L'indépendance belge

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s.n. 1917, 03 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9z16x/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) c--—1—* ■ . i . . . ADMINISTRATION ET REDACTION: pïï^nïA PARIS: 5. DANB STR., HIQH HOLBORN, W.C.l. , o , , --/ et TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: { 238-7 5. MARDI 3 JUILLET 1917. En vente à Londres à 3 h. le lundi 2 juillet. ( 5 MOIS, 8 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS : J 8 MOIS, 17 SHILLINGS. J-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. U AN. 32 SHILLINGS. J LA "SITUATION Lundi midi. L'événement du jour est la reprise des hostilités sur le front russe. Le long calme qui a suivi la Révolution a été enfin rompu et le général Broussilofi, n , commandant en chef des armées russes, B vient de déclancher une offensive en Ga-licie qui prouve que les efforts allemands S;;; ■ en vue de détacher la Russie de ses Al-t liés ont définitivement échoué. - Très modestement, Pétrograd signale ^ . * * une activité de liartillerie au sud du Fri-i pet, notamment dans la direction de Zlaozow et de BrZezany, mais Berlin et f Vienne, visiblement alarmés à la nouvelle de la reprise de l'offensive sur un WÀ-ft front qu'ils croyaient ne plus devoir 3 j|| leur créer de soucis, parlent d'attaques d'infanterie très violentes sur un front de trente kilomètres et qui, à en croire nos ennemis, furent toutes repoussées ■F ' avec des pertes sévères. Selon les communiqués ennemis, l'attaque était dirigée contre le secteur de Brzezany, mais les opérations s'étendraient, dans la direction du nord jusqu'au moyen Stockod, et dans la direction du sud jusqu'à Stanislau. Cette reprise des opérations, sur un front où ils se croyaient à l'abri de tout ' retour offensif, cause un très vif dépit chez nos ennemis. Leur mauvaise humeur es^_ oompré-hensible, et en annonçant que les attaques russes sont dues à la pression crois-\ santé eaercée par les Alliés sur le Gouvernement Provisoire, ils ne font que reconnaître l'échec de leur propre poli-| , tique. La manœuvre socialiste qui devait détacher la Russie du groupe des Alliés a fait fiasco et déjà Scheidemann et consorts sont jetés par-dessus bord par la presse conservatrice, qui trouve qu'on a fait décidément trop d'honneur à ces diplomates d'occasion, qui ne se sont pas montrés à la hauteur de la mission que leur avait confiée le gouvernement im-I périal.,. La "Gazette de Cologne" prend la menace russo-roumaine très au sérieux, et dit qu'il est préférable que les Allemands ne se méprennent pas sur la pos-sibilité du nouvel effort russe et que ceux , qui s'imaginent que la Russie n'est plus , f en mesure de fournir cet effort se trom- i ! pent." . Le correspondant du "Lokal Anzei-ger" affirme que les attaques russes du j côté de Stanislau ont été beaucoup plus I violentes qu'on ne l'a dit, et que le bom-|7-, bardement était plus intense que lors des f attaques d'avant la Révolution. Le cor- ^ j respondant est convaincu que les Russes k disposent de très larges approvisionne-f ments et son impression confirme les in- j I formations venant de Rome disant qu'on I croit à Berlin que l'offensive actuelle de ' BrouesiJoff sera plus sérieuse que celle C d'il y a un an ! Justifiée ou non, cette crainte ne peut ^ être que salutaire au point de vue des H Alliés, qui ont tout intérêt à voir une c diversion puissante se produire sur le 0 jj£ front oriental au moment où l'ennemi ï déploie une si grande activité sur le 1 BL front français. " r Les combats qui se poursuivent de- S puis plusieurs jours au nord de l'Aisne Hv' | ont laissé les Allemands maîtres de quel- 8 H; ques positions françaises, tant du côté de Cerny que dans la région de Cor- s: m beny. Nos Alliés, après avoir subi deux el attaques au . cours desquelles les Aile- si i mands firent usage de jets de flammes, ■ M durent abandonner un saillant dont les p H tranchées avaient été nivelées par le b « bombardement (secteur de la Bovelle), et q I j depuis lors l'adversaire, revenant à la n ■I charge, a étendu son gain des deux côtés ci ï de la route d'Aillés à Paissy. r( Berlin affirme nue dans cette région té -*-* ; no toutes les contre-attaques françaises ont rl< es été repousséea et que 650 Français ont ig été faits prisonniers. té D'autre part, l'ennemi est revenu à co ï, l'attaque dans le secteur de Verdun et cie s, l'offensive, de ce côté, prend un aspect j-u i- assez sérieux. Les bataillons d'assaut al- jj 1s leman'ds ont attaqué sur un front de huit ra, 1- kilomètres depuis Avocourt jusqu'au p8 Mort-Homme et sur plusieurs points ils jc le réussirent, au prix de sacrifices considé-i- rables il est vrai, à pénétrer dans les t]e le positions avancées de nos Alliés. fa et Vendredi, les Français recapturèrent , f,.. .1- une partie des tranchées perdues la veilli; n à l'ouest de la Côte 304, mais les Aile- i ir mands, attaquant à l'ouest du Morte es Homme, s'emparèrent d'ui%grande parie tie des tranchées françaises sur un front; re de 1,200 mètres environ. Berlin affirme 3S que dans ce secteur 825 Français ont été to faits prisonniers pendant les journées a s. du 28 et du 29. ir Le dernier communiqué de Paris dit 27 1- que le duel d'artillerie se poursuit avec s- une grande violence sur la rive gauche m, 3- de la Meuse, et particulièrement dans le g, secteur Mort-Homme-Côte 304." La lutte pu n *_ns cette région est des plus obstinées av it et certaines positions ont changé cinq it fois de main ! ^ Sur le front britannique les troupes na s- du général Sir D. Haig poursuivent mé- 50] 1- thodiquement le dégagement de Lens qui, qU s- par suite des derniers progrès de nos c 1- Alliés, n'est plus qu'un fruit mûr prêt je ie à tomber. . p0 l~ En quelques jours, les troupes britanniques ont avancé de 1,600 mètres sur un front de six kilomètres et demi, et a bien que des positions d'une grande im qu 1_ portance stratégique et tactique ont été coi a occupées, les pertes de nos Alliés ont été à ] a insignifiantes. La puissante artillerie pa s dont disposent les Anglais finit par avoir ■s raison de la résistance la plus acharnée e de l'ennemi, et celui-ci est obligé de se ' * terrer dans des cavernes souterraines, d*J' d'où il ne sort que pour être fait pri- ^el - sonnier ou battre en retraite. La tacti- §n' t que, lente et sûre, de nos Alliés leur a ^en - permis de faire dans le courant du na " mois, un total de 8,686 prisonniers, y Pa< x compris 175 officiers, et le butin fait Par 8 comprend (avec ceux pris à Messines) <1U] * 67 canons, 102 mortiers de tranchée et t°r 345 mitrailleuses ! (îu( Aux dernières nouvelles, les troupes ma 1 britanniques avaient dépassé Avion (au su^ s sud de Lens), mais les fortes pluies ont na^ gêné un peu les opérations. s Sur le front belge, l'artillerie est res- U tée très active dans les secteurs de Dix-mude, Steenstraete et Het-Sas, et deux j attaques ennemies contre les avant-postes belges près de Ryckenhoek et la Maison j-du Passeur ont été repoussées après un ^ corps-à-corps violent. Les Allemands continuent la déporta-tion des habitants belges le long de la frontière et ils obligent une partie des jyor déportés à travailler derrière les lignes c[an ou à servir de brancardiers! D'autre tou, part, ils poursuivent le bombardement à t;or longue distance, de Dunkerque, qui a vj j reçu hier une quarantaine d'obus de gros calibre. En fait d'opérations navales on signale la perte du croiseur français ^ "Kléber," coulé par suite d'une colli- Sue sion avec une mine à hauteur de Brest, 80111 et la destruction, par suite d'une explo- *ern sion, du transport "Himalaya." ™en Le fameux croiseur "Breslau," ré- slst; paré, a fait un raid dans la Mer Noire, ner bombardant le port d'Odessa et débar- Les quant quelques troupes sur l'île de Jido- L< nisy qui, après avoir détruit plusieurs Com canons et fait quelques prisonniers, se sont réembarquèrent sans avoir été inquié- tion | LES OPERATIONS MILITAIRES sue LE FRONT BELGE I Reconnaissances allemandes repousséc I Le communiqué hebdomadaire publi pj par le G.Q.G. -belge dit: Sur le froi WÊti belge l'artillerie a été très active la si * C maine passée, spécialement devant Dix-^ mude, Steenstraete et Het Sas, où son feu a atteint une grande intensité- Nous avons efficacement contre-attaqué les batteries ennemies et fréquemment dirigé un feu destructif contre les ouvrages allemands. Des détachements ennemis en recon-iées naissance ont pénétré pendant la nuit, blié appuyés par de violents bombardements, ont dans deux de nos postes avancés près de se- Ryckenhoek et de la Maison du Pas seur. Ils ont été repoussés après une lutte corps-à-corps, au cours de laquelle nous leur avons infligé des pertes sé-1 ont rieuses. owt Serge Basset tué Notre éminent confrère Serge Basset, îu a correspondant du "Petit Parisien" près n eu de l'armée britannique en France, a été spect tu£ par un tireur d'élite allemand, ven-t al- après-midi, au sud de Lens. Sa huit niort héroïque, en servioe commandé u au peut-on dire, est une perte sensible pour 8 i|s le journalisme français et pour la cause s»de- des Alliés, qu'il servit u une plume ar-s ^es, dente et incisive, avec cette probité qui fait hommage à -la pléiade des écrivains irentj français. reill<j fort1 mmimm par- 0 ■l'ont; La perte du " Kléber " irme croisellr français "Kléber" (7,600 ^ tonnes), se rendant de Dakar à Brest, nees a }leur(-(i une mjne a "coulé au large du cap St-Mathieu dans la matinée du dl' 27 juin dewiier. Trente-huit hommes de avec l'équipage, y compris trois officiers, uc |e manquent à l'appel. Une dépêche de ns e. Brest annonce que le "Kléber" a coulé 11, ' au large des Pierres Noires. La mine iicgs • 1 > . ' avait été aperçue un moment avant C1I1'1 l'explosion. Après de vaines tentatives de sauver le bateau, le capitaine ordon-up«s na ^ chaque homme de se préoccuper de m®" son propre salut. Le croiseur coula en l111' quelques minutes. Le capitaine fut re-cueilli par un torpilleur au moment où l11"1 le bateau sombrait. Il était resté sur le pont jusqu'au dernier moment. tan- sur Un paquebot français coulé i, et L' "Himalaya" (5,620 tonnes), pa-im quebot des Messageries Maritimes, a été coulé dans la Méditerranée le 22 juin, ; été à la suite d'une explosion. Sur les 204 lerie passagers h bord, 176 ont été" sauvés. ■ , Le " U.C. 52 " io A*près le départ de Cadiz du "U C nés, 52,'; convoyé jusqu'à la limite des eaux pri- territoriales par deux destroyers espa- , icti- §>noK un arrêté royal a été publié dé- c ir a tendant aux sous-marins belligérants de ^ du naviguer dans les eaux territoriales es-3, y P&gnoles et d'entrer dans les ports es- ^ fait pagnols; les sous-marins belligérants ries) I11' seront trouvés dans les eaux terri-e et toriales espagnoles pour quelque raison j que ce soit, seront internés, et les sous-ipes marins neutres doivent naviguer à la ^ (au Sllr^ace en arborant leur pavillon natio- ^ o^nal- l v*s~ LES EVENEMENTS EN GREGE l )ix- » a €"x Mise en accusation des ministres de D s ^ l'ancien régime Sun ,Le 80Uvernement Vénizélos a décidé t: d'ouvrir une instruction contre t-oug ceux n qui ont participé aux événements de dé- r 'ta' cembre dernier. Il ne sera pas fait ex- v Ja oeption pour les ministres de cabinet. c' des Non seulement les ministres compromis S "es dans les événements de décembre, mais- r' tous les ministres qui ont été en fonc- V( a tions depuis février 1915, et qui ont ^ 1 a viole la Constitution et les lois du pays, P fle seront mis en jugement. d g si_ Le départ de M. Jonnart r( aïs Jonnart a eu, vendredi, une ion- cl lli- gue entrevue avec le Roi. On annonce de qi ist; source autorisée, que M. Jonnart, ayant tt ,j0_ terminé -sa mission, rentrera prochaine- bi ment à Paris, où il s'occupera de l'as- ce r^_ sistance industrielle et financière à don- gi re ner à la Grèce par les Alliés. se ar_ Les officiers supérieurs du Péloponèse P' 3o- Les officiers généraux au Péloponèse, "'s convoqués à Athènes par M. Vénizélos, s® sont arrivés dans cette ville, à l'excep- A 'é- tion du général Papoulos, antérieure-ment commandant du corps d'armée — d'Arta, qui, s'il refuse d'obéir à l'ordre A ix. de se présenter à Athènes, sera proscrit. ;on Ces officiers supérieurs ont été reçus sa- tu )Ug medi par M. Vénizélos, mais aucun dé- m leg tail officiel n'est donné sur cette entre- à rj_ vue. On croit savoir, cependant, que ces vi reg officiers ont donné l'assurance de leur br ' loyauté- au nouveau régime. Tout danger t» in_ de troubles dans le Péloponèse semble ainsi être passé, ^ ts, Le ministre grec h Berlin démissionne br de Un télégramme de Berlin dit que M. lis is- Théotokis, ministre de Grèce à Berlin, l'I 1e a donné sa démission au nouveau gou- p le vernement et qu'il a chargé son premier L i- secrétaire de la gérance de la Légation, p . ^ e: U DERMERt 00 CARDINAL î f; HARTMANN " c On vient de recevoir au Vatican la r dernière communication du cardinal 1 Hartmann, archevêque de Cologne, au d sujet du torpillage des navires-hôpitaux, Il y a quelque temps, le Pape avait n nommé trois hautes personnalités ecclé- s( siastiques pour faire une enquête sur les déportations belges et françaises et CI sur le torpillage de navires-hôpitaux an- 01 glaie et français. Cette commission se 11 composait de Mgr Pacolli, nouveau, nonce ® à Munich ; de Mgr Fachetti, qui résidait ^ en Suisse, et enfin du cardinal Hart- H; mann. " ,q Le cardinal Hartmann, sans prendre ^ t l'avis des deux autres prélats, envoya au P Pap« une simple déclaration niant la u réalité des déportations et les expli-e quant en disant que les Allemands ne j, , songeaient qu'à soulager les souffrances e matérielles des Belges et des Français. ^ "Il ne s'agit pas, déclarait l'archevêque e de Cologne, de déportations proprement dites, mais de mesures de charité desti- f' ,s nées à remédier le plus possible aux ^ L_ maux de la guerre." e Le rapport au sujet du torpillage de n navires-hôpitaux est conçu dans le même ^ esprit; le cardinal les nie tout simple- ja Îj ment, affirmant que si ces navires ont je e été coulés, c'est que les Anglais s'en ser- U] vaient pour le transport des troupes, ce „ qui a été démontré complètement faux ^ à plusieurs reprises. Cette double dénégation contrecbite, a d'ailleurs, par des documents très pré- ai , cis, a produit au VaticanWa plus mau- ai 4 vaise impression. — La Presse-Associée, p AUTOUR de la PAIX '« j n: x ° r. -— Un mémorandum rédigé par la dé- ,n légation des socialistes tchèques (Czecho- (j( 3 Slavische Sozialdemokratisohe Arbeiter e3 Partei), a été publié à Stockholm. g- Ses points principaux sont : La créa-tion d'un état tchèque indépendant, comprenant aussi les Slovaques; restauration complète de la Belgique par ^ l'Allemagne; établissement d'une Polo-gne indépendante et libre; plébiscite ^ 1 pour l'Alsace-Lorraine. L'Etat tchèque . aurait tous les attributs de la souve-raineté, dans les limites où ce serait V ! compatible aveo le fait qu'elle ferait s -partie d'une fédération du Danube, qui aurait à régler les questions étrangères, Vt militaires et économiques. — Des t-élégrammos semi-officiels au- . . triohiens donnent quelques renseignements sur les débats récents au Reiohs- . rath. Le nouveau premier ministre, Dr v.'' von Seidler, a déclaré qu'après avoir consulté le ministre des affaires étrangères, il ne pouvait que qualifier d'ér- te» ronée la supposition d'après laquellegou- de vernement austro-hongrois reconnaîtrait q le droit des nations de déterminer leur propre sort comme base d'une paix durable. Le gouvernement austro-lion- m.€ grois s'en tient à la constitution, qui ^ réserve à l'empereur le droit de con- ^',a dure la paix. C'est donc au monarque dis qu'il appartient de sauvegarder les in- ma térêts des peuples de l'Autriche. Sur la I11' base de ces prérogatives positives de la ses couronne, le gouvernement austro-hon- vn grois est toujours prêt, de concert avec des ses Alliés, à entamer des négociations d'e pour une paix honorable, mais il décline le fermement toute autre base. il ========= s'il AUTOUR de la GUERRE T —♦— IT AUTRICHE-HONGRIE — D'après le "Berliner Tageszei- res tung," les dégâts causés lors de récentes été manifestations à Budapest sont estimés crè à un million de francs. Les vitres d'en- jou viron 80 cafés et 200 magasins furent fiar brisées et les marchan3ises volées. voi BELGIQUE Pi — L'attitude patriotique prise par M. Jean Lartipens, membre de la Gham- lég bre des Représentants et échevin socia- pri, liste de la ville de Gand, lui avait valu 6 h l'honneur d'être arrêté et emprisonné niq )u- par les Allemands. Malgiré son âge, M., ier Lampens fut, en effet, ûnoarcéré et dé-jn. porté ensuite. Il a passé de longs mois en Allemagne. D'après une information . de la presse hollandaise, le courageux L vieillard aurait, enfin, été remis en liberté. — Le "Telegraaf" annonce qu'envi-la ron trois mille civils ont été déportés-<le îal Menin. Menin est située à proximité au du terrain où s'a& livrée la, dernière ba-jx. taille et les Allemands doivent s'y sentir ait menacés comme aussi dans les localités lé- sœurs : Warneton, Comines et Wervicq,. iur situées toutes les trois sur la Lys. Les et civils déportés doivent être conservés in_ comme main-d'œuvre et travaillent ge maintenant plus au nord de la Belgique, ice Pei)t s'imaginer- l'inquiéture de ces ait malheureux. Femmes et enfants, parents rt- âgés et sœurs, ils ont dû les abandonner dans un endroit dangereux qui se trouve Ire déjà sous le feu de l'artillerie et qui au P0l,rra't devenir bientôt le champ d'opé-ja ration. Et à cette inquiétude s'ajoutent j._ le mépris, la colère impuissante pour le ne scandaleux travail forcé en faveur de l'ennemi. ;g Depuis longtemps déjà, dans la con-ue trée de la Lys, les hommes en âge de ser-nt V'Ce m^ta're avaient dû préparer quel-ques bagages pour pouvoir partir au premier signal, non parce que les Allemands avaient besoin de toute cette main-d'œuvre, mais parce qu'ils veulent poursuivre leur tactique exercée dans ™ le nord de la France et qui consiste à ne laisser au libérateur que les vieillards et les enfants. A Menin, cfe système trouve ir" un commencement d'application. ux CHINE — L'ex-empereur de Chine Hsuan-e, Tung a publié un décret samedi dernier ■é- annonçant sa succession au trône. II u- avait été déposé en 1912. ^ FRANGE La magnifique organisation et le fonctionnement impeccable du mécanisme militaire britannique, ainsi que 1 entrée de l'Amérique dans la guerre e avec ses immenses ressources, sont consi dérées en France comme devant rendre extrêmement improbable, sinon impos-sible, qu'il y ait encore parmi les Alliés ^ une crise d'effectifs. C'est pourquoi, dit u' le correspondant parisien du "Times," {u. on pense que le temps est venu de pren-o_ dre certaines mesures pour alléger le te 'our(^ fardeau qui a pesé jusqu'en ces ue ^€rn^ers m°is, au front occidental, prin» ,e «paiement sur la France. Toute une sé-it r'e de projets- de loi et de motions, terf-dant au licenciement de certaines caté-ui gories d'hommes appartenant aux classes lg les plus anciennes, ont été déposés à la Chambre. Le ministre de la guerre a annoncé h Q- • la Chambre que trois classes de mineurs seraient immédiatement libérés du ser- S~ jr vice du front, afin d'accroître la produc- tion du charbon. n. — On annonce que le lieutena-nt-avia-r- teur Dorme est manquant; c'était un n- des meilleurs "as" français. H GRANDE-BRETAGNE ir — M. Lloyd George a prononcé, sa-medi, à Dundee (Ecosse), un nouveau discours plein d'enthousiasme et de con- j_ fiance. Il a fait allusion, au cours de ce le discours, à la cherté des vivres et aux !_ manœuvres des "profiteurs," contre les-a quelles des mesures sérieuses seront pri-a ses. Cependant, a-t-il dit, le prix des i- vivres est fatalfement cher lorsque le coût ic des matières premières,- de la maints d'œuvre et du transport est élevé, et que e le vendeur se trouve à l'étranger. Mais il faut alléger le fardeau du pauvre et, s'il le faut, le gouvernement fera inter-s venir le Trésor pojir qu'au moins le prix ^ du pain soit abordable à tous. ITALIE — Il semble que le ministère Boseîli - restera au pouvoir, les difficultés ayant g été aplanies au cours d'une session se-g crête de la Chambre, qui a duré ,dix - jours pt s'est terminé par un vote de oon-t fiance donné en séance publique par 361 voix contre 63. s PAYS-BAS r — La reine Wilheîmine a reçu les dé- - légués allemands à la conférence des - prisonniers de guerre samedi dernier à 1 6 heures du soir et les délégués britan-é niqnes une heure plus tard. 88lme année. No 165

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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