L'indépendance belge

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03 oktober 1916
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s.n. 1916, 03 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 02 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j09x77g/
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STèmc année. No 234 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES mm LANDE : fi fiENTSï I ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : IUDOK HC USE. TUDOR ST.. LONDON, E.C. n- PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE : CITY 3960. TEL EPH" { 238-7 5. ^ MARDI 3 OCTOBRE 1916. En vente à Londres à 3 h. le lundi 2 octobre. (J MO.S, 9 SHILLINGS.-) ABONNEMENTS :-]® MOIS. 17 SHILLINGS. I CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. AN, 32 SHILLINGS. ) LA SITUATION. Lundi, midi. Les Zeppelins s'entêtent et la leçon d'il y a huit jours ne leur a pas suffi. Revenus dimanche, deux d'entre eux furent découverts au nord de Londres, vers minuit, par les projecteurs et quelques minutes plus tard le ciel embrasé annonçait, aux milliers de spectateurs qui interrogeaient le ciel, qu'un des " raiders " était frappé à mort. Sa chute—une large traînée de fei que les Martiens ont dû prendre pour une étoile filante — fût saluée par les acclamations enthousiastes d'une foule heureuse de voir les innocentes victimes de la semaine précédente vengées. Cette victoire aérienne, la quatrième en moins d'un mois, est signicative. Elle prouve que o'en est fini de l'impunité dont, trop longtemps, les tueurs de femmes et d'enfants ont joui. Le châtiment, désormais, suivra de près le crime, et la seule supériorité que nos ennemis se vantaient de posséder encore sur nous—les cuirassés de l'air—leur-échappe. Après avoir dompté les requins allemands qui coulent les navires marchands —la population civile des mens—le lion britannique a vaincu les vautours teutons qui s'acharnent à semer la mort et la ruine dans de paisibles demeures. Ainsi, petit à petit, tous les crimes allemands sont punis et le comte Zeppelin peut annoncer qu'il a inventé un dirigeable " invulnérable," personne ne lui fera plus crédit après l'expérience des derniers huit jours. Le " Grott strafe England " est devenu " Gott strafe Deutschland." Le vieux 1 bon dieu allemand" lui-même semble vouloir lâcher ses compromettants disciples et se détourne d'eux, écœuré. La " victoire de Londres " ooïncide avec de nouveaux succès anglais sur la Somme, où nos Alliés, malgré de multiples contre-attaques ennemies et un bombardement d'une grande intensité, ont pu, en dépit du mauvais temps, étendre encore leurs gains dans la direction de Bapaume. Eaucourt l'Abbaye, un petit hameau situé entre le Sars et Gueudecourt, c'est-a-dire au sud de la route de Bapaume, est aux mains des troupes du général sir Douglas Haig et le village du Transloy, entre Gueudecourt et Combles, violemment bombardé, est sérieusement menacé! Dans ces dernières opérations les "tanks," ou redoutes mobiles, ont, de nouveau, rendu des services très appréciables auxquels le commandant-en-chef des troupes britanniques rend hommage dans son dernier communiqué. Dans le secteur de Thiepval nos Alliés ont également avancé, expulsant l'ennemi de la plus grande partie des deux redoutes qui flanquent la crête dominant la vallée de l'Ancre. Sur le front français les journées de samedi et de dimanche ont été caractérisées par une très violente canonnade et des opérations locales d'infanterie, au cours desquelles nos amis ont progressé au nord de Rancourt, le long de la route de Béthune, où des éléments de tranchées ont été capturés, ainsi qu'au sud-est de Cléry (au nord de Péronne). Deux coups de main allemands en Champagne, l'un au sud de la Butte du Mesnil, l'autre à l'est de Tahure, échouèrent, et sur la Meuse (Verdun), la situation est inchangée. Des informations non officielles de Flessingue signalent une violente canoi nade dans la direction de l'Yser. ftos amis russes font de nouveau pa 1er d'eux, et, selon leur habitude depu l'offensive du général Broussiloff, leu communiqués sont des bulletins de vi toire. Frappant dans la direction de Len berg, au sud-ouest de Brody, et au su( ouest de Tarnopol, nos Alliés ont fa plus de 4,000 prisonniers et, malgré résistance désespérée de l'ennemi, qi exécute de fréquentes oontre-attaque gagnent du terrain. Berlin reconnaît que sur plusieu: points les Russes ont repris l'offensive. Par contre, en Transylvanie, les troi pes austro-allemandes, dont la directic a été confiée, à oe qu'on nous appren de Berlin, au général Falkenhayn, le r val de Hindenburg, ont remporté u succès dont Berlin s'efforce de faire maximum en fait de bluff. Nos Alliés, fortement attaqués par d< foroes supérieures en nombre, ont d abandonner Hermannstadt, ainsi qu< s'il faut en croire les communiqués enm mis, la passe de Roter Turm, que tr; verse, comme on sait, une ligne de ch< min de fer. Nos amis auraient perdu dai cette affaire 3,000 prisoniers, des canor et beaucoup de matériel, oe qui semb dû à l'engorgement de la passe. A l'ouest d'Hermannstadt, oependan les Allemands avouent avoir dû recule devant des foroes ennemies supérieure; Il s'agit sans doute de renforts roumaii venus à la rescousse et qui sont, app; remment, arrivées trop tard pour dég; ger les troupes débordées dans la régie de Hermannstadt. Ce revers local es certes, désagréable, puisque la reprise c cette importante passe va priver momei tanément nos amis d'une excellente vo: de communication, mais le haut commai dement roumain ne sera pas long à r< prendre les positions abandonnées soi la pression de forces supérieures. Les retours offensifs de l'ennemi dai la Dobroudja et en Transylvanie n'or rien de surprenant si l'on tient comp) du fait que l'armée roumaine se trou\ aux prises avec des troupes aguerries oon mandées par les deux meilleurs générau que compte l'année allemande. Le plan des Puissances Centrales e; clair: impuissantes à ressaisir l'offensrv sur les .fronts décisifs, elles essayent d battre monnaie (c'est le cas de le dire puisqu'il s'agit également de chauffer ! cinquième emprunt allemand), avec d< succès locaux sur des théâtres secondaire et d'intimider la Grèce, qu'on dit sur " point d'abandonner sa neutralité en f< veur de l'Entente. Mais le développement rapide du moi rement révolutionnaire (toutes les Iles < une grande partie de la Maoédoine y or adhéré), obligera bientôt, quoiqu'en dii le baron Schenck, l'agent-corrupteur c Krupp, le Roi à se prononcer s'il ne vei pas courir le risque de se. voir débordi On dit que c'est le général Danglis qi sera le troisième membre du gouverm ment provisoire, qui compte des persoi nalit-és d'une autre envergure que 1< pâles marionnettes du cabinet Calogeri poulos. ŒUVRES DE GUERRE BELGES. Au milieu du déchaînement d'horreurs et de réalités tragiques suscité par la guerre, au-dessus des champs de douleur, de carnage et de mort, se sont dressées dans leur pureté liliale les pâles et nobles figures de la Pitié, de la Générosité et de la Charité, ces sœurs jumelles consolatrices miséricordieusement penchées sur les douleurs et sur les plaies qu'elles pansent de leurs mains expertes et secourables. Grâce à leur zèle pieux. s est épanouie une floraison touffue d'œu-Vres qui témoignent des plus beaux élans 'lu cœur humain et qui forment un contraste avec les instincts de cruauté, et de barbarie débridés au cours de ces vingt-f c'nq mois de mêlée sanguinaire. Toutes ces œuvres de fraternité et d'assistance ( ^IT1Pr_untent au but qu'elles poursuivenl I °ur intérêt ou leur valeur propre et sans vouloir établir entr'elles une hiérarchie mérites, qu'il nous soit cependant per-nus de détacher de ce bouquet quelques-unes des plus belles fleurs de la solidari-e S} l'entr'aide humaine. / domine, par exemple, elle aoocllc ins- -♦-« tarroment notre sollicitude, cette "œuvi -—si attachante—d'assistance aux pr sonniers belges en Allemagne,'' qui son siège centrai au Havre et de mult tiples sous-comités créés dans nos pr< vinces envahies, en Angleterre, e France, en Suisse, en Hollande, et a Danemark, déployant une généreuse a* tivité dont permet de se rendre comp le rapport présenté à l'assemblée gén< raie par l'actif secrétaire du comité c Havre, M. Victor Yseux. Songez qu' n'y a pas moins de 40,000 prisonniei beiges dont 34,000 militaires et 6,0C civils détenus en Allemagne. La répa tition des secours en vivres et en vêt< ments se fait par les soins des diva sous-oomités qui assument la charg d'assister les prisonniers néeesiteu d'un ou de plusieurs camps. Pour e qui concerne le comité central, celui-a plus spécialement dans ses attributior l'expédition de vêtements militaires, . publication des listes de prisonniei belges, le rapatriement des gran< blessés, l'envoi en Suisse des malade; l'attribution de secours en argent et l'envoi de livres. L'Œuvre de rééducation physique des 1_ mutilés de la guerre répond, elle aussi, aux préoccupations les plus nobles et à des nécessités d'ordre supérieur. Il is s'agit, on le sait, de rendre leur valeur re sociale aux estropiés qui ont perdu 2- l'usage total ou partiel d'un de leurs membres. A cet effet, s'ils sont incapa-i- blés de se réadapter à leur profession 1- habituelle, on leur enseigne un métier it connexe qui exige du membre ankylosé a un effort musculaire moindre. D'un an-ii cien maçon on fait, par exemple, un tail-3, leur de pierres; d'un forgeron un tourneur; d'un ouvrier agricole un bourrelier rs ou un tailleur, etc. La vannerie, la sabo-• terie, la typographie, la sculpture et la i- peinture sur bois offrent plus spéciale-n ment les ressources de leur technique d simple et peu fatigante à de nombreux i- .mutilés. Telle est la haute mission sociale a poursuivie par l'Ecole militaire belge de e rééducation professionnelle des Grands Blessés installée à Port-Villez, près de is Vernon, qui oopfprend trois sections, û technique, pédagogique et médicale, et i, dont l'organisation ne mérite que des >- éloges. Nul doute qu'elle ne permette de i- récupérer de nombreuses énergies profes-* sionnelles détruites par la guerre et de ls fournir à nos glorieux estropiés le moyen is de reprendre dignement leur .place dans e le courant de la vie économique. Appelons enfin l'attention sur une œu--, vre aux ambitions plus modestes mais ,r dont la portée pratique est considérable : s. celle des permissionnaires du front, une ls des branches du " Foyer du Soldat bel-i- ge," qui fonctionne à Paris avec un plein i- succès et dont l'initiative est due à M. n Emile Brunet qui s'applique, avec un i, zèle intelligent à prêter une aide frater-e nelle à toutes les infortunes nées de la i- g-uerre. L'œuvre, placée sous l'habile gestion du lieutenant Fierens, est établie Quai de Valmy dans un ancien asile de nuit gracieusement prêté par la Ville de Paris. Réfectoire, dortoirs comprenant environ deux cents lits, salle de jeux, lingerie, infirmerie, installations hygiéniques amenagées sans luxe, certes, mais avec tout le confort désirable, et se recommandent par une propreté méticuleuse. Plus de 12,000 permissionnaires, venus du front belge, et sans parents ni amis en France, s'y sont succédés depuis un an, et pendant leur séjour à Paris, rien n'est négligé pour éclairer d'un rayon de soleil et de joie les jours de ténèbres qu'ils ont vécus aux tranchées. Repos, confort et distraction leur sont assurés sous forme de promenades en aùtos-cars dans la grande ville et les environs et de représentations théâtrales ou cinématographiques. Nos brèves petits soldats trouvent ainsi pendant quelques jours un véritable foyer, dont il m'a été donné d'apprécier la cordialité accueillante lors d'une fête intime organisée à l'occasion de l'anniversaire des journées épiques de la Marne. Au cours de cette réunion, d'une simplicité familiale, MM. Brunet et Neven, dans des allocutions enflammées et vibrantes, prononcées l'une en français et l'autre en flamand, ont à tour de rôle exalté la résistance indomptable des trois rivières glorieuses : la Marne, l'Yser, la Meuse, et rappelé la part héroïque prise par l'armée belge à la victoire de la Marne, en opérant, au moment opportun, une division décisive vers Aers-chot pour détourner vers la Belgique une partie du flot allemand qui se ruait sur Paris. Heures réconfortantes, où l'on retrouve, dans un milieu de jeunesse ardente et joyeuse, un peu de l'accent, de la couleur et de l'atmosphère du pays... JULES COUCKÉ. LETTRE DE L'AFRIQUE DU SUD. is , ts (De notre correspondant.) La visite de M. Hughes. M. Hughes, premier ministre de ! l'Australian Commonwealth, est arrivé x à Cape-Town, le 13 juillet, à bord du vapeur "Euripides," de l'Aberdeen Line, venant d'Angleterre. e La renommée de l'homme d'Etat re-e marquable et du brillant orateur, qui, en '> Australie comme en Angleterre, à dé-6 pensé, au service de la cause commune à l'Empire britannique et aux Alliés, tous 6 les efforts de sa parole éloquente et con-vaincue, l'avait déjà précédé dans l'A-frique-Australe, et il me paraît tout-à-fait superflu d'entrer dans le détail de la réception enthousiaste dont il a été l'objet dans la jolie cité, qui a le privilège i d'être l'une des deux capitales de l'Union. Cape-Town est une des villes d< ■l'Afrique du Sud dont les habitants, anglais et dutch, se rencontrent avec k ^ plus d'unanimité dans le même sentiment de solidarité avec la Grande-Bretagne ; elle n'a pas manqué l'occasion d'affirmer, par ses démonstrations chaleureu-^ ses, combien elle était d'accord avec k , premier ministre australien sur les gran-". des questions de loyauté et de patriotisme qu'évoque l'heure présente. M. Hughes s'est prodigué avec une bonne grâce dont on ne saurait trop lu savoir gré, étant donné le peu de temps dont il avait à disposer, et surtout ur état de santé très éprouvé par les très ™ grandes fatigues de sa mission en Angleterre. Rien que dans la vilk de Cape-Town, il a prononcé, le jour de son arrivée, trois longs discours : un à l'hôte de ville, où le maire lui a souhaité h bienvenue ; un autre au Mount Nelsor Hôtel, au déjeuner offert par sir Frede rik de Vaal, administrateur de la province ; un troisième au banquet donné ^ le soir, en son honneur, par le ministre des Mines, au nom du gouvernement d( l'Union. Il a remporté, chaque fois, ur très grand succès. e M. Hughes à Kimberley.—Son discours î- Puis, le chef du gouvernement aus- u tralien se rendit à Kimberley le 15, at >1 soir, et, deux heures après sa descente "s du train, il se rendait à l'Hôtel de ville '0 où l'accueillait par des acclamations ré r- pétées une des foules les plus nombreuse» > et les plus enthousiastes que j'ai vues ici 's Parlant du grave péril qui a menace 'e l'Empire et les Alliés, M. Hughes s'ex x prima ainsi : "Enfin, nous y avçn 'e éohapoé, mais il s'en est fallu de l'épais- -i seur d'un cheveu et, aujourd'hui, je puis is heureusement ajouter qu'aussi sûremen a que le soleil se lèvera demain, aussi sû s rement nous écraserons l'Allemagne ls aussi sûrement nous écraserons l'espri 5. militariste prussien — et il le faut si nou; ♦-* voulons vivre en hommes libres ! Et c'est un grand privilège .pour nous, qui représentons la Grande-Bretagne au delà des mers, d'avoir été côte-à-côte avec ses soldats sur les champs de bataille des Flandres, sur les dunes de Gallipoli, et, ici même en Afrique, dans la lutte p>our le suœès d'une cause commune. " M. Hughes fut longuement-et chaleureusement applaudi. Une réplique au général Hertzog. Le général Hertzog, chef du parti nationaliste sud-africain, anti-impérialiste déclaré, ne pouvait, bien entendu, négliger de faire une allusion critique à la doctrine de solidarité patriotique qu'est venu prêcher ici le premier ministre d'Australie. "On va donc, a-t-il dit sur un ton sarcastique, à l'occasion d'un récent meeting, nous enseigner un peu plus de vrai impérialisme !" Il n'y a pas de moins impérialiste que moi, lui a répondu M. Hughes. Si "impérialisme" signifie agrandissement, accaparement des parties productives du globe, je suis contre l'impérialisme, mais s'il est synonyme de liberté, si, dans son application, il permet aux petites nations d'exister et de poursuivre leur destinée, alors j'en suis partisan.'' L'orateur fait ensuite une comparaison entre l'impérialisme de l'Allemagne et l'impérialisme tel que le comprend la Grande-Bretagne : "Ils représentent deux idéals distincts, ayanl entre eux les mêmes différences qu'entre le bien et le mal, entre le paradis et l'enfer. L'un a pour moyen la force, l'autre le droit." Et il explique commenl l'Allemagne s'est efforcée de mettre er [ pratique son idéal particulier : Lâ Belgique et les barbares. "L'Allemagne, a-t-il dit, a commis 1< plus bas des crimes ;■ aux yeux du monde civilisé, elle n'est pas autre chose qu'ur [ criminel international. Elle a traité une | nation comme aucune autre nation" n'er a traité une autre, qui gît terrassée e sans défense ; et, cependant, la Belgique n'avait rien fait .pour provoquer pareille brutalité : elle avait eu l'attitud^que tou ■ brave citoyen, respectueux des lois, ne i peut s'empêcher d'adopter quand il es attaqué par des brigands et des assas sins. Son seul tort est d'avoir osé résis ter à des maraudeurs et des barbares... "La Belgique maculée de sang; de: femmes outragées ; de paisibles et inof fensifs citoyens, dont île seul crime es d'avoir vécu en hommes libres et d'avoi: osé se considérer comme tels, collés ai mur, torturés, puis fusillés, — voilà ce que l'Allemagne cxxnpte à son actif su: la terre de Belgique... "En Alsace-Lorraine, le langage aime du peuple est supprimé, la liberté es abolie. "C'e?t kà l'Kîctoire des provinces con quises qui ont eu le malheur de tomber sous le talon du militarisme allemand." L'œuvre libérale de la Grande-Bretagne. " Qu'a fait la Grande-Bretagne? " Ce pays, lui aussi, a été en guerre avec elLe, et, cependant, aujourd'hui, le» citoyens de l'Union j missent des mêmes libertés dont nous jouissons en Australie, nous qui n'avons pas eu le mûnç conflit : liberté religieuse, liberté de raofi» liberté politique, la liberté non seulement d'adorer Dieu, comme ils l'entendent, mais également la liberté de faire ce qu'ils croient le plus co'iorme à leurs intérêts. " Ce sont là les impérial.smes qui retiennent en ce moment l'attention du monde entier. Il faut choisir l'un ou l'autre.M. Hughes représente avec des développements trop longs pour être reproduits que le sort de l'Afrique du Sud et celui de l'Australie sont intimement liés à l'issue de la guerre européenne, que si l'Allemagne est victorieuse nous serons brisés dans ses serres, qu'alors il en sera fait de nos privilèges, de nos libertés, de notre autonomie. Il en conclut que, puisqu'il s'agit de notre existence nationale, il nous faut la défendre, et qu'ainsi ce n'est pas pour la Grande-Bretagne, c'est pour elles-mêmes que l'Afrique du Sud et l'Australie doivent prendre part à la lutte." M. Hughes a quitté Kimberley, le 16 août, en route pour la province de Natal où il a prononcé plusieurs discours sur la même thème que celui du discours de Kimberley. Les procédés allemands vis=à-vis des colons d'origine étrangère. — Lettre d'un fermier boer établi dans l'Ouest» Africain. Aux nationalistes sud-africains,qui ont recommandé l'abstention et la neutralité, à tous ceux qui peuvent encore rester convaincus des beautés et des douceurs du régime teuton, un fermier Boer, M. Minnaar, adresse la lettre suivante, qui lui est dictée par un longue et cruelle expérience et que tous les grands journaux sud-africains ont reproduite : "Je suis allé avec Manie Maritz au Sud-Ouest Africain allemand, pensant jouir souts le drapeau du kaiser Wilhelm d'une liberté plus grande que sous le drapeau anglais, autrefois détesté. Malheur à ceux qui s'y sont réfugiés avec cet espoir ! Quant à moi et à d'autres, nous avons été bien déçus. Au lieu de la coqueluche, c'est la phthisie que nous avons attrapée. Pendant dix aas nous avons 'besogné sous la tyrannie des mir-midons du Kaiser ; pendant dix ans nous avons été traités comme des Cafres blancs ; pendant dix ans nous avons été privés de tout, de nos privilèges à l'église, et dans les sphères politiques et sociales, et tous les jours notre prière était celle-ci : "Quand donc serons-nous, pauvres Afrikanders, délivrés du joug du kaiser Wilhelm ? " M. Minnaar raconte ensuite qu'un mois avant la guerre il écrivit au général Smuts au nom de 40 familles boers, demandant l'autorisation d'émigrer au Ngamiland, "car, dit-il, notre situation était devenue intolérable." " Dieu merci, continua-t-il, un Gé-déon s'est présenté à nous dans la personne du général Botha, et nous a délivrés de oe qui nous paraissait être une nation instruite et civilisée, mais qui n'était en réalité composée que de barbares et d'oppresseurs... "Cher lecteur, s'il y en a parmi vous qui aient encore de l'aversion pour le drapeau britannique, qu'ils aillent pour une année (non pas dix), sous le drapeau de Wilhelm, et je vous assure qu'après cette expérience, ils seront guéris de leur maladie, car il n'y a là rien de pareil à 'l'Article 37 (clause de la cons-' titution établissant le dualité du lan-: gage). Nous qui étions là privés de ' tous privilèges, réalisons, aujourd'hui, : avec une profonde gratitude ce que c'est 1 que d'être sous le drapeau britannique : notre langage et notre religion sont re-: connus et en politique nous avons le droit de vote..." Tout commentaire est inutile. : LYDIUS. — LA VIE DE PARIS. ' Une page d'histoire. Qui donc a dit que l'histoire était un i tableau qui se œmplète à petits traits? î Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il n'y a - pas d'histoire vraie sans les anecdotes exactes. On discute fort en ce moment sur les qualités de certains hommes politiques et sur les défaveurs de quelques autres. Il est bien difficile de faire la ■ Dart des événements et de ceux Qui sont

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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