L'indépendance belge

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s.n. 1918, 25 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s46h12wf7c/
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89e année MO 1F«2 L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PA^IS : TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CiTY 3960 TEL.: 311-57 et 538.75 SAIVÏEDI 25 MAI 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 24 mai '3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS- 6 MOIS, 17 SHILLINGS . 1 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi, midi. Les Allemands viennent d'ajouter Un nouveau crime à la liste déjà trop longue 'tes atrocités commises par eux de propos délibéré et "'par ordre" au cours do cette guerre barbare. Ne pouvant obtenir la maîtrise de l'a y- sur les champs de ba-i .ille, ils se sont lâchement vengés en bombardant et en mitraillant Yies hôpitaux britanniques en France, loin à l'arrière de la ligne de feu. Cette attaque a ,coûté plus de victimes que n'en fit jamais un raid sur Londres, et les bombes allemandes ont tué sans distinction quantité de blessés, de nurses,de médecins, et d'infirmiers, protégés par le- lois de la guerre et les conventions de La Haye et de Genève. La cruauté de cet acte inl'àme est un record, car elle dépasse, .-.'il est possible, celle qui présida au torpillage du "Lu-sitaniay et des navires-hôpitaux, dans lesquels les instincts meurtriers de la race germanique se donnèrent libre cours. Toutes les mauvaises actions, toutes les méthodes barbares qui ont été introduites dans les combats et qui ont transfermé l'art chevaleresque de faire- la guerre en une lutte à la fois sauvage et raffinée dans la science du mal, sont- dues à l'initiative des Allemands. Ce fut d'abord le bombardement des villes ouvertes par les Zeppelins, oe fut ensuite Ja lâche piraterie sous-marine, puis l'emploi des gaz toxiques sous toutes formes le? unes aussi horribles que les autres. Le manque de scrupules qui fut la phu grande cause des succès obtenus par les armées du Kaiser, a trouvé dans l'emploi de ces armes infernales des manifestations typiques. Les Alliés, pour se défendre, ont dû user de représailles, et p'est avec une répugnance marquée qu'ils mit suivi l'exemple, des Huns en allant à leur tour semer la mort et la ruine dans les villes allemandes et en employant des gaz empoisonnés . Encore ne le font-ils qn'à(petites doses, trop petites-peut-être, puisque ce châtiment n'empêche pas l'ennemi de poursuivre en la rendant plus cruelle encore son œuvre criminelle. Comme toujours, les Belges furent les premiers à souffrir de ce nouveau mode de faire la guerre, en- subissant le bombardement des hôpitaux militaires de Hoofstade et de Calais, où il y eut aussi un grand nombre de victimes. De leur côté les Français furent également éprouvés, plusieurs de leurs établissements hospitaliers ayant été l'objet de bombardements répétés, le dernier en date étant l'hôpital du Dr Carrelj l'émi-fient chirurgien dont les découvertes ont révolutionné la science chirurgicale et médicale sur les champs de bataille. Jomais, toutefois, les Allemands n'agirent avec autant de cynisme que dans fcurs derniers exploits assassins sur les hôpitaux britanniques. Le châtiment des attaques aériennes a jet oontinue. sur Paris et Londres a trouvé une nouvelle manifestation dans le bombardement par les aviateurs britanniques des villes allemandes de Mann-lieiro, do Kreusewald, et de Metz. Encore, nôs pilotes lorsqu'ils usent <3e représailles. ne visent-ils, pour autant que ce soit possible, que les établissements militaires où d'importance stratégique ennemis. De plus, les aéroplanes britanniques ont survolé et bombardé les docks de Bruges ainsi que de nombreux cantonnements teutons, pendant que les escadrilles françaises diversaient 38 tonnes de bombes sur des établissements similaires et des gares dans les régions de Saint-Quentin, de Noyon, de Péronnë, de Ville -au-Lois, etc. Nous disions plus haut que la supé-riorité de l'aviation alliée mettait les Allemands dans une grande colère. On l'eut le concevoir, étant donné que c'est à elle que l'on doit, de l'avis de nombreux critiques militaires près des armées, l'atermoiement prolongé de l'off^iisive teutonne. En effet, nos infatigables aviateurs tant Français que Britanniques, font de terribles hécatombes dans les rangs ennemis. Et s'il fallait un temple pour le démontrer nous renvoyons nos lecteurs au fait cité par le correspondant de 1'" United Press" de Henry Wood, et relatant comment '«s escadrilles françaises ont annihile deux divisions allemandes tout en permettant aux réserves françaises de briser l'élan de l'avarfce teutonne en Picardie. Les opérations sur les fronts de babille en Franoe se sont encore bornées à des attaques d'avant-postes, à des combats locaux. Les troupes britanniaues ont I M exécuté des coups de main fructueux dans les environs d'Ayette et de Bois-leux-Saint-Marc, ainsi que dans le bois d'Aveluy, et ont repoussé des avances ennemies au sud d'Hébuterne et entre la Somme et l'Ancre, pendant que des détachements français effectuaient des reconnaissances heureuses à l'est de Locreet au nord de Bailleul, ainsi qu'en Champagne, dans le bois' d'Avocourt- (rive gauche de la Meuse) et en Woevre, et faisaient échouer sous leur feu un raid allemand dans le bois de Mongival, au sud-ouest de Moreuil. Les duels d'artillerie .ont pris à certains moments une grande intensité en divers points, et notamment dans les régions de Langemarok et de Merckem, sur le front belge, à l'est de la fofêt de Nieppe, à l'est de Robecq, au sud de Lens et dans la vallée de l'Ancre, sur le ^ront britannique et en certains points au sud de l'Avre, sur le front français. En Italie, des détachements ennemis ont été refoulés dans la Vallarsa, sur les versants méridionaux du Sasso Rosso et à 1a- tête de pont de Ca/po Sile. Les troupes du général Diaz ont détruit un avant-poste et: ïnis sa garnison en fuite à Cava-zuccherina, entre l'ancienne et la nouvelle Piave. Tout le long de ce fleuve, les combats d'artillerie ont pris un oaractère plus violent par intermittence. En Macédoine, les troupes françaises ont repoussé deux tentatives d'avance bulgare, l'une près de Kirklina, au nord de Monastir, l'autre entre les lacs Ochrida et Prespa — oette dernière âpre; une contre-attaque. Il y a eu une certaine activité d'artillerie à l'ouest du lac Doiran et dans le secteur de Monastir. © • • A Pétrograd on ne trouve plus ni pain; ni-biscuits, ni poînnaes de terre, et desvsoulèvements populaires se constatent et se répètent. C'est la famine avec toutes ses horreurs. L'arrivée au port de Pétrograd de deux navires suédois est signalée. S'ils apportent les vivres, ce sera l'apaisement momentané, mais on ne voit pas comment il sera possible, avec la désorganisation des transports et le mauvais état du matériel, le manque de combustible et d'huile, d'amener à Pétrograd de quoi soutenir sa population : aussi un grand drame inévitable est en perspective.• • * A Prague, de grandes manifestations populaires tchèques ont eu lieu à l'occasion des fêtes en l'honneur de Saint-Jean Népomucène, le patron de la Bohême. Les noms des leaders tchèques ont été acclamés, les Allemands ont été conspués, le drapeau tchèque a été déployé par toute la ville et, naturellement, des centaines d'arrestations ont été opérées. Les nouvelles de Bohême ne signalent pas jusqu'ici l'effet produit par le projet de décentralisation du gouvernement que nous avons fait connaître. Ce que l'on constate, c'est le mouvement général en faveur d'une autonomie complète pour la Bohême. . • • * De leur côté les Hongrois ne sont pas unanimement satisfaits. Un télégramme de Budapest au "Weser Ze-itung" annonce qu'au cours d'un discours prononcé à Eger (Bohême), par le comte M. Karo-lyi, il a protesté contre l'extension de l'alliance entre 1 ' Allemagne et l'Autriche-Hongrie. "Nous luttons pour l'indépendance de la Hongrie. Si nous pouvons obtenir l'indépendance pour l'Ukraine, nous devons avant tout exiger l'indépendance de la Hongrie. Nous désirons une Hongrie indépendante dans les sphères politiques, financières et économiques. Je i proteste donc contre toute extension de l'alliance, qui ne serait qu'un obstacle à nos aspirations vers l'indépendance." ♦ Dans une réunion de la Chambre de Commerce de Berlin, le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères von Kulil-manu a exposé les difficultés qui furent rencontrées pour établir le traité de paix avec la Roumanie, et il a rappelé les complications qui résultèrent du changement de ministère en Roumanie et de la démis-, sion du comte Czernin. Il a insisté sur les avantages économiques obtenus par l'Allemagne. Elle a, sn effet, obtenu l'usage sans restrictions ie la voie fluviale du Danube ; le trafic libre par les chemins de fer roumains; 'e iransit assuré dans l'utilisation des voies ;élégraphiques roumaines. Enfin la Roumanie doit mettre à la disposition de .'Allemagne ses excédents de céréales et de produits naturels, notamment de pétrole.Naturellement von Kuhlmann s'est vivement félicité de .ces résultats, et il a terminé en montrant comme but à atteindre encore la liberté des mers et «n rendant hommage à la persévérance avec laquelle le Kaiser n'a cessé d'attirer l'attention de la nation allemande vers ce but si important. „ OPERATIONS NAVALES Destroyer allemand coulé L'Amirauté britannique annonce: Dans la période du 20 au 22 mai des contingents de nos forces aériennes ont exécuté des opérations de bombardement contre Zeebnugge, ..le môle, la base d'hy-dro^lanes et les navires ennemis dans le voisinage, ainsi que contre Thourout et l'aérodrome ennemi à Saint-Denis-Wes-trem. Deux touches directes ont été observées sur des destroyers ennemis, et des reconnaissances photographiques montrent que l'un d'eux a été coulé. La construction aux Etats=Unis M. Schwab a déclaré qu'au cours des douze premiers mois les Etats-Unis produiraient de 8 à 10 millions de tonnes de navires. En 37 jours, le steamer "Tuckahoe," de 5,848 tonnes, a été entièrement construit et -remis aux mains de son équipage. Ce tour de force représente évidemment un maximum d'efforts. Le "Faith," navire en béton armé récemment construit, a terminé son voyage d'essai, qui a donné toute satisfaction. t Les navires du Belgian Relief M. Hoover, le contrôleur des vivres américains, annonce que le Président Wilson a approuvé le l'établissement de la, flotte du Belgian Relief à soç chiffre d'-jjnité iioiiri! H !». ni^e à 1a. disposition dé la Commission de secours d'un tonnage suffisant pour énvoyer 90,000 ton-lies de vivres pour les 90 jours commençant le 23 mai 1918. M. Hoover ajoute qhe la Grande-Bre-tagne et les Etats-Unis se sont engagés à trouver la moitié du tonnage nécessaire pour rétablir la quantité des vivres nécessaires pour l'entretien des populations belges et françaises dans les régions envahies.Barques de pêche norvégiennes couïêes Le parlement norvégien a manifesté une profonde indignation pour le torpillage des bateaux de pêche norvégiens coulés dans l'Océan Arctique par les sous-marins allemands. Non seulement les bateaux ont été coulés, mais les barques sur lèsqtielles les équipages avaient trouvé refuge ont été canonnées. Le ministre d'Allemagne y. Christiania répondant à l'enquête du gouvernement norvégien, k déclaré que la zone barrée existait toujours dans l'Océan Arptîque. 11 a promis de demander au gouvernement allemand qu'on ne tire J>lus sur les barques de sauvetage ! La barbarie boche Le lieutenant du voilier hollandais "Catherina," coulé par un sous-marin allemand, a déclaré devant la cour maritime à Amsterdam que l'équipage du sous-marin s'était mis à rire en apprenant qu'un de leurs coups de canon avait t«é le capitaine ; il "confirma aussi que les sous-marins ne se donnent plus actuellement la peine d'avertir; ils attaquent directement. OPÉRATIONS AÉRIENNES Une grande ioupnée M. Henry Wood, correspondant de 1' " United Press," expose comment l'ennemi fut empêché d'exploiter pleinement son succès, lorsque le front britannique fut brisé, le 21 mars dernier, à l'est de Saint-Quentin : " Les Allemancis s'avançaient trop rapidement pour permettre à l'armée française du général X... de relever à temps voulu les troupes britanniques. Le général Pétain, se tournant vers son chef d'état-major ^ lui donna en substance l'ordre suivant : " Toute escadrille d'a\ions se trouvant sur le front français, que ce soit une escadrille de chasse, de combat ou de bombardement, partira immédiatement pour Harn, pour y bombarder et mitrailler immédiatement les concentrations allemandes." L'ordre téléphonique vola à l'instant même tout le long du front français, et en peu de minutes des douzaines d'escadrilles d'aéroplanes, comptant des cen taines d'appareils, se dirigèrent vers Ham. Durant toute la nuit, les avions ne cessèrent de se succéder, comme un flot continu, lançant bombes sur bombes, mitraillant sans arrêt les troupes allemandes qui se tenaient prêtes à avancer. " Les effets de ce déluge d'acier sans précédent furent connus plus tard d'après les prisonniers. D'énormes pertes avaient été infligétes aux troupes allemandes et le désordre et la confusion avaient été jetés dans une armée entière. Deux divisions furent pratiquement mises hors de combat. Par-dessus tout, l'avance de l'invasion allemande fut retardée, et quand, le 23, au matin, les troupes du Kaiser réussirent à franchir la Somme, l'armée du général X... était en position ; les troupes britanniques, épuisées, avaient été relevées et les Français pouvaient commencer devant Noyon la bataille qui consomma l'échec complet du plan allemand." L'OFFENSIVE ALLEMANDE (Suite.) Le moral du soldat belge La caractéristique de la contre-attaque belge dans cette chaude journée du 17 avril, c'est la manifestation évidente et impressionnante de la valeur individuelle du soldat belge. Il y avait là des lignard*? et des chasseurs, des Flamands et des Wallons, des paysans et des citadins: aucune différence entre eux. J'entends encore un colonel me dire : Dans mon rapport sur le combat, vous trouverez beaucoup de noms flamands. C'est que les Flamands se sont battus comme des lions, et je le dis avec d'autant plus d'assurance et de fierté que je suis Wallon. On me présente le sergent V., un garçon petit, blond,- fùté, ayant l'ait malicieux d'un titi bruxellois,- chef d'une équipe de patrouilleurs. Or, ce n'est paS un titi bruxellois ; c'est un brave cultivateur arraché à ses betteraves pour faire la guerre. Ht j'écoute un récit d'un pittoresque ! Il était huit heures du matin. Nous étions en train de déjeuner, quand j'ai reçu l'ordre de partir avec mes neuf hommes pour aller contre-attaquer du côté du poste. . . . Nous avons pris cette direction, le fusil dans la main droite, les tartines dans la main gauche, et tout en mangeant, nous nous sommes approchés. . . . Les tartines jouent dans l'explication un rôle prépondérant : Après avoir tué Un Boche d'un coup de fusii, on donne un coup de dent dans la tartine; on fait deux prisonniers; nouveau coup de dent. . . . Quand la tartine a disparu, on se couche pour boire une lampée d'eau et on se met à la besogne en grand. Bref, à deux heures de l'après-midi, ayant perdu 3 hommes sur 9 ... et mangé 9 tartines, le sergent V., ramenait 61 prisonniers et une demi-douzaine de mitrailleuses. Et quand on lui annonce qu'on va le citer à l'ordre du jour, il dit : n — Je ne saurai pas accepter si aussi on ne cite pas mes camarades. Je lui demande : — Vous êtes marié? — Oui, et j'ai un enfant. — Où est votre famille? — Là-bas. De l'autre côté. > — Vous n'en avez pas de nouvelles? — Non. On a dù^leur faire des misères.—Et vos prisonniers, comment étaient-ils?— Pas fiers. Nous leur avons donné du pain que nous avions emporté dans nos musettes. Alors ils ont dit qu'ils étaient contents. Voilà la conduite d'un Belge devant les brigands qui ont pillé, brûlé, saccagé, violé dans son pays, se déshonorant devant l'histoire. Mais le plus.émouvant, c'est la prière qu'il m'a adressée, à mi-voix, avant de partir: Si vous écrivez dans les journaux, ne citez pas mon nom : ils feraient des misères à ma femme et à mon petits gars ! Sur un autre point du champ de bataille, un lieutenant reçoit l'ordre de s'emparer d'une redoute où l'ennemi se trouve en force; il charge l'adjudant d'attaquer l'ouvrage de front avec sept hommes. Quant à lui, àvec les huit hommes restés disponibles, il se glisse par derrière, surgit dans l'abri, capture une compagnie entière (102 hommes) avec 12 mitrailleuses et délivre une dizaine de Belges.—Le " Temps." (A suivre.) AUTOUR delà GUERRE ALLEMAGNE — Comme mesure de précaution contre les raids aériens, dit la "Gazette de Co-' logne," le chapitre de la cathédrale de Cologne a fait enlever les vitraux .précieux de la cathédrale. -— La "Gazette de Cologne" se plaint du "mur de Chine" élevé par la Bavière contre le reste de l'Allemagne. La Bavière se propose actuellement d'établir une taxe sur les villégiateurs qui T'envahissent pour échapper aux conditions dé famine qui régnent dans 1'AJlemagne du Nord et de l'Ouest-, AUTRICHE-HONGRIE — L'emperèur et l'impératrice d'Autriche sont arrivés à Constantinopie dimanche après-midi. Ils ont été reçus à la gare par le Sultan de Turquie, l'ex-Khédive d'Egypte, et d'autres personnalités. Un dîner de -gala a eu liea lunoi soir. Le couple impérial a quitté Constantinopie mardi soir. CHILI — Un tremblement de terre a eu liea au Chili, causant de grands dommages à La Serena, capitale de la province de Coquimbo. ETATS-UNIS — En 1904, le Président Roosevelt inaugura l'érection d'une statue de Frédéric le Grand, cadeau du Kaiser actuel, devant le Collège militaire de Washington, II y a un mois elle a été enlevée de son piédestal par une escouade de soldats américains, avec l'approbation du Président Wilson. On suggère actuellement de la renvoyer aux Allemands sous forme de balles. PAYS-BAS — Le trafic entre l'Allemagne et U Belgique par voie du chemin de fer du Limbourg hollandais; qui a fait l'objet de récentes discussions entre la Hollande et l'Allemagne, commencera le 4 juin. 25 trains rouleront dans chaque direction chaque jour. Les trains setont confiés à un personnel hollandais pendant leur traversée du territoire hollandais. RUSSIE — On signale que des combats se sont produits au nord-est de Kieff, entre des troupes allemandes et des partisans de l'ancienne Rada. — La question de savoir si la Finlande doit être une monarchie ou une république sera décidée par la Diète, dans une quinzaine de jours. -—■ Une protestation collective a été faite par les consuls alliés à Moscou contre la prohibition d'envoyer et de recevoir des télégrammes chiffrés vers et de la Sibérie, une telle interdiction, étant contraire aux traitée de droit international . * SUISSE -—Une trentaine de bombes et de nombreuses caisses d'explosifs ont été trouvées récemment dans la Lim ma c (Zurich). Des enquêtes ont prouvé que ces bombes, fabriquées en Allemagne, avaient été envoyées à des anarchistes italiens avec des instructions minutieuses et étaient destinées à faire sauter des usines de munitions et installations électriques. De nombreuses arrestations ont été effectuées à Zurich, Lucerne et Lausanne. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Vendredi 10 h. 23 matin. Comme résultat d'un raid exécuté hier par l'ennemi au nord de la colline 70, quelques-uns de nos hommes sont manquants.De bonne heure la nuit dernière l'ennemi tenta un autre raid contre un de nos postes du bois d'Aveluy, mais il fut repoussé.Nous avons exécuté un raid heureux, peu après minuit, au ,sud-ouest de La Bassée et capturé quelques prisonniers. Nous avons aussi fait quelques prisonniers dans une rencontre de patrouilles au nord du canal d'Vpres-Comines. L'artillerie ennemie a été active 'a nuit dernière à l'ouest de Lens çt dans le voisinage de Givencby et de Festubert. Nos positions dans le secteur de la Forêt de Nieppe ont été bombardées avec des obus à gaz,

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