L'indépendance belge

1020 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 21 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 15 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zc7rn31b0c/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

L'INDEPENDANCE J§c ÏGr m rn^J- Me CONTINENT: 15 CENTIMES ROYAUME-UN! : ONE PENNY MM JgJjJLj WÊ MjËm, (HOLLANDE: 5 CENTS) i administeation et redaction : bureau a. paris : MCB^DCIM O-l tiSIM 1Q1C: »cBnrtv/.a ï fl'dur house ti'doll st i oxdo\ sc u. place de la bourse. l?!&Bi»RsDI 21 JUIN Î9ÎO. 'mnvvm/.vmr f11 ' shillings. 1 «, rou««r A,-r„ -ci cou , (311-57 Ct ^ . . , . . - . , . . 'ABONNEMENTS : 6 MOIS. 17 SHILLINGS. ' CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. téléphoné: city 3980. iELEPH.: {33g.7S. En vente a Londres a 3 il. le mardi 20 juin. ( 1 an. 32 shillings, j LA SITUATION. Mardi, midi. Les opérations sur le front russe pro-sressent favorablement. Dans l'extrême sud, les troupes du général Letchitsky qui ont pris Czernowitz sont activement 'engagées dans la poursuite de l'armée du général Pflanzer dont un communiqué de fétrograd dit qu'elle effectue sa retraite 'ans trois directions. Un groupe s'efforce d'atteindre Kolomea, au nord-ouest sur le Prutli, l'autre Kuty, à l'ouest sur le Czeremos, et le troisième Dorna Watra, au sud, sur la Dorna, aux confins de la frontière roumaine. La retraite de chacun de ces groupes sera nécessairement très jiénible, car les ronçons de cette armée sont coupées du lestant des armées austro-hongroises et -1 est à présumer que la cavalerie russe pourra jouer un rôle prépondérant dans cette; poursuite qui, avec un peu de chance, pourrait être transformée en débâcle. La résistance opiniâtre offerte par Pflanzer à Czernowitz avait apparemment pour but principal de sauver la grosse artillerie tout en retardant le mouvement d'enveloppement que les Eusses tentaient. S'il est vrai, comme l'annonce le correspondant du " Times " à Pétrograd, que les Autrichiens ont commencé à évacuer Czernowitz dès le 10 juin, le gros des forces du général Pflanzer doit avoir une avance sérieuse sur ses poursuivants et il trouvera certainement dans les Carpathes des moyens de défense naturels qui lui permettront de résister en attendant des renforts. Si les Austro-Hongrois n'étaient pas aussi épuisés qu'ils le sont, on pourrait craindre la formation, autour i!u noyau constitué par lés débris de l'armée von Pflanzer, d'une armée fraîche qui, en embuscade à l'entrée des Carpathes, pourrait menacer le flanc des [ armées russes dont le champ d'opération va s'étendre bientôt au nord du Pruth. En attendant» le général Letchïtsky t'acquitte avec vigueur et succès do la lâche d'activer la retraite autrichienne par le sud. Déjà ses troupes ont rattrapé l'arrière-garde du général Pflanzer à Sto-razynetz (20 kilomètres au sud de Czernowitz) et le total des prisonniers faits dimanche dans les secteurs du sud est ile 3,000. Le butin comprend également 'des canons de gros calibre, des fourgons à munitions, cles provisions, etc., dont 3a liste n'est pas encore établie. Bans le secteur nord (région de Lutsk) les -progrès russes «ont moins rapides et les Autrichiens, renforcés par (les détachements d'Allemands, offrent une vive résistance. Dans une interview accordée au correspondant spécial du " Times," le général Brussiloff indique l'importance capitale qu'il attache à la prise de Kovel dont l'occupation obligera, croit-il, les Allemands a évacuer à leur tour les lignes qu'ils occupent actuellement. C'est l'opinion que nous avons exprimée hier, à cette place même, et nous sommes heureux de la voir confirmée par une aussi haute autorité. Le général a fait cette tîéclaration pleine de promesses que la présente offensive n'est qu'un commencement et que son succès n'est pas dû à la rliance ni à un affaiblissement de l'ennemi, mais à la mise en pratique des enseignements de la guerre. Le général considère également comme un des éléments 1 de son succès la coordination absolue de toutes les armées engagées et l'harmonie 1 avec laquelle les différents services ont n spéré. La résistance de l'ennemi dans le ; secteur de Kovel est attribuée par le ] P"-*- — général à l'arrivée de renforts allemands du front occidental et du front nord-oriental et il est convaincu que ses adversaires amèneront sur ce point foutes les forces dont ils disposent. Les événements de ces derniers jours prouvent que le général a vu juste et s'il s'attendait à la résistance qu'il rencontre devant Kovel, c'est qu'il a aussi pris toutes les mesures pour y faire face. Le communiqué russe pari© de contre-attaques autrichiennes dans les secteurs de Locatchy et de Radziviloff, et le communiqué de Berlin se borne à constater prudemment que des attaques russes sur le Stokhod et à proximité de la ligne Kovel-Rovno ont été "en partie" repoussées. Au nord-ouest de Lutsk la lutta se poursuit, dit Berlin, à notre avantage, mais aucun détail n'est cité à l'appui de cette affirmation. C'est clans ce secteur que les Allemands avaient fait, la veille, plus de 3,000 prisonniers. A Verdun les Allemands en sont toujours à se recueillir en vue de ce qu'on croit devoir être la dernière grande tentative de s'emparer de la place. Les engagements locaux signalés au nord de la Côte 321 (rive droite) ne l'ont pas fait avancer d'un pas et il s'est remis à bombarder tout le secteur de Vaux, du Bois-Chapitre èt de Souville contre lequel il compte lancer son infanterie. Sur la rive gauche l'artillerie allemande est très active autour du Mort et de Chattancourt. L'amélioration du temps a permis aux aviateurs de prendre une part active aux opérations, tant sur le front français que sur le front britannique. Sur ce dernier front on ne signale pas moins de 27 combats, au cours desquels six appareils ennemis ont été descendus, alors que seulement deux des nôtres sont portés manquants. Les troupes du général Cadorna ont repris avec succès l'offensive dans le secteur d'Asiago, où elles ont un léger progrès à enregistrer. Le chef du nouveau cabinet italien, dont les. membres ont prêté serment hier, a adressé au général Cadorna un télégramme lui exprimant la confiance du cabinet dans l'éminent chef qui mènera les armées italiennes à la viotoire. Des nouvelles non-officielles de Salo-nique signalent l'avance des Bulgares dans la direction de la rivière Mesta, qu'ils semblent avoir l'intention de franchir ainsi que dans la direction d'Ostrovo, à l'est de Florina. Le gouvernement grec est, dit-on, anxieux de connaître les intentions des, Alliés et il a essayé de sonder leurs plans par ses représentants diplomatiques à Paris et à Londres, sans résultat, affir-nie-t-on. Eu France le sentiment public préconise une attitude très ferme à l'égard des dirigeants d'Athènes et tout le monde applaudira à toute mesure appelée à faire cesser la situation ridicule autant que dangereuse qui est tolérée depuis trop longtemps. Le j^résident Wilson aura, apparemment, de grandes difficultés à défendre, à l'égard du Mexique, la théorie qu'une nation peut être trop fière pour se battre Le général Carranza, qui interprète sans doute les théories wilsoniennes à sa façon, n'a rien trouvé de mieux que d'adresser un ultimatum aux Etats-Unis, les invitant à évacuer le Mexique en-déans les huit jours ! M. Wilson a envoyé une note, mais celle-ci est renforcée par l'appel sous les drapeaux de 80.000 hommes de la milice ! L'ACTION ÉCONOMIQUE IT. Si la lourde épreuve que nous impose la grande guerre, qui tend à devenir fcussi la longue guerre, avait du moins iJour résultat de donner une trempe d'acier au caractère et à l'énergie belge, C o ' tant de souffrances dans le domaine mo-ral comme de sacrifices dans l'ordre matériel ne demeureraient pas complètement vains. Il est impossible qu'un bouleversement aussi profond et aussi étendu n'ait pas <jes répercussions lointaines et ne modi-point d'une façon durable notre psychologie et nos habitudes mentales, tout do même que les grandes perturbations géologiques1 transforment le milieu ter-! Oestre et-y provoquent l'apparition d'une flore et d'une faune nouvelles. On peut conjecturer que l'économie sociale dans ensemble prendra une physionomie une allure différentes, et que ceux-là ^ronfc les peuples les plus forts que sauront le mieux et le plus vite s'adapter I nouvel ordre de choses qui naîtra de 'a Siuerre. "Novus ab integro sasculorum nascitur ordo." Oui, sous nos yeux s'élabore une Europe et même un monde nouveau où nous devons avoir la fierté que notre J>ays tienne un rang digne de son passé. Si l'œuvre à réaliser est considérable, elle n'est cependant pas au-dessus de nos forces à la condition de hausser à' sa taille notre volonté et notre labeur qui sont, avouons-le sans fausse honte, parmi les qualités traditionnelles de notre peuple et dont nous ne trouverons jamais à faire emploi plus opportun et plus diligent. Non-seulement nous aurons à surmonter les difficultés d'une période préparatoire de mise en train qui suivra immédiatement la conclusion de la paix, mais en outre—et c'est là une tâche de longue haleine et de grande envergure •—il conviendra de remanier nos assises économique en vue d'assurer notre avenir industriel et de favoriser notre essor commercial. Entre toutes les conditions requises pour former une génération d'hommes d'action, d'habiles professionnels rompus à la pratique de leur métier, il n'en est pas, à mon sens, de plus impérieuse que la vulgarisation de l'enseignement technique dont le caractère strictement obligatoire devrait être inscrit dans la loi. Nous avons ceris-;, dès k présent, un enseignement industriel et professionnel dont il serait injuste de méconnaître la valeur- et les services qu'il a rendus au pays. Il n'est que d'en élargir le programme, d'en rénover les cadres et d'en accroître la diffusion. Sans négliger la haute culture, indispensable aux progrès de la science et à l'épanouissement des lettres et dès arts qui sont la fleur délicate de la civilisation, il sera urgent d'adapter notre enseignement aux besoins nouveaux et aux nécessités pratiques c!e l'éjooque qui suivra la guerre et qui sera vraisemblablement caractérisée par une jouissante expansion de l'industrie et du commerce. A l'instruction primaire qui demeure à la base de l'éducation nationale et où une part plus large devra être faite au développement de l'habileté manuelle, il faudra superposer l'enseignement technique obligatoire—entendez un enseignement réaliste et vivant, positif et précis, nourri de fait-, évoluant sur le terrain solide de l'observation et de l'expérience, dépouillé do verbalisme, débarrassé des scories soolastiques, et comprenant les notions générales ainsi que les connaissances spéciales nécessaires à l'exercice de tout métier industriel et de toute profession commerciale. Sachons préparer la jeunesse à l'action, à la réflexion, à l'initiative, visons à développer les caractères et à épanouir les personnalités; sans prétendre bourrer les cerveaux de connaissances encyclopédiques, efforçons-nous de leur inspirer l'amour de l'étude et de leur fournir l'outil essentiel, j© veux dire de bonnes ! méthodes de travail. Il va de soi que cet enseignement, comprenant plusieurs degrés, devrait, s'inspirer des nécessités et des, spécialités économiques de chaque région S-! pcy~ qv'V .^a-ppliqiisrait' aux différentes branches de l'industrie et j du négoce, sans oublier celles des représentants de commerce dont le rôle, si important au point de vue de l'extension cle notre trafic international, exige une instruction à la fois générale et professionnelle.M. Edouard Herriot, maire et sénateur de Lyon, mène, depuis quelque temps, dans "Le Journal" une campagne de presse active en faveur de la rénovation des nréthodes d'éducation intellectuelle françaises. Il appelle toute l'attention du gouvernement sur la nécessité cîe renforcer l'enseignement technique, dont il n'hésite pas à dire qu'il triomphe dans la guerre actuelle. Il cite cles chiffres impressionnants qui témoignent d'une large diffusion outre-Rhin de l'instruction professionnelle, industrielle et commerciale, et il constate que l'Allemagne se défend par ses laboratoires et ses spécialistes. Empruntant un exemple à l'industrie chimique, il montre que celle-ci, par l'utilisation la plus ingénieuse de tous les produits et sous-produits, s'efforce de pourvoir aux besoins non seulement de la guerre, mais aussi de l'alimentation, et M. Herriot aboutit à cette conclusion: "Sans la force de la chimie, l'Allemagne encerclée serait depuis longtemps vaincue." Profitons des cruelles leçons de l'heure présente, et ne négligeons pas d'incorporer étroitement l'enseignement technique à notre organisation économique future. Pénétrons-nous de cette vérité que demain plus encore qu'aujourd'hui il faudra dans tous les domaines des légions de sjjécialistes. Que les parents cessent donc d'avoir le fétichisme des parchemins et des diplômes, et de donner leurs préférences aux carrières administratives qui ne réservent à ceux qui les embrassent qu'un avenir médiocre et limité. Qu'ils aiguillent hardiment vers les métiers techniques, infiniment plus lucratifs, les aptitudes naturelles de leurs enfants dont l'intérêt particulier lui-même se confond ici avec I''-'tévêt .national. JULES COUCKE. j LETTRE DU VATICAN.; t — (De notre correspondant.) L'heure nouvelle. Juin. Au Vatican, l'avance de l'heure légale ' a été accueillie sans difficulté et l'on s'y J est aussitôt conformé. A minuit le 3 juin, l'horloge de la cour de Saint-Da-mase a été avancée d'une heure et le ' matin du dimanche, le service de la cou1' pontificale s'est fait selon l'horaire habituel conformément à la nouvelle heure légale. ' Benoît XV est très, matinal, et par conséquent l'horaire nouveau ne le gène en aucune "façon. A 7 heures du matin il a déjà récité son office et célébré la messe dans sa chapelle privée et se met au travail après un léger déjeuner, en attendant que vers 9 heures arrive chez lui le cardinal Gasparri, secrétaire d'Etat, pour faire le rapport journalier, discuter les affaires et recevoir les ordres. Lorsque le cardinal est sorti, vers 10 heures, commencent les audiences ordinaires et extraordinaires qui durent jusque vers une heure. Les audiences ordinaires sont réglées au commencement de chaque année d'après un calendrier affiché dans les antichambres pontificales et communiqué aux cardinaux et aux prélats intéressés. Les réceptions du Pape. Lundi, le Pape reço't Mgr le président de l'Académie des Nobles Ecclésiastiques (premier lundi du mois), le prélat aumônier secret (premier lundi du mois), le cardinal préfet de la Congrégation des Sacrements (premier et troisième lundi du mois), le cardinal Datairc avec le prélat sous-Dataire (le deuxième et quatrième lundi du mois), le prélat secrétaire de la Propagande (deuxième et quatrième lundi du mois). Mardi, le cardinal préfet de la Congrégation des Religieux (premier et troisième lundi du mois), le cardinal préfet de la Congrégation du Concile (deuxième et quatrième mardi), le prélat majordome du Palais Apostolique (premier et troisième mardi), le chancelier des. Brefs Apostoliques (deuxième et quatrième mardi). Mercredi, le cardinal préfet de la Signature Apostolique (premier mercredi du mois), le cardinal préfet de la Con- I g-régation des Rites (deuxième et quatrième mercredi), le prélat secrétaire de la Propagande pour !es .Affaires Orientales (deuxième et quatrième mercredi), le secrétaire des Brefs aux Princes (premier mercredi), le secrétaire des Lettres • latines (troisième mercredi), le secrétaire tde la Commission biblique (Quatrième 1 mercredi), le prélat Promoteur de la Toi (troisième mercredi). Jeudi, le cardinal préfet de la Propa-e gande (premier et troisième jeudi du \ mois), le cardinal préfet de l'Index (deu-3 xième jeudi), l'Assesseur du Saint-Offi-. ce (tous les jeudis). e Vendredi, le cardinal Grand Péniten-'■ cier (premier et troisième vendredi du - mois), le cardinal secrétaire de la Consis-e toriale (tous les vendredis). Samedi, le cardinal chancelier de l'E-r glise Romaine (troisième samedi du e mois), le cardinal Vicaire du Pape pour 1 le diocèse de Rome (premier et troisième : samedi), le cardinal préfet de la Congré- - gation des Séminaires et des Etudes - (troisième samedi), le prélat doyen du i Tribunal de la Rote (quatrième samedi), , le Maître du Sacré Palais (quatrième ' samedi), le vice-gérant du diocèse de - Rome (deuxième samedi). Audiences privées. Ces audiences rotales ou de tournée, dans lesquelles le Pape traite les affaires courantes, sont suivies chaque jour d'un certain nombre d'audiences privées que Benoît XV accorde aux cardinaux, aux ; évêques, à diverses catégories de personnes ecclésiastiques ou laïques de Rome ou de l'étranger, et c'est seulement vers une heure après-midi que l'antichambre - papale est congédiée et que le silence rè- - gne dans le Palais Apostolique. 1 La matinée a été bien remplie et le . Pape a droit à quelque repos. Après les ;■ audiences, i! prend son dîner qui lui est. > ser\ i seul, car dès le premier jour, Be- ■ nuit XV a repris l'usage de n'admettre ■ personne à sa table. Dans l'après-midi, le Pape est plus 1* • bre, il peut vaquer à ses affaires, parfois aussi il descend pendant une heure ou • deux dans les jardins du Vatican qu'il - a fait remettre en bon état, car ils avaient été bien négligés sous Pie X. Lors- ■ qu'il rentre dans ses appartements, il • se remet au travail, lit les rapports et . sa correspondance, car i' n'a pas de se-; çrétaires particuliers et veut par lui-mê- ■ me se rendre compte des affaires. II écrit beaucoup, prend des notes et indique par ■ écrit les réponses à faire par le cardinal secrétaire d'Etat ou. par les secrétaires • ! chefs des trois grandes divisions de la ■ secréfairerie d'Etat Qui connaissent ainsi les moindres actes du Pape et ,ne sont • plus exposés aux surprises dont on était coutumier sous Pie X, qui souvent à l'insu de la secrétairerle d'Etat, agissait •et prenait des décisions émanant de sa secrétairerle intime. Ainsi a disparu le dualisme oui. sDécialement sous Pie X. Ce que disent les journaux. "A des périodes ds grandes difficultés et de forte tension, et lorsque les énergies physiques de tant de milliers de travailleurs sont surexcitées au suprême degré, les vacances sont plutôt un besoin qu'un plaisir." " Si vous avez la chance de disposer d'un apros-midi le samedi ou d'un dimanche, arrangez - vous pour faire une promenade fcn motor-bus à, la campagne, loin de la grande ville qui vous accapare les autres jours de la semaine." i. 1- ' Voyager en ; automobile populaire c'est îe déplacement c le pius économique. ~ Quatre litres et demi d'essence utilisée par 1e motor-bus permettent la promenade à la campagne pour trois fois autant de personnes que la même 31 quantité d'essence consommée par une j. automobile. u 1- The London General Omnibus Co., Ltd., i- Electric Raiiway Ho «se, Broadway, Westminster, S.W. ' 94 a 1 1 — 1. Il I«»n 1 iiMnwMMMiiliH—1—1 ■ .m iiimmiiiiimimimimiMiiimmninmiiimiimmmii iiiih— il .11 ■ 1 Mil donnait lieu a des inconvénients graves, car la secrétairerle d'Etat était parfois en contradiction avec la sec; étairerie particulière. La soirée. Dans la soirée, le Pape reço't aussi des .visites, mais ce sont généralement des intimes qui ont accès auprès dè lui et leurs audiences ne sont pas enregistrées par l' "Osservatore Romano." Le secrétaire d'Etat ou son substitut ont accès auprès du Pape à toute heure, pour lui communiquer les nouvelles urgentes ou lui remettre certaines décisions à prendre sans retard. L'introduction de la nouvelle heure légale fait gagner au Pape une heure de plus dans l'après-midi. Selon une habitude invétérée à Rome, la soirée se règle d'après l'Angelus ou l'Ave Maria, sonné par les clochers de toutes les églises de Rome à la tombée de la nuit. Cet Ave Maria varie selon les saisons. En décembre, il est sonné à L heures, puis, progressivement, tous les huit t>u dix jours, un quart .l'heure plus tard, jusqu'au 11 juin, ou l'on sonne à 8 heures et un quart pour remonter ensuite de quart d'heure ep quart d'heure jusqu'à 5 heures en décembre. Le romain fait sa promenade au Corso, deux heures avant l'Ave Maria, dans les familles romaines on reçoit une ou deux heures après ' Ave Maria, les offices du soit-dans les églises sont ainsi réglés d'après cet horaire variable. En avançant d'une heure l'horaire légal on obtenait cette anomalie de sonner l'heure du crépuscule lorsque le soleil brille encore à l'horizon. Aux heures chaudes, le romain reste chez lui, la plupart des magasins sont même fermés pour la sieste, ct selon le dicton ancien, on ne rencontre çdors dans les rues que les chiens ct les-Français. Pratiquement, donc, le nouvel horaire légal est peu applicable pour le ^oîr et les Romains eh restent à leur coutumes anciennes. Ville de couvents. Rome, il ne faut pas l'oublier, est malgré tout une ville de couvents. En apoli- §7ème année, No. 145

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes