L'indépendance belge

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s.n. 1915, 16 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2z12n50g3g/
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tfëjsie année. No. 64 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PEN N Y» BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration ex Rédaction, Tudok House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MARDI 16 MARS 1915. ibegtstbked as a „ ,, newspaper.j Conservation par le Progrès. i S O M_MAJ RE. ,LA SITUATION : Le "Dresden" coulé dans le Pacifique.— Succès français sur toute la ligne.—Attaques allemandes contre les positions anglaises à Saint=Eloi. La plus grande Belgique. Permettez!—Emile Royer. L'unité allemande et la Belgique—Jean Bary. Qui est respon= sable de la guerre?—A. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos. — Bob. En Belgique. La tournée de M. Hastings-Pimbury. Les journaux en Belgique—Baron C. Goffinet. L'association des artistes lyriques et dramatiques. Echos. Les atrocités allemandes en Belgique. Nos soldats reconnaissants. Rêve de îan» tassin.—T. Audrv. Théâtres, etc. LA SITUATION. Mardi, midi. ont été chassés et des exercices de tir La marine britannique vient de rem- ont lieu tous les jours. Dorter un nouveau succès par la mise nouvelles du iront occidental i . i * , , • • sont excellentes ce matin. Les rran- hors combat d un des derniers croi- . . . , , , . , ,, ^, cais ont fait des progrès sur toute la seurs allemands spécialement affecta ^ Au d d.Arras> Us ont chassé à la g'uerre de course. Il s agit du j»;einnerrii trois lig'nes d'e tranchées et "Dresden", surpris dans le Pacifique,; &e sont établis sur le plateau de Notre- à hauteur des côtes chiliennes par une Dame-de-Lorette après avoir fait d'e escadre anglaise qui, après quelques nombreux prisonniers, pris des mitrail- çoups de canon, obligea le croiseur en- leuses et détruit un dépôt de munitions, nemi à hisser le drapeau blanc. L'équi- pius au su{]) dans le secteur Ecurie- page se rendit et le bateau coula après Roclincourt, ils ont fait sauter plusieurs que le feu, qui s'était déclaré à bord, eut tranchées ennemies. Du côté de Car- atteint les soutes à munitions et provo- noyj région d'Albert, les Allemands en que une déflagration générale. L'esca- c<nt fait autant, mais n'ont su se main- dre britannique n'a pas souffert et pas un tenir que dans une partie des tranchées homme n'a été tué ou blessé. Elle démolies. pourra venir renforcer la flotte des Al- Dans l'Aisne, en Champagne et en ljes et coopérer dorénavant au blocus Argonne, il y a eu également une série de l'Allemagne. d'engagements qui se sont tous ter- Celui-ci vient d'être renforcé par de minés 'à l'avantage de nos Alliés, nouvelles mesures, publiées dans la Les troupes britanniques ont été "London Gazette" et qui sont desti- l'objet de violentes attaques dans la nées, comme le faisait prévoir le chef région de St-Eloi, au sud d'Vpres. f'u Cabinet dans son discours à la Obligés tout d'abord de rétrograder, les Chambre des Communes 'le 1er mars, Anglais ont ensuite contre-attaqué et à empêcher tout commerce avec l'en- ont pu réoccuper ta plus grande partie du nemi, mais cependant sans risques pour terrain perdu. L'action dans cette ré- les navires et la vie des neutres et en gion continue. Dans la région de Lom- stricte concordance avec les lois huma- baertzyde jl y eut un violent duel d'ar- mtaires. tillerie, faisant suite au bombardement Les communiqués officiels continuent des positions allemandes à Westende, la de garder le silence au sujet des opéra- veille, par les navires de guerre britan- tions dans les Dardanelles, et lord niques. Kitchener, dans l'exposé de la situation, En Russie, l'offensive allemande a fait hier à la Chambre des Lords, s'est subi un temps d'arrêt qui pourrait bien borné à dire que ces opérations étaient être définitif, d'autant plus que le dé- Cn de bonnes mains. gel, commencé il y a deux jours, va Pour qui sait lire entre les lignes des gêner considérablement toutes les opé- derniers rapports il a dû y avoir ces rations en Pologne. Les Allemands sont jours-ci des engagements sur terre sur en retraite depuis la ligne de chemin de l'une, sinon sur les deux rives des dé- fer de Mlawa jusqu'à la rivière Orzec. troits, ce qui impliquerait un débarque- Devant la forteresse d'Ossowiec, les ment de troupes assez important. Russes ont mis hors d'usage plusieurs 11 résulte de renseignements particu- grosses pièces de siège allemandes. liers que les Turcs sont activement oc- Dans les Carpathes et en Galicie, iupés à construire une nouvelle ligne de toutes les tentatives autrichiennes d'a- fortifications autour de la capitale, vancer ont échoué, et c'est en vain que D'autres ouvrages de défense sont en la garnison de Przemysl attend des \oie de construction sur la côte asia- secours. tique, vis-à-vis des îles des Princes, for- L'état-major autrichien ne semble tifiées elles aussi ; depuis Pendik jusqu'à pas encore avoir abandonné l'idée d'en- Haidar Pacha. De Tchataldja, de gros velopper les Russes par Stanislau, et canons ont été amenés et montés en c'est à l'exécution de oe plan que se toute hâte par des ingénieurs allemands, rapportent les dernières opérations sur Les habitants des îles et de la côte ce théâtre de la guerre. LA PLUS GRANDE BELGIQUE. « v Il nous paraissait inopportun et tout nettement la question et quand nous à fait prématuré de soulever en ce entendons d autre part des déclaration® moment la question de la "plus grande publiques envisageant les conditions d* ri , • „ la paix future. giquc. ^ ^ ^ •< L'in^épendance Belge " étant une Nous estimions quune polémique tribune libre, nous ouvrons ses colonnes entamée à ce sujet quand nous n'avons aux articles de M. Royer, député de libre qu'un lambeau de territoire socialiste, et de M. Bary, notre confrère belge était peu justifiée et pouvait être libéral. maladroite. Nous devons déclarer cependant que Mais il devient impossible de con- nous ne partageons pas leur manière de server le silence quand nous lisons les voir; nous exposerons notre sentiment articles du " XXètne Siècle " abordant dans un prochain numéro. PERMETTEZ! ■ ■■■<■ ■ ■» • " En ce moment des orateurs se per- de territoire pour la Belgique. Et son mettent parfois de parler des conditions péché est d'avoir dit que les Belges ne de la paix future." sont pas ambitieux, qu'ils s'annexeront Ainsi débute l'article de tête du " XXe peut-être le Grand-Duché du Luxem-Siècle " du jeudi 11 mars. L'orateur qui bourg si ses habitants le désirent et si i'est permis d'exprimer une opinion que cela peut se faire sans injustice, comme ne partagent pas les rédacteurs de ce aussi certains petits territoires limitro-journal, est le citoyen-Ministre d'Etat phes qui sont moins allemands que bel-andervelde. Les conditions de la paix ges, mais qu'ils ne songent à conquérir future dont il a parlé, concernent la aucune partie du pays allemand, question d'un accroissement éventuel Le " XXe Siècle," feignant de ré pondre à l'orateur socialiste, reprend une idée pour laquelle " il se permet" de faire campagne depuis un certain temps déjà. Il veut " une plus grande Belgique," et réclame pour elle l'annexion de territoires germaniques comprenant notamment Aix-la-Chapelle. Le journal que dirige M. Neuray n'a donc pas attendu le discours de Van-dervelde pour discuter les conditions de la paix future et soulever la grave question d'un agrandissement territorial de la Belgique, mais il a jugé bon de " faire celui qui répond," renversant ainsi les rôles, ce qui d'ailleurs lui arrive quelquefois ! Par exemple, afin de combattre la candidature de Maurice. Maeterlinck à l'Académie française, où celui-ci est proposé pour représenter la Belgique honoris causa, le XXème Siècle" du 13 mars allègue que notre illustre compatriote " s'est laissé aller, au fil d'on ne sait quelles vieilles rancunes, à parler "à la fois avec mépris et amour" du paysan flamand." 11 y aurait lieu en conséquence de ménager des susceptibilités légitimes—c'est-à-dire, des susceptibilités flamingantes muées en susceptibilités nationales. Non, n'est-ce pas? Si notre confrère voulait bien faire son examen de conscience, il reconnaîtrait que c'est plutôt sa " rancune " contre l'admirable poète du néo-positivisme, qui lui fait trouver inconvenant—il emploie le mot—qu'on choisisse Maurice Maeterlinck pour honorer la Belgique en introduisant un Belge à l'Académie française ! Ces façons ne nous imposeront pas silence. Nous ne pouvons rester indifférents aux tendances d'un grand journal belge qui se publie dans le voisinage immédiat du siège actuel de notre goi; ve nie men t. Disons d'abord qu'il nous semble tout au moins inopportun de nourrir des projets de conquête à l'heure où notre pensée voudrait me point se détacher de l'effort à fournir encore pour délivrer de la domination allemande nos malheureux compatriotes restés au pays. Mais d'ans tous les domaines il serait dangereux d'abandonner le terrain aux puissances de réaction et de les laisser tranquillement poursuivre une œuvre de propagande qui, au jour où s'ouvriront les négociations pour la paix, placerait la démocratie, sinon devant le fait accompli, du moins devant une opinion publique déjà toute formée à ses dépens. Les réacteurs sont près de croire qu'avec la seconde internationale a sombré l'esprit même de la Révolution, et tels des requins qu'un naufrage attire, ils frétillent parmi les épaves de l'organisation socialiste anéantie, impatients de dévorer nos idées égalitaires et fraternelles.Mais la pensée ne meurt pas, et le progrès social est insubmersible. A peine les croirions-nous engloutis, qu'ils réapparaîtraient à nos yeux. Et c'est vers un monde qui ne voudra plus connaître de guerre, que la terrible tempête nous pousse ; c'est une humanité meilleure que nous connaîtrons aux rivages où nous irons échouer. Ce monde et cette humanité ne comporteront plus de peuples soumis par droit de conquête. Nos soldats héroïques sont tombés pour défendre leur patrie, et non pas pour voler la leur aux Allemands. Que ces criminels soient mis dans l'impossibilité de nuire, mais n'ambitionnons pas de les imiter. Ce qui fait la grandeur d'Albert 1er, ce roi auquel les plus fermes républicains rendent hommage, c'est qu'il a jusqu'ici incarné la modestie et l'honnêteté. Sans souci de ses intérêts dynastiques, il a mené son peuple au combat pour le Droit, et il était beau de songer qu'il ne prétendait à d'autre gloire qu'à celle d'avoir bien défendu son pays. Comme cela le rapetisserait, de devenir un conquérant ! Aix-la-Chapelle n'a jamais été qu'une ville allemande. Trente-sept empereurs depuis Frédéric Barberousse y furent successivement couronnés. Et d'ailleurs en cas d'annexion de cette ville à la Belgique, ce ne sont pas ses habitants seulement qui se sentiraient annexés. Rien ne serait plus absurde que de rompre l'équilibre entre les éléments latins et les éléments tudesques de notre pays. Délimité par le Congrès de Vienne pour servir de barrière contre la France alors redoutée, le royaume des Pays-Bas ne put subsister tel quel, parce que les Wallons s'y sentirent les esclaves des Néerlandais. Il ne faudrait pas recommencer cette expérience malheureuse. Les nécessités stratégiques qu'invoquent les partisans d'une extension de notre territoire du côté de l'Allemagne, ne sont qu'un prétexte qu'eux mêmes doivent avoir bien de la peine à prendre au sérieux. Il n'y a de ce côté aucune barrière naturelle et la frontière politique entre l'Allemagne et la province de Liège ne peut qu'être en même temps une frontière linguistique. Sont et doivent rester Allemands ceux que ' ' leur parler commun avaient, comme le dit Elisée Reclus, unis en esprit depuis longtemps déjà quand cette unité prit forme en constitution politique. " Et les Wallons tout au moins ne se soucient pas de devenir les compatriotes de gens dont le célèbre géographe, trente ans avant les méfaits de ce temps, définissait impartialement le caractère dans les termes, étonnants de vérité, que voici : " On doit accorder au peuple allemand un sens profond de la nature, un rare instinct poétique, une grande force de volonté, une singulière persévérance, un dévouement naïf et sincère à la cause embrassée. Mais il se laisse facilement entraîner vers les extrêmes. Son amour peut se changer en mysticisme, le sentiment devenir chez lui sensiblerie, la politesse se transformer en règles d'étiquette, la joie de vivre dégénérer en arrogance, la colère s'amasser en fureur, le ressentiment se perpétuer en rancune. Avec toute sa volonté, sa ténacité, sa force, l'Allemand a moins de personnalité que le Français, l'Italien, ou l'Anglais ; il se laisse plus facilement influencer par les mouvements d'opinion et les alternatives des événements, il aime à se mouvoir par grandes masses, il se plaît à suivre la méthode, même dans les folies, et la discipline lui est facile. En aucun pays du monde le devoir n'est aussi fréquemment confondu avec la consigne." C'est encore le verbe prestigieux d'Elisée Reclus que j'invoque pour conclure sur la question soulevée par le "XXème Siècle." " L'Empire germanique, on le sait, s'est adjugé par droit de partage et par droit de conquête, à l'Est, au Nord, à l'Ouest, des terres non-allemandes, des populations qui voulaient fermement continuer à faire partie d'autres nations. La raison d'Etat, le "droit historique," " ■les "nécessités" stratégiques et militaires, d'autres prétextes encore, ont été ' mis en avant pour justifier les atteintes 1 portées aux libertés nationales des voisins. Mais les violations du Droit n'ont 5 qu'un temps et se vengent par d'inévitables malheurs. L'Europe n'est point dans son état normal. Est-il téméraire d'espérer que ses peuples retrouveront un jour la paix par le respect mutuel de leurs intérêts, et la pratique de la justice?" La remise de l'Europe dans son état normal, tel sera, tel doit être, le résultat MODIFICATION D'ITINERAIRES LUNDI, 15 MARS. Par suite du retard dans le parcours occasionné par l'ouverture des ponts du dock, le Service No. 56 sera divise en deux sections comme suit : SERVICE 56. M ÎLE END (Station souterraine) et MILL~ WALL DOCK. (Via Biifdett Road.) Service toutes les 8 minutes. Parcours complet - 2d. ROUTE 106. FINSBURY PARK (Station souterraine) et POPLAR (Tunnel de Blackwall). C*~; Clapton, Hackney, Mile End.) Service toutes les 8 minutes. Parcours complet ~ 4d. Tickets directs entre Clapton et Finsbury Park pour toutes les stations de la ligne de Piccadilly. The London General Omnibus Co, Ltd.. Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W, 94 le la Grande Guerre. Seule cette solu-ion permettra d'espérer la paix. Mais il est surtout monstrueux de songer à faire sortir notre pays de "son itat normal." Est-oe donc une autre Belgique que l'on veut constituer, en re-îonçant à celle qui a conquis l'indépen-lance en 1830, et dont les effroyables preuves qu'elle traverse et supporte hé-oïquement, consacrent pourtant le Iroit à l'existence? EMILE ROYER, Député d'Ath-Tournai. L'UNITE ALLEMANDE ET LA BELGIQUE La Fontaine a dit fort justement qu'il ne faut point vendre la peau de l'ours... C'est pourquoi, vous signalant naguère que M. Schollaert, président de la Chambre, ministre d'Etat, le premier personnage du royaume après le Roi, avait déclaré dans un discours prononcé à Sainte-Adresse qu'il ne voulait pas d'une Belgique agrandie, j'ajoutais, songeant à la victoire : " Ah ! quand viendra le moment où nous pourrons nous chamailler à ce sujet..." Il paraît que d'autres ont été plus pressés. Quoiqu'il en soit la discussion a commencé, et elle est menée assez âprement par le "XXème Siècle," qui reproche avec vivacité aux socialistes belges Vandervelde et Deman de ne vouloir "ni la conquête de territoires germaniques, ni la destruction de l'unité nationale allemande." D'accord pour ceci : l'unité allemande m'inquiète fort peu. Notre confrère Neuray, directeur du " XXème Siècle," qui avait mori géné l'autre jour une personnalité française catholique, dont l'imprudence était allée jusqu'à l'annexion pure et simple, à la France, du Grand-Duché de Luxembourg, et qui avait réclamé, avec les meilleures raisons du monde— celles du cœur et de la raison—cette province belge, me paraît, cependant, aujourd'hui un peu gourmand. Il veut Aix la Chapelle, avec quelque chose autour évidemment. Comme nous redemanderons Malmédy, Montjoie et une partie de l'Eifel, vous voyez d'ici Je projet; c est la Belgique étendue jusqu'au Rhin, avec la frontière de la Moselle au Sud-Est. 1 res séduisant pour les mégalomanes. Les premiers jours de la g'uerre dans l'emballement général, cette idée" avait conquis tout le monde. C'est que dans le cœur de tous les homimes il v a un conquérant* qui sommeille. Et puis, il y a ce sentiment, si faux mais si profond, que d'appartenir à une petite ination cela vous rabaisse. Petite

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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