L'indépendance belge

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13 augustus 1917
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s.n. 1917, 13 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0v89g5h938/
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SSéme aaafa No 189 L' INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : „ ÇfSïlU,,, 5, DANE STE.. HIOH HOLBOKN, V) .C.l. l1' PL ÇE ( 5 ? £ TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: { 5 LUNDi 13 AOUT 1917. ABC En vente à Londres à 3 h. le samedi 11 août. •M ■ H'I) ""y ■« ■*.. -r—— . , : , " *''t - * ■■■'* • • *v f ' * ■ \ W ■ ■- i ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 BONNEilENTS; 1 a MOIS. 17 SHILLINGS. .'-Conservation par le Progrès. (.1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi, midi. ce "lâchage" donne lieu à des friction: Lè bombardement dans le secteur d'Y- perpéi^ielles. près que mentionnent les derniers coin- Les aviateurs alliés, profitant de | muniqué13 a été suivi par une attaque éclàircies plus fréquentes, ' ont repri: assez importante déelançhée par les lfcur t-âcfc© et le communiqué 'britanni troupes britanniques contre la -'crête"' que signale cinq appareilsennemis abat de Westhoek, dont les Allemands oçcu- tus et cinq autres contraints de deseen paient encore l'extrémité nord-est. 1 dre. Deux ballons-saueisses-ont été in Attaquant sur un front de près de fndie* et autres endommagés I trois kilomètres, nos alliés capturèrent L«Perteâ anglaises se entrent à quatre ]$dernières maisons du village de West- aPPttle* B manquan s. Ti , - ■ - i • S>-Uf J«8 autres parties du front le. hoek et chassèrent 1 ennemi du terrain _ • . . ■ , . ,, •'.,]! , 'ii I1 rapçais ont eu a repousser cte nombreu ; surélevé qui borde les deux cçrtes de,la ^ aTta.-,ues ; route d'Ypres-Menin. Au cours de cette , ' , 0 . ,. ,, • . v ,,k . Au norct de Saint-Quentin 1 epnem I »™nce *?les filvnt 240 Pns0nmers attaqua sur un front d'un kilomètre e ; ;t poussèrent leurs postes avances jusque fut ^ sauf au œnt o{ dans im petit bois que les 1 omîmes ont ^ A . . , . . il parvint a prendre pied dans une tran baptise Giencorse Wood et qui est en c}Je ay mcé^ réalité' la partie sud de Nonne Boschen. Au nord de rAisne le3 Allemands son Nous ferons remarquer en gansant que également revenus à l'attaque entre li | les troupes britanniques ont fini par don- Ferme Panthéon et la crête de Chevi lier des noms anglais aux hameaux, grou- gny, mais malgré l'appui de neuf sec pes de maisons, fermés, bois, carrefours tions de troupes.de choo et l'aide de pro deroutes, etc., et il ne faut pas s éton- jecteurs de flammes, trois bataillons en s nc-r de découvrir sur les caites britan- nejnis chargés de l'attaque furent fau niques des noms tels que Clapham Junc- efoés. I,e.5 quelques éléments qui avaien ".ion, Surbiton \ illas, Anzac-Chapel, atteint les lignes françaises furent fait I îhiewsbury ^\ood, etc.,, qu 011 chercha- prisonniers, an total 100. Irak en vain sur les cartes d état-major D'autres attaques locales, moins im I portantes, furent repoussées par. le L avance d'hier, que le communiqué Français à l'ouest et à l'est de Craontx de Berlin se garde bien d'enregistrer, (Ailles .et Chevreux), sur la Meuse (Fli rapproche les troupes biitanniques d'une rey et Verdun) ain^i qu'aux Maisons d< étape du polygone- de Eonnebèkè et de Champagne, qui furent le théâtre d'un* f Gravenstafel, où les Allemands ont, pa- lutte terrible, comme le dit le c-ommuni raît-il, construit 'dés redoutes puissam- qué français de,minuit. i ment défendues, mais qui ne résisteront Berlin prétend qu'au cours de l'opé certainement pas au bombardement .se- ration au nord de Saint-Quentin les Al vère auquel les ouvrages de l'adversaire lemands occupèrent 1,300 mètres d< continuent d'être soumis. tranchées çt firent 1.10 prisonniers,' Le terrain sur lequel opèrent las trou- L'offensive ctu maréchal von Macken | p«8 britanniques est parsemé'dé bouquets sen en Roumanie rençont-re une très vivi ; d'arbres et de ferp.-S isolées, que l'en- opposition, mais ces troupes, exclusive fretin a transformés en autant de bas- ment alfemandés, continuent néanmoi-n : tions qui regorgent de mitrailleuses et à avancer. Berlin affirme qu'elles on I de tireurs d'élite, qui s'acquittent con- traversé" la -Susitza et qué -dalil les ,val sciencieusernent de leur mission de re- lées du Casin et de l'Qitotz les progrè L tarder l'avance de l'ennemi en lui infli-i des troupes impériales .sont satisfaisants | géant le plus de pertes possible. le nombre des prisonniers faits dans c< La hit te dans le secteur cîe' Westhoek secteur étant le .1,400 pour les dernière j continuait au moment où le dernier coin quarante-huit heures. Au sud de Çzerno I muniqué fut expédi :-, et si'le temps reste v'tz les contre-attaques russes auraien favorable il faut s'attendre à voir l'a ba- été repoussées et lés troupes de l'archi [ taille se développer au nord et au sud. duc Joseph continuent, paraît-il, d'à I Les Allemands attachent, nous l'avons cancer. f dit déjà, une importance capitale» au ^ tl'J?ence clu communic[ué de Pétro 'maintien de leurs lignes dans les Flan- ?la'^ 11 est malheureusement pas fait< irn et le prince Rupprecht réagit. vi- P°ur ^or^ser le doute quant à -l'exac goureùsement contre toute avance de la tuude des renseignements ennemis, et i part de nos alliés. est indéniable que la situation est sé ' /\ - \ ■ i, ■ , * i rieuse. Sur trois points les' fçrces ehtie Leux-ci avaient à peine atteint leurs . , 1,. .. . ... ! ,1 : 1 tV ,, i 1. mies menacent la Moldavie, et' si elle' ! obiectns a lest de NSesthoek que 1 en- , . . , ' , . _ ' • , , 31 • réussissent à percer, les armees du suc I nemi les contre-attaqua dans leurs posi- . i,«, \ , i t: ,, , . -j- i risquent d etre coupees de celles du norc : tions nouvelles, et avUnt midi deux con^ , 1 _ ,. 1 , ,. . x - ' et cette perspective n est pas reiouiâ' : tre-attaques avaient ete repoussées. , - santé Ën dernière heure un communiqué ,Sur {ront macédonien, les troupes sem,-officiel de Berlin annonce que "de tànt britanniques que françaises ser nouvelles et violentes attaques bntanm- bç3 eureut à repousser des attaques en l qaes ont commence a 1 est et au sud-est é j i d'Ypres après'un bombardement intense ôn s"'attend pour aujourd'hui à la dé pi a-servi a eoim ir 1 avance ennemie. claration de guerre de ia Chine à l'Aile "Lette offensive, ajoute Beflm, a été e> et dô3 nouveHes de Lima annon i piesedie Pir une at.raque du cote d Ar- le gouvernement péruvien in m, prépares également par un violent gistè pi>ur obtenir des -dommâges-inté-teud artillerie." Attendons la suite, qui rôts poljr ]a ba- ùe "Lorton," couléc j promet d'être intéressante. ^ p;u. un sous.marin allemand. Les Français, dans le secteur de Bix- • • j_,a question de savoir si des délégué* schoote, ne sont pas restés inactifs et britanniques assisteraient à la Cotifé i avancent méthodiquement quoique avec rerice internationale socialiste de Stock-j circonspection. A plusieurs reprises nos ftolm, que les révolutionnaires russes ré-I amis ont trouve les positions allemandes clament, a été tranchée dans l'affirmative évacuées, ce qui semblerait indiquer que hler par l;S4G,000 voix contre 550,000. I plutôt que de se faire tuer clans leurs le p<>ll-des, mineurs ayant fait pencher 1$ j postes avancés exposes à un bombarde-'balance en faveur des partisans de la nient constant, les Allemands préfèréèt éoriféifenoe. ^3 abandonner. Mais cette règle n'est j n y a ijeu de faire observe/ que la pas générale, et a côté de postes déserts participation britannique est subordon-,»* en a d'autres dont la garnison est née à la condition que la Conférence de su complet. Stockholm soit purement consultative, 1-a tactique des Allemands a le grave alors que les Russes veulent que ses déçi-mconvénieat de permettre à un adver- sions engagent lçs délégués participants, saire très entreprenant, comme c'est le Vu l'attitude des autres groupements N.as pour les Français, d'occuper .sans socialistes- alliés, il est certain que les coup férir des positions qui, si elles Russes devront céder, car il serait jijad-: étaient çonvenablemént défendues, exi- missible que les révolutionnaires russes, [géraient des sacrifices considérables. dont les agissements "imprudents," pour Avançant prudemment, les Français ne pas employer un terme plus vif, ont i ont atteint la limite sud des inondations rendu possible l'invasion nouvelle delà c'u côté allemand, et c'est là un point Russie et qui ont compromis la campagne 'i uiie grande importance. A~y-an;t atteint do 191fe,, .dictassent- leur ligne de. con-leSteenbeek leurs patrouilles,passant sur duite au prolétariat européen,, dont l.'çn-la riVe orientale, découvrirent cinq ca- nemi le plus redoutable réside à Berlin nons "abandonnés" par l'ennemi. Ce et s'appelle Guillaume II, par la grâce dernier fait, signalé par les correspon- de Dieu. dants de guerre, mérite qu'on s'v arrête, Que les ouvriers alliés aillent à Stock-car il confirme-, comme l'ont déclaré des holm, soi't, mais qu'ils y aillent pour prisonniers faits récemment, que l'artil- convertir le prolétariat austro-allemand lerie allemande, en état d'infériorité, et russe à la saine logique qui semble est obligée de changer souvent de place leur faire défaut. et, dsins cet-tains' secteurs, ne tire que'la Le danger pour la démocratie est à nuit. Les troupes allemandes de la ligne Berlin et à Pétrograd; ceux qui ne veu-se plaignent de l'abandon dans lequel les lent pas s'en rendre compte sont d<'S laisse trop souvent leur artillerie, et aveugles ou des naïfs. SUR LE FRONT PCCIDENTAt ÂRMENTIERES EMPOISONNEE j . La population évacué ia ville Suivant la ."Dépêche" dt Lille, la po-, pulation civile d Armenticres, ville se . trouvant à environ trois kilomètres derrière les iignes britanniques, évacué la ville à la suite d'une aouvtne forme de la barbarie allemande. En effet, nos ennemis font usage d'un nouveau poison, qui a quelque ressemblance avec celui que contiennent les obus lacrymatoires, qui, il y a une quinzaine de jours, aveuglèrent temporairement les troupes britanniques. Les. nouveaux obus ne contiennent ni poudre , ni gaz, mais un liquide coloré, qui se 1 répand sur le sol dans les rues, les cours, ■ et les jardins, et qui, en s'évaporant, 1 produit un gaz épais dont l'odeur rap-" pelle celle d'une moutarde très forte. Ses effets ne sont pas immédiats. Quel-: ques habitants qui en aspirèrent', ne s'en 1 ressentirent que cinq ou six heures plus • tard, et furent obligés de s'abiter, leur - état empirant rapidement. Les victimes - ont d abord les voies respiratoires âffec- - tées. Puis les yeux s'enflent et finale- - ment 011 perd la vue. Ces effets sont ac-: compagnés d'une sensation de brûlure in-3 térieure, d'une toux incessante et de fiè-vre. La peau prend une couleur ter- ■ reuse, et parfois la mort suit rapidement, les symtômes coïncident avec des hallucinations épouvantables et des accès de fou rire. Certaines victimes s'imaginent entendre toujours les sifflements des obus. Jusqu'à présent les femmes . ont été les principales victimes, car le'-vapeurs nocives s'imprègnent dans leur chevîrlure. Le seul antidote qui ait été découvert jusqu'à présent contre ce ; poiâon, est la fumée du tabac. Suivant un télégramme de Paris, 'a population d'Armentières.a été pourvue de .masques en vue de la prémunir contre les effet'3 de ces obus. Ces explosifs ont une enveloppe très mine c; aae "-barge • détonnante très légère, aussi font-ils peu ' de bruit en explosant. Etant plus lourd que l'air, 1© gaz pénètre dans les caves ? et autres lieux souterrains où les per-' sonnes cherchent- généralement un abri • contre les bombardements. OFERJSTiGNS NAVALES Violente canonnade en mer La "Extrabladet" de Copenhague ap- • prend de Christiania que, depuis jeudi : vers onze heures du matin jusqu'à la - nuit dernière, une violente canonnade a i été entendu du Skager-Rak, au large - de Risoer. La canonnade venait évidem- ■ ment de très loin, en mer. Des torpil-5 leurs norvégiens sont partis dans la di-l rection de l'action. I . OPERAT»AERIENNES Bombardement de Colmar et d'Habsheim Malgré- le mauvais temps qui rendait leur mission très difficile, les escadrilles aéi iennes françaises ont exécuté hier de nombreux raids et ont notamment bombardé les terrains d'aviation de Colmar et d'Habsheim. Tous leurs objectifs ont été atteints. -r -'-imii» 1 —■nni-r'i r—1 .'i .v CONFERENCE DE STOGXHOLS La décision du Labour Party La conférence spéciale du Labour Party tenue'à Londres hier a décidé, sur la recommandation de.son Comité exécutif, d'enVoyer des délégués à la Conférence internationale socialiste de Stockholm. Ce revirement total de l'attitude précédemment prise de refuser clé discuter avec l'ennemi par la conférence est dû'au discours de M.Henderson, pailant en sa qualité de secrétaire du parti et non comme membre du cabinet. Dans tout son discours il a insisté sur ce point qu'il ne prendrait part à aucune conférence internationale dont le champ d'action ne serait pas limité à des consultations;- il ne peut s'agir de prendre des décisions; et même en engageant le parti à envoyer des délégués à une semblable conférence, il ne cacha pas son opinion qu'une telle réunion ne lui semblait pas possible. Là décision du parti est contenue dans une résolution disant que "l'invitation à la Conférence internationaliste de Stockholm sera acceptée à la condition qu'elle soit consultative et non impéra-tive." Sur cette résolution les votes se sont repartis comme suit : Pour 1 ,'846,000 Contre 550,000 Les motifs du revirement L'explication de ce revirement extra-1 ordinaire, par rapport à l'énorme majo-1 rité par laquelle la conférence de Manchester avait rejeté une conférence internationale, se trouve dans l'assurancfe virtuellement donnée par M. Hendei'ëon aux délégués que la condition insérée dans la résolution ferait suffisante pour annuler l'acceptation de l'invitation. Voici un passage de son discours qui 1 eut une grande influence sur l'esprit des 1 délégués et spécialement des représen- 1 tants des mineurs et d'autres corps de métiers, qui étaient plutôt hostiles à la . Conférence : "La forme de la Conférence, ou con- ; sultat-ion, comme' jë préfère l'appeler, ' que votre Comité exécutif et moi-même ' nous avions en vue, 11e semble plus poâ- j sible maintenant, vu l'attitude des so- . cialistes russes. Ils continuent à deman- , der une conférence qui lie les partici- , pants. Nous sommes opposés à une pa- ; réille conférence." E11 somme, d'une part M. Henderson a déclaré qu'il se refusait à considérer une conférence qui ne serait pas exclusivement consultative, tout en disant que si on n'allait pas à une telle conférence on., blessera]t les Russes; mais en même temps il affirmait qu'une conférence limitée à une consultation était précisément ce que ces mêmes Russes repoussaient, tout en avertissant le parti du danger qu'il y aurait à accepter le programme russe. M. Henderson insista aussi sur l'importance qu'il y avait à présenter le point de vue des travailleurs alliés aux travailleurs allemands, comme un moyen de les convaincre de l'iniquité de leurs gouvernants. Il parla de l'avantage qu'il y avait à' employer cette arme politique à côté des autres moyens de battre l'ennemi. Il insista beaucoup sur l'occasion que présenterait la conférence de corriger les impressions erronées qui existent en Russie quant aux buts de guerre britanniques,et tout en se déclarant absolument partisan d'une paix durable, honorable et ' d'énidcrai'ique, il ne prouva nullement que la conférence de Stockholm constituait un moyen possible d'y arriver. Après le discours de M Henderson, la séance fut levée pour permettre aux délégués des différentes associations de prendre séparément une décision au sujet de leur vote. Nos amis allemands A la reprise la discussion bien qu'assez animée par moments, fut plus apparente que réelle, car la plupart des délégations avaient pris leur décision sur le seul exposé de M. Henderson. Mais elle ' établit que celui-ci n'était pas d'accord ' avec les collègues de son parti qui font 1 également partie du ministère. M. ' Barnes et M. Roberts combattirent vigoureusement sa manière de voir, mais leurs arguments, malgré leur puissance, 1 ne pouvaient avoir d'effet sur des gens 1 dont la décision était prise. M. Ramsay ' MacDonald eut une réception plutôt mêlée, et il est probable qu'on lui mettra ' plus d'une fois sous le nez l'expression dont il s'est servi hier en parlant de "nos ' amis allemands." La conférence passa ensuite à la se- : conde résolution, relative à la composi- 1 tion de la délégation britannique pour ; Stockholm. Cette résolution prévoyait 1 l'envoi de 24 membres; les mineurs dé- 1 posèrent un amendement disant qu'aucun ] autre délégué" ne pourrait être envoyé par aucune autre association, affiliée ou non ] affiliée au parti. Cet amendement, qui , fut voté à une grande majorité, visait ; évidemment l'independent Labour ] Party, et certains autres associations j socialiste qui obtiennent généralement J une représentation hors de proportion avec leur importance. M. Snowden releva le gant et défia l'assemblée1 d'ern- . pêcher sa parti d'envoyer des délégués séparés à Stockholm. M. Henderson intervint en suggérant de différer là question jusqu'à la réunion d'une nouvelle 1 conférence"qui aura lieu le 21 août. A cette conférence le parti sera invité î à adopter avec ou sans amendement, un projet présentant le point âe vue des ^ travailleurs britanniques sur les bases de ' la paix. Ce mémorandum demande aux ' peuples des différents pays, et spéciale- 1 ment des pays ennemis, s'il ne serait pas 1 possible par l'action combinée des classes 1 ouvrières du monde, d'amener la conclu- 1 sion sommaire de la guerre, conformé- -ment aux principes de l'Internationale. 1 —"Times." s AUTOUR de la PAIX ' Les vues du Labour Party britannique c Un mémorandum a été publié aujour- 1 d'hui, contenant les bases proposées par t Ib Labour Party britannique pour l'éla- c borat'ion des propositions de paix. Il ' sera soumis aux délibérations de trade 1 unions et autres organismes socialistes r f ît ouvriers, en vue d'une conférence spé-:iale qui aura lieu à Londres le 21 août srochain. Après avoir été adoptées par .a conférencè, ces propositions seront soumises aux socialistes alliées, puis à me conférence socialiste internationale. Le correspondant du "Dâily Telegraph" lit que le nouveau mémorandum a été daboré par MM. Arthur Henderson, 3-eorge Roberts, G. J. Wardle, Ramsay UacDonaM, et Sidney Webb Le mémorandum signale tout d'abord a misère et la désolation apportées au nonde par la guerre, puis salue cordiale-nent la proposition du gouvernement russe, déclarant que la seule base satis-:aisânte de paix se trouve dans la for nule '"pas d'annexions' èt pas d'iiidem rites,' qui constitue le meilleur nroyea i empêcher toute guerre future tout eu contribuant- à la démocratisation de tous .es pays, y compris l'Allemagne et l'Au-;riclie-Hongrie, qui dès à présent ne peuvent plus éviter de se placer au niveau des autres nations civilisées. Les conditions de paix proposées par le mémorandum peuvent être résumées 30mme Suit : La première condition de paix doit être la réparation par le Gouvernement allemand du mal manifestement fait à la Belgique, le paiement d'une indemnité pour tout le dommage qui en est résulté st la restauration complète et sans entrave de la souveraineté indépendante de la Belgique ; La restitution à leurs peuples des territoires de la Serbie et du Monténégro; Le probrème des Balkans devra être solutionné par une commission internationale munie des pouvoirs nécessaires, sur la base de la complète liberté pour ces peuples de disposer de leur propre destinée, sans considération pour les dominations autrichienne, turque ou autre ; l'adoption universelle de la tolérance religieuse, l'égalité de toute} les races et d'une autonomie locale; la iréatioTi d une union cloùanrère et d'un* fédération de tcais les Etats balkaniques; La condamnation "du crime contre la paix du monde 'par laquelle l'Alsace et la Lorraine ont été arrachées de force à la Frafice eu 1871 et la satisfaction de leur désir inflexible de faire retour à la République Française. La reconnaissance de la nécessité d'as* surer les intérêts légitimes du peupla i'Itâlie dans l'Adriatique et dans la Mer Egée, sans préjudice d'une semblable re-:onnais^nce des revendications d'autreï peuples. Quant aux autres cas en discussion, l'une part pour le Luxembourg, d'au-:re part- pour la Pologne, l'application lu principe permettant aux pèuples de .lisposer de leur propre destinée. - •La mise de l'Arménie, de la Mésopo-;amie et de l'Arabie sous le gouvernement d'une ligue des nations, dont l'àd-ninistration serait assurée par una :ommission. Dans son long exposé, le comité exé-:\itif du Labour Party dit: "La conférnce dematide qu'une con-lition essentielle du traité de paix, soit 'établissement immédiat d'une autorité iuper-natï-onale ou Ligue des -Nations, lui ne serait pas seulement constitué» sar tous les belligérants actuels, mais à aquelle tous les autres Etats jouissant l'une souveraineté indépendante dans e monde, seraient priées de collaborer. "Quant aux colonies de plusieurs bel-igéran-ts en Afrique centrale, entre les ieux océans (depuis le nord du fleuve le Sambèse jusqu'au sud. du désert du Sa-îara), la conférence refuse toute sympathie à l'idée impérialiste que ces ter-•itoires constituent le butin de l'une ou le l'autre nation et soient, exploités au >rofit des capitalistes ou soient utilisés jour la poursuite des buts capitalistes les gouvernements. "Etant donné qu'il est impossible ici le permettre aux peuples en question le disposer de leur propre destinée, la lonférence estime que les intérêts de 'humanité seraient mieux servis par le Yanc et complet abandon par tous les jelligé-rants de tous rêves cle posséder m empire africain ; le transfert de toiles les colonies des Puissances européen-les eh Afrique centrale, y compris la ■épublique indépendante de Libéria, à 'autorité super-nationale ou Ligûe. des Nations proposée ci-dessus, et leur ad-ninistration assurée par une commis-ion impartiale sous cette autorité, avec on propre personnel, comme s'il s'agissait d'un seul Etat indépendant agri-ain."La conférence estime que les régions lévastées devraient être réparées aus rais d'un fonds international, auquel ous les belligérants seraient tenus à antribuer dans des proportions à éta-ilir, en tenant compte, entre autres, d« éu-rs responsabilités et de leur partici-lation dans les dégâts."

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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