L'indépendance belge

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22 oktober 1917
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s.n. 1917, 22 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pn8x922n7d/
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Lce «*&■ No 249 L'INDÉPENDANCE IrOYAUMË-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) i^r^TBATTON ET REDACTION: I njWB STB.. HIQH HOLBORN. V9.C.1, itftfphone s holborn 1773-4 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. TELEPM . \ 31 1"57 0t rELEPHi! ^ 238-7 5. LUNDI 22 OCTOBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 20 octobre. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. "I i, ABONNEMENTS ; -j (j MOIS, 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGRÈS, Il AN. 52 SHILLINGS. J LA SITUATION j,es nouvelles de Pétrograd indiquent us le gouvernement russe ne se fait au-L illusion sur la gravité de la situa-r créée par l'offensive allemande dans |Golfe de Riga. Ijfe à Posent, toutes les mesures sont Les en vue de l'évacuation de la capi-L qui, d'u fait de la nouvelle situation Iratégique, se trouve englobée, comme [dit très franchement le communiqué [Pétrograd, dans la zone des armées. Bans le f>ut d'assurer une évacuation ■thodique et aussi sans doute afin d'é-erdes désordres sérieux, un comité spé-|ial a été constitué, dont font partie le luistre de l'Assistance publique, le présent du Conseil EconoiÈique et le pré-dent du Comité de Défense Nationale. Le gouvernement compte transférer osiège à Moscou, qui sera également le iu Je réunion de l'Assemblée Gonsti-Blte.(Quant au pré-parlement il tiendra ses inces à Pétrograd, et c'est au cours de (séance inaugurale de ce nouvel orga-line d'Etat que le gouvern-ement^our-|n des explications sur'les raisons qui Bdc décidé à abandonner Pétrograd. ■Celles-ci sont faciles à deviner. (Maîtres aujourd'hui du Golfe de Riga, [main peut-être du Golfe de Finlande, ■Allemands sont-à même de procéder, Ipunément, à un débarquement sur les tes d'Esthonie,' ce qui entraînera né-Ksirement- l'abandon, par nos alliés, lia ligne qu'ils occupent actuellement n nord de Riga. [La retraite à laquelle nos alliés seront pi amenés modifiera sensiblement le 'ont oriental, qui s'allongera vraisem-kt/offient par Pskoff et le Lac Picpus l/i'au Golfe de Finlande. ICc n'est là évidemment qu'une hypo-Isc, mais le fait que le gouvernement ic'iie Pétrograd et que la population Reval (base navale dans le Golfe de plaiide) a commencé le 16 à quitter le tt à la suite du danger auquel l'ex-te un débarquement allemand, indique «renient que c'est la retraite sur cette [ne qui est envisagée ''en cas de be-in."Car rien n'indique que les Allemands eut l'intention de procéder à un dé-iiquement en force sur les côtes de pthonie, surtout en cette saison. Nos Inemis ne disposent pas, pour mener à su une expédition, dans le cœur dé la ussie, des réserves que nécessiterait pa-[ille entreprise, et on ne voit pas bien avantages* militaires que l'Allemagne «îen tirer. Une extension de ses lignes [Orient est contraire à ses intérêts, et I adversaires savent parfaitèment que p'est pas sur le front oriental que se p'eront les batailles qui doivent décider Isorf de l'Europe de demain. Xoussavonsj d'autre part, que les Al-nands n'ont pas l'habitude de "tra- Iiller pour ne rien faire," et si l'expé-fion du Golfe*" de Riga ne répond pas m but militaire justifié, c'est qu'elle est jotWée par des raisons d'ordre politise Celles-ci, beaucoup plus plausibles, Bit à multiple fins: satisfaire l'amour-fopie allemand, qui ne peut qu'être péablement chatouillé à la vue d'une piiée que l'adversaire dit battue, et qui |ance victorieusement sur territoire en-' nemi, et rehausser le prestige de l'Allemagne auprès de ses alliés et des neutres, prestige qui a beaucoup souffert du fait des échecs allemands en Flandre. AJ ces raisons de politique intérieure viennent s'ajouter la nécessité de renforcer le moral des troupes de terre et de mer, qui baissait rapidement et auxquelles il fallait un puissant stimulant pour leur faire accepter'un quatrième hiver, "malgré la certitude de la défaite" reconnue et avouée par tous les Allemands au courant de la situation. Mais nous croyons ne pas nous tromper en disant (pie le résultat capiital que nos ennemis espèrent atteindre est d'obliger la Russie à signer une paix séparée. Ils comptent certainement sur le concouru des extrémistes russes, qui ne cessent d'être les agents, conscients ou inconscients, les plus actifs du Kaiser et du régime autocratique qu'il personnifie. Mais malgré toutes les faiblesses du régime actyel en Russie, le danger d'une ' paix séparée apparaît comme étant ooni-i plètement écarté, et même les plus fa-, rouelles maxima-listes savent que_ si la Russie devait trahir la cause des Alliés, elle no se relèverait jamais d'une honte qui lui aliénerait les sympathies du monde civilfsé tout entier. En Allemagne même, la victoire du Golfe de Riga, qui n'a d'ailleurs pas été si complète qu'on le disait, puisque Pétrograd pai'le de pertes allemandes assez sensibles sur mer, ne suscite pa.s&îï très grand enthousiasme. Il y a beau jour que les Allemands se désintéressent des victoires dont aucun n'a fait jusqu'ici augmenter les rations de vivres, et les yeux de tous restent fixés sur la plaine flamande, qui sera le tombeau de l'empire des Hohenzollern. L'offensive do nos alliés britanniques et franç,afs>.-^J-^poursuit, en dépit de [toutes les intempéries, et le communiqué de Berlin s'étend à nouveau très longuement sur L'intensité terrible du bombardement anglais dans les secteurs de Passchendaele et de la Forêt d'Hout-jhulst. Les lettres des soldats allemands capturés y font également allusion dans des termes qui prouvent bien que l'armée allemande se sent nettement dominée. Quant à la détresse économique dans laquelle se débattent les Puissances Centrales, elle n'est pas près de prendre fin, et le député Scheidèrnann ainsi que le orwaerts'' ont tracé dernièrement de l'avenir économique de l'Allemagne un tableau des plus sombres. L'aide des pays neutres, sur laquelle nos ennemis ont pu jusqu'ici compter dans une large mesure, va enfin, grâce aux mesures* prises par les Etats-Unis, cesser, puisque le gouvernement de Washington refuse maintenant» d'accorder des licences d'exportation au bénéfice des pays scaiidinaves et de la Hollande, qui n'ont pas voulu, jusqu'à présent, se soumettre à l'engagement, exigé des Etats-Unis, de cesser de soutenir, indirectement ou directement, les Empires du Centre. Cette décisioiT produira, dans un avenir rapproché, des effets dont les résultats seront considérables, et elle aidera puissamment, on peut en être certain, à augmenter chez nos ennemis Je désir d'en finir. I WR LÊ8 FHÔHT8 RUSSES » Débarquement à Dago Dans la bataille navale du 17, à l'en-ie Méridionale du M'ôtm Sund, les Ni de nos cuirassés ont atteint plu-lUl's les Dreadnoughts ennemis. f1* chalutiers furent coulés par notre P- Le 19 octobre, dans la même ré-fcp. x torpilleurs ennemis furent tn?-, ^ar ^°S m*nes- ^es unités alle-|tM participant aux opérations ne Pfiennent pas moins de dix Dread-fc? s des derniers types (Kaiser et r 2) d environ 25,000 tonnes, envi-|Ux Cl'uîsers, pas moins de 50 désir,S] dont 20 du dernier- type (No-C in tonnes, 36 nœuds, et de Irnn ■ S°Us"mFins > en outre un grand v e r e chalutiers et autres navires ''^l'°P'anes et radeaux. Il ImencéTd'b " " I'enne^i a I» rfs h c'ebarquer des troupes sur | a.?o. Deg bruits circulent, di- I ,sant qu'environ .11 navires ennemis, probablement des torpilleurs passèrent au large de Kuivast, sur la côte orientale de l'île de Moon. • • Du communiqué allemand : Toute l'île de Moon est entre nos mains, et deux régiments d'infanterie russe, soit 5,000 hommes, ont été faits prisonniers. Le 'butin fait sur les îles CEsil et Moon est considérable. ■EN AFRIQUE ORIENTALE Progrès belges Le ministère belge des colonies publie ,1a communication suivante : En Afrique Orientale les troupes belges, sous les ordres du major Bataille, poursuivent les détachements ennemis qui battent en retraite dans la région montagneuse au sud et au sud-est de Mahenge, Il n'y a eu que des en gagements peu importants, au cours desquels l'ennemi n'a offert qu'une brève résistance. Les principales difficultés consistent dans la nature du terrain et dans l'absence d'approvisionnements, la région ayant été dévastée par- l'ennemi. Lors de la prise de Mahenge, les Belges ont capturé 109 Allemands de tous grades et 156 soldats noirs, et ont libéré un officier britannique ainsi que quelques soldats noirs des troupes britanniques et belges, qui avaient été faits prisonniers par les .Allemands. OPERATIONS AERIENNES UN RAID SUR LÔNDRES Six eu sept Zeppelins ont franchi la côte anglaise 'Vendredi, minuit. —j Des dirigeables ■ ennemis ont attaqué, ce soir, les côtes orientales et nord-orientales de l'Angleterre. Ces aéronefs parvinrent à pénétrer à l'intérieur du pays, mais ne firent aucune attaque bien définie. Six 1 ou sept appareils prirent part à ce raid. Des bombes ont été jetées à différents points, dont quelques-unes tombèrent dans la région de Londres. Au moment où cette dépêche a été langée, le raid était toujours eii loours. Neuf bombes dans l'East Anglia , ' Un correspondant du '"Times" dit qu'il semblerait que sept Zeppelins, peut-être davantage, ont croisé la côte , orientale de l'Angleterre, entre 7 II. 20 et ' 8 h. du soir', quatre allant dans une di-, rection et trois dans une autre, mais toits pénétrant vers l'inférieur. Un Zeppelin, avant de refrancliir là côte pour regagner sa base, jeta six bombes vers II h. du sofr #t trois autres environ un quart d'heure plus tard. L'attaque sur Londres Il semble, dit le ''Times," que deux ■ ou trois heures après que l'avertissement du raid eût été donné par l'a police, il se trouvait encore un grand nombre de personnes qui l'ignoraient où qui n'y i avaient attaché aucune importance. En tous cas, il y avait des personnes des ; deux sexes dans la rue, à l'endroit où ; une bombe tomba. Un sifflement fut , instantanément suivi d'uile explosion terrifique qui brisa toutes les vitres aux environs. Sans souci du <dange^ le public se précipita vers le point où s'était produit l'explosio^ mais il fut tenu à distance par les "spécial constables.'' Entretemps, l'ennemi donnait des «ignés d'activité en deux ou trois points de la banlieue de Londres. Suivant les dires de certaines personnes qui étaient restées dans les rues majgré le danger, des" explosifs auraient été lancés à quelque distance de l'endroit où était tombés la première bombe. Dans de nombreux districts les habitants ignoraient évidemment qu'une attaque se développait. Le ''Take cover" annoncé sans bruit par des agents cyclistes, n'avait p'as suffisamment attiré l'attention, et ce n'est que vers minuit que le public sut qu'un raid était en cours. De nombreuses personnes semblent avoir été averties cependant, car les tubes et autres abris étaient encombrés de femmes et d'enfants. Pour la première fois le ''Al! clear" fut sonné par des clarons dans la région de Londres, peu après que l'avis officiel eût été donné. Vingt bombes sur Dimkerque Dans la soirée de jeudi, vingt oom-:bes ont été jetées dans la région de Dun-kerque, par des aviateurs ennemis. Aucune victime n'est signalée. Le 16 octobre deux aéroplanes allemands ont été abattus par le 51e section des auto-canons français. Raids britanniques en Belgique Les aviateurs de R.F.C. ont jeté deux tonnes et demie d'explosifs sur des batteries ennemies près de Douai, sur des voies de garage près de Gand et sur de nombreux 'logements et baraquements ennemis. Dans la nuit, une tonne cie bombes a été lancée sur la gare de Cc.ur-trai et les aérodromes ennemis dans les environs de cette /ille. D'autre part, les aviateurs de la marine britannique ont bombardé l'aérodrome de Varssenaere, au sud-ouest de Bruges. La citadelle de Namur bombardée Le journal "Les Nouvelles" de Maes-tricht apprend qu'un groupe d'aviateurs alliés a bombardé la citadelle de Namur le 29 septembre dernier. Le pont de chemin de fer sur la Meuse a été endommagé, quelques pé-uiches ont été coulées, et des maisons ont été atteintes par les bombes.' Il y a eu une quinzaine de victimes, parmi lesquelles six ou sept soldats allemands. I ■ Il I ■! 8 A LA CHAMBRE FRANÇAISE La séance de vendredi Nous ignorons à l'heure actuelle le résultat du vote d'hier à la Chambre française. Le "Times" dit que si ce vote .se donne pas une majorité suffisante à M. Painlevé, celui-ci abandonnerait probablement la présidence du Conseil, tout en conservant le portefeuille de la guerre, et que M. Barthou deviendrait probablement premier ministre. Au cours de la séance d'hier, M. Ribeyre et d'autres orateurs accusèrent le gouvernement de faiblesse dans sa politique étrangère et de timidité dans sa politique intérieure. • M. Painlevé, dans sa réponse, fit valoir que son ministère s'était trouvé en présence de nombreuses difficultés — scandales, grèves, problèmes de transport et d'alimentation — qui toutes j avaient été heureusement surmontées. Il rappela et maintint se- déclarations antérieures relatives à l'Alsace-Lorrai-ne ; il ajouta que la lutte continuerait jusqu'à ee que les torts commis aient été redressés, mais déclara qu'aucun gouvernement ne pouvait refuser d'exa-' miner des propositions de paix d'accftrd avec ses alliés. M. Painlevé déclara aussi que jamais l'unité entre la France èt! l'Angleterre n'avait été plu? intime; il rappela à la Chambre que pôur la première fois M. Lloyd George avait officiellement déclaré que la Grande-Bretagne se tiendrait aux côtés de la France jusqu'à ce que l'Alsace-Lorraine ait été restituée. Parlant ensuite de .sa politique intérieure, il défendit l'attitude du gouvernement au sujet des divers scandales. Les déclarations au sujet des accusations de M. Daudet contre M. Malvy suscitèrent un vif mécontentement à droite, parce qu'il affirme que l'enquête du gouvernement avait réduit à néant ces accusations, et à gauche, où les dé-jputés vociférèrent: Alors qu'ijllez-vou.s ifaire à Daudet? M. Painlevé dit qu'il-.était impossible (î'e poursuivre M. Daudet,'mais il iproïnet que si une campagne quelconque1 était continuée contre là République, le gouvernement agirait avec énergie. Il conclut en faisant appel à l'équité de la Chambre., AUTOUR de la GUERRE A U TRICHE-HON GRIE — Une dépêche de Vienne au "Munich Post" signale un accroissement alarmant des cas de tuberculose dans l'armée austro-hongroise. Le pourcentage de soldats îttteints de cette maladie s'est élevé dans la première moitié de 1916 à 63 p.c-r, alors qu'il n'était que de 12 p.c. pour la même période en 1.915: BEJLGIQUE Voici, traduit aussi littéralement que possible, quelques passages de la lettre, en langue flamande, écrite par une mère, demeurée^ en Belgique occupée, à son fils, soldat dans l'armée de l'Yser : "Nous pensons constamment à vous, qui êtes sur l'Yser et accomplissez votre devoir. Nous faisons le nôtre. U est difficile à porter. La vie devient insupportable. Qu'advi'endra-t-il cle nous tous ! J'ai appris que vous êtes encore bien portant et alerte, que vous recevez journellement à manger. "Ici, c'est tout autre chose. Le pain, c'est à peine si nous pouvons encore le digérer, tellement il est mauvais. Vous ne pouvez vous imaginer quelle privation c'est, cle devoir se passer d'une ap-pétisâanfe tartine,. Nous sommes si heureux de ce que vous l'ayiez encore. Nous ne pouvons phis acheter ni des légumes, ni d'autres marchandises. Impossible d'obtenir du café. Nous bu-ivons de tout, sauf du café. Mais nous tenons bon parce que nous sommes certains que vous passerez par^i. un iour prochain, comme des vainqueurs porteurs de paix et de liberté^ Notre misère • vaut bien cela." ESPAGNE — La "Correspondencia Militai-" dit que tous les cercles, et, particulièrement les milieux militaires, ont été pris par surprise par ce qu'on appelle la "crise politique silencieuse." Ce journal fait, l'éloge du nouveau ministre de la guerre, le général Marina, mais il estime que ni le général Marina, ni personne d'autre en Espagne ne pourra réussir, s'il n'a l'appui des différents corps qui constituent la nation, dont l'attitude envers le gouvernement actuel s'est modifiée. FRANGE — Le gouvernement français, coopérant avec le gouvernement britannique dans les mesures prises par ce dernier pour arrêter l'approvisionnement indirect de l'ennemi, a décidé de su^pencTre l'octroi de licences pour exportation dans tous les cas où le transit des produits prohibés a été arrêté par le gouvernement britannique. — Tous les établissements-industriels et commerciaux relatifs à la cordonnerie ont été placés sous le contrôle de l'Etat. ,— Le traitement infligé à la ville cle Lille, confiée au gouvernement du général von Gravenitz, est un modèle du mépris que témoignent les Huns pour l'esprit et la lettre de la convention de La Haye. Toutes les vexations ont été imposées aux lillois, ,et la municipalité a dû payer des impôts de guerre d'autant plus écrasants qu'ils augmentaient en importance au fur et à mesure que se prolonge la guerre. Il résulte d'une protestation adressée par le maire de' Lille, M. Delesalle, au gouverneur allemand, le 17 juillet derpier, que la pre-" ■mière année de la guerre la municipalité de Lille a dû payer un impôt de Fr. 24,000,000, la deuxième année, un impôt de Fr. 30,000,000, et la troisième année, un impôt de Fr. 60,000,000! La ville de Lille est menacée'de plus, de devoir payer une amende d'un million de francs par jour de retard apporté au versement cle cet impôt. — M. Margulies, le banquier pseudo-Belge, a été interrogé jeudi, à Nice, au sujet de l'affaire Bolo. G il A N DF-31K ETAGN E -— M. Bonar Law a annoncé à la Chambre des Communes qu'un projet de loi serait déposé prochainement, prorogeant les mandats des députés de cette assemblée. — La pénurie actuelle du thé a amené une demande plus intense pour le cacao, et les prix de celui-ci ont subi une hausse assez importante. GREGE — Le rapport de la commission d'enquête sur les actions du cabinet Lambros a été soumis à la Chambre des députés. 11 préconise la mise en accusation des membres de ce cabinet, à l'exception de M. Eliopoulos, devant la Haute Cour. Les charges pesant sur ces hommes politiques sont qu'ils ont- tenté de provoquer la guerre avec les Puissances de l'Entente; qu'ils ont fomenté les événements de décembre 1916 et qu'ils se sont appropriés tout le pouvoir législatif. SIÎEDE — Un cabinet composé de sept libéraux et quatre social-démocrates a été forîné après d'assez longues négociations. En voici la constitution : Premier ministre, M. Eden; affaires étrangères, M. Hellner; justice, M. Lôfgren ; guerre, M. Nilsson ; marine, capitaine Palmstierna; intérieur, M. Schotte; finances, M. Bran-ting; instruction publique, M. Ryden ; agriculture, M. Peterssen ; ministres sans portefeuille, MM. Petren et Unden. Tous • les^ministres, sauf M. Hèllner, sont membres du Riksdag. Le programme du gouvernement sera le maintien cle la stricte neutralité en matière de politique étrangère et 1'-introduction delà réforme électorale, avec suf-frage féminin. RUSSIE — Le général Korniloff sera jugé h Moscou. •— M. Kerensky est rentré à Pétrograd, où il a assisté à une réunion du cabinet.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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