aisne, les troupes'du général Mangin ont traversé l'Ailette et ont atteint Marizelle, au nord-est de Manicamp, nos alliés capturant un grand nombre de prisonniers, ainsi qu'une quantité de matériel. Au nord de Soissons les troupps franco-britanniques ont cohtinué à livrer des (ombats furieux, tandis que sur le front de 'a Ve'ie l'ennemi, menacé sur son flanc droit, a commencé à battre en retraite. Les unités américaines, en conjonction avec ces bataillons r~ mçais italiens, ont occupé : successivement Bazoches, Perles, Fis-: mette et Baslieux, et ont atteint la ligne Vauxcéré, Blanzy, Le Grand Hameau. Le dernier communiqué français signale que nos alliés ont également capturé Bucy-le-Long et Moncel, au nord de l'Aisne, tandis que sur leur droite les Français, ayant traversé la Vesle sur une étendue de 30 kilomètres, ont dépassé Chassémy, Brénellç et Vaubertin. En Italie, les Autrichiens sont passéà brusquement à l'attaque dans la région i des montagnes. Dans le Tonale, l'enne-- mi -u»t monté en fwamli"ow3- trè:- étn'&es-k l'assaut des positions italiennes au nord du Jvlont Mantello, et à en croire le bulletin de Vienne, aurait arraché des mains de nos alliés le Punta San Matteo, le Mont Mantello et le sommet de ce glacier. Le communiqué de Rome confirme en partie ce bulletin, mais assure que l'avance ennemie a été complètement arrêtée par le feu de l'artillerie italienne, qui a infligé des pertes énormes aux assaillants.En dehors de cette affaire il y a eu de sérieuses rencontres de patrouilles dans la vallée de la Lagarina et de violents duels d'artillerie au sud du Rove-reto et sur le plateau d'Asiago. En Macédoine les troupes britanniques ont réfoulé une attaque déterminée contre les positions conquises par elles le 1er septembre, et il y a eu une activité d'artillerie considérable dans la boucle de la Tcherna et dans la région de Monastir. La politique Les Bolshévistes viennent de se livrer î un attentat qui soulèvera l'indignation [ générale. Ils ont assailli l'ambassade britannique à Pétrograd, ont assassiné l'attaché naval, le capitaine Cromie, dont ils ont outragé le cadavre, et les archives de l'ambassade £urent saccagées et détruites. Une attaque semblable a .ét-é dirigée contre l'ambassade -française. Là les archives purent être sauvées, mais les Bolshévistes encouragent la populace à massacrer Anglais et Français. Voilà qui démontre péremptoirement la nécessité de l'intervention des Alliés pour I mettre fin aux excès abominables de ces brutes ivres-d'alcool et de sang. s- , Les intérêts commerciaux et indus-! triels considérables que les Alliés possèdent en Russie, aussi bien que la né-; cessité d'étouffer ce foyer de troubles et ! d'excès de tous genres, justifieraient am-: plement l'intervention des Alliés. Au-■ jourd'hui, après l'attentat que nous ve-; nons de rapporter, elle s'impose et il est • à souhaiter qu'elle soit prompte, suffisamment puissante et énergique. I SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE IUn succès à Merckem 6.Q.G. belge signale qu'au cours la nuit une de nos patrouilles a péné-dans un poste ennemi au-sud de Dix-mucle et, dans une lutte corps-à-corps, Un prisonnier a été fait. Dans la nuit du 3 au 4 septembre, après une brève préparation d'artillerie, nous nous sommes emparés de quelques ouvrages ennemis dans la direction de Kloostermolen, dans la région de Merckem. Cette opération s'e^t terminée par la capture de 30 prisonniers ainsi que de mitrailleuses et de lance-bombes. Nos soldats ont maintenu leurs positions sur les ouvrages enlevés à l'ennemi. Le 4 septembre l'activité de l'artillerie a été concentrée devant notre front au sud de l'Yser. Le quartier=g.néra! allemand "Les Nouvelles'' de La Haye apprennent que le grand quartier général allemand qui se trouvait dans la charmante petite ville de Spa, h été transféré à Ver-viers, où il prendra ses quartiers d'hiver. flPÉgATpS AÉRIENNES Les exploits d'un aviateur américain Le "New York Herald" publie un long récit des prouesses extraordinaires du lieutenant aviateur Edvvin G. Chamberlain, de la marii s américaine. Le 27 juillet, étant en visa' e sur le front britannique, le lieutenant Chamberlain était officieusement autorisé à accompagner deux officiers aviat urs anglais dans un vol au-dessus des lignes ennemies. Ces trois aviateurs furent attaqués par une nombreuse escadrille boche. Le lieutenant Chamberlain descendit cinq d'entre eux, bien que sa machine fût sérieusement endommagée, facilita ,1a fuite de ses compagnons anglais et enfin attaqua à la mitrailleuse un détachement d'infanterie allemande, qu'il mit en déroute.Obligé d'atterrirr il fit prisonnier un soldat ennemi, secourut un blessé français, franchit une rivière à la nage tout en poussant le prisonnier devant lui et en transportant le blessé, et finalement arriva avec ses trophées dans les lignes alliées ; il ne voulait pas d'abord donner son nom de peur de recevoir des reproches ! Cette histoire, absolument authentique, a été confirmée par des commandants d'escadrilles, et de nombreux témoins.L'activité britannique Le 3 septembre —Beau ternes. Co-ooécMto» effe«tivv • • "aviation avec l'infanterie et l'artillerie. Vingt et une tonnes de bombes lancées pendant le jour et 21 pendant la uuit. Dix-neuf appareils ehnemis détruits et sept désemparés, quatre ballons ennemis incendiés. Dix appareils britanniques manquants. — Quartier Général. * « Dans l'après-midi du 3, la nuit du 3 au 4, et dans la matinée du 4, attaques de l'aérodrome ennemi de Morhange (Lorraine). L'aérodrome de Bùhl (Baden), celui de Boulay, et les hauts fourneaux d'Eoch (est de Longwy), furent aussi attaqués. Toutes ces expéditions obtinrent de très bons résultats, et tous nos appareils sont rentrés iudem- nes.—Détachemefit Indépendant. * * * Du 26 au 1er septembre les contingents aériens attachés à la marine ont exécuté des raids au-dessus de Zeebrugge et Ostende, 13 tonnes de bombes ayant été employées avec de bons résultats; des incendies violents se sont déclarés, deux coups directs atteignirent une batterie anti-aérienne, et les docks furent atteints à diverses reprises. Deux appareils ennemis ont été détruits et un désemparé. Dans la !Mer Egée des reconnaissances des Dardanelles ont été effectuées d'une manière permanente. Constantinople a été bombardé dans la nuit du 25 au 26 août. L'aérodrome de Galata (Constantinople), et la base d'hydroplanes à Gal-lipoli et Chanak ont été bombardés avec le concours d'une unité grecque. Constantinople a été bombardé de nouveau dans la nuit du 27 au 28 avec de bons résultats; l'attaque fut dirigée contre l'arsenal et le chantier naval du côté Galata-Pera, et contre le ministère de la guerre et les casernes adjacentes du côté de Stamboul. Un de nos appareils n'est pas rentré.—Amirauté. Les victoires du sous-lieutenant Coppens Le G>Q.G. signale que les 3 et 4 septembre le sous-lieùtenant aviateur Coppens à mis en feu deux ballons captifs ennemis, gagnant ainsi ses 29e et 30e victoires. OPERATIONS NAVALES Nouveau directeur des opérations navales en Allemagne ' Le Kaiser a décidé qu'uhe liberté plus grande sera accordée dorénavant à l'état-major général naval au sujet des opérations. Un département spécial d'opérations navales sera établi par l'état-major naval au grand quartier général. Le capitaine von Levetzow, ancien commandant d'une division légère de la marine allemande, serait nommé directeur des opérations navales au grand quartier général. La construction britannique Les chiffres du mois d'août montrent une forte diminution dans la construction des navires marchands par rapport aux mois précédents. Le tonnage des navireg achevés pendant le mois est de 124,£>75 contre 141,948 en juillet, et 197,274 en mai. Afin d'augmenter 12 production, une certaine réduction sera opérée dans le programme naval pour permettre le transfert d'un œrtain nombres d'ouvriers des chantiers de guerre aux chantiers de commerce. LE§ EVENEMENTS EN RUSSIE Traités complémentaires bolshévistes allemands Des traités complémentaires du traité de Brest-Litovsk ont été signés par les gouvernements allemand et bloshéviste. Parmi les conditions en figure une par laquelle la Russie s'engage à combattre les troupes de l'Entente dam le nord de la Russie et que l'Allemagne évacuera toutes les régions de la Mer Noire en dehors du Caucase, réservant implicitement à l'Allemagne un passage entre la Mer Noire et la Caspienne vers la Perse et l'Orient. UN CONFERENCIER OFFICIEL A L'ARMEE DU KRONPRINZ M. Arthur Chuquet, professeur de langue et littérature allemandes au Collège de France, a envoyé à l'Académie des sciences morales l'analyse d'un ouvrage récemment publié en Allemagne où un certain Salzer, conférencier officiel à l'armée du Kronprinz, retrace les souvenirs que'lui a laissés sa mission. Après "avoir décrit le pays Meusien occupé par les troupes allemandes, il donne un aperçu des conférences qu'il faisait à ces troupes : le programme en est toujours empreint du plus pur pangermanisme et débute par un chant guerrier "Nous et le Monde," dont le refrain est: "L'Allemand cueillera l'éternelle victoire. Lui seul et, après lui, personne !" Entre temps, le conférencier officiel félicite "le grand général" qu'est son maître, le Kronprinz, d'"être sorti de la vie d'exercices et de manœuvres qui déplaisait à son âme ardente, de déployer ses talents dans line guerre "véritable et réelle, dans œtte guerre que le prince avait désirée, appelée avec tant de passion et de fougue."—Le "Matin." LE CÔNCRESDES TRADE UNIONS Le débat sur la paix Une formule de conciliation tenant le milieu entre des résolutions nettement pacifistes et d'autres absolument différentes, a été présentée au congrès par un groupe de leaders de divers groupes. C'est en réalité un compromis qui ne satisfait personne mais qui a été 'approuvé par la presqu'unanimité des délégués, au nom de l'unité du parti. La résolution comprend 5 déclarations ou demandes : (1) Elle affirme à nouveau la déclaration du congrès de Blackpool de 1917, disant que la réunion d'une conférence internationale de travailleurs et de socialistes constitue un préliminaire essentiel de la paix. (2) Elle demande aux socialistes des Puissances' Centrales de faire connaître leurs buts de guerre en réponse au mémorandum des travailleurs inter-alliés. (3) Elle demande que les travailleurs soient représentés à la conférence des Puissances quand le moment sera venu. (4) Elle insiste auprès du gouvernement pour qu'il commence des négociations de paix aussitôt que l'ennemi aura, soit volontairement, soit de force, évacué la France et la Belgique. (5) Elle exprime sa confiance dans le principe que l'internationale socialiste est la garantie la plus sure de la paix future du monde. M. Ben Tillett fit un appel émouvant aux travailleurs afin qu'ils soutiennent les combattants. Il couvrit de honte le pauvre internationalisme de charlatans professionnels-et les bavards pacifistes.1 M. Havelock Wilson, qui combattit vivement la résolutjon, déclara que le Congrès n'avait aucun droit de mettre en avant des buts de guerre ni de décider d'une politique internationale sans avoir consulté tous les membres des trade unions. M. Roberts, ministre du travail, bien que non satisfait de la résolution, demanda le vote unanime de oelle-ci, paroe qu'elle engageait les travailleurs à continuer leur aide pour la guerre, au moins jusqu'à ce que les Allemands aient été repoussés à l'intérieur de leurs propres frontières. Il rappela au Congrès que les frontières, de la démocratie s'étendaient au delà du Congrès et que les gouvernements représentatifs des pays démocratiques étaient les organismes tout dési-"gnés pour négocier une paix démocratique, et que le droit pour les travailleurs de modeler cette paix devait être exercé par une demande d'électioli générale et l'envoi de députés travaillistes au Parlement. Le Congrès a" voté une résolution de protestation contre le refus du Gouvernement d'accorder des passeports aux représentants élus des travailleurs. MTOUR de la GUERRE CHILI é ' \ — On signale que des explosions se sont produites le 2 septembre à bord de ■ trois steamers internés a Port Corral. On croit qu'elles avaient pour objet de détruire les machines afin d'empêcher la réquisition des steamers. Dans d'autres ports du Chili des préparatifs sont faits à bord de navires allemands pour jeter ])ar dessus bord des pièces essentielles des machines au moment voulu. ETATS-UNIS -V William Haywood, agitateur socialiste notoire, et quatorze sur les cent leaders de l'Association des ouvriers industriels du Monde, qui ont été récemment convaincus, à Chicago, d'avoir tenté de s'opposer à la poursuite de la guerre par les Etats-Unis, ont été condamnés à vingt ans de prison. . Trente-trois autres ont été condamnés à dix ans; trente-trois à cinq ans; douze à un an; deux à dix: jours de prison. Ce jugement porte un coup sérieux au socialisme international aux Etats-Unis. — Le budget de guerre des Etats-Unis, qui a été introduit à la Chambre des Représentants, envisage la levée, de 40 milliards, à provenir en grande partie de taxes et super-taxes.,de guerre et les bénéfices des sociétés et de droits de succession.GRANDE-BRETAGNE — D'après les journaux de Paris, le maréchal Joffre et le maréchal French se rencontreront à Londres pour célébrer l'anniversaire de la bataille de la Marne du 6 septembre 1914. DERNIERE HEURE NOUVEAUX SUSSES BRITANNIQUES Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 7 matin. De violents combats ont eu lieu hier au nord de la Lys. Dans la matinée nos troupes ont attaqué et capturé la Côte 63 au sud,-ouest de Messines, faisant 100 prisonniers. Dans l'après-midi nous avons attaque et capturé le village de Ploegsteert, en même temps que 100 prisonniers et un certaiij nombre de mitrailleuses. ,Au nord de la Côte 63, nos troupes ont été constamment attaquées, sans le moindre succès, dans le secteur de Wytschaete. Sur le front de la Lys, nos troupes tiennent à présent la ligne approximative de Voormezeele-Wulver-ghem - Ploegsteert - Xieppe - Laventi -Givenchy.Depuis le sud de Neuve Chapelle- jusqu'à Givenchy, nous avons regagné l'ancienne tenue par nous avant le 9 avril et à l'est de Givenchv nous av ons occupé des parties des'anciennes positions allemandes. Au sud du front de bataille l'ennemi a fortement attaqué nos nouvelles positions à Inchy-en-Artois, dans la soirée d'hier, mais il a été repoussé après un vif combat. Nous avons amélioré nos positions au sud de Mœuvres, et à l'est de Hermies, et nous avons pris Neuville-Bourgouval. , . Hier soir, l'ennemi a contre-attaqué à l'est de Màriecourt et. a été repoussé. Des combats ont également eu lieu dans le voisinage de Péronne, et- notre ligne a été légèrement améliorée. Au cours de ces quatre derniers jours les troupes britanniques ont fait plus de 16,000 prisonniers et capturé plus de 100 ' canons. IV'.' v 89e année jp NéÇaW g

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