L'indépendance belge

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s.n. 1918, 25 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7h1dj59g43/
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I 89e annd No 97 L' INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: î PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 6 CENTS j—- , ■ - ■ — ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: lUDOlî HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. TÉLÉPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 JEUDI 25 AVRIL 1918 En vente à Londres à 3 h, le mercredi 24 avril (3 MOIS, 9 SHILLINC ABONNEMENTS -J 6 MOIS, 17 SHILLING 11 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Mercrçdi, midi. Les marins britanniques, fidèles aux plus fières traditions de leur histoire heroique, ont célébré noblement l'anniversaire de Saint-Georges, patron chevaleresque et magnanime de l'Angleterre depuis plus de onze siècles. Le"ur raid sur Ostende et Zeebrugge sort en effet du cadre d'une opération secondaire ,)our se classer parmi les actions les plus audacieuses accomplies jusqu'à présent par des unités légères. Le plan de cette attaque, où rien ne fut i laissé au hasard, avait été soigneusement étudié par le Vice-Amiral Keyes, commandant le port de Douvres, qui en prit : personnellement la direction. Elle fut exécutée dàns la nuit de lundi, sous le i rouvert d'un brouillard créé artificiellé-ment, par une flottille de six croiseurs ; hors d'usage chargés de ciment, et de i plusieurs bâtiments de combat britanni- ; ; ques, auxquels des contre-torpilleurs français prêtèrent un précieux concours, i Le but de l'expédition était de fermer : l'entrée du canal de Zeebrugge à Bru- -ges et de détruire une partie du môle de Zeebrugge, servant de base aux hydro-planes ennemis. De même à Ostende, ' l'objectif était de boucher l'entrée du port. Une grande partie de ce pro- . gramme audacieux semble avoir été réa- < lisée. Deux croiseurs ont été échoués dans le débouché du chenal de Zeebrugge, où on les a fait sauter pendant que des détachements étaient débarqués des croiseurs " Vindictive," " Iris" et " Daffodil ces détachements combattirent avec la plus grande bravoure, së maintenant le long du môle pendant une heure et causant des dommages considérables à l'ennemi. L'objectif des détache-me/j/s,débarqués était le môle, les forces 1 le défendant et les batteries ennemies, -I ainsi que la base d'hydroplanes qui s'y I trouvait. Un sous-marin de vieux I modèle, transformé en torpille mons- 1 [ tre, et bourré d'explosifs, fut lancé I sur le môle entre le rivage et la [ gare; la déflagration qui s'ensuivit dé-I molit complètement un pilier de la jetée. 1 Leurs travaux terminés, les marins dé-j barqués reprirent place à bord des croi-I seurs, qui se retirèrent et regagnèrent leur base. Au cours de l'opération un I destroyer allemand qui tentait de fuir fut l torpillé et un autre bâtiment ennemi fut i sérieusement avarié. Jusqu'à présent, ■ on ne possède pas de détails complets | sur les pertes subies par l'ennemi, l'état I atmosphérique ayant empêché une co-I opération efficace des aviateurs. Toute-I fois, il est hors 'de doute que celles-ci I doivent être sévères. A Ostende l'opération était plus sim-I pie. Deux croiseurs devaient bloquer le ■ port, mais on ne peut affirmer jusqu'à I présent si cet objectif a été complète-I ment atteint. La conduite des marins britanniques, I tous volontaires qui ont participé à cette I périlleuse expédition a été au-dessus de I tout éloge. Le danger était grand, étant I donné la puissance des défenses enne-I mies et les champs de mines dont les ap-I proches de la côte belge sont semées. | Néanmoins, les unités alliées accompli- ■ rent leur mission avec un minimum de I pertes. Celles-ci furent néanmoins très K sensibles, si l'on considère le nombre I d'hommes qui furent engagés. Les pertes matérielles furent moins sensibles, et l'on s'attendait à ce qu'elles fussent t plus considérables, à tel point que tous '°s bateaux ou peu s'en faut, qui participèrent à l'action appartenaient à . de I vieilles "classes." Un destroyer et des I CIt>barcations. de petit modèle ne sont Pas rentrés. L'attaque avait été prépaie par un bombardement d'une heure, I ex,,cuté par des monitors. ^ir Eric Geddes a fait un récit com-Pet de cet exploit à la Chambre des I Communes et son discours a été inter-I 'Ompu. a diverses reprises par des ap-t 'sudissements. La rentrée des unités au i P°rt a été l'occasion de manifestations I nihousiastes et les glorieux combat-,ants ont été longuement acclamés par k ^^oropagnons d'armes. I SUR LE FROWT OCCIDENTAL La iraternité d'armes I , Times," racontant certains inci-I v"''3 ^es réoentes batailles, décrit com-, > Ie 18 avril, des troupes françaises I a r |erent pour remplacer certaines uni-britanniques brisées de fatigue. On Ainsi les braves " bluejackets " n'ont al us rien à envier aux valeureux porteurs Je khaki, dont les fiers exploits sur les rhamps de batailles sont signalés par un télégramme spécial de sir D. Haig, ci-:ant à l'ordre du jour 14 divisions dont 'endurance et l'abnégation firent mer-teiile au cours de cent combats contre des forces très supérieures en nombre- L'arrêt des grandes opérations se pro-onge et l'initiative des attaques a :hangé de camp, nos alliés britannique' ayant, en différents points des fronts de Dataille, avantageusement amélioré leurs ignés, à la suite d'actions locales, sou-i'ent très animées, ainsi que ce fut le cas dans le voisinage de Wytschaete, de Me-.eren et de Robecq. Dans cette dernière iction seule, les troupes britanniques Dnt fait 120 prisonniers et capture plusieurs mitrailleuses. Au sud-est d'Arras, nos alliés ont exécuté de nombreuses reconnaissances, pénétrant dans les positions ennemies jusqu'à leurs tranchées d'appui. A la suite d'une attaque secondaire, le; xoupes de sir D. Haig ont avancé leur igne sur un front d'un kilomètre et sut me profondeur de près de 250 mètres dans la région du bois d'Aveluy, au nord d'Albert, faisant ici également une cinquantaine de prisonniers. De leur côté, les Français ont repoussé des coups de main ennemis entre Las-signy et Noyon. Les Allemands poursuivent- avec une fiévreuse activité à grouper des forces "kolossa1es'> dans de nombreux secteurs du front de Picardie et notamment dans le voisinage de Serre et de Villers-Bre-tonneux, où des rassemblements de :roupes ennemies ont été pris sous le feu des batteries britanniques et dispersés. L'artillerie ennemie continue à être en action tout le long des fronts de bataille ;t principalement de l'est d'Ypres, au 5ud de la forêt de Nieppe, à l'ouest d'Al-Dert, sur les deux rives de la Somme, ainsi que dans les secteurs de Hangard-;n-Santerre ç.t de Noyon. Il est évident que la "pause" qui se prolonge depuis trois jours sur les :hamps de batailles de Flandre, d'Artois et de Picardie, est due pour une large part aux pertes sanglantes éprouvées par les Allemands, dont les 102 divisions engagées contre les seules forces oritanniques se sont fondues comme neige, certaines d'entre elles ayant été -éduites à p/ès ^du quart de leurs effectifs. De ces pertes, la proportion des tués est considérable, et celle des grands alessés est telle que les services sanitaires teutons ont été obligés de transformer de nombreux immeubles dans les villes belges, en hôpitaux. C'est ainsi qu'à Hal et dans de nombreux villages au sud de Bruxelles des habitants ont dû ;éder leurs maisons, qui ont été immédiatement occupés par des blessés soches. On comprend que l'état-major allemand, tout généreux qu'il soit de la vie de ses soldats, commence à craindre la répercussion que ces pertes ne peut tarder d'avoir en Allemagne, et qu'il songe sérieusement à remplacer cette chair à :anon germanique par des troupes autrichiennes, dont un télégramme parvenu à Paris signale l'apparition en Belgique, et notamment à Anvers et à Gand. Charles 1er et IV, suivant qu'il soit empereur d'Autriche ou Roi apostolique de Hongrie, va payer la rançon de tentative d'évasion de l'empire allemand, dans la chair de ses fidèles et trop loyaux sujets. Sur le reste du front occidental rien à signaler en dehôrs de l'échec de quelques coups de main ennemis esquissés au nord-ouest de Reims et dans les Vosges. Sur le front méridional les patrouilles italiennes continuent à être très actives dans la vallée de la Posina, et les batteries de nos alliés ont exécuté des tirs destructifs sur des troupes et des trans-aorts ennemis en mouvement entre le 3ol Caprile et le Col de la Berretta. leur dit que dans le combat de la veille, à une certaine ferme, un sous-lieutenant britannique avec 12 hommes avait été "coupé." Les Français n'hésitèrent pas. Il faisait nuit, mais dans l'obscurité ils marchèrent droit au poste, qui était légèrement tenu. Us tuèrent quelques-uns des Allemands et ramenèrent les autres, un peu moins d'une vingtaine, prison niers; puis ils nous dirent que dans le poste ils avaient trouvé le sous-lieutenanl et les 12 hommes tués, et autour d'eus une cinquantaine de cadavres allemands. "Mon Dieu! dit l'officier, comme ils s'étaient battus!" Partout la rapidité avec laquelle le; officiers français chargés du commandement comprirent la situation et déployèrent leurs, hommes, leur valut l'admiration et la gratitude de nos soldats, et le: Français, de leur côté, en ont "vu asses pour comprendre tout ce que nos hommes ont fait, et ils parlent sans affectation de la défense britannique comme héroïque. Aujourd'hui, la fusion dei . deux armées dans cette zone est complétée et l'ensemble est animé d'un enthousiasme presque romantique qui serait presqu'impossible dans une armée homogèrte. Une explication allemande Le général von Stein,ministre de h guerre, a parlé à la commission central* du Reichst-ag de l'offensive allemande sut le front occidental. Après avoir insiste sur l'ampleur de la victoire allemande el déclaré que les pertes étaient normales il décrivit la difficulté qu'il y a à renforcer une armée "avançant dans une poursuite rapide." Il n'y a plus d'abris disponibles et les chemins et les sentier-s son! impraticables. De plus l'ennemi a retrouvé des avantages de terrain, et pou: les surmonter la continuation de la bataille est nécessaire. EN ARABIE Les Arabes font 320 prisonniers Du 11 au 17 avril une série de raid; couronnés de succès ont été exécutés pai les forces arabes contre le chemin de fe: de l'Hedjaz, qui a été endommagé er divers points. Au cours de ces raids, le: Arabes ont fait- 320 prisonniers, OPERATIONS NAVALES L'immunité des transports américains Le capitaine Kuhlwetter, répondant dans le "Lokal Anzeiger" à la question "Pourquoi les sous-marins ne peuvent-il: pas arrêter les transports de troupes amé ricaii^es?" fait remarquer que ces trans ports sont escortés par des navires dt guerre dont l'attaque par des sous-ma rins est très difficile, sinon impossible Si un sous-marin parvient à torpiller ur transport, les troupes peuvent toujour: être sauvées par les navires de guerre qui accompagnent le steamer. Ces na vires sont extrêmement puissants et ra pides et sont protégés par des dispositif: spéciaux qui rendent difficile et dange reuse toute attaque contre eux. .Le capi , taine Kuhlwetter conclut: "Le torpillage de oes transports coûterait de troj grands sacrifices. Le but dt la guerr< sous-marine peut être atteint par la des truction d'autres steamers." LES EVENEMENTS EN RUSSIE La décision de l'Allemagne d'utilisé] le plus longtemps possible la main-d'œu vre des prisonniers russes semble se refléter dans une 'communication officielle que publie la presse allemande. Après avoir exposé que la situatior actuelle en Russie rend impossible le rapatriement des Russes prisonniers en Allemagne, la note dit que le transport de; Allemands prisonniers jéii Russie ne pourra s'effectuer que lentement et prendra beaucoup de temps. Les raisons données par la note s'empruntent aux nécessités des transports de guerre et ai; grand nombre d'hommes à rapatrier. Fi nalement, la communication affirme qu'i est possible que les prisonniers russes préféreront rester en Allemagne. LA CONSCRIPTION EN IRLANDE » Les Irlandais continuent leurs protestations contre la conscription. Ils ont aujourd'hui cessé le travail partout en guise de manifestation ; les magasins ont été fermés, les trams et même les voitures n'ont pas marché, les journaux n'ont pas paru, etc. Seule la poste s fonctionné. Dans l'Ulster seul on a travaillé a peu près comme d'ordinaire. Partout des réunions se tiennent où, sous la direction du clergë catholique, le peuple prend l'engagement de résister à la conscription. Les députés nationalistes partis pour l'Irlande ne sont pas revenus à la Chambre des Communes pour le Budget, ayant décidé que "leur devoir est de rester en ) Irlande et de coopérer activement avec leurs électeurs à s'opposer à la conscription. " i Dans un récent discours prononcé à Belfast, M. Devlin n'a pas craint de i dire : "Si on vous demande de vous faire inscrire, refusez; si on crée des tribunaux, crachez sur les tribunaux et traitez les avec mépris. Que personne ne ; demande exemption ou ne reconnais-^ sance aucune forme d'organisation illégale qui pourrait être érigée. Tenez bon et refusez de partir. " i LE NOUVEAU BUDGET BRITANNIQUE Le sucre Le nouveau prix du sucre varie df 6fd. à 7fd. la livre, suivant les genre; et qualités. Les prix des liqueurs A partir du 1er mai, le prix maximum des spiritueux, y compris la nouvelle taxe, sera fixé comme suit : Whisky première qualité, 9s. 6d. la bouteille. Autre whisky, à 30 deg. au dessous de la preuve, de 8s. à 9s. Rhum gin britannique, et cognac britannique à 30 deg. au-dessous de la preuve, 8s. Pour les liqueurs d'un titre inférieui à 30 deg. sous la preuve, le prix doit êtrc réduit proportionellement à la proportion d'alcool. Lorsque les ventes ont lieu dans de; établissements payant licence, le; liqueurs pourront être vendues au pri? de 13s. la bouteille dans les parties de . l'établissement autres que le bar public niais ce prix et tous autres affectant le . débit par verre sont subordonnés à h condition que des ventes à la mesure . soient faites dans le bar public sur la base des prix les plus bas. Les prix ma Aima qui pourront être comptas pour le: liqueurs ainsi vendues à la mesure sont : Whisky première qualité, 2s. 6d. la mesure. Liqueurs autres que le whisky de pre-; mière qualité mais à un titre non info i rieur à 35 deg. sous la preuve, 2s. ld. la ; mesure. Liqueurs titrant de 35 deg. à 40 deg - sous la preuve, ls. 10|d. la mesure. : Liqueurs titrant de 40 deg. à 50 deg. • sous la preuve, ls. 8d. La preuve anglaise correspond à 5': ; p.c. d'alcool. «. > Le mot mesure employé ci-dessus est défini dans l'ordre fixant les prix par les mots gill, quartern, ou noggin, qui tou-font aussi j pint. ç . Le prix du tabac Jusqu'à nouvel avis, ni tabac, ni cigarettes, ni cigares, ni tabac de prise ne pourront être vendus au détail à des pris dépassant, des quantités ci-après, les pris auxquels ces marchandises étaient vendues dans le même établissement sous des ( conditions semblables le samedi 20 avri ' dernier. , Augmentation sur les prix du 20 avril Tabacs et prises indigènes, en paquet: ■ ou non, augmentation de 2d. par once. Cigarettes manufacturées dans le Ro yaurne-Uni (vendus en paquets, boîte? i ou autres contenants), vendues en paquets de 5 pour lid. ou 10 pour 3d. . (poids minimum moyen 32 cigarettes par • once) : augmentation de Jd. pour 5 cigarettes; de |d. pour 10 cigarettes. Toutes i autres cigarettes, sauf celles garanties • exclusivement de tabac d'orient (poids minimum moyen comme à présent), augmentation de ld. par 10. Cigarettes garanties exclusivement de tabac d'orient (le.mot tabac d'orient comprenant les tabacs vendus "bona fide" avant le 4 août 1914 sous le nom de tabacs turcs, égyptiens ou russes), augmentation de 2£d. par 10 cigarettes. Cigarettes vendues au poids, augmentation de 2^d par once. Cigares manufacturés dans le Royaume-Uni, coûtant jusque 2d. chacun, augmentation de 3ss'pa,r cent.; coûtant de 2d. à 3d., augmentation de 6s. ; de 3d. à 4d., augmentation de 8s. ; de 4d. à 5d., augmentation de 9s.; de 5d. à 6d., augmentation de 10s. ; de 6d. à 7d., augmentation de 12s.; de 7d. à 8d., augmentation de 13s. 6d. ; de plus de 8d., augmentation de 15s. 6d. Les cigares vendus au détail peuvent être augmentés au pro rata de l'augmentation par cent, mais en forçant jusqu'au Ad. supérieur au montant exact. Pour les tabacs et prises importés ■ augmentation de 21d. par once. Pour les cigarettes importées . aucune cigarette importée ne peut être vendue au détail avec une augmentation supérieure à ls. 8d. le cent, sa,uf pour les cigarettes pesant 2Jlbs. ou davantage le mille, auquel cas l'augmentation ne peut dépasser 2s. le cent. Cigares importés: vendus au détail jusqu'à ls. 6d.; augmentation de ld. par cigare; vendus à plus de ls. 6d., augmentation de 2d. par cigare. Les allumettes Le prix des allumettes est également) augmenté dès maintenant. Prix nouveaux : boîte format no 1, s'allumant partout ou de sûreté : ld. par boîte ; no 2 : l^d. ; no 3 : l-id. ; no 4 : 2d. ; no 5:3d.; no 6 (club):9d. ; no 7 (Rob 1 Roy) :9a. Format miniature (sûrete). Jd. ; no 12 (Wood Vestas) :l-ld. ; no 18 (Wood Vestas) : ls. ; no 9 (Wax Vestas) : l^d.; no 12 (Wax Vestas) :2Jd.; no 17 (Wax Vestas) : ls. 8d. Allumettes-ca-• hiers : f d. par cahier. LA FRATERNITE DE LA MER i Le boycottage de l'Allemagne M. Havelock Wilson, le champion des marins, a été, la semaine dernière,'l'hôte de l'American Luncheon Club au Savoy. Il a expliqué l'attitude des marins britanniques. Il y a toujours eu parmi les ■ marins une grande tradition, une fraternité do la mer : aider ceux qui se trou-. vent en détresse. Cetter tradition couvrait le marin dans le monde entier, i mais une nation l'a reniée. Les Allemands ont violé toutes les lois internationales et ils ont essayé de justifier leur conduite par le pretexte que nous leur avions appliqué le blocus et que nous voulions aifamer leurs femmes et leursen-fants. Mais quelle qu'ait pu être leur opinion au sujet du fait de couler des navires sans avertissement, il n'y a aucune justification pour la destruction des i vies humaines. Les Allemands ne s'en sont pas inquiétés et on ne peut en ac-, cuser leur gouvernement seul; les marins allemands en sont tout aussi responsables. Et en effet: au début de la guerre l'union des marins britanniques demanda au gouvernement britannique de pouvoir prendre soin des 'marins allemands qui devaient être -internés. Le gouvernement y consentit et un camp fut acheté dans le Northampshire, où les marins britanniques accordèrent aux marins étrangers le meilleur traitement possible, à part la liberté-et ce jusqu'en mai ' , 1915. ! x ; Or, quand le "Lusitania" fut torpillé, , dit M. Havelock Wilson, je rassemblai les mille Allemands du camps et' je leur expliquai qu'un des outrages les pl^s diaboliques de l'Histoire avait 'été commis. Les Allemands écoutèrent en silence, sans un mot de regret; mais à peine avais-je tourné, le dos qu'ils entamèrent le "Wacht am Rhein" et pendant près Suite à la 4e page DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mercredi, 11.5. L'activité de l'artillerie ennemie a augmenté hier après-midi et hier soir sur la plus grande partie du front britannique, spécialement dans les secteurs de la Somme et de l'Ancre, dans la vallée de la Scarpe, et dans le secteur au nord de Béthune et au nord et au nord-est de Bailleul. A la tombée de la nuit l'infanterie ennemie quitta ses tranchées pour attaquer au nord-ouest d'Albert, mais elle fut reçue par un violent feu d'infanterie et de mitrailleuses et repoussée. De violentes attaques ennemies se développèrent aussi, tard dans la soirée, dans le voisinage de Dra-noutre et furent repoussées par des troupes françaises après un vif combat. L'artillerie, française et britannique, infligea des pertes sévères à l'ennemi. Au cours de la nuit l'activité de l'ar- < tillerie ennemie s'accentua et, ce ina-tin, un violent bombardement fut ouvert contre presque tout le front britannique depuis le nord d'Albert jusqu'à notre jonction avec les Français au sud de la Somme. On signale que de fortes attaques d'infanterie continuent dans le secteur d'Albert et entre la Somme et l'Avre. L'ennemi a aussi bombardé violemment, ce matin de bonne heure, entre Givenchy et Robecq. Des concentrations d'infanterie ennemie dans le voisinage de Merville,, ont été dispersées p? notre artillerie.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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