L'indépendance belge

1621 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 03 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 07 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c53dz0425k/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

| 86èine anaé< No. 103 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: OWE PEMNY, BELGE. CONTINENT s 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : ÏCDOB H0USE-. TUDOR ST., LONDON, E.C. 1!- PLACE DE LA bOLBSE. TELEPHONE: CITY 3960, TELEPH.: ' las 75 LONDRES, LUNDI 3 MAI 1915. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS, "i ABONNEMENTS: 1 6 MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRES 11 AN. 32 SHILLINGS. J IS O M MA IRE. LA SITUATION : Engagement naval dans la Mer du Nord. Deux torpilleurs allemands et un contre4orpiI3eur anglais coulés.—Les allemands signalés à proximité de Liban et de Riga.—A propos du bombardement de Dunkerque. La guerre, creuset d'idées. Canons et canons.—Camille Roussel. Lettre d'Italie.—Silvio. Billet Parisien.—j^an-Bcrr.ard. Faits menus et menus propos.—Bob. Entre propriétaires et locataires.—M Le réveil du patriotisme.—Nie Bar. Campagne de volontaire.—Alfred de Yiliçnpagne. Images d'enfer.—"Otto Koenigstein." Les soi=disants îrancs4ireurs belges.—G. H. Au club belge.—G. V. Le paiement des crimes d'assurance pendant la durée de la guerre.—P. V. LA SITUATION. * Lundi, midi. Les navires de guerre ennemis don; le bulletin de Paris parlait vendredi comme. ayant été aperçus sur le littoral belge, liaient des torpilleurs convoyant des sous-marins. C'est ce qui résulte de l'engagement naval que rapporte un cora- > muniqué publié par l'Amirauté britannique qui annonce que deux torpilleurs ; allemands ont été coulés. Malheureusement, un contre-torpilleur anglais, torpillé par un sous-marin teuton, a subi le < même sort. Ces faits se sont passés samedi à hauteur du bateau-phare 1 "North Hinder. " Le contre-torpilleur coulé est le "Re- > émit" jaugeant 385 tonnes et construit ! en 1895. Sur les 60 hommes de son équi- ' page quatre officiers et 21 hommes, d'autres disent 31 hommes, furent sauvés par le chalutier "Daisy." malgré 1rs efforts du sous-marin de couler ce bateau également. Dans l'après-midi, le chalutier "Co-lumhia," attaqué par deux torpilleurs qui, au mépris des lois de guerre, ne hissèrent pas leur pavillon, fut bombardé ci coulé. L'équipage, à l'exception d'un seul homme, périt. Mais peu après, les pirates teutons furent découverts par une escadrille de contre-torpilleurs anglais, qui, après qite courte chasse, coulèrent les deux torpilleurs ennemis, dont deux officiers et 44 hommes furent faits prisonniers de guerre. "Le correspondant du "Telegraaf" de Rotterdam assure qu'un offièier survivant d'un des torpilleurs coulés affirme que son bateau faisait partie d'une flot-t i "f de quatre. S'il en est ainsi, deux torpilleurs auraient échappé. En Flandre, les opérations continuent mais avec beaucoup moins de violence. Ce sont surtout les Français, qui ont reçu d'importants renforts, qui harcèlent maintenant les troupes allemandes. Une contre-attaque teutonne au nord d'Ypres fut arrêtée net par les mitrailleurs fran- < çais. " L '• ■•k- : Les Allemands, qui ne veulent pas avouer l'échec de leur nouvelle offensive en Flandre, disent que leur artillerie < continue de bombarder Dunkerque, ce qui fera croire aux bon public d'Outre- ] Rhin que le port français est "assiégé" par les troupes victorieuses d'Ypres. En réalité, les "marmites" qui ont dévasté Dunkerque et tué des civils innocents, proviennent, d'après un communiqué de ! embassade de France, d'un canon < Krupp de marine monté près de Dixmude sur une plateforme bétonnée et qui tire, < paraît-il, d'une distance de 38 kilo- < mètres ! i Selon d'autres renseignements i) vagirait d'un howitzer du calibre 38, 1 analogue à ceux qui réduisirent les forts i de Liège, d'Anvers, et de Mauloeuge, et j ■ m MiMMsag——B————H—Bwasifa .irant alternativement des projectile ECrupp et Skoda (autrichiens). Comme le fait remarquer le corre ; pondant du "Times" dans le nord de 1 France, des canons de ce calibre, monté ;ur les falaises de Calais par exemple oermeUraiént de bombarder Douvre oar-dessus le canal et de commande iinsi l'entrée orientale de la Manche. Sur les autres parties du front occi Jental, il y a eu surtout des combat l'artillerie. Un des forts dp l'enceinte méridional lu camp retranché de Metz a été bom oardé avec succès par l'artillerie fraa ~aise. Les fortifications ainsi que de oaraquements militaires et la voie ferré ont été sérieusement endommagés. Le oulîetins teutons oublient de parler de c oombardement. On suit avec un très vi intérêt le développement du mouvemen offensif allemand au nord du Niémen A Pétrograd on continue d'envisage av.ee une grande sérénité les progrès d la colonne allemande qui est arrivé aussi loin que Mitau (Mitawa), aprè avoir refoulé les contingents russes dan un engagement qui avait lieu dans 1 région de Shavli. Si ces information sont exactes, et l'absence d'un dément russe le fait supposer, la colonne aile .n'ânâe"se trouverait à environ deu: :ents kilomètres au nord de Tilsit et : .me cinquantaine de kilomètres de Riga Des avant-postes allemands sont si jnalés à proximité de Libau et des eon iré-torpilleurs teutons ont fait leur ap oarition dans la baie de Riga. L communiqué russe qui fait allusioi i ce raid dénie à celui-ci toute impor .rince stratégique et l'attribue au dési les. Allemands de dévaster une contré qui avait échappé jusqu'à présent au: rorreurs de la guerre, ainsi qu'au dési le réquisitionner des vivres et du four -âge. Il n'est pas douteux qu'il faut voi "gaiement dans ce mouvement une ten :ative de divertir des Carpathes de "orces russes suffisantes pour retarde os progrès inquiétants qu'y fait l'armé-dit grand-duc Nicolas. A part les communiqués turcs, qu parlent de dommages sérieux occasion lés par les batteries de terre au cui -assé français "Jeanne d'Arc" et au: :uirassés britanniques "Majestic,' 'Triumph" et "Yengeance," aucun* nfo-tmation n'a été publiée au sujet de opérations dans Les Dardanelles. Le dernier bulletin officiel britanniqu< lisait qu'on ne publierait de nouveai -ommuniqué que s'il y avait quelqm :hose d'intéressant à signaler. La menace teutonne à l'adresse de: ransatlantiques qui circulent entre \ew-York et les ports britanniques n'; )as eu l'effet escompté. LA GUERRE, CREUSET D'IDÉES. Nous nous voyons obligés, faute d espace, de résumer plusieurs articles nous adressés en réponse à la thèse : En dehors du domaine scientifique, j humanité n'a pas appris à penser avec Jogique et méthode." Ces articles sont intéressants non seulement à cause des Jiées émises, mais aussi pour les observations psychologiques qu'on peut en tirer. 11 s révèlent en effet la difficulté '•lu ont les auteurs à se détacher des idées préconçues et encore la facilité avec laquelle riait, de bonne foi, chez un penseur ignorant de toute publication Philosophique la théorie de la force. M. A. M..., un bon ingénieur, est obsédé par l'idée de la mesure; sans mesures il ne voit guère de réels progrès possibles. Il oublie que les sciences ont ait découvertes en dehors des phénomènes mesurables et que la médecine, ■in i\ée à mesurer exactement en calories aumentation du corps humain, ne se sert pas du procédé ; négligeant les connaissances qui lui permettraient -de traiter notre organisme aussi mathématiquement qu'un ingénieur traite une loco-mobile, elle préfère utiliser d'autres lois naturelles qui régissent le corps humain, pretend aussi, qu'en sciences philoso phiques l'accord sur le sens exact de< mots et des notions ne pourra jamais st faire ; il ne s'aperçoit pas qu'en émettan cette opinion il abandonne sa mentalite d'ingénieur pour prendre celle d'une philosophe, car il se contente d'affirmer sui une simple impression sans démontrer s; proposition. M. L. Deschamp, professeur d'économie politique à l'Institut supérieur de Commerce d'Anvers, constate qu'il n'y z pas parallélisme entre les progrès matériels et éthiques et en voit la cause dans le fait que les sciences matérielles partenl de faits constatés pour remonter à de; hypothèses ou postulats, qui en fonl un couronnement d'ordre plutôt philosophique ; que les sciences éthiques ai contraire doivent faire l'inverse et se baser sur des postulats, au sujet (lesquels l'accord n'est pas possible. Si c'est, en effet, le procédé usuel, cela ne prouve pas-que ce soit le -seul procédé possible, car l'auteur ne démontre, pas que la marché en sens inverse, c'est-à-dire, la marche adaptée par les sciences matérielles, soit impossible. Il faut évidemment savoir se dégager des idées de routine. Dans un autre ordre d'idées, i! constate ■que-l'accord était fait sur le but à poursuivre, il n'y a pas accord sur le moyen de l'atteindre, il cite, comme exemple, le but de l'économie politique admis, et les deux solutions contradictoires proposées pour l'atteindre; la liberté d'une part, le collectivisme d'autre part. N'est-ce pas précisément dans les conclusions adoptées à la légère, sans démonstrations, que gît la'faiblesse des méthodes philosophiques? Pour qu'il y ait loi naturelle i-1 faut q.ue la logique el tous les phénomènes connus viennent contrôler la loi ; si un seul fait constate1 ç ne vérifie pas la loi ou le principe, le principe est faux ou la loi n'existe pas. Dans ce -dernier cas le méthodes proposées ne sont plus des vérités scientifiques immuables, mais des procédés quelcon-s qties que l'empirisme peut conseille! dans certains cas, sans en faire des mé-. thodes invariablement vraies. ^ M. Saint-Cère interroge plutôt que de 5 prôner une idée. Il a cherché une philosophie sans aucune étude autre que ses s observations personnelles. Il es: r altruiste d'inclination et cependant chose assez curieuse et qui explique 'e . succès des théories nouvelles en vogue 3 en Allemagne, il a abouti, sans les connaître, à eles idées philosophiques asse; 2 semblables à celles de Nietzsche; pas de . libre arbitre, triomphe du plus fort, To _ de la force. Mais il constate aussi che; s lui une impulsion ou une force altruiste » et n'en recherche pas l'origine; i' pour-5 rait cependant en conclure qu'il doii e exister dans la nature, en vertu du prin-f cipe qu'il n'y a pas d'effet sans cause t des forces différentes de celles qu'il z uniquement envisagées, de son propn aveu, pour aboutir à la théorie aile-e mande. M. F. M. lui, voit les progrès dé: rables de l'humanité plutôt dans domaine spiritualiste que dans domaine matériel, mais il semble d'abo: borner son domaine spiritualiste à morale et à ln religion'.Il constate qu'i Europe, depuis de nombreux siècle l'humanité et la société se sont dévelo pées sous l'influence de la philosoph chrétienne, qu'une autre philosophie a rait sans doute fourni un développe me social différent de celui que nous const tioos récemment, et qu'en cons*iquenc une modification complète de l'idée pi' losophique, directrice de la société, pe donner lieu à désastre par l'adaptatif brusque nécessaire aux idées nouvelle C'est un thème qu'il serait intéressant < voir développer ; il a été signalé d'ailleu par les philosophes et encore dans 1 derniers jours. M. Cecil Jane, dans se "Interprétation of History," traite d tendances, soit universalistes, soit ine vidualistes des religions. Donc, sous l'i flueoce de l'idée émise, M. F. N..., < empiriste prudent, conseille eie comme cer par s'en tenir aux idées qui ont pr sidé au développement de nos st>ciét actuelles; mais en philosophe pur il i tient à aucune religion existante détern née, il voudrait voir se vouer aux étud-de philosophie spiritualiste des savan qui s'y donneraient à l'égal des autr-sciences; avec une confiance illimit dans leurs découvertes scientifiques quitte alors le terrain positif ou tout ; moins connu pour celui des horizons i connus ; entrevoyant une transformatk complète de la société sous l'influen des vérités nouvelles, il s'engage dai • les voies idéalistes des philosophes ( l'école socialiste. CANONS ET CANONS. Lundi.—Le canon qui bombard Dunkerque laissera un souvenir ! Et fin, on possède, ;• -vourd'bm, l'expl !" cation du mystère. Le canon de marin en question, que les ingénieurs aile mands établissent depuis deux mois porte des obus à quelque 22 milles d distance. De Calais ces canons-là pei vent bombarder Douvres. Comme le disent les journaux ar glais, ce matin, c'est une menace. " Ce n'est, heureusement, qu'une me nace. * Avant qu'elle soit à même d'être réc lisée beaucoup d'événements sont en ccre à prévoir. En effet, outre les canons dont dispe sent les Alliés, d'autres carions, à poi tée plus grande encore que le " cano ~ de 22 milles " qui bombarde Dunkei ' que, sont en passe d'être braqués. — Quels canons ?: En voilà une noi ~ velle, dites-vous. Où sont-ils, cçs ca . nons-là ? 1 Oh! il ne s'agit pas des canons sorti des usines Krupp ou des usines du Cret: sot... Non. Mais il s'agit de ceux qu: ^ dans le domaine moral, sont en trai d'être forgés, là-bas, dans les pays net ' très, actuellement en état d'observatior 5 Pour ces pays-là, l'avenir est tout ir drqué ; ou bien, ils se ligueront avec le Alliés, et l'avenir sera alors couleur d 1 paix, ou bien ils resteront neutres t : s'entendront avec l'Autriche et l'Aile magne, e'., dès lors, l'avenir sera couleu ' de sang... : 11 n'y a pas de milieu, pour eux... 1 II suffit de se rendre compte de 1 situation actuelle dans l'est de l'Europ ' pour comprendre immédiatement que le intérêts généraux des Puissances grou pées là-bas sont les mêmes que ceux de Alliés. Mais les intérêts particuliers? Les intérêts de la Roumanie sont diî ; différents de ceux de l'Autriche: ell : veut la Transylvanie—et elle a raison Les intérêts de la Bulgarie sont en con tradiction avec ceux de la Turquie: ell ' veut la région d'Andrinople et ne l'ob a tiendra que par la force. La régie i- serbe (-S.E.) qu'elle réclame des Serbi :- n'est pas bien difficile à obtenu; .dai e un intérêt commun, et si la e:our c Grèce suivait les conseils de M. Yér zélos, lequel voit loin, la Bulgarie n'a' c rait plus rien à réclamer de la Grèce. E plus, la Bulgarie, étant donné la con pensation que la Serbie pourrait obten en Slavonie, se verrait allouer la régie de Monastir... Quant à l'Italie, ses r :- clamations relatives à l'Adriatique et : Trentin sont de celles qui peuvei - arriver facilement à une solution, poi - autant que les intérêts généraux r soient pas écartés... Il y aurait encore '- possibilité de l'indépendance de '- Pologne. n Mais, pense-t-on, ces intérêts peuvei - "s'arranger" entre les gouvernemen austro-hongrois et les gouvernements c - l'Est. Oui, mais de la même façon qi - celle indiquée par le fabuliste ! En effe les Puissances neutres peuvent-elle s croire un instant que, la guerre étai > finie selon les intérêts austro-allemand , l'Autriche et l'Allemagne accompliraiei ri lèurs promesses pour un long temps - C'est être naïf que de le croire. Il sufl . de lire les déclarations des von Har - mann, von Bernhardi et autres von Clat s sewitz pour se rendre compte de î'amb e tion allemande: le besoin d'autoril t des Prussiens;, s'étendrait bientôt su - toute l'Europe. r La solution du problème est, en réalité dans la création d'une Fédération d'Et rope dans l'intérêt de la civilisatio î européenne, et ce sont là les canons e longue portée dont les nations actue s lement neutres disposent, si elles veu-ler - comprendre, non seulement leurs intérêl s particuliers, mais aussi les intérêts gén< raux... La véritable victoire, remportée î l'aide de ces canons-là, sera celle qt . créera un avenir de paix — même pou - ces malheureuses populations balk" 5 niques, qui ont déjà tant souffert ! CAMILLE ROUSSEL. LETTRE D'ITALIE, . ^ . L'énigme italienne. — Les deux thèses et les deux tendances. -L'intervention paraît imminente.—L'accord avec les Serbes.—E: Asie-Mineure. Rome, le 25 avril. Nous touchons à la fin de cette longin période d'attente angoissante. La Cham bre reprend .«es travaux le 12 mai pro chain, et il faut qu'à cette date le Minis tère rende compte de la façon dont il i rempli la mission d'absolue confiance qui lui avait confiée le P irlement La logiqui de la situation n'admet pas beaucoup d< solutions. Il semble que M. Salandra m neut annoncer à la Chambre que deu2 choses : ou que l'accord avec l'Autricln est fait et que l'Italie a pu obtenir, san: coup férir, tout ce qu'elle réclamait, ot bien que l'Autriche, ayant résisté jus qu'au bout et n'ayant point voulu fair< les concessions qu'on lui demandait, î va lui déclarer la guerre. En dehors d - ces deux alternatives, je ne vois qu'un - troisième solution, la démission pure e - simple du Ministère. No s traversons u i moment où le métier de prophète n'es î pas sans péril, et je ne saurais me risque î à prédire quelle est, de ces trois soin ; tions, la plus vraisemblable et la plu ; probable. Le pays est anxieux et divise s: Il y a évidemment un parti assez fortqi ; défend ia thèse de M. Giolitti et qui es s time qu'il est inutile de faire la guerr i pour avoir ce qu'on peut obtenir san - tirer l'épée. Ce parti donne des raison : qui, aux yeux des niasses, ne sont pa ;i- sans valeur. On comprentl qu'un pays le hésite et réfléchisse devant les sacrifices 'e et les risques d'une intervention mili--d taire, et n'adopte pas de parti pris le la pârti de la guerre, de cette chose que les ;n procédés allemands ont rendue si épou-s, vantable. Il est vrai qu'à ,côté des iritë-p- rets positifs et matériels il y a l'idéal ié et le sentiment, les droits de la u- civilisation, la haine de l'agresseur, ;it l'équilibre général de l'Europe de ele-a- main. Mais les peuples, hélas ! n'en e, sont pas encore là, et l'organisation ii- sociale, telle qu'elle existe aujourd'hui, ut comporte la prépondérance des intérêts m matériels et l'influence que ceux-ci exer-s. cent sur l'action et les décisions des le Etats. Il ne servirait donc à rien de rs nier le rôle que joue dans ce moment-ci îs en Italie là conspiration, la coalition des >n groupes financiers, industriels et com-?,s merciaux avec les éléments qui, dans les là- assemblées, représentent la politique de o- la peur. Ajoutez à cela les tendances ;n des coteries qui s'imaginent que c'est ii- servir la cause conservatrice que de é- rester dans le camp des deux empires du is centre représentant je ne sais quelle ie espèce de féodalité militaire, plutôt que ù- de se compromettre dans le camp opposé, 2s dont le sous-sol est essentiellement ts révolutionnaire. Ceux qui n'habiter, t îs pas 1 Italie ne peuvent pas se faire une ie idée des sottises et des choses saugrenues il qu'on débite, dans certains milieux, ici lu de mauvaise foi, et, là, en pleine sin- 0- cérité sur la supériorité de l'organisa->n tion politique austro-allemande, et sur ;e les périls auxquels l'Italie dynastique; is s'exposerait en liant son sort à celui le d'un groupement politique qui a la France pour pivot. m Cette aberration - d'esprit -qui, fort heureusement, n'est le fait que d'une minorité peu agissante au plein air, vous explique le cas du duc Carafa d'Anelria et pourquoi il s'est trouvé, au Sénat 'n italien, un groupe de sénateurs qui se prête servilement au jeu du prince de «5 Biilow est a consenti à être, dans les le mains de celui-ci, un instrument dont il 1- se sert pour faire parvenir au Gouverne-J- ment italien la menace d'une intervente tion allemande en faveur de l'Autriche 1- au cas où celle-ci serait attaquée par ir l'Italie. >n De l'autre côté, on rencontre des idées 2- et des tendances plus réconfortantes. Il u y a d'abord ceux qui, sous un point de it vue opposé à celui qui prévaut dans le ir camp neutraliste, ne songentv qu'au ie meilleur moyen de faire triompher les :n-la térêts italiens et d'obtenir la cession 'a des territoires habités par des popula- lations italiennes depuis le Trentin jus-it qu'au sud de la Dalmatie : Ceux-la :s disent que ce qu'on pourrait obtenir à le l'amiable de l'Autriche n'aurait qu'une ié valeur précaire et qu'après avoir cédé t, à la force des circonstances l'empire :s des Habsbourgs ne consentirait à faire ît le sacrifice qu'on lui demande qu'avec 5, l'arrière-pensée de tout reprendre it à la première occasion. Il y a du reste ? dans ce camp ceux qui sont persuadés à it subir l'humiliation qu'on lui demande et t- qu'elle se résoudra tout au plus à nous i. jeter un lambeau de territoire, comme i- on jette à un chien un os à ronger. Tout :é le monde estime d'ailleurs, de ce côté de r la barricade, que si même par je ne sais quel miracle, l'Autriche lâchait tout, i, l'Italie n'aurait pas intérêt à conquérir, i- sous cette forme, les provinces qui lui n appartiennent virtuellement, parce que à son prestige serait à jamais compromis, [. parce qu'elle descendrait au rang de ,t Puissances de troisième ordre, et parce s que le fait d'avoir assisté jusqu'au bout avec l'arme au bras au formidable conflit dans lequel se jouent les destinées à de la civilisation, la rendrait mépri-ij sable aux yeux des vaincus aussi bien r qu'aux yeux des vainqueurs. D'autre part, on ajoute que l'accord avec l'Autriche ne serait qu'une demi-solution, car il resterait à dire sur un terrain où, „ après son marchandage diplomatique avec l'Autriche et dans l'alibi qu'elle s? sera procuré par ce maquignonnage, elle se trouvera, vis-à-vis des Puissances de la Triple Entente, dans une situation - plutôt pénible et délicate. î Quelle est la situation du ministère entre ces deux courants et de C]uel côté incline-t-il ? Nul ne le sait, en dehors il de ceux qui sont les manipulateurs des e négociations en cours. Mais ce qui est e certain, c'est que, si Italie sortait t amoindrie ou humiliée de cette crise, le n pays ne supporterait pas cet échec sans ,t protester .et frapperait peut-être plus r haut que le ministère. Je dois cependant reconnaître que, s dans leur ensemble, les apparences sont :. presque toutes favorables à la thèse de .i l'intervention. U est hors de doute que - les préparatifs militaires ont été poussés e avec une activité fiévreuse et que," en ces s derniers temps, on a réglé les détails s dont on ne s'occupe que quand on est à s ia veille de 'a guerre et quand on est

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes