L'indépendance belge

2009 0
20 november 1914
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s.n. 1914, 20 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3b5w669z6x/
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, <.udor House, Tudor Street, E.C. LONDRES VENDREDI, 20 NOVEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. LES SOLDATS BELGES BLESSES. Les personnes qui désirent avoir des nouvelles des soldats belges blessés se trouvant dans les hôpitaux en Angleterre sont priées de s'adresser au " YVounded Allies Relief Committee," au Grand Hôtel, Trafalgar Square, Londres, où tous les noms sont enregistrés. Ce comité recevra avec plaisir tous renseignements relatifs aux soldats belges blessés, ce qui permettra au bureau d'information installé au Grand Hôtel, de donner des renseignements exacts. " L'Indépendance Belge " et le " Morning Post " publient journellement des listes de soldats blessés se trouvant dans les hôpitaux en Angleterre. Le comité accepte également, pour la transmettre aux destinataires, la correspondance de et pour les soldats belges blessés. L'OPINION D'UN SOCIALISTE BELGE. i. 1 Septembre 1814. Tout homme honnête et droit doit tenir pour un devoir et un honneur de démasquer et de combattre la mensonge et l'hypo-Icrisie allemands d'où qu'ils viennent. Si l'impérialisme allemand pouvait réussir à se servir du socialisme allemand contre la civilisation et le droit, les Socialistes allemands n'auraient plus rien de (commun avec le parti d'humanité et de jprogrès social qu'est le socialisme international.j Rien que l'attitude prise par la majorité \J"s députés socialistes allemands lors de i l'aveu par le chancelier en séance du 4 'août de la violence faite à la Belgique malgré les traités, suffit pour faire mettre en marge du Socialisme ceux qui se prétendent être malgré cela les représentants de la classe ouvrière. Mais ils ont aggravé encore leur cas. La démarche faite auprès des socialistes italiens dénotait déjà une véritable inconscience. Ce nous fut, avouons-le, un véritable crève-cœur de voir un homme de science et de grande valeur morale comme Sudekum, le député de Nuremberg, prendre à lui seul la responsabilité de la démarche. Le milieu militariste allemand a-t-il donc ^aveuglé les meilleurs? Et voilà que maintenant la direction du parti social-démocrate d'Allemagne proteste contre le manifeste humanitaire et profondément socialiste lancé par le bureau de l'internationale avec approbation des délégués français. Le manifeste était adressé au . peuple allemand. C'était faire à ce peuple un grand honneur que de le croire encore accessible aux sentiments élevés, c'était un acte de foi ultime dans les opinions socialistes des hommes de la social-démocratie allemande.lit voilà que les signataires du manifeste -—Emile Van Der Yelde, Edouard An9eele, Louis Bertrand, Camille Huysmans—sont mis en suspicion de partialité et en accusation d'avoir manqué à leurs devoirs socialistes.De la part de la direction du parti social-démocrate d'Allemagne qui s'est laissé imposer la volonté absolue du Kaizer sans protestation lors de l'envahissement de notre pays et qui depuis lors n'a pas encore trouvé un mot, un seul mot pour désapprouver la violation qui fut faite de notre territoire c'est vraiment un peu fort. Le fait que les délégués socialistes français acceptaient encore de s'adresser au peuple allemand par l'approbation du manifeste du bureau international aurait dû leur être porté à honneur. C 'était une preuve de plus de la conviction suprême qu'ils avaient...noble héritage de la sublime générosité de Jean Jaurès...que les peuples pouvaient malgré tout s'entendre encore et échapper à la^olie des empereurs. La direction du parti social-démocrate dit que lè manifeste du bureau international n'a exposé les événements que du point de vuf- du gouvernement français. Tout d'abord, cela est faux; le manifeste s'est basé sur des faits indiscutables intéressant toutes les nations en cause. En fût-il ainsi d'ailleurs que ce no serait pas un grief, car le gouvernement français a. voulu sincèrement la paix, il a fait tout pour éviter la guerre, et cette volonté de paix a même failli lui coûter cher, si les Belges n'avaient pas accompli à Liège les actes héroïques que l'on sait et qui ont permis à la France d'être prête. C'est ainsi que la bonté et la générosité naturelles de la France ont manqué une fois de plus de la mettre à la merci de ses ennemis. Et lorsque notre grand Jaurès au meeting de Bruxelles affirmait tout d'abord et avec toute la force de son immense talent oratoire : " La France veut la paix, le gouvernement français veut sincèrement la paix, les membres de la direction du parti social-démocrate d'Allemagne qui étaient là, ont-ils protesté?...Nous pouvons dire au contraire qu'ils ont applaudi! Et leur conduite fut par la suite logique, mais ils ne furent pas suivis. En Belgique ils se trouvaient sur une terre de liberté... Rentrés en Allemagne ils ont vu le bail-Ion de la servitude appliqué sur la majorité de leurs amis...Si leur tempérament s'accommode de oe régime c'est bien triste. Sur 110' députés socialistes 14 seulement sont restés qu'ils devaient être. Mais^u'ils ne tentent pas alors d'incriminer les socialistes d'autres pays qui sont restés et resteront en toute occasion les champions du droit et de la liberté, les défenseurs de la civilisation et de l'humanité. DOCTEUR TERWAGNE, député d'Anvers. NOTES DU JOUR. Bordeaux, 16 novembre, 1914. Il ne faut toucher qu'avec une prudence extrême et une délicatesse appliquée aux questions confessionnelles, dogme, religion, philosophie, franc-maçonnerie et le reste. Cependant, on me permettra bien de reconnaître que nos amis du Grand Orient ont délayé beaucoup de guimauve émolliente dans la tisane qu'ils ont fait infuser dans leur dernière réunion, à laquelle assistaient, paraît-il, 700 francs-maçons d'après un communiqué qui, contrairement aux règles de l'ordre, a été transmis à la presse avec prière d'insérer.Il ne viendra à la pensée de personne que les membres vénérés des respectables loges, qui se sont assemblés en tenue extraordinaire, ne sont pas animés des intentions les meilleures du monde. Je les connais, ce sont tous de très braves gens et des patriotes décidés—quoiqu'à mon sentiment il y ait dans certaines loges beaucoup trop de frères allemands naturalisés français. On sait ce que vaut cette naturalisation, brevet d'impunité et d'arrogance, dans bien des cas. Mais ce n'est pas là la question. Le communiqué extraordinaire et extra-réglementaire du Grand Orient nous apprend que l'assemblée générale, sur la proposition de cet excellent F . *. Sincholle—un vieux philosophe endormi dans les attitudes hiératiques d'Auguste Comte—a voté un ordre du jour d'où je détache la phrase suivante qui le résume : " La Franc-Maçonnerie parisienne... adresse l'expression de son admiration à tous ceux qui combattent pour la justice gt qui sacrifient leur vie au grand idéal de progrès humain. " C'est avec un sentiment de profonde tristesse qu'elle à vu l'élite intellectuelle de l'Allemagne sanctionner les plus abominables excès d'une barbarie qui n'est plus de notre temps." Et quoi, les incendies de Louvain et de Reims, les viols de femmes, les massacres des vieillards et des enfants, les assassinats des non-combattants et tous ces forfaits qui révoltent la conscience humaine, tout cela ne vous inspire qu'un sentiment de profonde tristesse ! C'est vraiment peu. Un ami qui assistait à la réunion générale m'écrit qu'un groupe plus énergique avait proposé d'exprimer " l'indignation profonde soulevée dans les consciences humaines par ces abominables attentats. " La majorité n'a pas voulu de cette formule nécessaire ; on a préféré le cataplasme du F '. Sincholle. Tant pis. N'insistons pas. Et pendant ce temps que font les franc-maçons allemands? Ils envoient des délégués dans les, loges des pays neutres, où ils font une campagne très active en faveur de la thèse du Kaiser. Ah ! ils n'ont pas des sentiments de proionde tristesse ceux-là, je vous prie de le croire. Ils soutiennent avec un imperturbable aplomb teuton, fait d'arrogance et de mensonge, que Guillaume a déclaré la guerre parce qu'il y était obligé ; quant aux massacres, les soldats prussiens y ont été forcés parce que les femmes belges crevaient les yeux des blessés. Nous connaissons ces énormes mensonges, ils ont servi partout.Un ami italien m'écrit que dans la loge où le délégué allemand a osé apporter cette fantastique explication, le vénérable lui a coupé la parole à coups de maillet, et comme le franc-maçon allemand, -avec cette lourdeur de sa race, , refusait de se'taire, on a levé la séance et interrompu la tenue en signe de protestation.Mais pour un vénérable énergique, combien d'autres qui laissent dire et proférer de pareils blasphèmes contre l'humanité. Les délégués berlinois parcourent les loges hollandaises, Scandinaves, italiennes et roumaines; partout ils distillent leurs poisons. Personne n'est là pour leur répondre. Des émissaires maçonniques prussiens sont en route pour le nouveau monde, pour les Etats-Unis et l'Amérique du Sud. Leur action va s'exercer là-bas. Trouveront-ils à qui parler? Nous l'espérons. Ce ne sera pas la tartine à la pâte de jujube du Grand Orient qu'on va leur opposer. •Un " sentiment de profonde tristesse " ! Non, il vaut mieux ne pas insister pour ne pas blesser de brav ts gens qui ont cru bien faire, mais qui tout de même se sont grossièrement trompés. La philosophie humanitaire est à coup sûr une belle chose, mais quand il s'agit de bandits comme les Allemands —francs-maçons, protestants ou catholiques—ce sont des sauvages, il faut courir sus, et s'ils portent le ruban bleu sur la poitrine, tant pis, qu'on s'en serve pour les étrangler, si on peut, et leur faire rentrer leurs blasphèmes dans la gorge. De la tristesse ! l'exécration de tous les honnêtes gens ; oui. JEAN-BERNARD. AU BRESIL. La^ nouvelle présidence. Avant hier, 15 novembre, vingt-cin-quième anniversaire de la proclamation de la République au Brésil, le maréchal Hermès da Fonseca a quitté la frontière, cédant la place au nouveau chef d'Etat) élu en mars, le Dr. Wenceslau Braz. Depuis plusieurs années, comme on sa:t, la plus haute magistrature au Brésil est sous l'influence directe du parti rioerrandais, dont le sénateur Pinheiro Machado est le représentant le plus autorisée. " L'Indépendance Belge " a eu l'occasion de discuter le rôle du sénateur' Pinheiro Machado à plusieurs reprises et notamment lors de l'élection du maréchal Hennés da Fonseca en 1910. Le président qui lui succède aujourd'hui n'est pas riograndais ; il est de l'Etat de Minas, où il a été président de l'Etat et où il a laissé la réputation d'administrateur consciencieux et prudent.A l'heure qu'il est le Brésil, venant de consacrer un nouveau " funding loan," a besoin d'entrer résolument et une fois pour toutes dans la voie des économies ^rieuses. Il n'est pas question de mettre en doute ses richesses ou ses " possibilités," mais il appartient à ses administrateurs de rassurer les capitalistes européens qui ont eu confiance en elles et de prouver par des mesures effectives que les garanties ne leur font pas défaut. Pour cette œuvre de restauration financière, dont la portée dépasse celle entreprise il y a seize ans par le gouvernement du Président Campos Salles, pour cette œuvre ingrate d'économie à outrance, la présence au pouvoir de M. Wenceslau Braz est de bon augure. Ses œuvres et ses idées sont connues; lors de sa candidature ses promesses ont aussi pesé en sa faveur. Des dépêches du Brésil nous annoncent quels sont les collaborateurs qu'il s'est choisi. Deux ministres de la présidence antérieure restent aux affaires: L'Amiral Alexandrino de Blencar à la Marine et M. Lauro Muller aux Affaires Etrangères. Ce ne sont point des portefeuilles politiques. Et la présence des mêmes titulaires ne peut être interprétée que comme la preuve d'une continuité administrative dont le pays n'aura pas a se plaindre. Aux finances arrive M. Sabino Bar-roso, député de Minas et président de la Chambre, dont il est le " leader." M. Sabino Barroso n'est pas ministre pour la première fois, il a déjà occupé le ministère de l'Intérieur, son éloquence, son habileté politique le recommandaient à l'attention de son compatriote, le président actuel. M. Barroso n'est, en fait, lié à aucun poste, à aucun homme, il est avant tout représentant de Minas, et sa personnalité est déjà suffisamment connue. Le choix de son nom n'est pas étranger au groupe qui a dernièrement élaboré, avec les banquiers européens, le plan du nouveau "funding loan." Aux Travaux Publics arrive M. Tavarès de Lyra, un homme du Nord, ancien procureur du Rio Grande do Norte et ancien ministre de l'Intérieur sous M. Alfonso Penna. Nous trouvons à la Guerre le général Caetano de Faria, qui depuis longtemps est chef de l'état-major de l'armée, un riograndais actif et décidé. Partisan du service obligatoire et de certaines ressources militaires, nous verrons comment il saura mettre d'accord les intérêts de l'armée et les nécessités du pays qui réclament 1'économie à grands cris. A l'Intérieur M. Carlos Maximiliano, député du Rio Grande do Sul ; ici nous retrouvons l'influence persistante de M. Pinlîeiro Machado. Enfin à l'Agriculture, le Benjamin du Ministère, le député de Minas Pandia Calogeras. C'est la figure qui se détache le mieux dans ce gouvernement. Appelé à l'un des portefeuilles les plus importants dans un pays neuf comme le Brésil, M. Calogeras est bien l'homme qui peut le mieux répondre aux nécessités de l'heure. C'est un des Brésiliens de la nouvelle juridiction qui connaît le mieux son pays. Patriote ardent, admirateur enthousiaste des richesses du Brésil, il en est aussi le plus clairvoyant connaisseur et appréciateur. La littérature économique lui doit de substantielles études sur le Brésil. En français, il publia dernièrement un magistral exposé, " La Politique Monétaire du Brésil," livre d'une clarté parfaite, où depuis les ori-g'ines se trouvent retracées, expliquées et commentées toutes les étapes de l'évolution première du pays. L'œuvre principale de M. Calogeras est toutefois celle d'un historien et d'un économiste : elle est constituée par les trois volumes de ses " Minas do Brésil, étude économique complète de l'histoire du Brésil et de la valeur réelle des mines du Brésil, des procédés d'extraction, du rendement et des gisements. C'est le travail le plus vaste, le plus complet et le plus récent sur cet important problème des mines ; un des plus considérables de l'Economie brésilienne et dont la solution future réserve de profondes améliorations aux conditions actuelles du monde minier. Il y a peu de jours, M. Calogeras s'attirait encore des sympathies générales par l'attitude qu'il prit à la Chambre lors du fameux discours de M. Dun-shee de Abranches, qui sonna comme une trompette allemande dans le Parlement d'un pays neutre, où les sympathies personnelles sont toutes pour les Alliés. Après la démission du "Gaffeur," M. Calpgeras fut éîu pour le remplacer au Comité de Diplomatie. Dans ce nouveau gouvernement les éléments " pinhéiristes" sont moins nombreux que dans le précédent. Les indépendants du ministère sont peu nombreux, mais actifs, résolus et compétents. Pour savoir ce qu'ils pourront faire, il faudrait pouvoir dire ce que le président leur laissera faire, et sa personnalité taciturne et modeste ne laisse pas d'être un peu énigmatique. Les adversaires du sénateur Pinheiro Machado voient en lui un diplomate discret mais résolu, destine à secouer le joug qui pèse depuis des années sur la présidence au Brésil. Les " pinhéiristes," ou, pour mieux dire, les membres du parti républicain conservateur, le considèrent comme un des leurs. Quel qu'il soit son chemin semble tracé, il n'y a pas d'hésitation possible: la plus stricte économie doit être le seul mot d'ordre dans les circonstances actuelles. AUX RUINES ET OSSU-AIRES DE SAMBRE ET MEUSE. Notes d'un chemineau. (De notre envoyé spécial.) Novembre 1914. Bruxelles, 5 heures du matin. La brume me glace jusqu'aux os. Les rues mal réveillées clignotent encore d'un réverbère sur trois. Le pont du canal est gardé par de vieux " landsturmer " voûtés, cagneux^ les épaules de travers et qui certes, cadreraient beaucoup mieux dans quelque hospice pour vieillards infirmes. La route de Hal aux belles prairies que le soleil levant vient délicatement teinter de chaudes colorations en une gamme de verts, de jaunes d'ocres et de fauves, et de voir la nature si belle, ces gens endimanchés qui s'en vont à la ville, ces paysans qui vont à la messe, ces gosses qui jouent et caquètent le lbng de lai chaussée on doute un peu quant à la> guerre. Leeuw St. Pierre, puis Brucom : — Haben sie papieren " interpelle une sentinelle qui semble ne se trouver là qutf pour ennuyer son monde. Exhibition des " papieren." " Gut," dit le Teuton et me voici dans Hal aux maisonnettes vieillottes qui semblent être de bonnes vieilles grand'» mères qui ont vu l'autre grande guerre, celle d'il y a cent ans, et gardent de celle-ci des secrets que nul ne saura. La route de Nivelles est barrée par, un train interminable qui amène des soldats nouveaux vers la grande bataille qui se trouve là-bas au sud, vers la France, on ne sait trop où. Et pour se donner du cœur, le troupeau glapit ce refrain déjà si connu : "Paris! Paris! Franzosen platt 1 Ailes platt ! Paris ! Paris ! " Un ronronnement de moteur, un aviotf allemand qui prend son vol détourne notre attention, il pique tout droit vers le ciel où nous apercevons là-bas, très-haut, très-haut, un autre homme-oiseau dont les formes amies nous font frissonner du désir malsain de voir s'entretuer des hommes pour l'amour ou la haine de Guillaume. Les aviateurs disparaissent à l'horizon, la barrière ouverte, la route de Nivelles est libre et voilà Eschenbeek, Braine, Bois Seigneur Isaac. J'aborde un paysan : — Où s'est-on battu par ici ? " Le paysan consterné me regarde de haut en bas et semble se demander si ce n'est pas quelque échappé d'une maison de santé. " On s'est battu ici? à Bois-Seigneur? jamais, Monsieur! " J'insiste. " Cependant les journaux en ont parlé. " — Je suis de la région, je ne l'ai jamais quittée, j'affirme qu'on s'est jamais battu ici." "Quatre cents Allemands seront cantonnés chez nous demain," me dit un vieux Nivellois, heureusement que nous avons le typhus dans le quartier, ils iront loger de l'autre côté de la place. —" Vous les craignez donc plus que l'épidémie? " —" Plus que la peste," répond le vieux. Nous allons nous quitter, mon interlocuteur me rappelle. — " Avez-vous vu la tombe des petits soldats français qu« nous avons enterrés ici? Venez voir. Nous leur avons acheté des cerceuils.w Ils étaient quatre en patrouille... a une demi-heure d'ici... ils ont " démoli " le; dix-sept Allemands qui sont enterrés à côté... C'étaient des braves, les piou-pious de France ! Ils n'étaient pas assez nombreux. A Gosselies on me montre un vieux moulin hors d'usage (le grand Napoléon l'honora de sa visite et en fit un poste d'observation, disent les naturels d'ici) et c'est de là, paraît-il, que vingt fantassins et mitrailleurs français maintinrent les 6&afl «osée. No. 312.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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