L'indépendance belge

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29 december 1917
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s.n. 1917, 29 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r49g44jt5f/
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L INDEPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ijiumi M— lut ■"««a»»»' ■■jwiwiimi V- ADMINISTRATION ET REDACTION: BTjREAU A PARIS: GAftfllXrr^l fîCi C* CIWI St K? C? 1CMTP / 3 MOIS, 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. ABONNEMENTS ] 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSESVATION PAR LE PROGRES TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 E" Vente à Londres à 3 h, le Vendredi 28 décembre 11 AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Vendredi, midi. Les Puissances Centrales viennent i déclarer, par la bouche du comte Czerni: ministre des affaires étrangères austr hongrois, qu'elles acceptent "en prii cipe" les propositions de paix élaboré par les bolshévistes russes. Empressons-nous d'ajouter qu'ell subordonnent leur acceptation à la cond tion "que toutes les Puissances bellig rantes adhèrent, sans exception et sai réserve, endéans une période raisonn. ble," aux dites propositions. C'est là le noyau de la réponse de m ennemis et c'est cette phrase qui cèle piège allemand. Pour les Puissances Centrales, la Coi férence de Brest-Litovsk n'a été qu'ur comédie jouée dans le but d'attirer 1< Alliés dans le piège de la paix allemand* sauvegardant le militarisme prussiei l'impérialisme allemand, le pangermï nisme envahisseur, accapareur et sar scrupules. C'est ce piège-là que nos er ûemis — avec la complicité des socialiste majoritaires — voulaient déjà monter Stockholm et qui, depuis lors, a été pei fectionné avec le concours plus ou moir conscient des maximalistes. A première vue, on est tenté de se f; liciter de voir les Puissances Centrait adopter le principe généralement adm. aujourd'hui — mais différemment intei prêté — de "pas d'annexions, pas d'il demnités." Mais ce ne sont là que deu des multiples piliers fondamentaux qi doivent servir d'assises à la paix fut-ui si l'on veut que celle-ci soit réellemer durable. Or, elle ne le sera qu'à cond tion que la Justice, base de notre s< ciété, sorte triomphante de ce cata clysme. Toute paix qui ne comporterait pas 1 châtiment du coupable et la réparation par le coupable, des dommages morau et matériels qu'il a occasionnés, serait u désastre plus grave que la guerre elle même, puisqu'elle détruirait les fonda tions mêmes du monde. Ce serait précisé ment la consécration de la Force pri mant le Droit, avec toutes ses conséqueu ces dans le présent et dans l'avenir. Les Alliés ne tomberont pas dans c piège grossier, et il est à espérer qu'il ne tarderont pas de donner une répons motivée, dans ce sens, aux Puissance Centrales et aux Bolshévistes. Cette guerre ne doit- pas être un guerre de conquête et ne le sera pas, 1 prolétariat, du côté des Alliés tout a moins, ne le permettra pas. Mais il r faut pas non plus qu'elle soit une duper: dont les honnêtes gens soient les vi times. Ce point doit être clairement m en évidence afin qu'il n'y ait de ma entendu nulle part. La grande conférence qui réunit ai jourd'hui et demain les délégués auti risés de tous les groupements ouvriers c la Grande-Bretagne, afin de se prononce sur les buts de guerre de la classe oi vrière des Iles Britanniques, s'inspirer: eile aussi, espérons-le, du principe di minant de justice dans l'élaboration c son memoire, qui servira très probabli ment de programme au prolétariat org< nisé de tous les pays alliés. Nous avons donné, il y a quelque jours déjà, la quintessence des propos ' ions en question,, et nous n'y revier à ions que lorsque nous connaîtrons le résultats de la conférence, à laquelle o n attribue généralement pas l'impoi tance qu elle mérite, alors que c'est u des événements les plus importants d cette époque. lour ceux qui en douteraient, il y lieu de rappeler que cette guerre, e: grande partie, dépend de la bonne ou d la mauvaise volonté du prolétariat, et ! pire c!es erreurs serait de vouloir ignore ou passer sous silenœ ses desiderata. Pour en revenir à la déclaration di comte Czernin, il y a lieu de faire remar ' quer que même en cas d'accord, non seu le lement sur les principes généraux d'une i, paix possible, mais sur ses détails — qu a- ne sont encore qu'esquissés — nous se i- rions encore très loin de la paix. Car n: as les Bolshévistes ni nos adversaires ne doivent s'étonner de voir les Alliés — es respectueux de leur parole et de leur si i- gnature — refuser de signer une pais é- avec les mêmes chefs d'Etat autocrate! is et parjures qui ont provoqué le cata-i- clysme actuel. Les Alliés seraient éventuellement js prêts — nous le pensons — à signer une le paix sur les bases générales indiquées; avec les peuples d'Allemagne, d'Autri-t- che-Hongrie, de Bulgarie et de Turquie, e mais quelles garanties de sécurité peuvent :s leur offrir des souverains et des ministre; !, qui ne sont pas les représentants, mai; i, les dominateurs des peuples qu'ils gou-i- vernent ? is Quelle valeur aurait un traité de paix i- revêtu de la signature de gens sans aveu. !S sans parole, sans scrupule? Ce serait le à triomphe du militarisme prussien dans •- le monde. Ce serait aussi la fin du régime s dcirocratique en Europe, et cela tout au moins devrait faire réfléchir ceux qui I- veulent donner tête baissée dans le piège is allemand, et qui s'imaginent cependant ;s défendre la démocratie oontre l'impéria-•- lisme. i- Les délégués russes qui participent à x la Conférence de Brest-Litovsk — la-li quelle va être ajournée jusqu'au 4 jan-e vier pour laisser le temps aux autres bel-t ligérants de participer éventuellement i- aux négociations — feraient bien de mé-i- diter l'arrestation en masse des chefs ,- minoritaires socialiçfcçs en ATlenlHgrie. que des dépêches de Zurich signalent et e qui sont une preuve nouvelle d-3 la du-, plicité du gouvernement allemand, qui s favorise le mouvement démocratique a chez ses voisins pour mieux l'étouffei i— en Allemagne. D'ailleurs, les maximalistes russes m I- sont pas, eux non plus, les représentants - du peuple russe, et seule l'Assemblée - Constituante a qualité pour parler au nom de la Russie. e Les Bolshévistes, qui se sentent de plus s en plus isolés, songent à se créer des al-e liés, et c'est pour se consolider qu'ils ont s admis dans le cabinet sept socialistes révolutionnaires. (Ce sont les socialistes e révolutionnaires qui ont jusqu'à présent e obtenu la majorité des votes aux élec-u tions pour la Constituante.) e La situation des maximalistes se trouve e ainsi fortifiée, mais ce n'est là qu'une me-> sure provisoire et l'attitude de l'Ukraine, is dont le gouvernement a fait arrêter les 1- Bolshévistes et qui réorganise les trompes du front sud-ouest et roumain, indique i- que les maximalistes de Pétrograd sont >- loin d'être les maîtres de la Russie, et !e celle-ci n'a pas encore dit son dernier sr mot. i- Les nouvelles des,différents fronts sont i, maigres. )- Le maréchal Haig ne signale que des e duels d artillerie dans le secteur d'Hout-:• hulst. l" Verdun, les Allemands ont exécuté un raid dans les tranchées françaises, is mais en ont ete immédiatement expulsés, i- En Italie, la neige s'est enfin mise à tomber sérieusement et le froid est In-is tense. Ce changement de temps paraly-n sera en grande partie les opérations, et ■- ce sont les Austro-Allpmands qui en souf-n friront le plus. e Au cours de batailles aériennes en Italie, onze appareils ennemis furent mis a hors de combat. l Les troupes allemandes de l'Est Afri-e cain ont fait leur réapparition sur terri-i toire portugais, où elles ont (fortes de r 2 000 hommes) maîtrisé un poste portugais de 250 hommes muni de cinq mitrail-i leuses ! Les Allemands disposent de deux - canons de camnaerne. LA GUERRE MONDIALE • EN AFRIQUE ORIENTALE —-o- . U générai Van Deventer à la poursuii des Allemands Une dépêche de Dar-es-Salaam, date du 25 décembre, dit que depuis que le for«s ennemies ont été poussées au-del de ia frontière portugaise, les détache menls britanniques se sont occupés des préparatifs pour donner la chasse au général von Lettow-Verbeck en Afrique-Orientale portugaise. Les patrouilles britanniques sont à 64 kilomètres au sud du fleuve Rpvuma (qui constitue la fron- e tière entre les états allemand et portugais). Les forces du général von Lettow-e Verbeck ont été dispersées en petits dé-s taehements de maraude, et on espère à pouvoir les cerner avant que n'arrive la saison des grandes pluies. OPERATIONS AERIENNES Grand combat aérien près de Vénise Rome, jeudi. — Une grande bataille > aérienne, à laquelle ont participé des escadrilles de chasse italiennes et britan- • niques, ainsi que l'artillerie anti-aérien- ■ ne, a eu lieu hier au dessus de Trévise (à ! environ 21 kilomètres au nord de Ve- • nise). Dans la matinée 25 appareils ennemis, sous le couvert du brouillard, arrivèrent au dessus du camp d'aviation i italien à l'ouest de Trévise et commencèrent â le bombarder. La formation ennemie, reçue par un violent feu antiaérien et impétueusement attaquée par 1 les aéroplanes partis du camp, fut forcée de se retirer avant d'avoir pu exécuter son opération. Huit appareils ennemis furent abattus. Plus tard, vers 12 h. 30, une autre escadrille ennemie de huit appareils fit une nouvelle tentative, mais 1 elle fut attaquée au dessus de Montebel-luna (derrière les lignes britanniques sur le Montello) et forcée à se retirer, per- ■ dant trois appareils. Des 11 appareils ennemis abattus, huit tombèrent dans les lignes italiennes et trois dans leurs propres lignes. Toug les appareils italiens et britanniques ont regagné leur base. Les dégâts produits par le bombardement sont insignifiants. Raids français Les aéroplanes de bombardement français ont jeté 5,000 k. d'explosifs sur les gares et établissements ennemis dans la région de Rethel et de Vouziers. Un bombardement de Roulers Suivant le "Telcgraaf, " le quartier ' de la gare de Roulers a été dévasté par l'explosion d'un train de munitions pro-J yogiuée par une bombe lancée par un aviateur britannique. . L'aéroplane lui-même fut abattu par le déplacement d'air. De nombreux Allemands et quelques déportés belges ont été tués ou blessés. AUTOUR de la PAIX Les conditions du comte Czernin Nous avons donné hier la première partie d'une dépêche de Vienne reproduisant la réponse du comte Czernin aux propositions russes ; les délégués des Puissances Centrales exprimaient par l'organe du comte Czernin leur désir d'accepter ces propositions, mais sous certaines réserves et à la condition que la Russie soit en mesure d'amener ses Alliés à se joindre aux négociations. Le correspondant du "Times" à Pétrograd télégraphie que d'après des bruits qui courent en cette ville,. les Allemands ont proposé de renforcer les arguments des Russes envers l'Entente en occupant certains points stratégiques en territoire russe ; la Russie pourrait alors faire des représentations aux Alliés à ce sujet. Les Puissances Centrales auraient déclaré ne voir aucun avantage à faire une paix séparée avec la Russie. Le comte Czernin, dans la réponse dont nous parlons ci-dessus, rappelle que les propositions russes étaient basées sur les six points suivants : (1) Pas d'annexions de territoires conquis au cours de cette guerre. Les troupes qui occupent ces territoires devront être retirées dans le plus bref délai. (2) L'indépendjance politique des peuples auxquels cette indépendance a été enlevée au cours de la guerre leur sera rendue entièrement. (3) Des groupes nationaux qiji, avant la guerre, ne jouissaient pas de l'indépendance politique seront mis à même de décider par un référendum la question de savoir s'ils appartiennent à un Etat ou à un autre ou s'ils désirent obtenir leur indépendance politique. Ce referendum devra avoir lieu de manière à garantir l'indépendance du vote pour la population entière de la région en question, y compris les émigrants et les réfugiés. (4) En ce qui concerne les territoires à nationalités mixtes, le droit de la minorité sera sauvegardé par une loi spéciale lui donnant l'indépendance pour la culture nationale et, si possible, l'autonomie administrative. (5) Aucun des belligérants ne sera forcé de payer à un autre une indemnité de ' guerre quelconque. Les contributions déjà levées devront être remboursées. Au sujet de l'indemnisation pour les pertes subies par des particuliers en conséquence de la guerre, cette indemnisation sera opérée par un fonds spécial auquel contribueront proportionnellement tous les belligérants. (6) Les questions coloniales seront réglées en conformité des principes fixés sous les paragraphes 1 et 4. Outre les six points ci-dessus les délégués russes s'étaient prononcés contre tout boycottage économique, prédominance économique d'une nation sur une autre par le moyen de traités de commerce imposés, par des tarifs, par un blocus de la mer n'ayant pas un but de guerre direct, etc. Voici les observations du comte Czernin au sujet des six points en question : (1) Les gouvernements centraux n'ont pas l'intention de s'approprier, par la force, des territoires actuellement occupés. La question des troupes dans ces territoires doit être résolue dans le sens du retrait de troupes de tel et tel endroit. (2) Il n'entre pas dans l'intention des dits gouvernements de dépouiller de leur indépendance aucune des nations qui, au cours de cette guerre, ont perdu leur indépendance politique. (3) La décision de rattacher les groupes nationaux, sans indépendance actuelle, à tel ou tel Etat, ne saurait être réglée entre les différents Etats, mais si cette question est maintenue, elle doit être résolue par chaque Etat, avec ses peuples, d'une manière indépendante et sous une forme constitutionnelle. (4) De même, la protection du droit des minorités forme, conformément aux déclarations des hommes d'Etat des Piiis^apces.Centrales, une,, part essentielle du droit constitutionnel des peuples à décider de leur sort. Les gouvernements des mêmes Puissances reconnaissent également la validité de ce principe dans les limites où il est pratiquement réalisable. (5) Les Puissances Centrales ont, à diverses reprises, insisté sur la possibilité que non seulement les deux groupes de belligérants pourraient renoncer à l'indemnisation pour frais de guerre, mais aussi à l'indemnisation pour les dommages de guerre. D'après ce principe, chaque Puissance belligérante n'aurait à payer que pour les dépenses relatives à ses nationaux qui sont devenus prisonniers de guerre, ainsi que pour le dommage fait sur son propre territoire par des actes de force illégaux commis contre des civils appartenant à une nationalité ennemie. La proposition du gouvernement russe de créer un fonds spécial dans ce but ne pourrait être prise en considération que si d'autres Puissances-belligérantes prenaient part, dans un délai convenable, aux négociations de paix. (6) En ce qui concerne le point 6, l'Allemagne est la seule des quatre Puissances Centrales qui possède des colonies outre-mer. A ce sujet, la délégation allemande, en plein accord avec les propositions russes, fait la déclaration suivante : Le retour des territoires coloniaux, occupés par la force et capturés pendant la guerre, forme une part essentielle des demandes allemandes et qui ne sera abandonnée en aucune circonstance. La demande russe pour une rapide évacuation des territoires occupées par l'ennemi correspond également aux vues allemandes. En présence de la nature des territoires coloniaux allemands, la forme proposée par la délégation sur la base du principe précédemment discuté semble à présent impraticable. Le fait que les indigènes des colonies allemandes, malgré les plus grandes difficultés et le peu de chances de succès contre un ennemi bien supérieur en nombre, sont restés fidèles à leurs amis allemands, est une preuve de leur attachement, preuve dont l'importance dépasse de loin toute démonstration par un vote. Quant aux principes économiques cités à la suite des six paragraphes de l'exposé russe, les Puissances Centrales y adhèrent entièrement. Un débat à la Chambre française 11 y a eu un grand débat, hier après-midi, à la Chambre des Députés, au cours duquel toute la politique étrangère des Alliés a été discutée. M. Moutet, un des députés socialistes qui était allé jadis en Russie avec M. Thomas, a, dans un long discours, accusé les Puissances de l'Entente — pas une n'y a échappé—d'avoir eu des buts de guerre impérialistes et d'avoir mis en pratique une diplomatie secrète aux dépens des peuples. Le doute sur les buts de guerre réels des Puissances de l'Entente, a-t-il dit, constitue une grande faiblesse et un danger, car, à moins que les gouvernements ne soient d'accord avec l'opinion de leurs peuples et entre eux, sur leurs buts de guerre, ils courent au devant d'un désastre. Les socialistes seuls ont une politique, une réelle politique de paix, et les gouvernements doivent se décider sur leur politique de paix. M. Moutet déclara que la diplomatie alliée avait commis une faute en signant des traités secrets, mais, ajouta-t-il, " Ces erreurs nte sauraient nous faire oublier notre situation dans la guerre. Nous fûmes attaqués et une hégémonie monstrueuse a pesé sur le monde parce que le droit des peuples était menacé par cette hégémonie. Nous soutenons une guerre de justice jusqu'à sa conclusion logique, jusqu'au triomphe du droit des peuples qui sont menacés par cette hégémonie. " M. Moutet a poursuivi en citant des passages des traités conclus par la Grande-Bretagne, la Erance, la Russie et l'Italie. L'orateur a été fréquemment interrompu, notamment par M. Briand, qui a déclaré que les accords publiés par le " gouvernement " russe n'étaient un secret pour personne. M. Moutet a exprimé le regret du silence des Alliés en ce qui concerne la Pologne et a soutenu que la publication des traités secrets signés par les Alliés a ce sujet aurait forcé les AUenwnds à parler. Il a demandé de nouveau ie droit d'aller à Stockheilm, considérant que c'était, à son avis, le seul moyen de maintenir la Russie en guerre. M. Lairolle a déclaré que la situation actuelle de la Russie ne devait pas troubler les Alliés, car l'armée française n'avait jamais été plus forte et n'avait jamais été dans de meilleures conditions, et l'armée britannique était splendide. La situation des armées alliées, a-t-il dit, est telle qu'elle inspire entière confiance. La chose essentielle c'est d'établir l'unité entre les états-majors dirigeants alliés. M. Marganie (Radical) a interpelé sur la question de savoir quel concours le gouvernement pouvait attendre des Alliés dans le but de persuader la Russie de revenir plus complètement à l'Entente M. Sembat (Socialiste) a dit qu'il ne se résignait pas à laisser la Russie se retirer de la guerre. Tout en maintenant des relations avec la Russie méridional©, il serait criminel de ne pas continuer à être en contact avec les maîtres de Pétrograd.Discours de M. Pichon Au cours d'un vigoureux discours prononcé au cours de la séance, M. Pichon, ministre des affaires étrangères, a répondu comme suit aux propositions de Brest-Litovsk : L'Allemagne essaye de nous attirer dans des négociations. Après les pertes horribles que nous avons subies, et apfès l'héroïsme de nos troupes, peut-il être question d'une paix sur la base du statu quo territorial ou du statu quo économique J'ai déjà dit que le jour où nous serions informés directement de conditions de paix, nous les examinerions avec nos Alliés, mais une pareille proposition indirecte ne mérite pas d'être prise en considération. M. Pichon insista sur l'importance de la restitution de l'Alsace-Lorraine et termina par cette note pleine de confiance : "L'Allemag'ne a voulu conquérir le monde; le monde la vaincra." La confiance dans le gouvernement a été votée à l'unanimité. AUTOUR de la GUERRE JSfcLAjl^UJE, — Les Allemandsviennent d'ordonner à tous les hommes valides de passer à la commandature pour s'y faire inscrire en vue d'une déportation en masse vers l'Allemagne. L'arrêté vise d'abord les hommes de 18 à 30 ans auxquels défense a été faite de quitter la ville sous menace de lourdes pénalités. Us doivent se tenir prêts à partir à la première réquisition avec un bagage déterminé. SSèsne année. No 305

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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