I ggènie anné Mn tn L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE s 5 CENTS) I,'s™ïthmk3sy "■ TELEPHONE : HOLBORW 1773-4 TELEPH.: { 238-75. LUNDI 7 MAI S917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 5 mai. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ] ABONNEMENTSj « MOIS, 17 SHILLINGS. 'f Conservation par le Progre { 1 AN, 32 SHILLINGS, j LA SITUATION Samedi, midi. | La lutte se poursuit, acharnée, sur I front britannique depuis Fresnoy ju ■ Quéailt, ét les Allemands, sai ■ légard pour les pertes très sérieusi I qu'ils subissent, reviennent à Passai I jvec Ujie obstination qui dénote quel pr: l'ils attachent à endiguer le flot qui m ■ uace de les submerger. ' Les contre-attaques ennemies n'oi ■ fuit aucune impression sur les deux ail I ,Jufront attaqué: Fresnoy et Bullecour I mais dans le secteur de Chérisv (au si; I de la route de Cambrai), les troupes br I taniques ont dû céder un peu de terrai; En revanche, nos Alliés ont progrès; I m nord-ouest de Saint-Quentin et s I ,iord-est de Hargicourt, capturant I ferme Màlakofi et faisant 900 priso; I uiers, dont 28 officiers. Les Allemands affirment avoir fa I 1,000 prisonniers au cours de ces op I rations, et la cavalerie britannique, ma I sée au sud-est d'Arras, indique," disen I ils, les espérances fondées par les A I glais sur cette attaque. La lutte, dans certains secteurs, a é I homérique, et les correspondants brita I niques racontent que telle position : I moulin au nord-est de Gavrelle, p; I exemple, a changé de mains sept à hu I fois. On estime que depuis le 1er avi I 33 divisions ennemies nouvelles ont é I amenées sur le front franco-britanniq I et que vingt au moins de celles-ci o K été démolies. Quant à l'artillerie allemande, elle I également été sensiblement renforce I notamment en canons de gros calibi ■ parmi lesquels des canons de marine I 320 et de 335mm. Sur le front français, le combat d'à t. tillerie a été particulièrement vif I nord-est de Reims, entre Brimont I l'Aisne. Sur le plateau de Craonne, il I été euivi par une attaque d'infantej I qui a rendu nos Alliés maîtres I (îraonne et de plusieurs points fortifi I au nofd et à l'est du village et, plus ; I sud, entre l'Aisne et Reims, nos Alli ■ ont, avancé sur une étendue -d'envir-I quatre kilomètres. Dans ces deux si -■ teurs, nos amis ont fait un total de 7 I prisonniers. Dans le massif de Moronvillers, le di | d'artillerie est très intense et à Yercb W ainsi qu'en Lorraine (au nord-est I Lnnéville) nos Alliés ont exécuté c R raids fructueux dans les lignes ennemii Dans une Note adressée aux Alli* I M. Milioukoff, ministre des afiaii I étrangères, a renouvelé l'autre jour, I nom du Gouvernement Provisoire, la i I solution de la Russie de ne pas conclu B de paix séparée et de poursuivre f guerre jusqu'à la victoire finale. Cette réaffirmation avait été jug I nécessaire pour rassurer les gouveri I ments alliés'au sujet de la campagne p I cifiste et germanophile de certains exti I mistes, campagne qui était de nature I justifier les craintes émises dans certai I milieux quant à la volonté du peu] I russe de soutenir jusqu'au bout la eau I des Alliés. Or, il résulte des derniers télégramir I de Pétrograd que le Comité exécutif d I délégués ouvriers et militaires — leqv I constitue en quelque sorte le bureau < j Parlement populaire créé au lendema I 'le la Révolution — n'est pas satisfs I de cette déclaration ministérielle, qui I provoqué du mécontentement parmi ■ peuple et dans l'armée. Des manifest I ^ons publiques ont eu lieu au cours de I quelles la démission de M. Miliouk I ainsi que de son collègue de la guerr H M. GutchkoS, a été demandée. I II est vrai que des contre-nuiuifesta-[e tions ont eu lieu en faveur du Gouver-s- ne ment Provisoire, mais le Comité exé-is cutif, estimant ''nécessaire d'agir con-;s tre la note du gouvernement, sans pour-!t tant exiger sa démission," convoqua le? x ministres à une conférence mixte au 2- Palais Marie. Nous ne connaissons pas encore le ré-lt sultat de cette conférence, mais nous sa-vons que M. Milioukoff, interrompant la ( séance, est venu, du haut du balcon, (i haranguer la foule immense qui, au de hors, attendait des nouvelles. TrèsJoya-t lement mais très nettement, le ministre a déclaré que '"jamais le Gouvernenienl Provisoire ne se prêterait à un acte qu: ^ équivaudrait à une trahison de la Russie à l'égard de ses alliés." '"Jamais", a-t-il ajouté, "la Russie m • t consentira à une paix séparée, et je suis , sûr que voire confiance nous aidera l mener la Russie vers la liberté et la pi\>s ^ périté et à maintenir la dignité de notri grande et libre patrie." Le ministre a, paraît-il, été très a)) , plaudi, mais il n'eft est pas -moins re lc grettable que sur une question de cett< importance et d'une portée aussi consi ' dérable il puisse y avoir, dans la Russii n rénovée, des dissensions sérieuses. Le peuple rusSs joue en ce moment nn , sëulement sa liberté et sou avenir, mai; son honneur, et nous no pouvons croiri le un seul instant qu'il veuille, par un acti Ll* de trahison, jeter le discrédit sur le; institutions démocratiques qu'il s'est, ii a brement données. e> Le récent discours de M. Maura, ex e> Premier et. chef dos conservateurs espa guols, a laie quelque bruit. Avec beau eoup d'à-propos, une partie de l'a pressi r: madrilène a fait observer à M. Mauri 111 qu'il serait illogique de sa part d'atten et cire des concessions de la part de 1; a Grande-Bretagne et de la France à Gi ie braltar et au Maroc, sans compensation de c'est-à-dire sans intervention dans L «s;conflit aux côtés des Alliés, et cette re * tu marque ne manque certainement pas d es logique. m Précisément la "'Gazette de Voss,' commentant le discours de Senor Maura 50 met en avant le même argument: inter vention espagnole (mais du côté aile iel mand) pour promettre (ce qui ne ru ni coûte vraiment pas cher) la restitution de de Gibraltar et le rétablissement de l'é es quilibre méditerranéen ! -S- Les partisans de M. Maura morde ront-ils à l'hameçon? Entretemps, l'ex es Premier a cru bon d'expliquer, dans un iu interview accordée au '"Petit Parisien,' é- que son dernier discours contradictoir re sur plusieurs points avec son discour la précédent, avait surtout pour but d'em pêcher ses compatriotes de rompre 1; ée neutralité espagnole en faveur des Al e- liés! "Notre situation vis-à-vis de ce a- derniers," a ajouté M. Maura, "est cell é- de victimes mais non pas d'ennemis!" à En somme, M. Maura semble craindr ns surtout de voir l'Espagne abandonne de sa neutralité — sans compensations -se et M. Garcia Prieto est d'avis, lui aussi (interview du "Petit Parisien") qu'i es est du devoir de son pays de rester neu es tre,* sans pour cela cacher ses sympathie el à l'égard de la France et de la Grande lu Bretagne. in Cette attitude chèvrechouteuse con it traste avec celle si nette de M Roma a nonès, l'ex-Premier ministre libéral, qu le n'entendait pas que l'Espagne marchan a- dàt son concours et qui estimait, pou: :s- des raisons de principe, que l'heure étai )fî venue pour son pays de prendre rang e, dans la Ligue d'Honneur des nations. La nuance ëst sensible. LESOPÉRATIONS MILITAIRES SUR le front occidental ISS COMMUNIQUES BRITANNIQUES Londres, vendredi midi. — Les trou pes britanniques ont résisté aux violen tes contre-attaques ennemies sauf au: Avirons de Chérisy et le long de la rout ^H'as-Cambrai, où ils ont dû abandonne ! 'es Positions avancées capturées hier l f1 ogrès au nord-ouest de St-Quentin e au nord-est d'Hargicourt, où la ferm ' MalakoS est prise. * • * "Vendredi soir. — Nombre de prison niers capturés hier : 900, dont 28 offi ciers. Progrès' à l'est de Bellecourt; ; aéroplanes ennemis abattus et 6 forcé 1 à descendre. Deux de nos machines man 9 quent. f LEO COMMUNIQUES FRANÇAIS Paris, 14 heures.—Progrès à l'oues t du Mont Carnillet. Haids heureux ai Mort Homme et au Bois d'Avaucourt, d'où nous avons ramené quelques prisonniers. Attaque ennemie a rêtée net au .Mort Homme. I __ * » * Paris, 23 heures.—Capt'.u'e du village de Craonne (à 27 kilomètres au nord-ouest de Reims, et de positions fortifiées environnantes, avec 150 prisonniers. Au nord-est de Reims, 'capture de 4 kilomètres de trancliees ennemies, avec 60€ prisonniers, dont 8 officiers. Cinq aéroplanes allemands abattus. Une machine allemande a lancé des bombes sur Dunkerque. LE COMMUNIQUE BËLQg Des aviateurs alliés eu t bombardé le centre d'aviation de Ghi>elles. Dans la nuit du 3 au 4 mai, Ie-s litiges, pour leur part, ont lancé 1,500 kilogrammes de projectiles. LCS CO*«*ÏUWIQUeS XLCÇWIANOS Une tentative britannique de percei entre Acheville et Quéant a échoué L'ennemi n'a réussi qu à se frayer ur chemin jusque Fresnoy. Nous avons fail 1,000 prisonniers. L'hôtel de ville de Reims incendié Paris, vendredi.—L'hôtel de ville de Reims a pr.i-s feu au cours "du bombardement d'hier. Environ cinquante mai sons ont été détruites t!an« son voisinage ! > ■ sUR les autres fronts ? Lei communiqués des fronts russe, ita ■ lien et macédonien ne signalent pas di i'ait.s importants*! Les Turcs disent avoi: 'ifai,t 165 prisonniers britanniques ai " cour.: d'une contre-att-ique sur 1e Shatt el-Adhaim ( j. (imm-m nmles t Destroyer miné dans la Manche ' Amirauté, vendredi soir.—Un des troyer d'un ancien modèle, appartenan à la marine britannique, a heurté un-mine dans la- Manche, mercredi derme . et a coulé. Un officiel' et 61 homme manquent et sont présumés noyés. Les pertes sur mer : Les statistiques des ports françai 1 pour la semaine finissant le 29 avri 1 donnent 986 arrivées et 995 départs. U: navire marchand français de plus di 1,600 tonnes et cinq bateaux de moin de 1,600 tonnes ont été coulés, ainsi qu trois bateaux de pêche. Huit navire "> français ont été attaqués sans succès. s mwê® be la guerre 1 ALLEMAGNE — "La Yolks-stimme," de Mannheim „ rapporte que tous les porcs, sauf ceu: spécialement destinés à l'élevage, von être immédiatement abattus, vu la rareti "v soudaine des vivres. — Un télégramme de Berlin dit qu< , la question de la Belgique a été discutée 1 aujourd'hui, à la commission central - du Reichstag. Un membre du parti pro 5 grossiste a déclaré que l'annexion de li - Belgique serait une folie tandis qu'un autorité divisée serait également intolé - rable et serait une menace de guerr- - dans l'avenir. La meilleure politiqu i a-t-il ajouté, serait peut-être la séparai - tion politique des Flamands et de » Wallons. Cette division a été bien ac t cueillie en Allemagne. Le secrétaire d; r l'Intérieur a répondu qu'il était ei faveur des Flamands. Un autre membn conservateur a déclaré que la côte belgi > devait rester au pouvoir des Allemands tandis qu'un socialiste a insisté pou; que les Belges déportés soient renvoyés car les déportations pèseront lourde ment lors des discussions pour la paix. 3 — Une explosion a eu lieu dans un-usine de munitions à Troisdorfi près Co logne. Trente ouvriers ont été tués. Dan - une récente explosion à la fabrique d- - poudre de Fiirtli, près Nuremberg, il ; 5 a eu 521 victimes. 3 — Parlant de la question des vivres " le ministre bavarois, M. le Dr Brett reich, a admis que la situation est réel lement très sérieuse. Le peuple doit s< t préparer à vivre plus que jamais d'ui i résdme végétarien. Les semaines pro chaînes décideront du sort de l'Allemagne. — Reuter. — Trois cents employés turcs sont arrivés à Berlin, ostensiblement pour suivre des cours à l'école de commerce, mais' en réalité pour travailler dans les usines de guerre. Dès leur arrivée ils ont été soumis au contrôle militaire. — Le mystère de la tranquillité relative du 1er mai en Allemagne vient d'être éclairci, grâce aux informations reeues de Berlin par les socialistes suisses. Vers la fin de la semaine dernière les autorités militaires avaient invité les chefs -du parti socialiste indépendant, de constitution récente, et la minorité socialiste au lîeichstag, à déclarer explicitement qu'ils empêcheraient tout arrêt du travail le 1er mai. Leur réponse ne donna. pas satisfaction au gouvernement. Le samedi 28 avril les autorités militaires informaient les chefs du parti socialiste indépendant qu'ils seraient arrêtés pour crime de haute-trahison et probablement fusillés s'ils ne s'engageaient pas à seconder le gouvernement pour empêcher le chômage le 1er mai. Les plus décidés furent intimidés par cette menace et l'engage-. ment exigé, fut donné au gouvernement. Le dimanche 29 avril, les autorités . militaires faisaient néanmoins arrêter les chef i locaux les plus influents ou les plus insoumis du parti socialiste indépendant à Berlin, Leipzig, Breslau, Magdebourg, Halle, Dresde, Stuttgart, Karlsrulie, Kiel, et autres villes où les - grèves du 1er mai étaient menaçantes. ; Le nombre total des socialistes arrêtés est de 1.000 approximativement, i Lundi, veille du 1er mai, le parti so- - cialiste indépendant était privé de tous ses chefs-, et ses partisans trouvaient affiché un placard les prévenant que tout ouvrier qui se mettrait en grève serait rigoureusement poursuivi sousr le régime de la loi martiale. Après cela, tout la mouvement était brisé. — Le secrétaire d'Etat pour l'inté-t rieur a rendu un vif hommage à feu von Bissing et dit: "Son œuvre sera continuée avec toute l'énergie en notre pouvoir. La séparation administrative se continue en coopération avec le Conseil des Flandres et fait des progrès sérieux." j Un membre du parti allemand, qui dé-i clara avoir été en contact constant svec les chefs intellectuels du peuple allc-^ mand, dit qu'il serait très dangereux l que les Etats-Unis de Belgique soient ^ placés sous l'ancienne dynastie. BELGIQUE - — Malgré la promesse du Kaiser, un tiers seulement du nombre des Belges déportés en Allemagne ont été rapatriés. Ce sont le,3 malades et les estropiés. CHINE t — Le cabinet a émis un vote unanime ^ en faveur d'une déclaration immédiate de guerre contre l'Allemagne. Cette résolution sera soumise au Parlement. ; DANEMARK , — Le "National Tidende" publie des ; détails au sujet des nouveaux postes de - télégraphie sans fil avec les Etats-Unis, i Le système danois Waldemar-Poulsen ; sera employé. Les postes auront uiie puis- - sance d'un million de volts et pourront 3 lancer des dépêches à une distance de ; plus de 10,000 kilomètres. — Wirebss - Press. 3 ETATS-UNIS s — Le maréchal Joffre a accepté de j surveiller l'entraînement de toutes les , troupes américaines qui pourraient être ^ envoyées pour combattre en Franoe. — Les souscriptions à la première ■ tranche de dix milliards de l'emprunt , de la Liberté de 1917 parviennent à le - Trésorerie à raison de 5 millions par heure, 3,000 banques acceptant simul- a tanément les demandes. — Le département d'Etat annonce 3 qu'il agira avec la plus grande rigueur 5 contre tout socialiste américain qui ten- terait d'influencer la Russie en faveur de la conclusion d'une paix séparée avec l'Allemagne. — Le sénateur Haie a déposé, jeudi, . un projet de loi pour l'exécution d'un 3 projet destiné à débarrasser les Alliés 1 des prisonniers allemands en les trans-. portant aux Etats'-Unis e£ à contribuer lu meme-coup, a la solution du prooieme les vivres pour les Alliés. — Selon un télégramme de Washington àl'Exehange, M. Kahn, représentant ie la Californie, a déposé un projet île oi demandant l'enrôlement de dix régiments au moins de cavalerie .indienne. Les Indiens seront commandés par les jffitier.s de l'armée régulière, et les officiers indiens choisis par le chef d'état-major.FRANGE —Toutes les pâtisseries seront fermées su France à partir du 10 mai. -—On était très anxieux de savoir ce qu'étaient devenus les merveilleux pastels de La Tour qui constituaient le trésor du musée de Saint-Quentin. La brusque arrivée des envahisseurs n'avait pas permis, en effet, aux autorités françaises d'envoyer en lieu sûr ces œuvres d'art où s'est affirmé avec une grâce et une pénétration si expressives le maître du portrait. Or, un article vient de paraître dans le "Journal de Brisgau," qui doit rassurer ses admirateurs tout au moins quant à la conservation des pastels de La Tour. Dès leur arrivée à Saint-Quentin, les Allemands les ont. en effet, enlevés, et les ont transportés à Mau-beuge, où ils viennent d'être exposés. GRANDE-BRETAGNE — Le Jardin Zoologique de Londres a diminué le nombre de ses pensionnaires et soumet ceux qui restent à un régime de guerre. -— il. le Dr Macnamara, secrétaire parlementaire de l'amirauté, a dementi, hier, à la Chambre des Communes, que le service maritime entre la Hollande et Southwold avait été arrangé de commun accord avec le gouvernement allemand. — Un compagnie dé navigation irlandaise a reçu la permission de rapatrier un certain nombre de sujets néerlandais séjournant en Angleterre. GREGE — Les Alliés ont demandé le rétablissement de leur contrôle sur les douanes, chemins de fer, postes et télégraphes grecs, ainsi que sur la police. — Un télégramme Reuter signale que le général français Cauboué a demandé le transfert au Péloponèse de toutes les armes utilisables récemment trouvées dans des usines près d'Athènes. — Deux destroyers grecs vont être le-mis par les autorités françaises au gouvernement provisoire de Salonique. ils seront confiés à des officiers et marins rrecs et seront employés pour assurer les communications entre les îles sous l'autorité du gouvernement provisoire. RUSSIE — Des inondations sérieuses causent de grands dégâts dans la Russie Méridionale.— Un ordre du jour du. général Brousailoff met en garde les soldats contre toute conversation avec les soldats ennemis, qui n'ont d'autre but que d'obtenir des informations au sujet des organisations défensives russes. — Le premier projet de la réorganisation de la discipline dans l'armée, auquel travaille une commission sous la présidence du général Polivanof, touche à sa fin. Le projet qui a été étudié est en parfait accord avec les représentants. D«e tribunaux composés de soldats et d'officiers sont formés, un par eempagnie et un par régiment. Ils seront chargés de prononcer les~ sanctions et d'assurer la discipline dans l'armée. Les tribunaux de compagnie seront nommés par arrêté du ministre de la guerre, les tribunaux de régiment par arrêté du gouvernement provisoire. La commission reconnaît- les droits du soldat donnés par le premier arrêté du conseil des ouvriers et soldats de Pétrograd en date du 15, en somme tous les droits du citoyen. 'Le relèvement de la solde est étudié par la même commission et sera promulgué prochainement après accord avec le ministre des finances. SUEDE — La "National Zeitung" apprend que deux navires de guerre sont actuellement tenus à l'Ancre en face du palais royal à Stockholm, qui est également gardé par des soldats de la marine. Suivant des bruits qui circulent à Berlin, la situation en Siède devient de jour en jour plus sérieuse.

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