L'indépendance belge

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s.n. 1917, 21 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2f7jq0tq8k/
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SSètne année. No US L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et redaction : p^ace^'de^a^bouese JEUDI 21 JUIN 1917. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 5, DANE str.. HIGH holborn. w.c.l. place de la bourse. JtUUI ZI lai/, _ . ABONNEMENTS.] a MOIS, 17 SHILLINGS, i conservation .par LE Progrès téléphoné : holborn 1773-4 teleph.: { 238-75. En vente à Londres à 3 h. le mercredi 20 juin. I 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Mercredi, midi. Les communiqués de Paris et de Lon-ires ne signalent que des actions locales, jui semblent ne constituer que des préparatifs en Vue dïopérations plus séreuses.Dans le secteur d'Arras, }es troupes britanniques ont fait de légers progrès iu sud de Cojeul, au nord de la touchez et au nord-ouest de Saint-Quentin. Sur la route de Bapaume à Dambrai, des raids fructueux ont été aécutés. Au cours de ces différentes jpérations, nos Alliés ont fait une quarantaine de prisonniers. Dans le secteur de Messines, le déblaiement du terrain conquis continue, et nos imis ont encore découvert quatre canons le campagne que les Allemands avaient lû abandonner lors de la récente ofien-sive du 14 au 15 juin. Le communiqué de Berlin parle d'un bombardement intense entre Boesinghe :t Frelinghien, ainsi que d'une grande jctivité d'artillerie en Champagne. Le communiqué d^ Paris nous apprend jue c'est aux secteurs des Monts Blond jt Cornillet que fait allusion la dernière partie du cômmuniqué allemand, lequel omet de dire que la violente contre-atta-que livrée par les Allemands en vue de reprendre les positions perdues la veille l été brisée. Le communiqué français du soir signale une reprise du bombardement dans le secteur de Craonne. Il résulte d'informations parvenues au "Telegraaf" d'Amsterdam que les Alternais so'nt occupés à constituer de nouveaux régiments avec les débris des régiments retirés du front d'Ypres et de Messines, qui ont été terriblement éprou-fés au cours des derniers combats. Des compagnies entières ont été anéanties, paraît-il, pendant le bombardement britannique, et tel régiment allemand a vu ses effectifs réduits à 100 hommes. Court-rai, Menin et les villages des environs sont remplis de blessés allemands, qui sont entassés jusque dans les églises. De nombreux déserteurs allemands, affamés et démoralisés, seraient arrivés à la frontière, de même que beaucoup de réfugiés de la région de la Lys. Le îorrespondant ajoute que depuis dimanche le bombardement a recommencé avec une vigueur nouvelle dans le secteur l'Ypres. D'autre part, le général Sir D. Haig, lans une dépêche publiée hier, et dans aquelle il fait l'éloge de tous les services qui ont participé aux récents suc-îès sur la Somme, sur l'Anrr-". etc., ajoute que "la perspective d'une h prise générale de la lutte en rase campagne >eut être envisagée avec une grande con-iance." ' C'est la première fois, croyons-nous, lue le commandant en chef des troupes ffitanniques fait allusion à la probabi-ité d'une reprise de la guerre de mou-'ement, qui impliquerait évidemment me nouvelle retraite allemande. Les suc-:ès franco-britanniques des dernières semaines ont préparé le terrain en vue l'une poussée de ce genre, et il est inté-'essant, dans ces conditions, de signaler, tir la foi de correspondants hollandais, lue les Allemands s'occupent activement, lans les deux Flandres et dans la province du Hainaut, à "déménager" tout se qui peut leur être utile. Tous les stocks de métaux et de laine, ainsi que tous les outils, sont confisqués et envoyés en Allemagne ; les ateliers sont l'objet d'un pillage systématique, et, -afin de faciliter la saisie de l'outillage de «instruction, le travail dans toute l'industrie du bâtiment a été complètement interdit ! En Alsace, les cloches sont décrochées et expédiées dans les fonderies, et même celles de la cathédrale de Strasbourg, entre autre celle de l'Angelus, qui pèse plus de deux tonnes, n'ont pas été épargnées ! Il est probable que la confiscation ne serait pas si complète si nos ennemis n'étaient pas menacés, comme ils le sont, d'une famine de matières premières. A maintes reprises, et tout dernièrement encore, on a trouvé sur des prisonniers des ordres prêchant l'économie dans la consommation des munitions, et on sait, d'autre part, que le manque de matériel roulant commence à provoquer une pénurie de charbon à laquelle il est impossible de remédier. Si l'on ajoute à cela les craintes très vives qui existent au sujet de la récolte, compromise par la grande sécheresse, on comprend que l'avenir est envisagé avec les plus vives appréhensions chez nos adversaires. On peut donc dire que si l'offensive russe pouvait se déclancher dans les premières semaines — comme M. Thomas, revenu de Pétrograd, semble le croire — ■l'effet en Allemagne serait 'tel que des troubles intérieurs très graves seraient inévitables. L'échec de la manœuvre socialiste allemande à Stockholm et it Pétrograd contribue, à n'en douter, à nourrir le découragement qui se manifeste ouvertement dans les empires centraux, et l'expulsion de Russie de l'agent suisse-allemand Grimm a dû produire de la consternation , à Berlin, où on ne s'attendait b 1 certainement pas à ce petit coup de théâtre. L'affaire Grimm a eu d'autre part, pour résultat, d'entraîner la démission du conseiller fédéral suisse Hoffmann, que sa qualité de ministre des affaires étrangères d'un pays neutre n'a pas empêché de tremper dans cette intrigue allemande. Le Conseil Fédéral suisse s'empresse de déclarer qu'il n'avait aucune connaissance de "l'action de M. Hoffmann à Pétrograd." Cet incident prouve corfibien était justifiée la méfiance qu'on n'a cessé de nourrir dans les milieux alliés à l'égard de certains officiels suisses. L'ex-roi Tino est arrivé à Lugano (Suisse), mais on ne sait encore s'il va s'y fixer définitivement. D'après certains bruits, il irait retrouver son impérial beau-frère en Allemagne et fixerait sa résidence à Baden-Baden. Entretemps, on prépare tout à Athènes en vue de la rentrée de M. Vénizélos, qui, avec M. Repoulis, deviendrait membre du gouvernement unifié grec. Mais auparavant un nettoyage politique s'impose et M.. Jonnart a remis, dit-on, à M. Zaïmis une liste des noms de certains personnages dont l'arrestation lui paraît nécessaire pour mettre fin aux machinations pro-allemandes. •ES EVENEMENTS EN GRECE <e dernier jour de Constantin à Athènes Quelques détails rétrospectifs, ex-ràits du Times : f - Le départ d'Athènes, de l'ex-roi Cons-■antin, était attendu pour le 12 juin à mdi, mais midi approchait et tout départ semblait impossible. Il devenait aident qu'une démonstration de force levait être faite. Les destroyers entèrent dans la baie de Phaleron, et des _roupes françaises débarquèrent vers 'eux heures dans cette baie et sur les luais du Pirée, pendant que des avions wvolaient Athènes. Des troupes fran-;aises avancèrent jusque près de la ville, 'u prisons de Lyggros, où de nombreux enizélistes avaient été internés, et jus-lu au toit de la poudrière, où leurs camarades avaient été tués le 1er décembre.M. Jonnart envoya au gouvernement une note disant qu'il était désirable que le départ de l'ex-roi ne soit pas-retardé plus longtemps. Ce'n'est cependant qu'à 5 heures de l'après-midi que ce départ eut lieu. L'ex-roi et la famille royale se rendirent alors au palais d'été de Tatoi. Là il fut annoncé à Constantin qu'un destroyer était à sa disposition pour lui et sa famille. La première intention était d'y prendre place, mais il demanda plus tard s'il ne pouvait pas quitter la Grèce à bord d'un vaisseau grec. "Je ne suis pas un autre Othon," dit-il, "pour être transporté à bord d'un bateau étranger; je ne suis pas un prisonnier." (Le roi Othon avait été dé porté de Grèce à bord d'une frégate britannique'. Le Métropolite d'Athènes vint à Tatoi portant une icône comme don d'adieu à l'ex-roi, qui lui dit: "J'espère quewnon départ de mon cher pa,ys n'est que^rovisoire." La scène finale se produisit le 13 juin, au matin, lorsque l'ex-roi vint s'embarquer à Oropos. Le départ avait été décidé pour 2 heures du matin,mais quatre fois l'heure du départ lut changée. Ainsi finit une carrière royale, car il est très douteVix que Constantin revienne jamais au pouvoir. Le jour où son abdication fut annoncée — détail matériel, mais typique —• le prix des pommes de terre tomba considérablement. Athènes est déjà complètement accoutumé au nouveau régime.L'ex-roi Constantin à Lugano L'px-roi Constantin et sa suite sont arrivés à Lugano le 19 au soir. Des officiers suisses délégués par le gouvernement se trouvaient à la |»are pour leur souhaiter la bienvenue, ainsi qu'un assez grand nombre d'Allemands, dont le prince de Buelow. A la suite de conférences entre M. Jonnart et M. Zaïmis, les obstacles à l'entrée de M. Repoulis et d'autres véni-zélistes dans le cabinet disparaissent et les choses seront probablement arrangées sous peu. Les hésitations du gouvernement peuvent être attribuées au désir de ne pas précipiter les changement aussi longtemps que certains regrets pour l'ancien régime subsistent dans une partie quelconque de la population. Mais ces regrets s'évanouissent r:. lâdement à Athènes, où une vie exempte ue soucis reparaît promptement. Une liste des arrestations nécessaires a. été remise à M. Zafeijs par les autorités alliées, et quand celles-ci auront été opérées, la question de la convoça-tion du parlement et des autres mesures préliminaires à l'union finale seront définitivement discutées. Il est probable que les personnes à arrêter — une soixantaine environ ■— seronï internées dans des îles de la Grèce pendant la durée de la guerre. M. WILSON ET LA BELGIQUE ■— M. Lansing, secrétaire d'Etat, a accompagné lundi la mission belge à la Maison Blanche, où M. Moncheur, chef de la mision, a remis au Président Wil-son une lettre personnelle du Roi Albert et exprimé la gratitude de la Belgique pour l'aide que lui ont si généreusement accordée les Etats-Unis. "Le peuple américain," -a dit le Président Wilson, 3"a compris et glorifié l'héroïsme du peuple belge et de son souverain. Il n'y a personne parmi nous qui ne se réjouisse aujourd'hui de l'opportunité qui se présente de vous exprimer notre sympathie et notre amitié cordiales ainsi que notre détermination solennelle, au jour de la victoire inévitable, de voir la Belgique reprendre la place qu'elle avait prise de droit parmi les nations qui se respectent et qui sont respectées dans le monde." LA CHUTE DU MINISTERE AUTRICHIEN Le ministère Clam-Martinitz a démissionné. La "Vôssische Zeitùng" attribue l'événement à l'attitude des députés polonais, qui avaient manifesté l'intention de voter contre le gouvernement. Le ministère n'a survécu que trois semaines à la reprise des séances du Reichsrath, qui avaient été suspendues depuis le début de la guerre. L'appel de l'empereur Charles au comte Clam-Martinitz avait été considéré comme une tentative d'arriver à un arrangement viable entre les partis allemands et slaves. Mais la question polonaise a fait échouer le projet. La Galicie envoie un tel nombre de députés au Reichsrath q»ft les partis allemands désireraient les exclure du Parlement en leur donnant une certaine autonomie. Ce plan n'ayant pas réussi, il a fallu teiiter autre chose, mais le Club Polonais (l'organisation politique la plus importante de Galicie) a repoussé le projet du gouvernement et ainsi amené la chute de echri-çi. ( .L'INCIDENT RU830-8UI38E Voici le texte de la communication transmise par M. Hoffmann,ministre des affaires étrangères de Suisse à M. Robert Grimm, l'organisateur des deux conférences de Zimimerwald. Cette intervention a amené l'expulsion de M. Grimm de Russie, et là démission de M. Hoffmann. "L'Allemagne n'entreprendra . pas d'offensive contre la Russie ausêi longtemps qu'elle considère qu'il est possible d'arriver à un arrangement avec elle. De nombreuses conversations avec des politiciens éminents me font croire que l'Allemagne cherche à conclure avec la Russie une paix honorable pour les deux parties et qui aurait pour résultat d'étroites relations, économiques et commerciales entre les deux pays ; l'Allemagne accorderait à la Russie une aide financière, pour la restauration ; un accord amical se ferait au sujet de la Pologne, de la Lithuanie, et de la Cour-lande ; les territoires russes envahis par l'Allemagne seraient restitués tn échange de l'évacuation des territoires autrichiens occupés par les Russes. Je suis convaincu que si les Alliés de la Russie y consentent, l'Allemagne et ses alliés seraient prêts à ouvrir immédiatement des négociations de paix." LE repu FORCÉ DES ALLEMAND8 EN FLANDRES Le pivot de !a résistance — Le pivot de la résistance, en forme de sommet d'angle, où se cramponnent les arrière-gardes allemandes, c'est Warue-ton, village *en trois parties. Cerné parle nord et le sud, ce fief de la résistance allemande ne peut manquer de figurer bientôt- au comimmiqué comme conquête. Inexorablement, les Anglais le pressent et le débordent. Déjà l'on sait que les pionniers ..du prince Rupprecht déménagent en hâte les dépôts de grenades que ses caves enfermaient, les postes de T.S.F. et que tout travail de fortification vient 'd'être abandonné. Pour couvrir le repli du gros des troupes, seuls demeurent de? petits postes armés de mitrailleuses, derrière les ruines des fortins. La prochaine défense allemande semble devoir s'établir sux la ligne de Wervicq-Tentrieley, avec Comines comme appui. Les avions signalent que, sous l'infernal bombardement qui l'accable, la charmante petite ville de Comines n'est qûe ruines et poussières. Ou note, depuis quelques jours, un ralentissement sensible dans la réplique de l'artillerie allemande. Des ordres confidentiels, trouvés dans les abris et sur les prisonniers, démontrent que, pour parer à l'offensive du général Plumer, les Allemands se sont laissé aller à exagérer leurs dépenses de munitions. On apprend ainsi que, sur la crête 'Wyt-schaete-Messines, dix mille coups furent tirés dans la seule journée du 8. Cette débauche d'obus inquiète le haut état-major. Pour lui donner des éléments de comparaison, nous pouvons, en regard, lui assurer que ce chiffre cle dix mille coups qui l'eÏÏraie, représente à peine, le même jour, la moyenne d'un groupe de batteries anglaises. Un ordre déclarait: "Ne tirer qu'à coup sur, sur cibles vivantes." La loi du Talion Les prisonniers ne se privent pas davantage de récriminer contre ces fameux abris bétonnés, fortins et blockhaus, qui, moulés sur le type du fossé Hindenburg, parsèment les tranchées de soutien. Le moindre obus de 360 en vient, d'un coup, à bout. Et l'occupant se trouve entre ces deux périls : ou demeurer assourdi, hagard, sans force, dans cette ciWe-prison aux terribles ré-sonnances; ou tomber anéanti, écrasé :sous les blocs de la forteresse éventrée. Les prisonniers signalent également les effets, effroyablement meurtriers, des gaz anglais. Les nuits d'offensive, ou de forte préparation d'artillerie, toutes les troupes de première ligne attendent le choc, masquées. Malgré les masques, nombreuses sont les pertes. Voici des chiffres : la lie compagnie du 88e régiment d'infanterie, dans les tranchées de deuxième ligne, un soir S'attaque aux gaz, éprouve ÏO morts et j60 malades, mortMWçient atteints. Le 10e régiment, massé en réserve dans de profonds dug-outs, à perdu, malgré les masques, 120 hommes. Sur ce plateau d'Ypres, qui le premier connut la malfaisante et sinistre 'invention des chimistes de Germ.anie, cette réplique anglaise ne prend-elle pas aujourd'hui l'ampleur tragique de la loi du talion?—"Le Journal." AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — La liste des pertes allemandes pour » le mois de mai donne un total de 110,956, portant le total général à 4,-356,760, comprenant: 998,439 tués ; 69,688 morts de maladie; 303,309 prisonniers; 254,101 manquants; 5?1,386 gravement blessés; 310,616 blessés; 1,849,221 légèrement blessés. — L'Union des propriétaires des principaux journaux allemands annonce que l'augmentation continuelle du prix des matières premières et de l'impression ont forcé les propriétaires à' augmenter les prix de la publicité. AUTRICHE-HONGRIE — Suivant le "Vorwârts" le Dr Frédéric Adler, qui tua le premier ministre autrichien, comte Stiirgkh, ne sera pa? exécuté, sa peine devant vraisemblablement être commuée en une longue période d'enprisonnement. BELGIQUE — Les usines de munitions allemandes établies dans les locaux de la fabrique Carels Frères, à Gand, ont été, dit-on, complètement détruites, à la suite de la récente attaqife aérienne. La maison occupée par la, Kommandantur à Gand, a également été atteinte par ui^ bombe et a été incendiée. GRANDE-BRETAGNE — M. Balfour a déclaré à la Chambre des Communes que les- Etats-Unis n'avaient pas signifié leur adhésion au pacte de Londres. •— Il est officiellement annoncé que le Roi a jugé désirable, en présence des conditions amenées par la guerre, que les princes de sa famille, qui sont ses sujets et qui portent un nom et des titres allemands, abandonnent ces titres et adoptent dorénavant un nom britannique. En même temps, et à la suite de cette décision, le Roi a élevé à la pairie du Royaume-Uni : le duc de Teck, avec le titre de marquis ; le prince Alexandre de Teck, avec le titre de comte ; le prince Louis de Battenberg et le prince Alexandre de Battenberg, avec le titre de marquis. Les noms et titres de plusieurs princesses apparentées à la famille royale ont également été modifiés. i, ■— La Chambre des Communes a, par 385 voix contre 55, adopté le principe du suffrage des femmes. — Le montant des souscriptions à l'emprunt de guerre émis aux Indes est de 26 millions de livres, soit environ 650 millions de francs. . — Une torpille aérienne lancée au cours du raid sur l'est de Londres, a été trouvée samedi dans un champ où elle était tombée sans faire explosion. Elle pèse 100 livres et était enfonoé dans lo sol à près dô quatre mètres de profondeur.PAYS-BAS — La Cour de Cassation hollandaise a annulé la décision de la cour de La Haye par laquelle M. Sohroeder, rédacteur en chef du "Telegraff," avait été condamné à trois mois d'emprisonnement pour avoir compromis la neutralité hol-» landaise ■ dans certains articles édito-riaux.,La cause sera soumise à une nouvelle juridiction. RUSSIE — D(ans une interview accordée à un rédacteur du "Politiken" à Copeftha-gue, M. Thomas le ministre français, qui est depuis deux mois en Russie, donne une note optimiste ; les conflits entre le Gouvernement Provisoire et les Délégués des ouvriers et soldats ont pris fin; les efforts des léninistes sont vains; la discipline reprend dans l'armée et d'ici quelques semaines l'Allemagne ne pourra plus compter suï le eaîÊne du front russe.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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