46ÀJH0 2JJJ0D& No 96 L' INDÉPENDANCE 1 ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) 1UNESTJK H1GH HOLBOEN WC U 11, PLACE DE LA BOURSE. MARD! 24 AVR8L 1917. ( 5 MOIS, 9 SHILLINGS.. 1 DANE STE H1GH HOLBORN, W.c.l. (311-57 et «r„ i x , , , -a- ABONNEMENTS: e MOIS. 17 SHILLINGS.-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: { 238-7 5. Londres à 3 h. le lundi 23 avril. | x AN 32 SHILLINGS. J ^ ' * - ' " T 1 " 1 — . n , ■ .... ; ■ ' 1 ■■— LA SITUATION ^ H Lundi, midi. l'adversaire contre le Mont Haut et, c Les troupes franco-britanniques ont dans ce secteur, les Allemands ont subi c | continué, pendant les dernières quaran- des pertes terribles. I te-kuit heures, à consolider le terrain Au total, les troupes ïranco-britan- c I gagné au cours de leur victorieuse oft'en- niques ont capturé en douze jours 33,000 ■ sive et à préparer tout en vue d'une prisonniers et 3y0 canons, ce qui, pour j e I nouvelle avance. un début, n'est vraiment pas niai. ta I Cette accalmie, si on peut appeler ainsi Sur mer, les Allemands ont reçu, dans ^ .o I la phase préliminaire à l'offensive nou- la nuit -de vendredi à samedi, une I velle, est exploitée par nos adversaires frottée qui leur prouve qu'ils ne peu- ^ pour faire croire aux. populations aus- vent s'avancer impunément jusque dans j tro-allemandes lasses de la guerre, que les eaux de la Manche. ,• j I les eSorts des Alliés de percer le front Cinq de leurs contre-torpilleurs, dé- j | allemand ont échoué et que leur grande couverts par deux navires patrouilleurs ® H offensive s'est épuisée. britanniques à hauteur de Douvres, fu- - Le Kaiser -se hâte d'envoyer au Kron- rent immédiatement engagés, et au bout I pxinz un télégramme pour le féliciter, do cinq minutes deux (éventuellement ; lui et les troupes de toutes les "tribus" trois) furent envoyés au fond de la mer. 1 germaniques qui se trouvent sous ses or- Les autres parvinrent à se soustraire à I dres, d'avoir frustré la tentative fran- la poursuite, laissant aux navires bri-I çaise de percer sur l'Aisne et en Cham- tanniques le soin de sauver les équipages I pagne. sur lesquels 10 officiers et 108 hommes Prudemment il ajoute que la bataille furent repêchés ! I n'est pas finie et que toute l'Allemagne Cet humanitarisme contraste violem-I est avec les soldats qui doivent mener ment avec la glrerre faite par les Alle-i H à une fin victorieuse cette "lutte pour mands aux navires-hôpitaux britanni-| l'existence." ques, dont deux le "Donegal" et le t ■ Le télégramme impérial trahit les "Lanfranc" ont été torpillés sans aver- H craintes de nos ennemis, qui ne voient tissement. ) H Pas sans appréhension s'effriter le mur Vingt-neuf blessés (britanniques) et I gigantesque qu'ils avaient laborieuse- douze membres de l'équipage du "Do-I ment élevé sur le front occidental. Le negal" ainsi que trente-quatre blessés I Kaiser, tout en félicitant l'armée du (tant britanniques qu'allemands) et cinq I Kronprinz (qui, en cinq jours, n'a perdu membres de l'équipage du "Lanfranc" I qçe 100 canons et 19r000 prisonniers), a ont trouvé la mort, les sauvés compre-I sëni de rappeler qu'il ne s'agit là que nant 152 prisonniers allemands blessés! ï H àlun commencement, et la fin de son té- Le "Lanfranc" était un transatlantique légramme, qui fait allusion à la lutte de la Booth Steamship Company et dé-f pour l'existence," est visiblement adres- plaçait 6,287 tonnes; le "Donegal" ne [ sée aux ouvriers des munitions qui se jaugeait que 1,885 tonnes! I sont mis en grève par suite de la nour- Peut-être les Allemands y regarde-■ H riture insuffisante qui leur est octroyée, ront à deux fois avant de torpiller les S (La grève continue parce que le Chan- navires-hôpitaux lorsqu'ils apprendront j H celier, obligé, à contre-cœur, de recevoir qu'ils risquent de couler leurs propres K une délégation des grévistes, n'a pas pu blessés, mais nous n'oserions pas nous ■ /eut donner satisfaction.) y fief. ' t ■ La suite des opérations commencées Quant à la destruction des navires du | le 9 avril ne se fera pas attendre, Relief Fund, nos ennemis l'expliquent I surtout si le temps plus favorable des maintenant en affirmant que les Alliés I derniers jours se maintient, et le maré- 01lt équipé des navires, chargés de faire I ehal Hindenburg aura encore l'occasion la chasse aux sous-marins, qui ressem-I d'étonner le monde par le génie avec blent aux bateaux du Relief Fund! Ce I lequel il reconduit les armées teutonnes n'est là, sans doute, qu'un mensonge en H vers le Rhin. plus, mais les Allemands n'en sont plus Les généraux Haig et Nivelle poursui- à s'inquiéter du qu'en dira-t-on. Ils ont I rent méthodiquement leurs plans, et Hin- krûie leurs vaisseaux et savent qu ils K denburg ne sait jamais sur quel point sont engagés dans une lutte dont, quoi I de l'immense front de bataille il sera 1u il arrive, ils sortiront non seulement I attaqué. Partout l'artillerie tonne, la exténués à tous les points de vue, mais I menace est partout et le danger pour stigmatisés pour des siècles à venir. I l'ennemi augmente chaque jour. Le torpillage des navires-hôpitaux est, J; Depuis samedi les troupes britanni- avec la déportation des populations ci-I ques ont progressé sur différents points 7lles de Frttnce et de Belgique, ce que I et ont repoussé une série de contre-atta- nos ennemis ont ,fait de Plus lâchement I ques ennemies. Gonnelieu, à l'ouest de pendant cette guerre si riche i I Gouzeaucourt et à moins de quatre kilo- atro5Atés Ph^siclues et morales- M-I mètres de Bantonzelle, sur le Canal de B'and \\hitlock, dans le rapport qu il I Saint-Quentin, a été occupé samedi et a reI^s.^ son g0ll7ernement (et que ce-I hier ce fut le tour de Trescault, un peu VieIît de^ publier) déclaré que si I plus au nord de Gouzeaucourt, au-delà une partie seulement de ce qu il a I du Bois d'Havrincourt appris à ce sujet répond à la vérité, ce Dans la région de Lens, les troupes sel\assez,P0^ k fait comme I britanniques ont également avancé, fai- fn def.fplus laclles. att,entats q«e l'His- ■ îaû-t des prisonniers et capturant des °V",e ''V a enre°ls I'er ■ K mitrailleuses -Marchands cl esclaves, assassins de ' H tpq ï -t , femmes, d'enfants et de blessés, empoi- 1 vT' A ? en" sonneurs de puits, voire même nécro- cÏemYn S 6 6 • ^ 6 ameU'X Péages, voilà sous quels aspects vivront I S ï T1 ^ Ti AmaS" dans 1,Histoire les Huns dfi XXe siècle, I la lutté est i-r.T % /U °°r( î r?8' les surhommes qui ont voulu imposer leur I min des dLZ T + / Kultul> barbare au civilisé et I ïïa ea, £C' ^ TT*!*, ***% dU gouverner l'univers 1 I Snetiennenr116 i ï f T Signalons encore, pour finir, parmi I ÏÏtie o identl]r-t" à/r ' T Ies faits saillants d'ordre militaire et po-I P °cicildentale Mé de Craonne). litique> le bombardement de Calais ' I ttrfo!8 f »„°nt à quatre re- des navires de guerre allemands ; les pro- I u l Allemands de déboucher de grès des troupes britanniques en Pales-i I p. p,nC le""S' ^ne ^ le bruit, non confirmé d'ailleurs, I ' n t-»ampagne, les Français ont re- de pourparlers de paix que la Turquie I attaques dirigées par essayerait d'entamer avec les Alliés. LES OPÉRATIONS MILITAIRES IMS LE FRONT OCCIDENTAL gressé au sud de Juvicourt et à l'est de T„ "• Qourcy. Une attaque allemande diri- S COMML NIQUES DE SAMEDI gée contre le Mont Haut a été repoussée 11 ^offensive franco - britannique avec de lourdes pertes pour les assail-!^ lants. A l'ouest de Maisons de Cham- Progrès français — Recrudescence de pa§ne des détachements français ont f] l'activité britannique pénétré dans les tranchées ennemis et'en Î1 J a eu de violentes actions d'artil-on^ ramené 40 prisonniers. ^ eiie entre la Somme et l'Oise—notam- Les troupes britanniques ont ptis dans!^ Kient au sud de Saint-Quentin, ainsi l*1 de vendredi, le village de Gon n Vi au nord de l'Aisne, dans les régions nelieu, et fait quelques-prisonniers. Dans p Nanteuil, de La Fosse et d'Hurtebise. la journée de samedi, l'ennemi a tenté "0s Français ont continué à progresser de reprendre ce village, mais a été re- [ stitre 1 Aisne et le Chemin des Dames, sur poussé, abondûnnant de nombreux morts 0 plateau au nord de Sancy, ainsi que sur le terrain. Nos Alliés ont également a Mis le secteur d'Hurtebise, où 100 pri- progressé sur la rive septentrionale de la ^nniers ont été faits. Une contre-atta- Scarpe, à l'est' de Fampoux, ainsi qu'au <j Ta& ennemie a échoué au nord de Braye- sud-ouest de Lens. Dans cette dernière 51 enLaonnais. A l'est de Craonne et au région plusieurs contre-attaques aile- d JOrd de Reims, il y a eu de vifs duels mandes ont été répoussées, tout comme r ^ artillerie, et les Français ont pro- dans les environs de Fauquissart. Le Mips s'étant un peu amélioré, les avia eurs ont repris leur travail d'observe ion, et il s'en est suivi une recrudes ence du feu d'artillerie, précurseu .'une noûvelle activité offensive. Un coup de main allemand au su i'Ypres, a partiellement réussi. Les bulletins de Berlin affirment qu îs Allemands ont repoussé, vendrec •vant-midi, de nombreuses et opinig res attaques français et russes, à l'es le la ferme d'Hurtebise, sur le Brimont t dans l'après-midi, près de Braye, d a plains de Paissy, jusqu'en deçà d Craonne et entre Prosne et la Suippe nférieure. • ES COMMUNIQUES FRANÇAIS Vaines contres-attaques allemandes Paris, dimanche, 14 h. — Dans 1 région au sud de St-Quentin, le com bat d'ai'tillerie a continué à être trè violent au cours de la nuit. Entr l'Aisne et le Chemin des Dames nou avons fait de nouveaux progrès a nord de Sancy et de Jouy. Hier, des aéroplanes allemands 011 jeté des bombes dans la région d Dunkerque. Trois perscnmes ont ét légèrement blessées. * * * Paris, dimanche, 23 h.—Entre 1 Somme et l'Oise le duel d'artillerie été très actif pendant la journée dan la région au sud de Saint-Quentin € au nord d'Urvillers. Entre Soissons et Reims il y a e des actions d'artillerie intermittente dans différents secteurs. L'ennemi a violemment bombard Reims, particulièrement le quartie de la cathédrale. En Champagne, la journée a ét marquée par une série de réaction ennemies contre les hauteurs que nou occupons sur le massif de Moronvillers Une violente attaque lancée contre I Haut 'Mont a éit? «'epO"ussée après un vive action. Le feu de nos mitrai. lëuses et nos contre-attaques ont ir fligé des pertes sanglantes à l'ennemi Un bataillon allemand qui a été lanc vers 5 h. de l'après-midi au nord-oues du Haut-Mont, a été pris sous notr feu et dispersé, laissant des cadavre sur le terrain. Un autre tentative su une colline plus à l'est, a également ét repoussée. Le 21 avril, dans la journée, troi aéroplanes allemands ont été abattu par nos pijlotes. ES COMMUNIQUES BRITANNIQUES Avance près de Lens et vers Cambrai Londres, dimanche, 9 h. 46 du ma tin. — Sur "la rive septentrionale d' la Scarpe, le terrain conquis hier i l'est de Fampoux a été consolidé pen dant la nuit. Le combat continue ei notre faveur à l'ouest et au nord ouest de Lens, où nos troupes*ont en core fait des progrès et ont capturi des prisonniers ainsi que des mitrail leuses. Trois contre-attaques alleman des sur nos nouvelles positions dan ces parages ont été repoussées av& succès., * * * Londres, dimanche, 9 h. 50 du soir — Nos troupes ont fait de nouveau: progrès à l'est du Bois d'Havrincour et ont emporté la partie méridional du village de Trescault. Il y a eu un vif combat pendan toute la journée au sud-est de Loos Nous avons gagné du terrain dan cette région et nous avons fait de prisonniers. Il y a eu une activité aérienne con sidérable, hier, et dans de nombreu: combats quatre appareils allemand ont été abattus et six autres ont éti forcés d'atterrir. De plus, nos canon spéciaux ont abattu un aéroplane en nemi. Quatre dé nos appareils ne son pas rentrés. Les affirmations allemandes Berlin, dimanche après-midi.—Un d os hydroplanes a abattu un apparei tmemi au large de Nieupo-rt L'appa eil en flammes est tombé dans la mer. Près de Berry-au-Bao, nos troupe 'assaut ont fait sauter un blockhous rançais avec sa. garnison. Près d iraye, la ferme d'Hurtebise, sur la rout e Reims à Neufchapel, au nord de Pros es et sur la rive occidentale de la Suip es, il y a eu des engagements qui se son îrminés avec de lourdes pertes pou ennemi. Six aéroplanes ennemis ont • ét battus. Berlin, dimanche soir.—Il y a eu d iolent duels d'artillerie dans quelque îcteurs du front d'Arras. Les combat 'infanterie sont en progrès près d 00s. Sur l'Aisne et en Champagne, 1 Durnée a été généralement calme. Ai - nord-est de .Soissons seulement, il y a eu une vive canonnade. r SUR LE FHONT MERIDIONAL Nombreux raids Rome, dimanche.—Dans la vallée de ? la Lagarina, le pont à Sacco a été at- I teint par notre artillerie et partiellement démoli. Dans la vallée de la Posina l'ennemi a fait un raid dans le voisinage de Laghi, mais il a été e promptement refoulé. L'artillerie a été active sur le front Julien, t^nt du côté s de Gorizia que sur le Carso. Des détachements de nos troupes ont pénétré dans les lignes dans la vallée du Jan-niano et ont capturé des armes et des munitions. 14» - L'Allemagne renonce à ses projets contre s le Trentin e Le "Corriere délia Sera" a signalé s avant-hier qu'une des premières suites II de la double offensive franco-anglaise avait été d'obliger l'état-major allemand t à-abandonner ses projets sur le Trentin. e Nous-mêmes, il y a deux jours, nous é avons expliqué à nos lecteurs que les troupes précédemment échelonnées entre la Bavière et Trente avaient été retirées et acheminées vers notre front. a Le grand journal de Milan constate a que cette menace redoutable ayant cessé s de peser sur l'aile gauche de l'armée de * Cadorna une activité plus intense devenait possible et souhaitable à l'aile 11 droite, c'est-à-dire sur le front de s l'Isonzo. Von Falkenhayn après avoir passé près de trois mois dans la région e d'Innsbruok a quitté ce front pour une r autre destination.' La France n'a pas pour coutume de se é glorifier des services qu'elle rend à ses àl-s liés. Si la Lombardie eût été à un mo-s ment donné sérieiisement menacée par ; une formidable offensive austro-alle-e mande, c'est avec joie que les; trôupes e anglaises et les iîôtres auraient participé - à sa défense. En attirant sur nous par une puis-. santé attaque le gros des réserves germa-e niques, nous avons fait mieux que d'en-t vover des hommes à l'Italie, nous lui e rendons possible de collaborer elle-même s à l'œuvre commune, conformément à son r tempérament, c'est-à-dire par une vigou-é reuse offensive. ; EN MESOPOTAMIE La défaite turque War-Office. — Une erreur télégraphique nous a fait dire que les forces ennemies défaites' par le général ; Maucîe le 18 avril dernier, défen-1 daient leurs positions principales sur la rive droite du Tigre, co'iïvï-ant Ista-1 bulat. Il est établi aujourd'hui que les forces turques auxquelles le général Maude a infligé une sanglante dé-£ faite à cette date étaient des détachements1 qui se trouvaient sur la rive gauche du Tigre, défendant la ligne 3 de la rivière Shatt-el-Adhaim. 5 Dans la nuit du 19 au 20 avril, le flanc droit de nos forcés établies sur la rive droite du Tigre, en face du flanc septentrional de la position en-£ nemie d'Istabulat, a avancé d'environ t 1,600 mètres. 3 Dans la matinée 3u 21 avril, nos troupes ont capturé et consolidé une t partie de la ligne du front d'Istabulat, faisant 230 prisonniers, dont 9 3 officiers. SUR LE FRONT EGYPTIEN ^ Vers Gaza Suite au communiqué du 20 avril. ^ — Les troupes britanniques ont consolidé le terrain conquis et sont actuellement en contact avec la position principale ennemie côuvrant Gaza. Environ 200 prisonili-s turcs ont été faits le 19 avril. ' OPERATIONS NAVALES s UN COMBAT NAVAL DANS la HANCHE I Deux ou trois destroyers allemands coulés g Amirauté, samedi soir. — Daiis la s nuit du 20 au 21 avril, cinq destroyers allemands ont tenté un raid sur Douvres. Un certain nombre t d'obus ont été tirés dans un champ r labouré, à quelques milles de Douvres. L'ennemi semble s'être dirigé vers § quelques-uns de nos bateaux, sans doute avec l'intention de les attaquer, î mais il a été arrêté dans sa course s par deux patrouilleurs de la défense e de Douvres. e En cinq minutes, ces deux bateaux * ont attaqué et coulé au moins deux, 1 peut-être trois, des cinq bateaux en nemis, les autres prenant rapidement le large après un bref engagement et s'éohappant dans l'obscurité. Nos navires n'ont subi aucun dégât matériel et nos pertes ont été extrêmement légères en comparaison des résultats obtenus. Nos bateaux de patrouille ont manœuvré avec une bravoure et un élan • remarquables. Nous avons eu la bonne fortune de pouvoir sauver la vie de 10 officiers allemands et de 95 hommes appartenant aux équipages de. bateaux coulés. Plus tard. — Le nombre d'ennemis sauvés est de 118, dont 10 officiers'. Un raid sur Calais Paris, dimanche. Un télégramme de Calais au '-'Matin" dit qu'environ cent obus ont été tirés sur la ville de Calais par des bateaux de guerre allemands-et que plusieurs civils ont été tués'; il y a eu également une douzaine de blessés légèrement. La version allemande Des forces légères allemandes se sont avancées, vendredi soir, dans la Manche orientale et vers l'embouchure de la Tamise. Les forteresses de Douvres et de Calais ont été efficacement bombardées à courte distance, 650 coups étant tirés en tout. Calais n'était pas gardé. Un bateau d'avant-garde, rencontré au large de Douvres, a été coulé • Lors de notre retour, n'ayant rencontré aucune force ennemie, une partie de nos forces, sous le commandement du capitaine Gautier, croisa de nouveau vers l'entrée du chenal (Pas-de-Calais) et y trouva, à l'est de Douvres, un nombre considérable de destroyers et de ba-teaux-éclaireurs britannique. Un vif engagement à très courte distance s'en est suivi. Un bateau-éclaireur ennemi a été coulé par une torpille allemande. Plusieurs autres ont été fortement endommagés par notre artillerie et l'un de ceux-ci a probablement aussi été coulé. Nos torpilleurs "G 85" et ''G 42" ne sont pas rentrés et doivent être considérés comme perdus. ïout. le reste de nos bateaux est rentré sans victimes ni dégâts. - , Une partie de nos forces qui a poussé vers le sud de l'embouchure de la Tamise n'a pas rencontré de navires de . guerre et n'a pu ramener que quelques prisonniers d'un bateau marchand. * ♦ * Note. — La communication ci-dessus, ajoute Reuter, est en cntradiction flagrante avec les faits, aucun bateau britannique d'aucune sorte n'ayant été coulé ni même sérieusement endommagé. En ce qui concerne le dernier paragraphe du communiqué, trois hommes de l'équipage de la barque "Ivernia," qui a été trouvé abandonnée, ont sans doute été capturés par les r aidera allemands. Amirauté, dimanche. — Dans la soirée du 17 avril dernier, les steamers' "Donegal" et "Lanfranc," qui transportaient des blessés vers des ports britanniques, ont été torpillés sans avertissement.Etant donné que les Allemands coulent les bateaux-hôpitaux à vue, et que les signes distinctifs et lumineux en font des cibles plus visibles aux sous'-marins allemands, il est devenu inutile de faire distinguer nos bateaux-hôpitaux des autres. C'est pourquoi, un des deux steamers coulés, bien que transportant des blessés, ne portait aucun des signes distinctifs' d'un navire-hôpftal. Ces signes sur l'autre steamer n'avaient pas encore été supprimés. Tous deux étaient .protégés par une escorte. Lp "Donegal" transportait des blessés plus gravement atteints, tous britanniques. De ceux-ci, 29 hommes, ainsi que 12 membres de i'équipage manquent et on suppose qu'ils ont été noyés. Le "Lanfranc," en plus de 234 officiers et soldats, blessés britanniques, transportait 167 prisonniers blessés allemands, un personnel médical de 52 . membres, et 123 hommes d'équipage. De ceux-ci, sont manquants et présumé noyés : Deux officiers 'blessés britanniques 11 soldats blessés britanniques, un membre du personnel médical, 5 hommes de l'équipage, 2 officiers blessés allemands, et 13 soldats blessés allemands. Des navires de patrouille britannique ont, au risque d'être torpillés eux-mêmes, sauvé 152 prisonniers allemands- AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE — Le gouvernement allemand a jugé nécessaire de trouver une excuse à la destruction des navires de secours pour la Belgique munis de sauf-conduits. Il déclare que les gouvernements français et fSnite a la 4e oaûn')

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