L'indépendance belge

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s.n. 1917, 27 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/804xg9g719/
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88ème année. No 150 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE i 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: „ BUREAU A PARIS: „ 5. BANE STB., RIGH HOLBORN, W.G.l. U' PLACE ?j g!' TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: | 238-75. MERCREDI 27 JUIN 1917. A En vente à Londres à 3 h. le mardi 26 juin. Îi MOIS. 8 SHILLINGS. ") 8 MOIS. 17 SHILLINGS, r Conservation par le Progrès. I AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Mardi, midi. La pression des troupes britanniques autour de Lens se, fait plus sévère. Dimanche, nos Alliés, avançant à l'Ist du Bois de Riaumont, occupèrent les lignes ennemies sur un front de 400 mètres, progressant vers la Cité de Moulin. Ce progrès a été suivi pendant la journée de lundi par une nouvelle avance sur les deux rives de la Souchez, où les troupes t britanniques ont étendu leurs gains de D'autre part, nos amis ont exécuté de nombreux raids dans les lignes allemandes, notamment à Loos, à Hooge, il Epehy, à Rœui et à Bullecourt. Un grand nombre de prisonniers ont été faits et les Tommies ne se sont retirés qu'après avoir détruit <^e fond en comble les tranchées, boyaux et abris allemands. Nos Alliés ne semblent pas disposés à attaquer Lens de front et ils préfèrent suivre la tactique plus lente mais beaucoup moins coûteuse du débordement. Les troupes britanniques occupent les hauteurs autour de la ville, leur artillerie domine celle-ci et l'ennemi sent qu'il est à la merci d'un adversaire dont l'étreinte se fait de jour en jour plus étroite. Le communiqué de Berlin parle de "tentatives infructueuses de la part de l'ennemi sur les deux rives de la Souchez ainsi que dans la région de Hullueh ; de raids sur plusieurs points entre la Somme et la mer, et d'un redoublement du duel d'artillerie dans le secteur des dunes, ainsi qu'entre l'Yser et la Lys." Le communiqué belge que r>ous trouvons dans les journaux anglais complète le dernier paragraphe du rapport allemand et noua apprend que "plusieurs villages derîlère notre front ont été bombardés pendant la nuit. Pendant la journée, l'artillerie allemande a violemment engagé plusieurs de nos batteries et sur la partie sud de notre front l'activité de l'artillerie a atteint une grande intensité." Cette activité d'artillerie, se produi-. sant au moment où les troupes britanniques viennent de prendre possession du secteur de la côte, dont la garde avait été si longtemps confiée aux Français, et suivant de près l'offensive heureuse de Messines, provoque une grande anxiété chez nos ennemis, qui semblent se rendre compte que leur séjour dans le nord de la Belgique pourrait bien ne plus être que de courte durée. Nous avons signalé il y a quelques jours les nouvelles mesures vexatoires prises par les Allemands en Belgique occupée et qui ne sont autre chose que des préparatifs de départ. Aujourd'hui, on nous dit que Bruxelles est sur le point d'être déclarée zone d'étapes, et cette mesure pourrait bien n'être que le prélude de nouvelles vexations et exactions. Sur le front français les attaques allemandes ne se sont plus renouvelées pendant la journée d'hier et seule l'artillerie a été active dans les secteurs au^nord do l'Aisne depuis Craonne-Chevreux jusqu'à Vauxaillon-Laffaux. Le bombardement de Reims, qui ne répond à aucune utilité militaire, se poursuit et pendant la jouenée d'hier la ville-martyre a reçu encore 1,200 obus. Rien de particulier n'est signalé des fronts italien, russe et-«balkanique. Les événements en Grèce se dévelop pent rapidement; « On annonce ce matin la démission d M. Zaïmis et la constitution imminent d'un cabinet vénizéliste. » Sur les conseils de M. Jonnart, agis sant toujours au nom des gouvernement français et britannique, le Gouverne ment Provisoire quittera Salonique pou s'installer au Pirée et la ville d'Athènc sera occupée par un fort détachement d gendarmerie et des troupes françaises Dès que Je nouvel ordre de choses ser établi, deux régiments de troupes grec ques de la garnison de Salonique seron transférés à Athènes. Les premiers détachements françai ont déjà occupé les hauteurs qui domi nent la capitale, ainsi que certains an très points stratégiques dans la, vill même. On dit que M. Zaïmis se retire parc qu'il désapprouve l'occupation de la et pitale par les troupes françaises et véni zélistes, et dans le Péloponèse on signal également quelques groupes d<> mécor tents. D'uno façon générale cependant 1 nouvel état de choses est accepté favori blement et les autorités provinciales qtr jusqu'à présent, professaient des sent: ments hostiles aux Alliés, ne demander qu'à se rallier aux vénizélistes, à cond: tion qu'on leur permette de sauver h apparences. On dit que le roi' Alexandre a approuv la proposition de M. Jonnart de confie la direction des affaires à M. Vénizélc qui a l'intention, dès que le ParlemeE sera convoqué, de lui soumettre son pr< gramme. Il est possible, télégraphie 1 correspondant du "Times" à Athènes que ce programme comprenne un proj< invitant le peuple grec à se joindre au Alliés, mais il n'entre nullement dans h intentions de M. Vénizélos d'entraîne le pays à la guerre sans son oonsent< ment. Néanmoins, la situation nouvelle ser assez bizarre puisque lès forces véniz( listes en Macédoine se battent contre 1< Bulgares et que, de ce fait, la Grèce ve nizéliste se trouve déjà aux côtés d< Alliés. De toute façon M. Vénizélos, dès so retour au pouvoir, commencera une can pagne dans toute la Grèce pour éclaire le peuple sur la situation et lui faii comprendre que les intérêts de la Grée sont indissolublement liés à ceux d< Alliés. M. Vénizélos espère qu'il lui su! fira d'une campagne politique de tro: mois pour être à même de mettre à 1 disposition des Alliés toutes les fora militaires grecques. Quoi qu'il arrive, M. Vénizélos n'en ploiera pas la force mais uniquement 1 persuasion pour faire triompher sa p< litique. On annonce de Washington la nomint tion, par le Président Wilson, d'un C< mité spécial chargé d'exécuter les disp< sitions spéciales prévues par la récent loi sur l'espionnage et qui permetter d'empêcher que les denrées alimentaire envoyées aux pays neutres passent e Allemagne. Il est question d'établir u programme pour le rationnement de ton les Etats neutres de l'Europe et de 1 mettre à exécution immédiatement. OFEBATIOHS BAVALE8 Les exploits dit sous-marin " Cîrcé " A l'occasion de la destruction d'un grand sous-marin allemand dans l'Adriatique, on a rompu la silence qui pesait sur l'œuvre de nos sous-marins. C'est que, cette fois, il n'y avait, rien à cacher à l'ennemi. En*effet, un torpilleur et un avion autrichiens avaient été témoins de l'exploit du sous-marin français "Circé." Le 24 mai 1917, le "Circé" croisait en plongée le long des côtes autrichiennes. Ducresne, veilleur au périscope, signale un petit point noir sur le ciel sans nuages: c'est un avion. Le sous-marin D'à qu'un moyen d'échapper aux bombes d'un avion, c'eBt de s'immerger. Mais «sceaux de l'Adriatique sont si claires 8u'il faut atteindre une grande profonds çoui. devenir Invisible, et le navire en plongée n'est plus alors qu'un aveugl inutile. Tout en surveillant l'avion, le lieute nant de vaisseau de Cambourg, commai) dant de la "Circé," voit apparaître l'horizon un sous-marin accompagn d'un torpilleur. Pour atteindre un sous marin sans gaspiller ses torpilles, il fan pouvoir l'approcher de très près san être vu, et lorsque sa route est frayé par un torpilleur rapide, le cas est es trêmement embarrassant. Attaquer 1 torpilleur serait inutile, car le sous-ms rin qu'il escorte plongerait aussitôt. Le commandant n'hésite pas. Sa d< oision va entraîner la mort ou la gloii de ses hommes. Il jette un coup d'œ sur eux pour voir si tout va bien. L'a pect de ces figures confiantes le convair du succès. A chaque instant les allées et venu» du torpilleur obligent à interrompi une manœuvre commencée pour e choisir une autre. L'enseigne de vais seau "Reboul" fait exécuter les ordres du commandant, modifie les éléments di tir, suivant chaque indication nouvelle. Soudain, le torpilleur met le cap su la "Circé" au moment où elle approch e de la position de lancement. Le com e mandant, persuadé qu'il a été vu, qu l'alerte est donné et que le sousjjmarii va plonger tandis que l'avion et le tor 8 pilleur attaqueront, a un moment d'an goisse. Le sous-marin ennemi est main r tenant tout près; à l'ffrrière du kiosqu 8 on distingue un officier assisj la têt e mtre ses main*. La "Circé" glisse entre le sous-marii a et le torpilleur. Le but est juste sur 1; ~ ligne de visée. La torpille part en gron * dant. Treize seconde ' plus tard, une ex plosion retentit. A1 périscope on n s distingue plus rien qu'un énorme nuagi - de fumée sombre m irquant la place oi - vient de "sauter" le sous-marin ennemi e On pense à la revanche de tout le ma qu'il a pu faire. Mais une explosioi e ébranle la "Circe"' c'est l'avion qu - attaque. En même -emps le sous-mari] - se met à descendre avec une rapidité in e qui étante, entraîné par une tôlerie di - sou^-marin ennemi. Les efforts déses pérés de la "Circe' la libèrent enfin. e L'habileté, le sar g-froid, la ténaciti .- au prix desquels s'ichètent de pareille , victoires sont dépa-sés encore par l'ab .- négation qu'elles exigent des officiers e t des marins. 7<La 'Circe' peut craquer - s'écriait le lieutenant Reboul, elle a éti s bien payée!"—Le "Temps." é OPERATION* AERIENNES _ r ^ 's t Le dernier r«t<Liar Londres — 589 i. victimes e La statistique des victimes du raid di i, 1-3 juin dernier, établie après le dé :t blayement des décombres sous lesquel x de nombreux cadavres ont encore ét ■s découverts, donne les totaux suivants r y compris les modifications apportée i- par la mort de certains blessés : Tués 91 hommes, 24 femmes et 42 enfants a soit 157 personnes; blessés: 222 hom - mes, 110 femmes et lOÎf enfants, soi s 432 personnes. Il résulte des chiffres ci - dessus que la liste des pertes est au s gmentée de 62 victimes, dont 63 tués portant le total des victimes à 589. n Pilotes américains en Grande-Bretagn r Un petit contingent de pilotes d FUnited States Flying Corps est arriv e lundi en Grande-Bretagne. Ils étaien ig en habit civil et ne se distinguaient di . commun que par un brassard de soi ' bleue portant en lettres blanches: "U.S a Flying Corps." •s 200 aviateurs par semaine On annonce qu'à partir du 25 août l_ l'armée américaine s'augmentera de 20' a aviateurs par semaine et on espère pou '• voir instruire 25,000 jeunes gens pou les services aériens en une année. l- 1^————— RUSSIE ET BELGIOUE e t'M. Vandervelde au Congrès des ouvrier s et soldats . • n Le congrès des conseils des délégué n des ouvriers et soldats de toute la Russi s a terminé'le 24 la discussion des buts d e guerre. M. Vandervelde y a déclaré : "Non ■ sommes entièrement d'accord avec 1 congrès quant aux buts de la guerre e Mais il y a des différences d'opinio; quant aux moyens et aux méthodes. Vou - venez de mettre fin au despotisme; mai - nous étions libres avant la guerre. El k ce moment nos frères ouvriers sont le é esclaves de Guillaume II. A la joie qu !- la rév 1 ' \n russe a causée en Belgiqu t se mêle certaine anxiété, car on s s demande si elle parviendra à solution e ner les problèmes de l'heure. Après c - que j'ai vu et entendu, j'emporte de 1 e Russie une très favorable impression. M. Tohkeidze, président du congrès assura M. Vandervelde que la démocra S- tie russe sympathisait complètemen ■e avec les souffrances de la Belgiqut il "Vous connaissez comme moi," a-t-3- dit, "la route qui peut conduire à un ;C paix rapide. Vous comprenez la sign: fication de cette lutte pour une pai ss généralfi. La Russie est uniquemer e animée par le désir de rejeter une pai n autre qu'une paix basée sur les prir - cipes proclamés par la révolution. Vou 3 pouvez être assuré d'une chose, c'est qu i la liberté' de la Belgique nous est auss chère que les intérêts de la démocrati r russe.—Reuter. a ■ i »■— ; LES DEPORTATIONS 1 * - Des Belges seraient envoyés en Roumani Les dernières nouvelles venues cl " Belgique confirment d'une manière in 3 dubitable la reprise de déportations d' 3 civils pour travail forcé dans l'intérê militaire de l'ennemi. 1 Les autorités allemandes avaient pro 1 mis que les déportations cesseraient ; dater du 10 février 1917. Néanmoins dès le mois de mars 1917 elles recom J mençaient, dans les zones d'étapes tou ® au moins, et depuis lors il ne.se pass> 1 guère de semaine sans que de nombreu: : civils soient arrachés de leurs foyers sans distinctkm entre chômeurs et non ! chômeurs, et transportés en France der 1 rière le front allemand, où ils sont con 1 traints à des travaux d'utilité militaire De plus, le bruit court avec persis 1 tance que l'autorité allemande nourri " le projet d'enlever des civils belges di , district de Mons pour les déporter ei ? Roumanie. 3 Ce bruit, il est vrai, n'a pas encor " pu être contrôlé, mais il emprunte mal '' heureusement aux circonstances un ca | ractère de vraisemblance. Les récent - enlèvements rappelés ci-3essus, ains que de nouveaux recensements ordonné par l'autorité allemande, et qui porten sur toute la population, femmes com prises (par exemple, dans les zones d'é tapes du Luxembourg et de Mons), auto risent à cet égard les pires inquiétudes Aussi en Belgique occupée l'angoiss 1 s'est-elle de nouveau généralisée parm ~ les familles, comme aux sombres jour ® de l'hiver 1916-1917.- On y espère en 5 core que le soulèvement de l'opinioi > publique universelle fera reculer les Al s lemands devant l'exécution du desseii : abominable qui leur est prêté. AUTOUR de la GUERRï «?. .■ - + , ETATS - UNIS — Le président Wilson a créé un con e seil spécial chargé d'appliquer les pre 0 scriptions de la loi d'espionnage, en vu 4 d'empêcher l'approvisionnement d J l'Allemagne par les pays neutres. Ui j plan pour le rationnement des neutre a d'Europe sera mis en vigueur immédia " tement. — Le département de la guerre an nonce que 500,000 hommes se sont fai inscrire au cours de ces trois dernier s mois pour prendre du service immédia 3 en France. Les hommes aptes au servie - ont été enrôlés et les contingents de l'ar i" mée et de la marine sont presque com plets. Les fils du colonel Théodore Roose s velt, le major Théodore Roosevelt juniti et le capitaine Archie Roosevelt, on quitté l'Amérique pour aller en Franc combattre sous les ordres du généra s Pershing. •— Des membres des missions belge e s russe' aux Etats-Unis ont visité Mon e Vernon dimanche et déposé dçs couron e nés sur la tombe de Washington. sFRANGE e — En oonformité avec une décisio . du cabinet, M. Malvv, ministre de l'in 1 térieur, a adressé une circulaire prohi s bant la vente, au détail et sur place, d s diqueurs et spiriteux en dehors de i heures de repas, et la vente d'alcool au s femmes et aux jeunes gens de moins d e 18 ans, en tous temps. La vente d e l'alcool par petites quantités pour 1 e consommation à domicile est défendue - Les vins, bières, cidres, liqueurs et leur e imitations, ainsi que les vins médi a cinaux d'une force n'excédant pas 1 degrés, ne sont pas compris dans ce ordre. t GRANDE-BRETAGNE j — En réponse à une question posée 1 la Chambre des Communes, M. Balfou e a fait connaître qu'un mandat généra . avait été donné par les gouvernement x français et britannique'à M. Jonnar t pour arriver à une solution radicale d x îa question grecque. On avait laissé 1 main libre à M. Jonnart. s POLOGNE 3 — Le général von Beseler a fermé i l'Université de Varsovie, les étudiants 3 refusant de payer leurs inscriptions. L'origine du mécontentement se trouve dans la condamnation à quelques mois de prison prononcée contre un étudiant à la suite de désordres ayant eu lieu à Varsovie et . auxquels des étudiants 1 avaient pris part. ; ROUMANIE — Le gouvernement allemand lève en t ce moment une contribution de Fr. 250,000,000 dans les provinces occupées de la Roumanie. De cette somme Fr. 200,000,000 devront être fournis par 1 les provinces de Buzeu, de Racusarat, de Braila et de Putna. La levée sera faite ~ par les différents départements, dont les conseils généraux seront convoqués " pour arrêter les meilleurs moyens pour c obtenir l'argent. On estime que Buca-' rest et quelques autres départements auront à payer Fr. 86,000,000. Les " Allemands font tous les eforts pour don-" ner une apparence de légalité à leur ac-• tion, mais il n'est pas douleux que " leurs procédés sont en opposition avec t les lois internationales. J RUSSIE — Le prince Lvoff, premier ministre, > a écrit à M. Rodzianko, président de la - Douma, ordonnant l'évacuation du Pa- - lais de Tauride, afin que celui-ci puisse ® être préparé en vue de l'Assemblée con-1 stituante. M. Rodzianko a accepté de ^ donner satisfaction au prince Lvoff, à condition que les bureaux du Conseil des délégués ouvriers et soldats soient également transportés ailleurs. De plus, M. Rodzianko a demandé à pouvoir ' transférer les documents de la Douma 3 au Palais Marie. î s — Un congrès de soldats de l'Ukraine . s'est réuni à Kieff, malgré les ordres de i M. Kerensky interdisant la réunion, et - a décidé de constituer l'Ukraine en pays 1 autonome avçc un parlement séparé, le droit de décider elle-même de la paix ! ou de la guerre et d'être représentée par « un délégué au futur Congrès de la Paix. ) On se demande quelles mesures le gouvernement et l'autorité militaire vont prendre devant cette situation. — M. Goutchkof, ex-ministre de la guerre, serait, malgré son mauvais état g de santé, parti pour le front sud-occi-s dental, où il désire servir jusqu'à la fin 1 de la guerre. s — D'après l'amiral Koltchak, qui so - trouve actuellement à Pétrograd, il semblerait que la mutinerie parmi les . marins de la flotte de la Mer Noire a été t principalement fomentée par des délé-3 gués de la flotte de la Baltique, qui vin-t rent à Sébastopol; 15,000 soldats et 5 marins assistèrent à un des meetings où il fut décidé d'arrêter les officiers, y compris l'amiral Koltchak et son chef d'état-major, accusés de faire de la pro-pagande contre la révolution. L'équi-t page du navire-amiral "Georges-le-Victorieux," exigea que l'amiral Kolt-j chak remette son sabre. Ce dernier dé-graffa son ceinturon et dit: "Les Japonais me laissèrent mon sabre lors-l que nous capitulâmes à Port Arthur. ^ J'ai gagné ce sabre à la guerre japo- - naise et je ne veux pas vous le donner," «t il le jeta à la mer. Les mutins décidèrent finalement, de ne pas arrêter l'amiral Koltchak, se déclarant satis- 1 faits de sa démission. — Les résultats définitifs des élections e pour les nouveaux conseils de districts g à Pétrograd sont les suivants : Bloc x socialiste, 2,99; parti des cadets, 185; e maximalistes, 156. Le conseil communal e actuel de Pétrograd sera remplacé par a des membres élus par les nouveaux con-!. seils de district. s — Un comité spécial chargé de prépa-" rer les élections a fixé le nombi'e des S constituants à 800, de telle sorte qu'il y ^ ait un député par 200,000 habitants. Chaque province formera un collège électoral ayant à élire au moins cinq dé-, putés. Pétrograd et Moscou formeront r des districts spéciaux. 1 — Le Conseil des délégués ouvriers et s soldats s'est décidé en faveur de la dis-t solution immédiate de la Douma et du e Conseil d'Empire. Une réunion pro-i cliaine d'une Assemblée constituante est attendue.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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