L'indépendance belge

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s.n. 1916, 20 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rr4g/
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S7ème &aaé% L'INDËPENDANCE No. 144 ROYAUME-UNh ONE PENNY isisi.iwis. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: SCENTS) ADMINISTRATION UT REDACTION ■ rÜDüR HOUSE, TUDÓR ST.. LONDON ' E C TELEPHONE: CITV 3960. BUREAU A -PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE. TELEPH,: j 311-57 et 1 238-75. MARDi 20 JUIN 1916. En vente a Londres a 3 h. ie Iundi 19 juin. At)„™f4 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : J 6MOIS. 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. < 1 AN, 52 SHILLINGS. LA SITUATION. dans son article II. : Le port d'Anve^ conformément k Particle 15 du traite de Paris du 30 mai 1814, continuera d'êtóé uniquement un port' de commerce. Cette mention fut reproduite dans Particle 15 du traite • des NX1V articles de novembre 1831, qui porte les mêmes signatures^ qui.fut ratifié par les Puissances intéressêes en janvier 1832. ' La prise de possession d'Anvers par -l'Aliemagne entraiheralt nécessairement l'annexion de territoires hollandais ou tout au moins une affirmation nouvelle de la suprematie que l'Aliemagne p-rétendait exercer én Hollande quand en 1911, sur ses-' conseils Impératifs, était présenté le rjrojet concernant les fortification's de Flessingue. Que ferait une ligue .pour défendre le droit contre des gems qui me croient qu'i la force et qui disent avec Thomas .Manm,: "La kultur est une organisation spiritueSle du monde,- qui. in'ejgclut pas la sauvagerie sanglante. Elle ftiblimise i'a Démonique. Elle est au^diessJts de la morale, de ia raison, de Ja science." Le juge de paix, Ja cour d'ar-bitrage sont faits pour résoudre les conflits dont les .motifs sont avouablés at péuvent être exposes ni pour J'ho'mme m pour la nation qui n'a que des prétextes .mensongers a invoquer por u>r tuer-et voler. Par deux fois, cela a été le cas de rAilemagne. La guerre de. 1870 a été provoquée par la dépêche d'Ems," laqueiHe était un faux dön.t M. de Bismarck lui-mème s'est v'anté. Le prétèxte irivoqué pour declarer la guerre actüefle a la France a été la prétendue expedition aérlenne sur Nuremberg: Le gouvernement francais la aussitót démentie et le boua'gmestre de Nuremberg a récemment declare qu'il n'en avait eu aucune coninaïssance. Ceci n 'ompêche pas que, 'avant la declaration de guerre officielle, les-troup'es allemandes avaient violé la frontière iluxeinbourgeoise et tué des soldats francais en France. Co ni'est pas du juge de paix que re- • lèven't ces attentats. Il faut mettre Jes bandits qui ont coutume de les commettre hors d'état de .rehouvelër leurs exploits. 'Quand ils >seromt redui ts a l'amp.uissanice, lies contestations eiitre honnêtes gens seront toujours faciies a regier. II n'y aura imême pas besoinpo.ur ceia de cours et de procédure.nouvelles. Ce qui existe suffira largement. z. z. z.' « ♦■» Luxdi, midi. Nos alliesrusses ont de nouveaux suesès'a, enregistrer dont Ie plus retentissant est Pocciipatioii de Czernowitz, la capitaje de la Bukovine quij, ainsi, change de mains pour' la cinquième füis dans Ie couradïde la guerre. Les Autrichiens; qui l'occupaient en dernier lieu depuis Ie mois de féVrier 1915, out du Pévacuer après mie defense aeharnée de liuit jours, et les troupes qui défetidaient la place sont rabattues en ce moment clans la direction du sud. Cette parüe de Pafmée ■austro-hongroise est virtueltement isoïée et coupée du restant des forces qui operant, au nord du Pruth, et s'il devait entrer dans lest plans de Pétat-major russe de descendre vers les Carpatlies etie menacer une fois de plus les plaines de la Hongrie, il y a gros a parier que nos Allies ne rgncontreraient plus qu'une resistance médiocre et un mince cordon, de troupe's pour leur barrer l'entrée des passes. Pour Ie moment, Ie general Brussiloff " Senible avoir d'autres visées. Ayant refoulé I'ennemi sur 'ses deux ailes, oü la rupture a été complete, il s'efforce maintenant de réduire l'ultime resistance qu'il ofïre au centre et oü ses lignes n'ont encore été que partiellement disloquées. Au norclouest tie Tarnopol les Russes, iprès avoir occupé Radzivilöff, sur la iigne de Dubno-Lemberg ont progress! jusqu'a proximilé de Brody, oü la cavalerie russe a déja, paraït-il, fait son apparition. A la suite de cette avance, les Russes occupent une ligne presque droite depuis la Styr (au nord de Brody) jusqu'a Czernowitz. A l'extrémité nord du saillant . de Lutzk des engagements d'une tres grande violence ont lieu. Les Allemands (groupe d'armées du general von Linsingen) prenant les Russes de flanc dans la region de Kolki et au nord- de Locatehy «zit réussi a faire, parait-il, plustide trois mille prisonniers, niais ils n'ont pu oependant empêclier nos Allies de passer la rivière Stockhod, qui coiistit-ue Ie dernier obstacl naturel a, vaanere avant d'atteindre Kovel. Ce dernier Succes doit être' porté au crédit des troupes sibériénnes, tant infanterie que cavalerie. Cette dèrnière a chargé a travers trois lignes de defense emiemies et a finalemënt fait 800 prieonniers. C'est'aussi la cavalerie qui a provoqué Ia rupture de Ia ligne autri-chienne- a, Radziviloff, et cette arme qui, par suite de la guerre de trauchées, n'a pu jusqu'ici que rendre peu de services, va pouvoir enfin êntrer en ligne de compte.. Une fois les lignes de trauchées franchies, la, cavalerie peut rayonner a sop aise, intevcepter les communications de I'ennemi, Ie ba reëler pendant sa retraite e vt ne-pas lui laisser Ie temps de e'organiser dans de nouvelles positions. C'est ce röle que remplissent en ce moment, et avec un succes qui dépasse tous les espolrs, les brill an ts escadrons de hos iAlliés. Les Allemands s"e bornent'jusqu'a •présent a attaquer Ie'flanc droit russe, tnon pas tant pour soulager les Autri -chiens que pour se mettre eux-mêmes a Pabri du danger qui menace leurs proprés lignes. Il est évident qu'avec les Russes a Kovel, la ligne du Pripet serait tournee et la position des Allemands en Polyésie irrémédiablement compromise. LETTRE DU CAUCASE. -♦«*» ne sont pas a la portee de tous.' . Une bouteille de Bordeaux ou de Bourgogne figure a ia mote pour Fr. 15 ou 30; une bouteilte de champagne au minimum Fr. 50 a 60. Vie américaine. C'est ici que la vie dévient américaine. Les grands magnats de rindüstrie naphtifère, et géméralement les industriels et commercants,- qui gagnent largemènt de Pargent par un "travail, une occupation! de quelques heures par 'jour, le dépensent aisément auissi. Des propriétaires de terrains, naphtifères et même de terrains a bêtir, ont r-éalisé de grosses fortunes. Les immeubles rapportent gros. Les loyers sont digues de i'Amérique du inord et même de ceffle du sud. Peu a peu on commence alors a s'expliquer l'appellation d'américaine donnée a Bakou. Un chapeau melon ordinaire coüte Fr. 40; une paire de bottines Fr. 80; un costume complet veston, Fr. 320. En roiuibfes ces chiffres deviennent naturellement moindres en apparence, car ils deviennent a'lors 15, 30 et 120. Si la Belle Jardiniere, le Louvre et le Bon Marché pouvaient transporter ici leurs stocks par voie aérienne, ilsïéaliseraient un joli benefice. Les bottines, chapeaux et toilettes dü.sexe atteignent naturellement des prix plus élevés. Les Slaves et •même lesCaucasiennes et les Orientales ignorent d'ailleurs la valeur de Pargent. Le sexe laid fait tout évidemment pour lakser les élégantes dans cette ignorance. Nous avons eu Poccasion, d'ailleurs, de constater déja pareil phénomène en d'autres pays musulmans, car le beau sexe qui circule. est infiniment moins nombreux que le sexe male. Bakou touche a la Perse et en faisait jadis partie. La moitié de la population est musulmane. L'autre partie est composée de Russes orthodoxes, d'Arméniens, de Po■lonais■ et d'Israélites. On cite même une sec te de buveurs de lait, les '' Moloccans," qui enterrent leurs défunts sans aucune cérémonie reli'gieuse. Il en resulte que la capitale caspienne possède au moins une demi-douzaine de cime- • tières-.- Le paradis. Nous allions oublier les Hindous, adorateurs du feu-, qui o.nt un minuscule temple, oü le feu est perp'étuellemënt entretenu aux quatre petites tours, qui en fornient Jes angles, a Souharani, prés des exploitations pétrolifères de cette localité. Il y a naturellement des edifices religieus pour tous. De même il existe des sociétés de bienfatsance, des hópitaux et des lazarets créés pour chaque croyance. Les lazarets sont t'rès bien installés. Les dons sont nombreux et importants. Les dames de la bonne société y font 'le service avec un dévouernent aussi noble que méritoire. L'une d'elles' demandant a un blessé, retour du front, s'il ne souffre pas trop de ses-blessures, obtint'cette réponser " Comment pourrais-je me plaindre dans un pareil paradis?" Venant du front, de la tranchée, de la boue, de la neige, évidemment le brave soldat, peut-être un Moujik n'a)-: ant jamais quitte son village avant la guerre, éprouve, a la vue de ces belles installations, de ce ling e , d'un blanc éblou'sant sous l'éclairage. électrique, • de ces plantes et de ces fleurs, et surtou.t de ces élégantes dames et jeunes fille's aux beaux yeux noirs qui lés servent, un sentiment de ravissement. PRAVDA. ARBITRAGE ET GENDARMES Il s'est réceipment förmé aux Etats[Unis[ une "Ligue pour Assurer la paix," plevant laquelle des. discours inspires des fmeilleures intentions ont été .pronontés. La ligue ne vise pas, a-t-il été affirmé, les événement'sactuels, elle, se préocfcupe du reglement des con flits futurs et de la constitution d'une federation des nations qui s'engageraient a empêcher toute declaration de guerre avant que les motifs du conflit eussent été soumis a une cour d'arbitrage. Parlant devant cette ligue, Ie président de la République américaine, M.'Wilson, a declare que les causes de la guerre européenne importen! peu actuellement—ce qui est un peu sommaire—et que les grahdes nations devraient se mettre d'accord sur •les questions fundamental es qu'il a ainsi dermics : (1) Chaque peuple devrait avoir le droit de choisir-sa forme constitutionnelle. (2) Les petits Etats devraient avoir droit, comme les grandes Puissances, au respect de leu'r souverainetc et de leur intégrité. Sur le premier point M. Wilson ne jTait que réclamer ce qui existe. Xous ne sommes plus au temps oü 1'Europe se coalisait pour rétablir les Bourbons sur leur tröne. Depuis un siècle, la France a plusieurs fois change sa forriie de gouvernement. Dans ces dennïères années Ie Portugal a p'roclamé la République, la Chine en a fait autant. Si des agitations se son't produites a 1'intérieur, personne, au dehors, n'a songé a s'immiscer dans ces affaires. Sur le second point, ij avait semble jusqu'i.ces temps derniers que l'accord füt également general. Non seulement la souveraineté'et Pintégrité dés petits Etats avaient été res,pectées, mais Les événements se sont chargés de montrer qu'il y a entre la guerre actuelle et les questions de principe des liens ctroits qu'il ne convient pas de. négliger. >>ous avons .vu surgir la theorie des "chiffons de papier"; nous avons entendu le chanoelier de 1'Empire alémand proclamer,' aux app 1 a udi s:s e me nt s du Pour fane face au danger .qui peut compromettre tout leur front oriental, il faudrait a nos eimeniis de nouveauxcorps d'armée, et rien n'indique jusqu'a présent -qu'ils disposent encore de réserves taut .soit peu sérieuses. ! Nos allies, russes vont jusqu'a. affirmer que les Allemands ont fait veliir des troupes du front occidental (deux .divisions, paraitil). Si Ie fait était exact, il serait de la plus grande importance. En effet, M faudrait que les Allemands jugeassent la situation en Russie comme extrémement grave pour se decider a dégarnir de troupes le front occidental oü de graves decisions sont considérées comme ttant im'minent'es. Le ralentissement qui se manifeste devant 'Verdun ne pourrait guère cependant s'expliquer autrement—s'il devait se prolonger—car I'ennemi est arrive dans ce secteur an point critique oü Un nouvel effort peut, lui donner le succes esp'éré. La distance qui le sépare de Verdun est en somme minimè et la prise des forts de Souville :et de Tavannes, qui sont les principaux ouvrages que Peunemi doit encore conqüérir sur la rive droite de la Dans ces conditions, il est permis de dire que la situation a Verdun reste satisfaisaute et que partout ailleurs elle est excellente. Tja faillite des projèts grandioses de nos ennemis influe de plus en plus sérieusement sur Ie liioral de la population civile, et on signale de nouvelles manifestations publiques (a Munich uotamment) dues a /la rareté des vivres. Une foule tres exeitée, dans laquelle figuraient aussi dés soldats, parcourut les rües en criant: "A bas la guerre! Nous voulons la paix!"- A Leipzig, les pommes de terre font complètenient défaut et partout les vivres manquent. Or, la "Gazette populaire de Cologne" estime que la crïse des vivres sera pröbablement plus aiguë encore pendant les semaines a venir!' En Grèce aussi les vivres commèncent a nianquer du fait des restrictions imposées a la navigation par lês Allies. Ön ne peut pas dire que les relations avec Ie gouvernement d'Athènes soient cordiaïes et on parl-é d'une nouvelle note que les Allies coniptent reniettre au cabinet Skouloudis. Le cabinet national italien est formé et sa constitution a rendu nécessaire une augmentation des portefeuilles. Le baron Sonnino, ministre des affaires étrangèrés, reste a son poste. La Conference économique de Paris a terminé ses travaux samedi. L'accord est, paraïtil, complet. Un communiqué officïel sera publié mercredi. Reichstag', que rAilemagne avait agi"contre le droit des gen-s'' et donner pour justification :."Nous sommes dansIa néoessité, et nécessiténe connait point de loi." ' 'MS Nous avons vu PAllemagne mettre, en 1907, a La Have, sa signature au bas. des conventions qui règlent les usages de la guerre, les devoirs des bel-igerants-, les droits des neut res et traitercaschilïons de papier récents avec le même ménris que ceux de 1831, de 1839 ■ et de 1867. yue 'pourrait.. une hgue pour assurer la paix malgré -les hommes, qui ne donnent aux petits Etats d'autre alternative que de se soumettre aux grands ou de disparaitre,' et .parmi Jesquels les intellectue%_ disent, comme Treitschke : "Il seraitridicüle de (De notre' correspondant.) A Bakou. Lorsque vous serez au Caucase, ne manquez pas, nous avait-on dit, de visiter la ville russo-américaine Bakou. Xous y void. La gare est imposante, mais d'architecture oriëntale. Le " phaeton" qui nous conduit a 1'hotel file rapidernent. A Bakou, comme a Tiflis, le fiacre devient le phaeton. L'appellation donnée aux cochers et aux nacres change selon les regions. Dans la nuit obscure nous -croisö-ns des .'cbimeau-x C'est bien Pörient et non l'occident. L'éclairage électrique n'a rien d'aveuglant. Quelques rues sont' encore éclairées au pétrole! Couleur locale toute indiquée, puisque Bakou est le centre de l'industrie naphtifère. Mais ma stupefaction n'est pas mince en constatant que Ies tramways 'sont encore a traction animale. Comment, dans une ville industriellé, une métropqle commercialé, Ie grand port de la Caspienne, des vieux tramways a traction animale! Cela n'a rien d'américain. L'Hötel d'Europe, oü nous descendons, tenu par une familie • francaise, fait partie de 1'histoire et de la vie de Bakou. Tous les hauts fonctionnaires, tous lés grands financiers, industriels et commercants y sont passés. . C'est la tradition. II n'a rien de inodern'e le propriétaire fait construire Dans son ouvrage : "Si j'étais l'Em•pereur,"'pubhé• en 1912, Daniel Frymann- écrivait : "La monarchie des Habsbqurg sera l'amie de l'Aliemagne ou elle ne sera pas.' La guerre fratricide de 1866 était nécessaire a Ja fondation de l'empire allemand, pourquoila reconnaissance de notre situation mondiale nous seraitelle assurée sans, combattre avec ,notre cousin anglais? En ce qui regarde la Belgique et la Hollande, ces pe.tits Etats ont perdu par leur petitesse même le droit d'exister, car un Etat ne saurait faire, valoir ses droits a i'indépendance que s'il peut les défendre le glaive a la main." ' • Depuis longtemps, Clausewitz, BroiTsart de Schellendorf, et après! eux tous les pangermanistes, jusqu'aux auteurs de manuels scolaires, ont r-écla-mé' i'annexion du Dahei-nai-Ë, de' la Hollande, de" la Belgique, de la Suisse, d'une pr.rtie de la France, et malgré le cynique inarché que l'Aliemagne offrait en 1914 au roi dés Beiges et les promesses qu'elle lui faisait en échange du passage de ses troupes, on peut, a bon droit, pensèr qu'une fois installée sur le territoire beige, elle ne l'aurait' p-lus quitte et qu'ainsi elle 4aurait realise une .partie de son plan d'annexion. La fenrieté du roi Albert a déjoué ses projets. L'étalage de M. de Beth.mann-Hollweg fait au Reichstag des prétendües victoires impériales- sur terre et sur mer,ics illuminations et les pavoisements n'empêchent pa:-; que la g-u'efre n'a pas donné jusqu'ici et ne peut désormais plus donner a l'Aliemagne aucune des satisfactions qu'elle s'-en promettait. mais a proxijTiité un batim'ent énorme avec terrasse d'oü Pon verra la mer. II y a mieux; par exemple le' Métropole, même le Nas tional, inais leurs propriétaires ou plutót ceux qui firent construire les im'meubles n'ont pas eu l'idée que la* vue de la mer bleue—car elle Pest lorsque le temps est beau—pbuvait constituer un vif attrait pour les voyageurs et les touristes. La monnaie. Deux choses nouvelles'pour l'arrivant. Le tlmbremonnaie n'est pas entre en circulation; la jolie petite morinaie divisionnaire d'argent. est toujours abondante. D'autre part, le pourboire est inconuu au restaurant de 1'hóteJ. La lis descendent peut-être de families princières du Caucase oü les minuscules ■principautés ou domaines seigneuriaux pullulaient naguère et sont encore nombreuses actuellement'. Une nouveauté encore en arrivnnt de Russie'; on sert du vin dans les restau- irants de premier ordre. Le siud du Caucase produit des raisins en quantité ; is ' il eüt été difficile de prohiber d'embléé" Néanmoins, les dispositions d'espritrestent les mêmes, au moins en apparence, et il y a quelques jours a peine une importante reunion tenue au. pa-lais même du Reichstag faisait a la ligue américaine pour assurer la paix une réponse indirecte qui ne manque pourtant pas de précision. L'objet en discussion était l'avenir de la Belgique. Le professeur von Schulze-Goevernitz exposa que pour les raisons militaires déji données par I'cmpereur et par le chancelier, la Belgique ne pourrait être reconstituée comme avan.t la guerre, et qu'Anvers devait restcr allemand, son port étant le seul et vrai port allemand sur la Mer du Nord. Il ne pourra jamais être question de le rendre a la Belgique, a-t-il declare aux ap'plaudissements de 1'audltoire dans leque-1 se trouvaient de nombreux deputes. Si l'Aliemagne n'avait en vue que des considerations comnierciales, elle n'attacherait pas a 'la possession cl'Anvers une importance particuliere. Les ports, de Brême et de Hambourg lui ont permis de donner a son commerce maritime tout letdéveloppement qu'elle a voulu, et les commercants allemands ont 'route facilité pour expédier ou recevoir des marchandises par Anvers. Mais l'Aliemagne veut, de toute -evidence, reprendre le projet de Napoleon, qui était de faire d'An- j vers une menace contre le Royaume-Uni et. par consequent établir la un port militaire. Or, dans Pétat aetuel, l'établissement d'un port militaire ,a Anvers est impossible. Personne n'ignore qii'en aval d'Anvers, les deux rives de 1'Escaut jusqu'a la mer du Xord sont ho'ljan- dais L'article 15 du traite de Par la cpnsonimation des raisins et du vin. Les vins, siurtout ceux de Mongolië, ont un gout et un bouquet -spéciaux. Dès qu'on y est habitué, on ïes' bait:, avec plaisir. Et comme les nombreux Tartares du pays, en -bons m'usulmans, ne boivent que de.'Peau, il faut bié.n que les a-u'tres se dévouent. Les vins francais du 30 mai 1814, sigrié par le roi de, Prusse et Pempereur d'Autriche, fit d'Anvers un port uniquement j commercial. Lors de la separation de la Belgique et de la Hollande en 1830, le traite des XVIII articles du 26 juin 1831 signé par Esterhazy.pour .i'Aut'-iche et par le baron' von Bülow ?xnir la Prusse, 'stipula

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