L'indépendance belge

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05 januari 1917
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s.n. 1917, 05 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/125q815f6t/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UN! : ONE PENNY WÈ 17W loi ËJLiv Ji£® CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) administration et redaction: . bureau a paris • k, _ — , _ lni« / ïudoe house, tudor st.. london. e.c 11, place de la bourse VENDREDI 5 JANVIER 1917. ~ ' abonnements f s mots' 17-shillings l conservation par le progrès. TELEPHONE: city 3960. TES.EPH. : { f ' * || et En vente à Londres à 3 h. le jeudi 4 janv. Il an 32 sIiLlings j LA SITUATION» Ji:udi, midi. La résistance offerte jusqu'ici par les Russes à Macin est tombée et le dernier communiqué allemand annonce la capture de cette ville, ainsi que de Jijila, les deux têtes de pont qui défendent les approches de Braïla par l'est. Les Ger-mano - Bulgares sont, dès lors, les maîtres incontestés de la Dobroudja, et ils vont pouvoir amener à distance utile la grosse artillerie qui leur permettra de réduire Braïla et de menacer, éventuellement, Galatz. L'abandon de Macin par nos alliés russes est un sûr indice que l'évacuation des approvisionnements accumulés à Braïla a été complétée et île jouir où l'ennemi entrera eni maître dans le port danubien, îl découvrira que la coquille est vide. Pour le peuple allemand' et plus encore pour les Austro-Hongrois affalmés, ce ne sera qu'une désillusion de plus, et pas Ja dernière. En Valaohie la situation n'a pas subi îde changements importants. Les troupes du général Falkenihayn ont donné quelques coups de sonde au sud et au nord Ide Focsani en vue de tâter la résistance des Russes et avant d'entreprendre l'attaque générale à laquelle on s'attend. Dans les vallées de Buzeu et de Rim-nic (entre Braïla et Focsani) les sondages allemands ont révélé un .résistance sérieuse et nos Alliés, en contre-attaquant, ont repoussé l'ennemi de plusieurs villages qu'il occupait. Au sud-ouest de Focsani les Russes disent avoir repoussé des attaques allemandes mais Se communiqué allemand partie d'un succès sur les rives du Milcovu où nos ennemis affirment avoir fait 400 prisonniers. Focsani est, avec Braïla, la ville la plus importante de la Valaohie septentrionale. A partir de Focsani Ja ligne de chemin de fer transvo-sale qui relie 3a ,Valachie e*. la Moldavie avec la Buko-vine, se rapproche graduellement du Se-retli dont elle suit le cours 'pendant une assez longue distance, toujours sur la rive droite, et il faut s'attendre à voir ce point stratégique disputé âprement. Dans la-région montagneuse le général von Gerok, qui commande les troupes ennemies, a fait quelques progrès et avance entre les vallées de la Putna et de la Susitza avec, comme objectif, Panciu, terminus, d'un embranchement de la ligne transversale et situé au nord 4e Focsani. Rien de particulier n'est signalé des autres fronts. Sur mer les sous-marins allemands continuent de faire des ravages et la dernière liste de navires coulés comprend sept bateaux dont trois norvégiens, deux britanniques, un français et un suédois. Les pertes allemandes en sous-marins ne sont pas exactement connues, mais, s'il faut en croire les déclarations d'un sujet neutre revenant de Kiel, où il a résidé longtemps, elles sont énormes. Il y a lieu d'espérer qu'elles augmenteront encore par la suite, étant donné les mesures de défense adoptées par la marine ■marchande britannique. Beaucoup de navires marchands se sont armés en défense, tout comme au temps des pirates, et le secrétaire de l'amirauté, dans une note officielle, rappelle les paroles prononcées le 21 décembre dernier aux Communes par le Premier Lord de .l'amirauté. Le droit de tout capitaine de navire marchand de défendre son bateau contre une attaque, une visite ou une perquisi- v* lion de la part de l'ennemi, par tous les moyens en son pouvoir, est un " droit immémorial," et seule l'attaque, réservée aux navires de guerre, lui est interdite. " Ce point de vue," a ajouté à ce moment le Premier Lord, " est partagé, • à ma connaissance, par toutes les Puis-, sances neutres, sans exception, et le règlement de la Cour allemande des pri- ■ ses de g'uerre l'indique clairement." : Il y a donc lieu de s'attendre à voir ■ dorénavant les navires marchands se défendre efficacement contre les attaques . des pirates modernes, qui violent toutes ; les stipulations internationales, et qui i pratiquent sur mer le même terrorisme i que l'armée allemande a pratiqué sur terre en incendiant les propriétés privées et les édifices publics. Entretemps nos ennemis s'occupent activement de la paix, et on commente , beaucoup les déclarations faites par le comte Andrassy à Budapest. Au cours d'iuïii discours de Nouvel' An îie comte, à en croire la '"Gazette de Francfort," aurait dit que "si les Alliés désirent connaître, nos conditions de paix, ils peuvent les apprendre du Président W il son, à qui elles seront communiquées." Cette information, si elle se confirme, est du plus haut intérêt, car elle indique que les Puissances Centrales, pressées de conclure la paix, sont prêtes à entrer dans la phase des négociations. Le fait est di'autant plus intéressant que les Alliés, de leur oôté, sont prêts, s'il faut en croire une note Rente;", à définir, dans leurs grandes lignes, les conditions qu'ils mettent à la conclusion, de la paix. Les bases qui, aux yeux des Al'iés, doivent servir de préliminaires aux négociations de paix, seraient définies dans fa .réponse des Alliés à la note du Président Wilson, et si celle-ci, comme on l'annonlce, est sur le point d'être envoyée â Washington, nous pourrions, d'ici quelques jours, savoir .si, réellement, nos ennemis font du bluff ou s'ils sont décidés à accepter " notre paix " après nous avoir imposé " leur guerre. " Le " Vorwaerts " annonce la possibilité de la convocation du Reichstag pour la mi-janvier, " étant donné le désir du chancelier de l'Empire et des différents partis, de faire connaître leur opinion au sujet du refus (sic) de l'offrede paix !" Ajoutons que c'est le 19 janvier que se réunissent à Berlin les présidents des parlements ennemis et que l'empereur Charles a .mandé le comte Andrassy à Vienne, en vue, dit-on, de lè charger de la constitution d'un, cabi-niet«de coalition. Tous ces faits sont hautement significatifs et nous ne serions pas étonné de voir se produire quelque coup de théâtre du côté de Vienne. Quant à la situation eni Grèce, elle est toujours enveloppée de mystère. D'après les dernières informations, le cabinet d'Athènes, sous la présidence du roi Constantin, aurait consacré deux longues séances à la discussion de la note des trois Puissances Protectrices. D'autre part, le .roi s'est entretenu sur le même sujet avec les ex-Premiers ministres, et a.u> cours de ces entretiens te roi Constantin se serait déclaré hostile à l'acceptation des demandes des Alliés. Cependant M. Gounaris, qui n'est pas suspect de sentiments pro-alliés, aurait déclaré qu'en présence des effets désastreux du blocus, il n'y avait pas d'autre alternative que de céder. LA CAPITULATION D'ANVERS L'INTERVENTION DES ALLIÉS. Question primordiale. A la suite de la publication dans le "Suinday Pictorial" de deux articles dûs à 'la plume de M. W. Churchill, articles des plus intéressants et des plus importants au point de vue historique, nous avions publié un article dans lequel M. Ch. B... émettait une opinion en désaccord avec celle de l'honorable membre du Parlement britannique. Un. de nos distingués officiers belges, de son côté, ne partage pas la manière de voir de M. Ch. B... et expose pour quels, motifs, dans la lettre ouverte que nous publions ci-dessous. Cette question étant primordiale pour notre armée et pour l'histoire de la campagne de 1914, nous y consacrerons deux articles nouveaux avant peu, nous efforçant d apporter le plus de lumière possible dans cette controverse, tant que les événements sont récents encore et présents à !a mémoire de ceux qui ont assisté à ce grand drame» I Lettre ouverte à M. Ch. B..., à propos des atrtictes de M. Churchill sur la fin d'Anvers. Monsieur, Soyez assuré que je regrette vivement de devoir user de ia voie de ce journal pour vous soumettre les quelques remarques ci-après. Si j'avais connu la tendance de otre article du 18 décembre avant sa parution, je me serais hâté de vous écrire directement. L'étude de M. Churchill sur Anvers: présente pour la gloire de "nos'' armes un intérêt considérable et elle mérite qu'on s'y arrête longuement. C'est souvent aie erreur "de laisser écrire par d'autres la vérité; ia légende est parfois plus près d'elle que l'histoire; parfois aussi elle s'en écarte fortement et l'histoire a dans ce cas beaucoup à faire pour rétablir :-ette vérité. Veuillez vous souvenir des légendes qui ont couru dans la presse au sujet de la hatailte J'Xstt', uL jqeines, _quc l'on a dû se donner pour effacer dams l'esprit dJe l'opinion publique l'impression fâcheuse que l'on avait laissé se former. Vous conviendrez avec moi qu'il importe, à pi'opos d'Anvers, de ne point retomber dans-la même erreur, d'autant plus qu'au point de vue belge, la vérité r est beaucoup plus belle que les légendes * déjà accréditées. Jl m'est avis que nous < devons savoir gré à M. Churchill de ses i révélations. « Vivement intéressé par son étude, ' j'ai pris soin de me la faire traduire par un officier auSsi compétent en langue anglaise qu'en art: militaire ; j'ai la convic* < tion d'avoir été ainsi mis à même d'en « apprécier toute la valeur. Il y a dans le récit de l'écrivain anglais beaucoup d'histoire et fort peu de légende. Je crois opportun de vous signaler ici certaines erreurs d'interprétation qui sont à la base de votre récent .article. Le raisonnement de M. Churchill. 1. M. Churchill ne soutient nullement , qu'une résistance prolongée durant quel- ^ ques jours encore après le 9 octobre „ 1914 eût permis de sauver Anvers. La conception du déb.locus de la place date , d'une époque où l'on suppose que toutes , les forces allemandes sont engagées sur . les fronts russe et français et qu'il n'y a pas d'armée disponible pour une mar- , che vers la côte. [ "D'après les renseignements obtenus, , dit-il, le total des forces de campagne '• allemandes dans le nord de la Belgique n'excédait pas trois ou quatre divisions 1 de réserve, une division de marins for- , ir.ée hâtivement, et deux ou trois brigades de troupes de landwehr et de landstu'rm," ce qui ne diffère pas beaucoup des renseignements fournis par le rapport officiel sur l'action de l'armée . belge. C'est ce corps de siège seul qu'il , est question de mettre hors cause en ( l'attaquant dans son flanc gauche. Les divisions alterna ride s devant Anvers sont ' des divisions de réserve, d'Ersatz, d'Ersatz de réserve ou de marine ; les effectif^ de ces divisions sont loin d'atteindre j ceux des divisions de l'armée active et on pouvait raisonnablement estimer leur total à 70,000 hommes. Les '-enforts promis par les Etats-majors alliés, comportent 60,000 hommes : la 7e division anglaise, la 3e de cavalerie, les 2 divisions françaises et la brigade de fusiliers marins ne dépassent pas ensemble ce nombre, car les divisions françaises étaient fort probablement territoriales, et nous savons que la 42e divisions du général Grossetti n'était guère que de 8,000 fantassins. Nulle part, dans l'étude de M. Churchill, il n'est fait état d'autres renforts plus puissants. Et je me vois contraint de reconnaître que ces 60,000 hommes joints aux effectifs de l'armée belge réalisent bien 9 ou 10 divisions d'un effectif total, quasi double des effectifs allemands devant Anvers. C'est précisément l'apparition dans le nord de la Belgique des 22e, 23e, 26e et 27e corps d'armée allemands de nouvelle formation qui rompt d'une manière imprévue et irrésistible cette proportion ! des forces en présence et qui est 1a cause, le 8 octobre, de l'abandon de l'opération projetée. Les dewx divisions françaises. 2. Il est exact que les 2 divisions françaises promises ne sont pas arrivées à Gand où se trouvèrent seuls, outre les Anglais et la 4e brigade belge, les 6,000 fusiliers marins de l'amiral Ronarch. < Veuillez remarquer que le rapport offi- : ciel belge, page 62, évalue à 25 à 30,000 1 hommes le montant des troupes alliées le i 9 devant Gand alors que des /ractions < importantes de la 7e division anglaise y i sont arrivées, mais non toute la division 1 Le même rapport officiel belge écrit, i page 70, que vers le 15 octobre il y a i en Flandre, pour s'opposer au vaste < mouvement que l'ennemi va entrepren- < dre vers le nord entre La Bassée et Dun- : kerque, l'armée beige, la 7e division : d'infanterie et la 3e division de cavalerie < anglaise, la brigade de fusiliers marins 1 français et deux divisions territoriales < françaises. Est-ce que, par liasand, ces deux divi- 1 sions teritoriaies me seraient pas celles < qui devaient venir à Gand? Si elles ont, - _a-u dernier .moment, été retenues en ! Flandre, c'est que la gauche française, ' vers La Bassée, se sentait menacée 1 d'enveloppement. Ignorez-vous que le j 9 octobre un corps d'armée allemand ' arrivait déjà à Courtrai, et ne .pensez- I vous pas cjue les quatre corps de mou- 1 velle formation cités plus haut ne sont ' qu'une partie de l'armée allemande, ! dont l'objectif est Calais? Depuis Dix-mude jusqu'à la mer, le rapport officiel belge a identifié sept divisions aile- ] mandes, dont quatre appartiennent aux ; [ 22e et 23e corps de réserve. Ne cro}ez- ( ! uu'sai face ik i'intcfvaille DU- < t imude-La Bassée l'ennemi a mis en ligne - d'autres forces que les 26e et 27e corps? Le rapport .belge n'écrit-il d'ailleurs pas, - page 71: "...les deux divisions territo-t riales françaises avancent vers Ypres"? t Je pense que cet exposé succinct dé-2 montre à suffisance la possibilité de la 5 concentration, vers le 8 ou le 9 octobre, 5 d'une force anglo-française" d'environ s 60,000 hommes et explique que si l'armée belge n'eut, sur, l'Yser, que le , concours de 6,000 marins français, c'est r parce que les Anglais durent prendre - position devant Y près et que les deux > divisions territoriales françaises furent i employées dans un but devenu plus impérieux.Une erreur do date. 3. \ ous faites erreur de date, Mon-. sieur, quand vous commentez l'hvpo-t thèse de la constitution d'un, front Lille- Gand-Anvers. M. Churchill expose 'a question de .savoir si, au moment où l'accord anglo-belge est ratifié, donc le 1 4 octobre, il est permis d'espérer : (1) qu'Anrvers pourra résister aux attaques - de l'ennemi assez longtemps pour per-1 mettre aux forces de secours anglaises i et françaises de venir à son aide; (2) 5 que neu/f ou dix divisions alliées à Anvers et à Gand pourront tenir les AlJe- ' mands en échec jusqu'à ce que l'aile gauche des armées principales, avançant journellement du sud, pourra se | joindre à elles. Dans ce cas, dit-il, la [ ligne alliée dans l'ouest pourrait passer ; par Anvers, Gand, Lille. ' C'est le 4 octobre que semblable éventualité est envisagée, donc à une date t où on croit que toutes les forces allemandes sont engagées sur les fronts russe et français, et non le 9 octobre, [ date à laquelle il reconnaît "qu'avant j la capitulation de la ville et tandis que ^ les troupes anglaises étaient encore à , Gand, commença à se manifester ce for-' midable développement de forces allemandes..."4. Vous demandez enfin, Monsieur, à quoi eût abouti le projet d'envoyer 60,000 hommes de renforts dans An- , vers-traquenard, et vous répondez vous-même "à les y faire encercler avec l'armée belge immobilisée dans notre métropole en ruines." Pardonnez-moi de devoir vous décla-' rer tout net qu'il n'est pas question dans 1 l'étude de M. Churchill d'envoyer 60,000 hommes dans Anvers. Il ne doit venir dans Anvers que les 3 brigades navales qui y sont réellement arrivées 1 dans le but de relever sur la Nèthe une " partie des forces belges épuisées. Pla-j cées sous le commandement du général Paris, ces troupes ont, par leur pré-" ' sence, montré aux nôtres que, réelie-^ ment enfin, les secours tant de fois an-' noncés, étaient à leurs côtés; quant aux 60,000 hommes, ils devaient, de Gand, se porter dans le flanc de l'armée assiégeante, ainsi que le déclare l'écrivain anglais en tète de son second article. L * Conclusions. ; Vous me demanderez probablement, - Monsieur, pourquoi j'ai jugé utile de ré- 1 8— I I ECOLE I MOYENNE S BELGE 8 UNE ÉCOLE MOYENNE BELGE EST OUVERTE 1164, KENNiNGTON RD„ I LAMBETH, S.E. depuis le 3 janvier de cette année. Le programme des études _ est celui B des écoles moyennes et de l'état belge, p On y prépara les jeunes gens aux B grandes administrations, chemins de fer, I postes, télégraphes, etc., aux fonctions raj de géomètre ainsi qu'aux écoles mili- b taires et techniques. On y formera également des compta- p bles ; à, cet effet un cours du soir sera H créé ultérieurement pour l'enseigne- , M ment de la compatabilitc commerciale et 2| s industrielle ainsi que pour la mécanique B i et l'électricité. - futer complètement la tendance de votre - article. e Si vous consultez la collection de - 1'"Indépendance Belge," vous trouve-e nez dans le numéro du 15 décembre 1915 a une étude sur le rôle d'Anvers, dont la r conclusion est : Anvers a sauvé Calais. Vous y trouverez également, rapporté, - le propos tenu par Je commandant de e l'armée qui conqu.it Anvers, devant un - cercle de personnalités anver.soises. s Vous constaterez que l'auteur de cette , étude y réclame .pour l'armée belge le t mérite d'avoir "mystifié" le comman-e dement allemand. i Vous conviendrez, je n'en doute pas., - après lecture, que les révélations de M. " Churchill jettent un jour nouveau sur les événements restés inexpliqués de la > fin, d'Anvers et que la gloire militaire r de la Belgique ne peut que gagner en-" core à voir démontrer que te camp re- * tranché d'Anvers a joué un rôle essentiel " et heureux dans l'ensemble des opérations de guerre. Apr's l'exposé des déplacements de l'armée de sir John Frencb, je me vois s forcé d'avouer que le projet de déblocus * a, comme le dit M. Churchill — mais grâce à la vaillance de nos troupes — s procuré le gain de 5 journées précieuses, ^ mais je persiste à être convaincu que les ' 5 journées suivantes, également pré-" cieuses, sont dues principalement à l'habileté du commandement belge et à l'esprit de sacrifice d'une fraction importante de notre armée, ainsi que le " fait ressortir le commentaire, que j'ai v pris la liberté d'adresser à " l'Indépen-' dance," de l'étude de l'homme d'Etat i anglais. Je termine, Monsieur, en vous priant de me pardonner la franchise de mes appréciations et en vous présentant les , assurances de mes sentiments distingués. COMMANDANT X. LETTRE DU BRESIL. (De notre correspondant particulier.) M. Mélot interviewé. Rio de Janeiro, décembre. M. le député Mélot a passé à bord du paquebot britannique " Drina," se rendant auprès du gouvernement belge, après avoir parcouru l'Amérique du Sud. J'ai eu l'occasion de rencontrer notre député au moment du départ du navire: je lui demandai s'il était satisfait de son voyage dans le restant de l'Amérique ; M. Mélot me répondit que partout, tant dans Ja République de l'Uruguay que dans l'Argentine ou qu'au Chili, la Mission belge avait été chaleureusement accueillie. INI. Mélot m'a cité une partie du discours qu'il a prononcé au Chili ; la voici : "Au début de la guerre, le Chili était divisé en deux partis, celui du Droit et celui de la Force; aujourd'hui la Force étant incontestablement du côté du Droit, il n'en reste plus qu'un seul !" M. Mélot me dit encore qu'il nous serait facile de prendre, après la guerre, la place que les Américains du Nord ont pu prendre pendant Jes hostilités, d'autant plus, dit-il, que tous les pays de l'Amérique du Sud attendent avec impatience les produits belges. La déportation en masse des civils belges par les Allemands a soulevé ici une indignation générale. Contre les déportations. Dernièrement, pendant une session de la Chambre des Députés, M. Gonçalves Maia, député de Pernambuco, a prononcé un discours magnifique protestant UiOUe UmtSOWUU. illJlUiC 4 l'héroïque population civile belg-e par les Allemands. Je suis certain que cette courageuse protestation intéressera tous les lecteurs de "l'Indépendance Belge." En voici la traduction : Un. superbe discours. " Monsieur le Président, Tout habitués que nous soyons aux attentats contre le droit, pour insensibles que puissent paraître nos cœurs devant les crimes sans noms commis journellement dans cette guerre européenne contre la Civilisation et l'Humanité, depuis Je torpillag-e du " Lusitania " jusqu'aux assassinats du capitaine Fryatt et de Miss Cavell, il y a encore un autre crime, qui, je crois, sera, lui, capable de faire vibrer les nerfs faibles et amollis de notre neutralité. C'est la peine de l'esclavage, infligée par les Huns du XXe siècle à Ja population de la Belgique en leur imposant des travaux de guerre. Avant-hier, encore, j'ai lu dans un journal un télégramme annonçant que le gouvernement des Etats-Unis avait fait constater à l'ambassadeur allemand combien ce crime infect avait une répercution douloureuse dans l'univers. Ensuite, ce fut l'écho crystallin de la parole du cardinal Mercier lançant aux quatre coins du monde la protestation, du catholicisme. Hier encore le journal "A Noticia" publiait une -protestation du roi Albert et son appel aux gouvernements neutres. Je désirerais que la nation qui a suggéré il y a quelques jours la formation de la "Ligue Internationale des Neutres" pour la dé-de leur-;» jmtwrcU iuscrive connue 8§èns aanéa. No S

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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