L'indépendance belge

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s.n. 1914, 13 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0000000s8t/
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MO Gen-tiziciêé CN BELGIQUE BT A PARIS €3 85' ANNÉE Vendredi 13 mars 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION rue de» Sable», Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse At>u_> xv c,iYir,iN j. a ; ÉDITION QUOTIDIENNE KLSIÇJL Un in. 20 fr. 6msi». lOfr. 3 meît, S fr. miEMBOmeitr.-DJ " 23 fr. » 5 fr - S fr. ETMI6EH » 40 fr. » 22 Ir. - 12 fr, ÉDITION HEBDOMADAIRE ilnternaiiooale et d'0utre-m*r> ■O PAGES, PARAISSAIT LE MERCREDI Un un SS francs «Ix moi*.ï Si franc* L'INDÉPENDANCE BELGE ïbqïs ÉumoKs par laro. — srr pages tÙKgSSrjOHÛV PJLS IE PROCIŒS "■■■ — ..... — .-rr—r.-ssy X° ? » Vendredi 13 mars 1914 Les annonces soni reçues: A BR.UXELLES : aux bureaux du jou~ 4*4» A PARIS : 11, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM. John-F. Jones & C3, n# i| Stvow Hill, K. CL; à l'Agence Havas, n° 448, Cheapsicie E. G. ; et chez îïeyroud & Fils, LU, nos I4-I8, Queen Sictona Street, et 1. B, BrowE€^ Lid. n° 163, Queen Victoria Street. & AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Dilmar, Rokin, 2* & ROTTERDAM : même Ilrme, Wynhaven, 113. $JPî ALLEMAGNE, ES AUTRICHE-HONGRIE et fîfc SUISSE, aux Agences uo ia Maison Rudolf Mossfy fi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à Èlilau, Turin et Rome. (îi£4EW-ÏORK : T.B, Browue, Ltd, /, East42nd Stresk Édition du malin » Aujourd'hui : Revue politique. Eq Bulgarie. — rapport au roi sur le résultat des élections. — Convocation du Sôbranié. En Italie. — Crise laborieuse. En Chine. — L'emprunt des puissances. En Angleterre. — Discours pacifique «le \1. Asquith. — La peur des suffragettes. En Russie. — A propos du centenaire de la naissance du- poète Chevk'hwiko. — La réorganisation de l'armée. La Vie à Berlin. Notes d'une Parisienne. En France. — .1 a budget de la guerre. En Belgique. — Au Congo. Chronique mondaine. Les Lettres et les Arts. La réforme téléphc nique (5e page). Informations financières et industrielles.— Nouvelles diverses de nos correspondants. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre 13 sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième-édition, publiée le malin. BRUXELLES, 12 mars Revue Politique Le. cabinet Uiolitti étant officiellement démissionnaire en Italie^ on examine depuis deux jours quelles sont les combinaisons ministérielles possibles. La situation est assez embrouillée car, à vrai dire, M. Giolitti apparaît, comme le seul homme Capable cte grouper autour de lui une majorité solide. M. OiolitU S'en va sans que son prestige politique se trouve atteint; il s'en va sans avoir subi un échec à ia Chambre; il s'en va .au lendemain d'une consultation du pays qui constitua un véritable triomphe pour lui. Les conditions de sa retraite rappellent quelque 'peu celles de la retraite volontaire de M. Waldeck-Rous-seau en France. Sans doute, les ministres radicaux MM. Sacchi et Cnadaro sont obligés par le groupe radical de démissionner, mais rien ne démontre que leur détection contraignait M. Giolitti à se retirer. Le président du conseil eut pu remanier sa combinaison et se présenter devant ta Chambre avec la certitude d'être appuyé par la majorité. Il ne l'a pas voulu du moment que sa majorité de gauche ne subsistait pas telle qu'il l'avait établie, en groupant pour la réalisation d'une politique démocratique tous les éléments qui s'inspirent d'un sincère libéralisme. M. Giolitti conserve donc personnellement. une situation très forte et c'est cela, peut-être, qui rend Irès difficile la solution de la crise. Que c.e soit M. Son-nino ou M. Luzzatti qui prenne le pouvoir, il est certain quo le nouveau président du conseil devra tenir compte de l'influence personnelle de M. Giolitti, -sans l'appui duquel aucun ministère ne pourra se maintenir. Or, on laisse entendre que M. Giolitti ne s'effacerait que pour quelque temps et qu'il favoriserait actuellement la formation d'un cabinet de droite afin de pouvoir, ensuite, rentrer plus facilement en scène avec un cabinet de gauche dans lequel tons les éléments libéraux seraient, représentés. M. Giolitti restant dans la coulisse, le nouveau cabinet n'aurait forcément qu'une existence précaire. Aussi M. Sonnino, s'il occupe le pouvoir, entendrait-il prendre des garantie? contre une telle éventualité et voudrait-il obtenir du Roi la promesse de dissoudre les Chambres s'il se heurtait s de sérieuses difficultés. Il est douteuî que le souverain s'engage à ce point, de vue vis-à-vis du nouveau président di; conseil. En effet, il n'existe aucune crise politique au sein du parlement pouvani justifier une dissolution, puisque la majorité ne se trouve pas en oppositior formelle avec le gouvernement sur une question d'ordre national. Si M. Son nino, qui paraît le plus indiqué _ poui prendre la succession de M. Giolitti. voit les choses sous cet angle, il est. bier certain que la crise sera très laborieuse ■et il se pourrait même que par la force 'des choses on doive en revenir immédia tement à une combinaison Giolitti. Le nouveau cabinet libéral, préside par M. Bratiano, a réussi à faire abouti: assez rapidement le projet de revision d< la Constitution. La Chambre s'est pro noncée, en effet, pour la revision, mal gré l'opposition des conservateurs e l'assurance que la Constituante pourr; se réunir dès le mois de mai prochain Cette revision de la Charte constitu fionnelle se fera pour deux points essen tiels qui, s'ils sont acquis, exerceron une influence considérable sur la déve loppement politique et économique cl la Roumanie. D'une part, il s'agit d< procéder à une. réforme électorale pro fonde. Actuellement, les 183 députés qu composent la Chambre sont élus pa trois collèges électoraux de chaque di? irict. Cette division des électeurs en col lèses différents donne toujours une re présentation factice. On veut eionc sur primer les collèges existants pour uni fier le corps-électoral en.un collège uni que. D'autre part, on introduirait le sys tème de la représentation des minorités qui existe déjà dans d'autres pays balkaniques, sous des formes diverses, notamment en Serbie et en Bulgarie. D'autre part, la revision est nécessaire pour permettre la réalisation d'une réforme agraire profonde!. On sait, que la question agraire est une de celles qui se pose de la façon la plus angoissante en Roumanie, le système de la grande propriété constituant un obstacle à tout développement de la prospérité paysanne. On veut tenter de rétablir une sorte et équilibre entre la grande et la petite propriété en autorisant le gouvernement à vendre de la terre aux paysans et à exproprier, à leur profit, contre un jusle dédommagement préalable et dans certaines conditions, les grandes propriété^. On conçoit que lés conservateurs n'aient voulu entrer dans cette voie qu'à la condition qu'on leur donne des garanties au point de vue des modalités de l'expropriation, mais le gouverne-rnent n'a pu admettre,, bien entendu, que la Chambre discute ces modalités puisque ce" sera l'œuvre de la Constituante de les fixer et que la Constituante ne peut être liée en rien par une décision du Parlement actuel. Ces deux grandes réformes doivent logiquement être réalisées dans un esprit, de conciliation, un esprit vraiment nalional, car c'est un intérêt national vital qui est en cause dans la question agraire. On peut considérer que le cabinet Bratiano est pénétré de la gravité de sa tâche dans cet ordre d'idées et. qu'il l'accomplira en conscience, sans se laisser égarer par l'esprit de parti. Les puissances de la Triplice ont fait savoir à Athènes qu'elles consentaient aux rectifications de la frontière gréco-albanaise que la Grèce avait indiquées comme hautement, désirables dans sa réponse à la note collective des puissances relative à l'Epire et aux îles. Il est assez curieux que la Triplice ait cru devoir communiquer isolément avec la Grèce à ce sujet, alors que la question est de la compétence de toutes les grandes puissances et que c'est, d'ailleurs, à toutes les grandes puissances que la note grecque était adressée. Quoi qu'il en soit, les rectifications de frontière envisagées sont de nature à consolider les relations entre la Grèce et l'Albanie, mais il importe encore et. surtout que les Hellènes des régions de l'Epire annexées à l'Albanie obtiennent des garanties au point de vue de leurs droits historiques, de leurs droits religieux et du développement de leur langue nationale. Le cabinet d'Athènes ne peut manquer d'insister sur ces points et l'Albanie elle-même a tout intérêt à donner des garanties qui peuvent déterminer une sérieuse détente en Epire. LA Situation en Albanie Une proclamation du roi Guillaume Ier Durazzo, mercredi, 11 mars. Demain matin sera publiée la proclami-tion suivante du Roi au peuple : « Albanais, h Aujourd'hui, l'Albanie libre et indépendante entre dans la nouvelle Histoire. Le destin dé la Patrie est dorénavant confié au Roi, à la sagesse du gouvernement, aux vertus patriotiques. Le chemin à parcourir est long et parsemé d'obstacles, mais aucun obstacle n'est insurmontable pour un peuple qui a des traditions célèbres dans l'Histoire ancienne et qui, comme vous, à une grande volonté de travailler et de progresser. Notre devoir et celui de nos successeurs sera toujours la recherche du bien-être de la nation avec toutes nos forces. Inspiré par ce sentiment, Nous avons accepté de vos mains la Couronne albanaise. „ Albanais, au moment où nous montons sur le trône, noms attendons que tous vous aocour'iez autour ele votre Roi et travailliez avec nous pour accomplir nos aspirations nationales, (b) » GUILLAUME I". « Une tournée du prince de Wied Durazzo, jeudi, 12 mars. Le prince de Wied visitera à bord du yacht de la marine de guerre « Tau-rus » tous les ports alba lis. H entreprendra pro babl-ement ce voy/ "e dans la seconde moi tié de mars. (a) tavelles de l'Étranger ALLEMAGNE Les mauvais traitements clans l'armée Berlin, mercredi, 11 mars. Les journaux annoncent que le conseil de guerre de Berlin a condamné hier en , deuxième instance à trois mois de prison et à la dégradation le sergent Waske, pour mauvais traitements envers un soldat qu'il frappa à plusieurs reprises et qu'il obligea de boire le contenu d'un crachoir. (a) La mise en valeur du Cameroun Berlin, jeudi, 12 mars. A la Commission du budget des colonies du Reichstag, le rapporteur a déclaré que l'exploitation du nouveau Cameroun a montré que sa valeur était plus grande qu'on ne l'avait supposé d'abord et il a exprimé le souhait que l'Allemagne arrive à des accords de frontière plus favorables avec la France et l'Esp jne. Le gouverneur de la colonie a exposé ensuite que le chemin de fer transversal progresse ra.pidaiiy-.-n t. Depuis 1912,, on a exploité la sectitp Douala-Edea, Cette ligne transversale sera la base du réseau ferré dans le Cameroun et desservira la future capitale que l'on situera sans doute au centre approximatif de la région. La plus grande partie de ces nouveaux territoires est préservée de la maladie du sommeil, que l'on ne rencontre que dans la région de Sangha qui s'étend de Bonga à Carnot. Le secrétaire d'Etat aux colonies a annoncé que l'on créerait un institut pour -l'étude des maladies tropicales. Ia commission s'est ajournée ensuite à la semaine prochaine. (b) ANGLETERRE Discours pacifique Londres, mercredi, Il mars. Parlant au banquet annuel de l'Association des Chambres de commerce, M. As-qutLh a dit que tous les efforts du gouvernement ont toujours tendu et tendent toujours au maintien de la paix si nécessaire au commerce,nuis il a ajouté: «L'année prochaine nos vais-seaux passeront par le canal de Panama. Loin d'être, comme ils l'auraient été il y a un siècle, des émissaires de destruction, ils seront les messagers de notre inaltérable bonne volonté. Une guerre entre l'Angleterre et les Etats-Unis serait impossible. » (a) La peur des suffragettes Londres, mercredi, 11 mars. Le château de Windsor, le palais ele Ham-pton-Court et les principaux musées ele Londres ont fermé leurs portes au public jusqu'à nouvel ordre par crainte d'un attentat suffragiste. (a) **. Glasgow, jeudi, 12 mars. Une suffragette a brisé ce matin les carreaux d'une fenêtre d'un bureau de recrutement. Elle s'est enfuie, mais a été rejointe après une vive poursuite. (a) Londres, jeudi, 12 mars. La cour d'assises de Londres a jugé aujourd'hui la suffragette Mary Richardson, qui a endommagé mardi elernier la « Vénus de Velasquez » à la Nationale- Gallery. L'accusée a été condamnée à six mois de prison. (a) Londres, jeudi, 12 mars. La nuit dernière fies suffragettes ont incendié le château de Stewarton (Ayreshire) pour protester contre la nouvelle arrestation de M"* Pankhunst, (b) CHAMBRE DES COMMUNES Rpondant à une question au sujet-du corps expéditionnaire de l'Angleterre, le colonel Secly, ministre de la guerre, dit eju'il serait imprudent d'expliquer quel en serait l'emploi, à quels dangers il est oe=-tiné à faire face et où il irait en cas de guerre. Ces dan-gens sont au nombre de cinq. Je n'ai aucune autre indication à donner dans cette enceinte, a ajouté le ministre. Qu'il me suffise de déclarer cjue le corps expéditionnaire. serait prêt à partir le cas échéant. (a) — Le il Daily Mail u signale le bruit que la Cour navale fera une enquête sur des actes d'indiscipline commis par des chauffeurs du croiseur « Zeland-ia », actuellement à Vigo. On dit* que des chauffeurs se sont mis en grève et demandent le relâchement àe. leurs meneurs avant l'enquête. (a) BULGARIE La Haute Cour Sofia, mercredi, !1 mars. Le général Savol'f est arrivé de Paris aujourd'hui pour comparaître devant la Haute Cour. Celle-ci se réunira samedi a) Rapport sur le résultat des élections Sofia, mercredi, 11 mars. On publie le communiqué officiel suivant,: Le président du conseil, M. Radoslavoff, a té reçu en audience prolongée aujourd'hui par le Roi, à qui i-1 a présenté un rapport sur le résultat des élections législatives.Dans les milieux gouvernementaux, on considère ces résultats comme très satisfaisants et Lomme ayant une grande importance, la concentration libérale obtenant la majorité et pouvant -leule gouverner, même sans entrer en combinaison avec les autres groupes parlementaires, it rencontre de ce qui arrive d'ordinaire sous le rérégime de la rapré. ntation proportionnelle, où les coalitions de gouvernement se forment après les élections. Ici le groupe gouvernemental à une majorité, assurée,même avant de se présenter devant la Chambre. Le Sobranié nouvellement élu, sera convoqué élans la seconde moitié de mars en session extraordinaire. Il s'occupera seulement de la vérification des mandats, votera les budgets et la ratification des traités de paix av- !:i Roumanie et la Turquie et éventuellement l'adoption de -l'emprunt, 11 se séparera ensuite pour se réunir à nouveau le 2S septembre, conformément à ia Constitution. U convient dû relever à cette Occasion que l'accomplissement des opérations électorales dans les nouveaux territoires avec toute la série eles mesures administratives et autres imposées par le mécanisme complexe-de la représentation proportionnelle est la meilleure preuve qu'une organisation administrative complète existe déjà dans ces territoires. Aujourd'hui le président du conseil a adres ' la circulaire suivante aux organismes su-péric ,rs de l'administration : « Je considère comme un devoir agréable de vous annoncer que, dans les élections qui ont eu '.eu le 8 mars, dans un ordre complet et une tranquillité absolue, pour la constitue de la dix-septièrne assemblée nationale ordinaire, le cabinet a obtenu une majorité suffisante pour pou voir gouverner le pays dans la paix et 1e ranquillité et dans la voie du progrès » (a; — On déclare dénuée de tout fondement me information publiée à l'étranger et suivant laquelle quinze familles grecques au. ■aient été expulsées de Sofia et leurs effets Jillés. (b) CHINE L'emprunt des puissances Londres, mercredi, 11 mars. Au cours d'un interview, l'agent finan lier de la Chinj à Londres a dit que le *hine est fort désireuse de conclure un nou rel emprunt avec le groupe des cinq puis sauces," mais que les conditions doivent 5tre raisonnables, car la Chine a ampie lient de quoi gager le nouvel emprunt. Les 'eoettès cte la gabelle seraient amplemen' suffisantes pour cela. La Chine devrai! ivoir une certaine liberté pour l'établisse lient de ses tarifs de douane. On oublie pop que la Chiite est un Etat souverain el jne les zones d'influence qu'on qualifie l'anglaise, de française, d'allemande, etc. ront après tout en territoire chinois et qu'i, serait contraire au principe de la porte ou ,-erte que quelques puissances exerças sent un contrtle exclusif dans une parti* iuelconque de la Chine. (a) COLOMBIE Incident réglé Bogota, mercredi, 11 mars. On considère comme sans fondemen alarme qu'a donnée l'invasion du territoi ■e colombien par des ingénieurs et de: troupes vénézuéliennes. Le ministre d'Angleterre a dit au charg, l'affairés de , Colombie qu'effectivement 1 ,- a des ingénieurs qui font des exploration: jour .découvrir des gisements pétrolière: H qu'ils se .font escorter par des îantas sins armés pour se défendre contre les tri sus sauvages. Cette explication ôte toute importance i soi-disant invasion. L'alaime qu'elle a causée est calmée. ESPAGNE Accord franco-espagnol au sujet du Maroi Madrid, jeudi, 12 mars. Les résidents français et espagnol au Ma roc ont eu, ce matin, à l'ambassade d' France un entretien qui s'est prolongé pen û3,T t-pl.us d'une heure. Jn déjeuner a été olïert par les souve rains en l'honneur du résident français fi de M1»" Lyautev. L'ambassadeur de Franc et M"" Geoffray y assistaient. Le président du conseil, répondant au: questions des journalistes, a déclaré :« Oui il est possible que nous disions quelqu chose au sujet des entretiens des générau: Lyautey et. Marina, lorsque ces entretien seront terminés; mais, étant donnée la de licatesse des questions examinées, il est irr possible d'en dire beaucoup. Quoi qu'en d: sent certains journaux, il ne s'agit poinl dans ces entretiens, d'opérations militaires mais seulement de resserrer les bons raf ports naturels entre de bons voisins qi sont chargés d'une mission commune a Maroc. (b) AU MAROC Ls chemin de fer Fez-Tanger Madrid, mercredi, 11 mars. Le ministère des affaires étrangères annoncé qup le . -sident espagnol au Ma.rc signera incessamment les conventions coi alues pour la construction du chemin d fer de Fez à Tanger. (a) ITALIE La crise ministérielle Rome, mercredi, 11 mars. Lee journaux s'accordent à affirmer qi la ea'ise sera longue et difficile à résoudr Le « Gioraale d'IUdia » dit que le persoi nage qui recevra le premier l'offre de oo: siitner le cabinet serait, selon le jugemei et l'attente de la grande majorité, M. Soi nino. (a) Rome, jeudi, 12 mars. La Roi a conféré ce malin avec tes dépi tés Borelli et Luzzatti au sujet de la situ tion de la crise ministérielle. (a) MEXIQUE A la frontière Washington, mercredi, 11 mars. Le président Wi-lson a fait renforcer l .troupes à la frontière, afin d'empêcher U1 nouvelle incursion en territoire mexicai du- genre de celle qui a abouti à l'enlèv ment du cadavre de M. Vergara. (a) Projet abandonné Mexico, jeudi, 12 mars. On annonce que le ministre des financ* a abandonné l'idée de former u-ne banqi fédérale. Les communications avec Torréon so interrompues. (a) PORTUGAL — L^e ministre anglais à Iisbonne a x çu l'ordre d'exposer au gouveirneine. portugais la nécessité d'envoyer des i skruclions dans l'Angola pour que le m: sianmaire anglais Bowskili soit traduit c vant rui tribunal civil et non devant i tribunal iniJitaire et qu'il soi-t jugé da: une localité, où un «onsul anglais puis assister aux débats. (b) ROUMANIE — La Chambre a adopté, à l'unanimi de 70 voix, l'adresse en réponse an d cours du trône. (a) RUSSIE A propos du centenaire de la naissan du poète Chevtchenlse Saiiii1.-Pôterftlx>urg, mercredi, 11 mais. Voici le résultat de riiiterpelL&tioji, à I Douma, sur la défense faite par las au i riités de . célébrer Le centième anniversai j de la naissance du pocte CneYVcheii&s .; La première partie de l'interpeilation, qui concerne la défense laite par le ministre de l'intérieur à différantes municipalités de célébrer la fête et également La défense d'organiser une réunion quelconque ayant le même objet, a été adoptée par 161 voix contre 115. (Le centre et la gauche ooi voté pour.) La deuxième partie, qui était relative à la défense de célébrer le service divin en mémoire du poète, a été repoussée par 147 voix contre 115 et 7 abstentions. (La diroite et le centre ont voté contre.) * * * Kieff, mercredi, 11 mars. Les étudiants ont continué à manifester aujourd'hui à l'occasion du centième anniversaire de la naissance du poète Ghevtchenke. La police a procédé à de nombreuses arrestations. Dans l'après-midi la tranquillité était rétablie. Environ quatre-vingts arrestations ont été opérées hier. (a) La lutte contre l'alcool Saint-Pétersbourg, mercredi, 11 mars. ^ Le Conseil d'Empire a adopté en troisième lecture le projet de loi tendant à combattre l'alcoolisme. Tn raison des modifications qu'iLy a apportées, il a renvoyé Le texte de ce projet à la Douma pour une nouvelle délibération. (a) Les dépenses militaires Saint-Pétersbourg, jeudi, 12 mars . La commission du budget de la Douma délibère actuellement sur les prévisions militaires extraordinaires pour l'année 1914, qui dépassent la somme de 312,500,00 francs, soit une augmentation de 30 p. c. sur l'année passée. (a) — Par 87 vcsix contre 51, le Conseil de l'Empire a repoussé la proposition de loi due à l'initiative de 77 députés de lu Douma et ayant pour objet d'étendre au territoire du Don l'organisation des zemstvos. Le Conseil de l'Empire a ensuite exprimé le désir que le gouvernement élaborât au plus tôt les bases sur lesquelles devrait être opérée une réorganisation de l'administration locale dans le territoire du Don, réorganisation qui fût en harmonie avec le3 coutumes et le tempérament des cosaques du Don. (a) SERB5E Les incidents avec l'Autriche Belgrade, jeudi, 12 mars. Parlant du récent incideait austro-monténégrin, l'officieuse Samoiïprava dit qu'avant la guerre contre la Turquie la position de Sienokos appartenait à la Turquie, qui y avait un fortin. Pendant la guerre, les Serbes prirent cette position qu'ils remirent au Monténégro après la délimitation des frontières. Le journal relate ensuite les réoents incidents survenus aux environs de Drinu, où, dit-il, les. douaniers, autrichiens arrêtèrent de-s paysans serbes epji ramassaient du bois dans une lie serbe et les conduisirent en Bosnie. La Samouprava regrette de tells incidente au moment même où des pourparlers sont engagés entre la monarchie et la Serbie pour la reprise de bons et durables rapports. Le journal conclut en manifestant l'espoir qu'on se rendra compte à Vienne épie de tels procédés n'aboutiront pas au résultat désiré. . (b) TURQUIE — Le patriarcat œcuménique a transmis au grand-vézir la note dans laquelle il a déclaré, d'après une communication i du patriarcat publiée par les journaux grecs, que le patriarche rompt toutes ses relations avec le ministre des cultes et laisse au grand-vézir le soin de trouver le moyen convenable de satisfaire le patriarcat. (b) La Vie à Berlin LA QUERELLE RUSSO-ALLEMANDE En attendant la nouvelle guerre balkanique. — La guerre préventive. — Un peu d'accalmie.— Bismarck et la Russie. — Le nouveau traité de com- BERLIN, le 9 mars. Depuis une semaine, ce qui prime tout, c'est la question russo-allemande. Des gens vous elemandent avec la inine inquiète : « Pensez-vous que nous aurons la guerre avec la Russie?» Si on fait de son mieux pour apaiser leurs craintes, il vous quittent, non convaincus, avec un dernier : « Qui peut sa-; voir? » Voilà, ma foi, de quoi faire reprendre les affaires et rassurer le commerc-e! Si, comme on le dit encore, une nouvelle guerre balkanique est inévitable dans • deux, trois ou qua'.re ans, d'ici à ce que ■ les Bulgares et les Grecs aient reformé - leur matériel de guerre, on devrait ■ bien nous laisser tranquille pendant cet i entr'acte. s 11 ne faut pas aller jusqu'à dire que la -' presse excite le public allemand à plaisir contre ses voisins de l'Est et de l'Ouest,. Tout au plus, comme cela lui est déjà arrivé à plusieurs reprises, elle ' a perdu pied pendant quelques jours. - Les dépêches venues de Russie l'avaient prise de court et des nouvelles, telles que l'assurance que la Russie ne comptait pas opérer une mobilisation com- 3 plète ou que les relations entre les souverains des deux pays n'avaient pas subi le moindre refroidissement n'a-1 vaient, pas eu le pouvoir de calmer les - esprits, ei'autant, que leur effet se trou-s" vait effacé par d'autres dépêches annonçant, par exemple, la nomination du gé néral Lisinski comme gouverneur de Varsovie, etc. Il n'a rien moins fallu que le repos dominical pour rasséréner un peu les cerveaux. Ce matin, nous avons vu les journaux — pas tous — traiter la ejues-tion avec un peu plus de sang-froid. 11 était temps. Un des grands arguments, celui qui avait frappé le public, était que, grâce aux efforts faits par la Russie, ce pays serait en état, dans quatre ou cinq ans, d'envahir l'Allemagne sans que ceil>c; l'ùt en état de lui opposer une armée suffisante. Les masses sont simplistes. Il n'est pas difficile à des stratèges en chambre de leur l'aire épouser une idée aussi ingénue que celle que certains organes avaient lancée avec l'assurance qu'apportent en toute chose les hommes qui ne savent pas de quoi ils parlent. Si l'Allemagne est en avance sur la Russie et s'il est démontré — et les faits sont prouvés, puisque le correspondant de la « X. Zeit.ung « l'a dit, — que la Russie n'attend que' d'être prête pour se ruer sur l'Allemagne, il faut que celle-ci déclare immédiatement la guerre à son ennemie orientale. Cette petite combinaison, si simple qu'un enfant au maillot devrait le comprendre, s'appelait : faire une guerre préventive. Voilà. Comme on se fait vacciner pour éviter la variole, comme on prend des pilules Puclc pour un rhume à venir, on fait- la guerre pour l'éviter. « Bien oui. vous disaient les gens qui, dans le fond, n'étaient pas précisément satisfaits, s'il n'y a pas moyen d'empêcher la guerre d'arriver, autant la faire à présent, pendant que nous avons toutes les chances pour nous, plutôt que d'attendre le moment où la Paissie sera en état de nous flanquer une brassée. » — Pensez-voiis cependant que la guerre soit inévitable? — Oh! moi, je n'en sais rien. Mon journal à l'air ele le dire. En tout cas, si les choses peuvent s'arranger!... » 11 n'y a cependant pas besoin de chercher midi à quatorze heures — pardon, cette expression n'a plus de sens aujourd'hui — pour se rendre compte de ce qui se passe eh Paissie et en trouver les causes apparentes. Si ceux qui ont commencé voulaient faire leur « mea culpa », les Allemands diraient. : « Voici les fruits de notre action. » Il était bien à prévoir que, du jour où l'Allemagne augmenterait ses armements, les autres puissances agiraient ele même. La France s'est imposée à nouveau le service de trois ans. La Russie, faute ele numéraire, a semblé pendant quelques mois sommeiller. Aujourd'hui que la France lui a fourni les fonds nécessaires, elle arme, elle arme avec rapidité, pour rattraper le temps perdu. L'essai de mobilisation, non complète, comme on l'a dit-, mais partielle, rentre dans le cadre naturel de ses opérations militaires. L'Allemagne, comme la France, peut élaborer un plan de mobilisation sans avoir besoin de le mettre à l'épreuve. On sait, dans ces pays, dans quelle mesure exacte on peut compter sur les elivers moyens de. communication. Les hommes, qui ont tous été instruits durant leur service actif ou leurs périodes d'exercices, sont au courant des devoirs qui leur incombent en cas de mobilisation. Il n'en va pas de même en R.ussie. Tout y est neuf. Les agents des chemins de fer auraient quelque difficulté à exécuter des ordres compliqués qui. peutrêtre, ne sont pas complètement au point. Les soldats de races diverses,' comptant un grand nombre d'illettrés, répandus sur de graneles surfaces, n'ayant souvent £ucun contact avec des agents de l'autorité, loin de tout centre civilisé, seraient souvent laissés à eux-mêmes, si tant est que l'ordre de mobilisation pût les atteindre en temps utile. D'où nécessité d'une mobilisation blan. che. Le « Lokal Anzeiger » publie ce soir un bon article, inspiré par la Wilhelm-strasse pour répondre aux quelques dépêches qui avaient voulu faire intervenir les hommes d'Etat. Il y est déclaré que les gouvernements, le russe comme l'allemand, n'ont, à aucun moment, rien eu affaire avec la èampagrue de presse ele ces jours derniers. Ni les chancelleries, ni les ambassades des deux pays ne peuvent être rendues responsables des notes parues ici ou là-bas. Donc, il est à présumer que l'orage s'apaisera de lui-même.Mais... il y a toujours un mais. Il a suffi d'un incident pour démontrer combien la campagne de haine que certains journaux mènent en Russie contre l'Allemagne avait porté ses fruits. En résumé, el'après le « Lokal Anzeiger » il n'y a aucun danger. Cependant... il y a aussi un cependant^ et c'est ainsi que se termine l'article : « Nous savons très bien que le peuple rosse désire la paix, comme nous la désirons nous-mêmes, mais il semble malheureusement. qu'il n'y ait plus, de l'autre côté de la Vistule, le contrepoids nécessaire aux menées d'une presse sans conscience et cela nous remplit quelquefois de soucis. » A bon entendeur, salut. * <*■ Parmi les raisons qui font agir la Russie, on a parlé de sa situation vis-à-vis de l'Autriche, vis-à-vis aussi des Balkans, mais un fait mérite une mention spéciale. On sait que Bismarck, tout en concluant alliance avec l'Autriche-Hongrie d'abord, avec l'Italie ensuite, pour former ta Triple-Alliance, avait toujours

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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