L'indépendance belge

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07 februari 1914
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s.n. 1914, 07 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v11vd6q61t/
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c Sa' ANNÉE Samedi 7 lévrier 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION i Ti. rae «les fi&blesi Bruxelles BUREAUX PAB1S1ESS : 11. place de la Bours? ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE K'SlOït, Sun. 20 fr. S «sis, lOfr. 3 moi», 5 fr. idXElâBOQRîCSf.-ffJ » 28 tr. » _5 ir. » 8fr, EÎRMSEB - «fr- " 22ir. » i2if. ÉDITION HEBDOMADAIRE llntirr.itiooiie et tfÛtitri-mari ro pages, PARAgissant LE MEP.CPJBDI ^jn un 2ÎS iranca lUX 1ÎS h'îllICi IIII illl MMMIiBIjJLWI |||I|—liWllfc Iil* Hll liilliliiTTniîniïTTTnTilB Tï L'INDÉPENDANCE BELGE TROIS ÉDITIONS PAS JûCB. —- SIX PAGES SOKÎSRVASCHHI PiZ 1E Fa<XH&3 .V 38 Jamedi 7 lévrier 1914 Les annonces sont reçues i À BRUXELLES î aux bureaux do joa'Afd» A PARIS : il, place de la Bourse, A LONDRES : chez MM. John-f. Jones & Os 2P % Snow HilL, E. C. ; à IAgence Havas, n° ÎI<L Ckeapsiùe E. C.; et chez Neyroud & Mis, LttL n0314-18, Queen Victoria Street. et T. B. Uroira% Ltd. n° 163, Queen Victoria Street, jk AMSTERDAM î chez Kijgh & Van Ditmar, Rokin, g® & ROTTERDAM : même tirme, Wynhaven, 113. Mi ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences de la Mai«*yn Rudolf Moas% $ ITALIE : che2 Mil. Haasensteia & Vogler, à Turin et Rome. #£iEW.YOR£ : T.fc. Browne, ttd, /, East 42*Strafc Edition du matin jLuîûurd'hui : Revue politique. La crise mexicaine. — Les rebelles sont en possession d'au port' de mer. — Une circidaU'e du. président" Huerta. En Allemagne. — La crise gouvernementale eri-Alsace-Lorruine. — Les candidate au poste de statt-halter. — One ex-édition de châtiment au Cameroun. A Haïti. — Débarquement de matelots français et anglais Au Pérou. — La. révolution. — Le président Billinghurst déclaré déchu. En Roumanie. —. Les relations gréco-roumaines. — Echange de toasts. Au Portugal. — La crise ministérielle. Notée du Jour, par.J.-B. A prop' i de la mort de M. Clievandier de Valdrôme. En France. — Au Maroc, r— B1 I-libba en fuite. En Belgique. — Leur œuvre de haine. Chronique mondaine. Les Théâtres à Bruxelles. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de i'dprès-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à G heures du soir; les dépêches suivies de la .lettré (i sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée lé matin. BRUXELLES 0 février Revue Politique La nouvelle de ia retraite volontaire d-'Essad pacha, qui avait établi un gouvernement régional à Durazzo, produit une bonne impression et prouve que la commission internationale de contrôlé l'ait œuvre pratiqua,en Albanie. Cette.re--traite complète celle d'Ismaïl Khémal bey, qui présidait: le gouvernement provisoire i Yalona. En fait» l'Albanie se trouvait divisée en deux parties et ni Ismail Khémal bey ni Essad pacha n'étaient en mfesure de réaliser l'unité politique sans laquelle l'Albanie autonome ne peut exister. Il était impossible que cette situation subsistât au moment de l'arrivée du prince de Wied: la division profonde du pays eût immanquablement favorisé la guerre, civile. La commission internationale de contrôle est donc maîtresse de la situation, tout au moins en ce qui concerne l'autorité politique, et eile est parvenue en quelques semaines à écarter les volontés qui s'opposaient à un loyal arrangement. Essad pacha se rendra à la tète d'une délégation albanaise à Potsdam, où il offrira la couronne au prince de iWied. La tâche du prince n'en restera pas moins fort délicate et de gros soucis l'attendent à son arrivée à Durazzo.L'Albanie est à organiser totalement; il faudra surtout inculquer aux Albanais la notion de la discipline politique et nationale. Quand on se rappelle l'énergie avec laquelle ils luttèrent contre les réformes ottomanes et pour la défense de coutumes surannées et qui font obstacle il tout progrès économique, on peut croire que ce ne sera pas chose aisée et que bien des surprises attendent encore l'Albanie, dans cet ordre d'idées. Il est écrit' que Les républiques américaines subiront, l'une après l'autre,les crises politiques les plus graves. Après le Vénézuéla, ce fut le Mexique, qui se débat depuis deux ans dans une désespérante guerre civile; voici maintenant le Pérou qui, à son tour, connaît le trouble profond que détermine forcément un changement violent de gouvernement. Un coup de force s'est, en effet, produit à Lima, où le colonel Beriavi-dès, d'accord avec M. AUgusto Durand, le leader du parti démocratique, a attaqué le palais du gouvernement et s'est emparé du président Bellinghurst, qui a été conduit à Callao. 11 a suffi de masser quelques troupes rebelles, qui ont tiré des feux de salves, pour faire aboutir ce coup d'Etat militaire. Cette révolution s'est- faite au cri die. « Vive la Constitution ! », mais il semble bien que le respect de la Constitution n'a rien à voir dans cette affaire et qu'il s'agit tout simplement d'une action isolée des adversaires personnels du président de la République. M. Billinghurst s'était, en effet, attiré de nombreuses inimitiés parce qu'il avait pris sa mission présidentielle, au sérieux et qu'il avait, voulu introduire des réformes pratiques au Pérou. Sa politique tendait à assurer un meilleur équilibre financier en ce pays, et, à cette fin, il avait ordonné des économies d'ordre gouvernemental. M. Billinghurst, qui prit une part active aux guerres entre le Pérou et le Chili, fut élu président de la République au mois de septembre 1912, quand le président Leguia fut exilé. II.est probable que M. Billinghurst sera exilé à son tour. Certaines dépêches assurent que le ministre de la guerre, le général Varela, aurait été tué. Quant à la situation créée par cette révolution militaire, elle est assez confuse. Les deux personnalités qui se trouvent poussées au premier rang a'entèatfreau elles jusqu'au bout pour établir le nouvel ordre des choses? Etant donné les mœurs politiques péruviennes on peut en douter. Le chef du parti démocratique est ce qu'on pourrait appeler un révolutionnaire professionnel. Ce fut lui qui dirigea les mouvements insurrectionnels contre le président Leguia en 1909 et il avait pris depuis la direction de l'agitation méthodiquement organisée contre le gouvernement du président Billinghurst. Certaines dépêches assurent que M. Auguslo Durand est maître du pouvoir exécutif, mais d'autres affirment que le colonel Benavides domine la situation et que la flotte de guerre s'est, ralliée à lui. Enfin, des dépêches, provenant de source péruvienne officielle, nous apprennent ce matin que le Congrès a été convoqué en session extraordinaire et a décidé de constituer un comité central qui assume-, rait la responsabilité du gouvernement jusqu'à ce que des élections régulières pour le choix du nouveau président puissent, avoir lieu. Le colonel Benavides, l'auteur du coup d'Etat militaire, a été nommé président, de ce comité. Si cette information est confirmée, le coup d'Etat ne profiterait donc pas directement à ceux qui en prirent l'initiative- 11 faut le souhaiter, car le gouvernement des Etats-Unis suivrait sinon à l'égard du Pérou la même politique que celle qu'il a suivie à l'égard du Mexique; on est décidé à Washington à ne reconnaître, au Pérou comme dans les autres républiques américaines, qu'un gouvernement régulier, établi conformément à la légalité la plus stricte. Il est vrai que les Etats-Unis n'ont pas au Pérou les in-térêts directs qui les font agir avec tant d'énergie à l'égard du Mexique.. Au Portugal on en est venu finalement à la seule solution possible de la crise ministérielle : la constitution d'un cabinet de concentration républicaine sous la présidence de M. Bernardine Machado, ancien ministre ciels affaires étrangères du gouvernement provisoire, M. Machado, qui jouit d'une grande autorité personnelle au sein du parti républicain, a accepté la .mission de formel le nouveau cabinet. Il s'est entretenu longuement avec M. Affonso Costa, k président du conseil démiss'onnaire,qu: disposé de la majorité, ù la Chambré, el avèç M. Auguste Vasconcellos. On c l'impression que l'attitude des différent-groupes est toujours peu conciliante, mais que l'entente finira par se fairt entre les chefs si on veut établir eomme .base du nouveau cabinet une véritable politique d'apaisement. p——aw—wwa—b—■—i LA CRISE MEXICAINE Le combat d'El Puerto Mexico, jeudi, 5 février. Le département de la guerre annonof que les fédiéraux ont tué 71 rebelles ai cours du combat "d'El Puerto, près dt Tampico. . (a) Exécutions sommaires New-York, jeudi, 5 février. Une dépêche de Juarez annonce que ïes rebelles ont exécuté sommairement, pris de Casas Grande, 22 hommes de la band! de Castillo. (a) Nouvelles de l'Étranger ALBANIE La Banque d'Etat Vienne, vendredi 0 février. Suivant la «Correspondance Albanaise » les puissances de l'Adriatique etstimenl que les concessions qui leur ont été a< cordées par le gouvernement provi-soirf .relativement à. la fondation de la Banqu d'Etat albanaise subsistent en droit, mai que les négociations continuent au suje de la participation des capitaux étrai: gers. Suivant le même journal, l'Autriche < l'Italie s'opposent à l'internationalisatio de la Banque, mais sont prêtes a adime tre la politique de la porte ouverte, (aj ALLEMAGNE La crise gouvernementale en Alsace-Lorraine Berlin, jeudi, 5 février. La «Gazette de Leipzig», semi-officiel! dément le bruit attribuant à M. de Betl mana-Hollweg l'intention de se faire ei voyer en Alsace-Lorraine comme st&tlha ter. Le Chancelier ne pense nullement à; démettre de son poste actaei, où il jouit c lu pleine confiance de l'Empereur. (a) * * » Rome, jeudi, 5 février. La « Tribiuia » apprend, de source bie informée, que le prince de BUlow n'acu: tera pas le poste de gouveimefur de l'Als; ce-Lorraine. Avant tout, il faut considéri qu'il s'agirait là, dit le journal, d'un atxu soment après avoir accepté le poste i Chancelier. En outre, le prince désire ; plus s'occuper de fjolitique et continuer vivre à Rome. Au Cameroun Berlin, jeudi, 5 février. Une dépêche de Cameroun annonce qi l'expédition militaire dirigée contre le ch< Cabota a atteint son but. C'est dans village soumis à l'autorité, de ce chef qi le lieutenant de Raven a été tué et que juge Ceger fut blessé le 10 novembre de r.ier. La colonne, soutenue par un détach ment de troupes de police sous le con mandement du capitaine de Puttkame s'est emparée du village le 18 décembr C Jjola a pris la fuite. S'étafct mises à ! poursuiie, les troiipes sllemasdes oi anéanti complètement la bande de ce roitelet turbulent. Les meurtriers du lieutenant de Piflven ont été tués. Tous les chefs qui, pleins de confiance dans la puissance de Gab.oia et enharifis par le meurtre du lieutenant s'étaient ralliés au mouvement insurrectionnel, ont imploré la pais. (a) : ANGLETERRE Règlement de la question de Mascate Londres,. jeudi, 5 février. La question de .Mascate est réglée entre la France et l'Angleterre. Le traité de 1841 avec le Sultan de Macaste reste en vigueur, mais le gouvernement-français s'engage à ne plus revendiquer pour ses ressortissants les privilèges et les immunités du traité'de IS'il qui seraient contraires aux règlements promulgués pour empêcher le trafic illicite des armes et des munitions dans le Sultanat. de Mascate. Des notes a ce sujet ont été échangées le 4 février entre Sir Edward Grey et M. Cambon. El'es seront, soumises au Parlement à bref délai. (a) ÂUTRiCHE-HONGRiE Le procès des Ruthènes Buda.pesth, vendredi, 6 février. Au cours de l'audience, tenue aujourd'hui par le tribunal de Marmarsiget, on a entendu, après le comte Bobrinsky, la déposition du détective. Duliskovicy, qui, faisant partie de la polioe de la frontière, a été chargé de surveiller les agissements des panslavistes de Hongrie. Duliskovicy a su se mettre en rapports avec le comte Bobrinsky. Il lui a fait croire qu'il voulait passer du culte catholique grec au culte grec oriental et le comte l'a chargé de recruter des Rut-hènes ayant une certaine culture pour les faire passer en Russie à la religion orthodoxe et leur donner l'instruction religieuse nécessaire. Ces gens sont revenus ensuite en Hongrie pour faire de la propagande parmi leurs compatriotes. Le témoin dit avoir reçu 2,000 roubles du comte Bobrinsky pour décider un membre , de la Chambre des députés hongroise à interpeller sur la situation l'aile aux Ruthènes.1-e détective prétend que, grâce à là puissante protection du comte Bobrinsky, il a , pu voyager gratuitement en Russie, où la police rusâe ne lui a demandé aucune pièce d'identité. Il prétend également que le comte disposait de sommes très importantes pour la propagande paflslaviste parmi les Ruthènes de Hongrie. Le comte aurait déclaré d-ans un mouxtU d'exaltation à l'époque de la guerre des Balkans- que la Russie ne démobiliserait pas avant que le drapeau russe flottât sur les ' Carpat-hes. Le comte Bobrinsky répond qu'il s'est entretenu sur toutes espèces de sujets avec i Duliskovicy, mais qu'il n'a, jamais tenu contre la monarchie austro-hongroise les propos, a ce sujet à lui attribués. Au sujet des 2,000 roubles, il garde le silence. Duliskovicy prête serment. Le tribunal refuse de recevoir le serment du comte Bobrinsky, qui est laissé libre de se retirer. On croit qu'il quittera la ville ■ aujourd'hui même. (a) BRÉSIL Ecole d'aviation militaire Le ministre de la guerre a donné l'ordre pour que la direction compétente d* son ministère choisisse quinze officier.1 subalternes et aspirants, vingt. sous-offi-c-ièrs . et soldats intelligents et disciplinés. Ils serviront comme aviateors-mécanicienî à. la nouvelle école brésilienne d'aviatior qui sera bientôt inaugurée à Deodoro. . près de Rio de Janeiro. Cette équipe for mera plus tard les instructeurs militaire! de l'aviation brtsilteaae. (a) Le café « Robusta » Les journaux du Brésil annoncent que ' plusieurs planteurs de café à Saint-Pau 1 et a Pernambuco ayant fait venir de l'O /ient des échantillons de café « Robusta » \ dans le but d'en expérimenter la culturi ~ au Brésil, le ministre do l'agriculture s d'accord avec le ministre des finances, i décidé d'interdire l'accès des échantillon: du «Robusta», qui est un'e rubiacée sauva ge et est de beaucoup, inférieur comme qua lité aux différentes espèces cultivées an :1 Brésil, lesquelles sont donc d'une valeu. ■" commerciale plus élevée que le café sau vage. C'est en vertu de ces considération que les banques américaines ont refusi des avances sur les filières de « Robusta » On sait que le . « hemylea vastatrix » sévi généralement dans les caféiers d'Orient e d'Afrique. La décision prise par le gou 3, vamoment brésilien doit donc être coiisi dérée comme une mesure de. prophylaxi i. agricole, visant uniquement ia protectioi l- de la culture du café au Brésil. ;e Les échantillons de café. «Robusta ,e n'ayant pu être dédouanés à leur arrivé au Brésil ont été incinérés pour' évite d'une manière certaine qu'ils ne puisser nuire par la suite aux plantations brés. liertnes. (a) ^ ESPAGNE ,r Nouvelle grève Bilbao, jeudi, 5 février. j.,0 Les armateurs n'ayant pas donné satvi [6 faction aux revendications des capitaine: 4 des pilotes et des mécaniciens de la marin marchande, ceux-ci ont décidé de faii grève dans le délai prévu par la loi. (£ M. Dato à Séville e Séville, vendredi,. G février. s[ M. Dato est arrivé à Séville. ie Les ouvriers ont fait a cette occasion un e manifestation " et ont chaudement acclam e le président du conseil (b) ETATS-UNiS i- Invitation r, à la troisième conîérence cle la paix ?. Washington, jeudi, ïi février, sa Le président Wilson a lancé une invit: it. tion jaour une troisième conférence de -1 paix, qui aurait lieu en 1M9 4 La Haye. On .assure que c'est a la requête de ta reine, Wiihelmioe qu'on a lancé cette invitation. (a) Le canal de Panama Washington, jeudi, 5 février. 1 M. Wilson annonce qu'il usera de toute son influence pour obtenir l'abrogation des exemptions de péage accordées par la loi .aux caboteurs.américains qui passeront le .canal, de Panama- (a) HAÏTI Débarquement de troupes franco-anglaises Washington, jeudi, 5 février. D'après dos nouvelles parvenues au ministère de la marine, ' les matelots anglais -et français ont débarqué à Port-au-Prince, afin de se,joindre aux détachements américain jt allemand qui assurent la protection de la vie et des biens des étrangers. La tranquillité règne dans la ville. (a) Pour l'élection présidentieUe Port-au-Prince, vendredi, 6 février. La situation reste très indécise. Le président du comité permanent du Sénat vifnl de convoquer les Chambres en vue de procéder à l'élection présidentielle. De nombreuses candidatures se , sont déclarées.Oh se demande ici si le général Zanaor, dont l'arrivée parait imminente, ne.se fera pas nommer président en recourant au besoin ù la force. Le sénateur Théodore s'est allié au général Monplaisir. et s'est fait proclamer chef du pouvoir exécutif au Cap Haïtien. (a) ITALIE — La « Vila » publie une dépêche de Trente disant que, suivant une information qui doit être accueillie sous réserves, un; officier supérieur italien aurait été arrêté à* la frontière autrichienne sous l'inculpation d'espionnage, (a) — L'ancien garde des sceaux César Fani est décédé, jeudi soir, à Païenne. (a) MEXIQUE LA CRISE Les rebelles sont en possession d'un port de mer New-York, jeudi, 3 février-Suivant un télégramme de Kogales, iart&'.'jtesmi; X» coupas du général Gav; ■ rajiza se seraient emparées de Mazatban. C'est h premier port de mer qui serait tombé aux mains des rebelles. Les fédéraux défendent le port de mer de Gua'im .s, où'ils sont durement pressés j>ar les rebelles. Ceuï-ci ont détruit de nombreux édifices avec leur .artillerie. L'ariiïlerie des fédéraux ne peu,t pas riposter efficacement-, car les rebelles sont abrités a-u milieu des montagnes. (a) Armes pour les constitutionnaiistes New-York, jeudi, 5 février.; l.es autorités,; américaines, qui avaient saisi trois mille fusils et un million de cartouches destinés aux constitutionnaiistes, vont probablement les rendre immédiatement, ce qui permettra aux constitutionnaiistes de' conduire l'offensive avec une nouvelle vigueur. (a) Une circulaire du président Huerta Les opérations contre les rebelles Mexico, jeudi, 5 février. ' Le général Huerta a envoyé à tous les gouverneras d'Etats et à tous les chefs militaire une circulaire annonçant que , le gouvernement va pousser plus activement les opérations militaires contre les rebeites, les invitant a donner a tous les non-0ombattont6 et aux nationaux étrangers ' toute la protection possible et leur [ enjoignant de faire, le cas échéant, abandonner la zone des opérations pai: lesnon-combattents. (a) PAYS-BAS i A propos de la troisième Conîérence ; de la paix La Haye, vendredi, 6 février. De source autorisée, on déclare ine^ac-' tés les nouvelles suivant lesquelles les * Etats-Unis auraient fait des propositions " pour une troisième conférence de la paix. ' Avant que cette conférence puisse se ' réunir, une commission internationale de-; vrait en établir l'organisation et l'ordre du ï jour. Une telle commission n'existe pas 1 encore, mais le gouvernement néerlandais s'occupe de sa formation. (b) ; PÉROU LA REVOLUTION " La déchéance du président Billinghurst ' Lima, jeudi, 5 février. |t Le président BiMinghurst est déclaré déchu. Le colonel Oscar Benavides, prési-detrt du comité du gouvernement provi-'soire, nommé par le Congrès, exercera er •même tarn.ps les fonctions de ministre de la guerre. M. José Patias ManzanOla exercera celles, de ministre des affaires étrangères. , (a) La situation à Lima Lima, vendredi, 6 février. é Le nouveau ministre des affaires étran , gères vient d'adresser aux représentant: étrangers une circulaire las invitant ù en trer en relations avec le gouvernement provisoire. L'ordre est actuellement tout a fait ré e tabli dans la ville. (a) PORTUGAL La crise Lisbonne, jeudi, G février. AI. Bemardino Maahado continue ses dé marches pour la formation du ministère I II semble que le nouveau cabinet ser; i- | composé de personnalités ét-rap"2»^ au: -a j partis politiques. (a) ROUMANIE En l'honneur du prince héritier de Grèce lîukarest, jeudi, 5 février. Ge soir un'dîner de gala a eu lieu en l'honneur du Diadoque. Le roi Charles a porté le toast suivant : « Les relations cordiales de la Roumanie et de la Grèce nous sont' particulièrement un gage précieux, car elies ont été cimentées par une action commune, qui a pu rétablir la paix dans. les Balkans. Ce fait historique contribuera a les resserrer encore plus et à ouvrir une nouvelle ère de calme et de prospérité pour nos deux pays. ' Dans sa réponse, le'Diadoque a remercié. Il a dit que les résultats obtenus par l'intervention roumaine, et par le traité de Buk-arest ont fait mieux ressortir la communauté d'idées des deux pays et contribueront à les resserrer davantage pour l'avenir. (a) Un nouveau geyser Bulcarest, jeudi, 5 février. A Filipechti, près de Moreni, où l'on a trouvé de grandes quantités de pétrole, il s'est produit soudain une éruption d'eau bouillante fortement salée. L'eau a jailli a une hauteur considérable avec un bruit perceptible à dix kilomètres a la ronde. Tout autour de ce geyser se trouve étalée une croûte do sel d'environ cinq cents mètres de largeur. Des- géologues étrangers sont accourus sur les lieux pour examiner ce phénomène. (a) RUSSIE Affaire de trahison Saint-Pétersbourg, jeudi, 5 février. Le sous-officier de réserve Jakovleïï vient d'être condamné à quatre ' années de détention pour avoir livré des documents secrets au gouvernement austro-hongrois. (a) mwBMnaa—■BMJiiiMMwaraj—MO—■WB—PW»———MWH» FRANCE Noies du Jour (7)3 i'.nlte correspondant.) Le. gouvernement n'a pas éprouvé hier de -défaite, mais il n'a pas remporté de victoire.- Son candidat à la vice-présidence de ia Chambre, M. Pernand P^a-bier, pour lequel il faisait ouvertement campagne, a été élu à une voix de majorité, contre M. Lefèvre, qui l'avait mis par trois fois en minorité dans trois ballottages successifs. Même si M. Lefèvre avait été élu, cela n'aurait pas ébranlé le cabinet à coup sûr, mais cela n'indique pas une grande solidité. Ali surplus, on se pose do divers côtés lo question de savoir si M. Doumergue sera ou non renversé au cours de la bataille qu'on va lui livrer. Comme toujours, las uns disent oui, les autres disent non; les plus sages, à l'exemple dt personnage do Molière, ne disent n: oui- ni non. Les adversaires du cabinet font res soriîr que les radicaux-unifiés qui mar ehent au commandement de M. Cail taux ne sont que 161 : qu'en y ajoutan les 70 socialistes capables do désobéir i leurs fédérations et pourront voter sui vaut les conventions secrètes de M. Jau rès, on arrive au chiffre de 231. Or, il y a 597 députés — soit 36S voi; d'opposition qui pourront aisémen renverser le ministère si l'envie leur e-i prend. Sur ces 366 voix formant uni majorité réelle, combien y a-t-il d< républicains ? C'est évidemment un cal cul assez difficile à fairè; mais il est in contestable que dans une question d' confiance pour ou contre un gouverne ment, les voix se comptent et ne se pè sent pas. Dès lors, on peut constate que le ministère actuel est à la merç du premier incident venu. Il est b:en tard, dira-t-on, pour ren verseé un cabinet ! C'est la raison même mais la raison n'est pas toujours oe qu dirige les assemblées parlement-aires Souvenez-vous que dans des circonstan ces analogues, un cabinet Puouvier fu mis à mal quinze jours avant la cl£ ture de la session, après laquelle d< vaient avoir lieu des élections législat ves- Il n'y a aucun motif de logique pou que la Chambre ne change pas de m: nistère si telle est sa fantaisie. Dailleur tout le monde se rend compte qu'en foi inant le cabinet actuel, M. Douimergu n'a pas épuisé toutes, les compétences « toutes les capacités du parti réptibl: cain- Il n'a monopolisé pour son équip gouvernementale ni tous les talents r toutes les valeurs du Parlement. Ave un peu d'effort, on conçoit très bie que des hommes d'Etat ' comme Mto Matvy, Fernand David, Paul Perre Métin et autres illustrations dont 1 nom nous échappe pourraient être rerr placés avec quelque avantage par d€ collègues qui ne pâliraient pas en pr< senœ de la lueur de ces étoiles brunies Aussi, avec ces données mathémat ques. avec cette situation de fait, un crise ministérielle est possible. Si voi • voulez même toute ma pensée, k ; Briand tient dans ses mains un peu p< resseuses.le sort de ses adversaires. . n'aurait qu'à vouloir pour que s'écroi lit ce. fragile château de cartes. Voi . dra-t-il? On ne le sait pas d'une m; nière très distincte : le sait-il lui mèm< * * * Los radicaux me semblent s'engage dans une voie, des plus dangereuses Pour ne pas laisser aux socialistes : bénéfice de l'opposition à la loi de tro. ans, ils adoptent dans plusieurs de leui i programmes l'abrogation de cette lo ; laissant à des républicains plus modeJt et aux conservateurs le, soin do sotiu.. "devant les électeurs le maintien d'uns mesure de déiense nationale. Il est certain que des milliers de voix éparpillées se prononceront au mois da mai prochain contre celte charge nouvelle qui pèse sur le pays. Il y aurait un courage nécessaire à remonter ce courant là où il existeet à montrer les né--cessités d'extrême urgence qui ont amené le vote de cette loi qui, à l'extérieur, a déjà donné une si belle force morale à la France. Mais le courage civique est en général ce qui fait le plus défaut aux candidats radicaux rlarmés devant lai politique de surenchère des socialistes que le patriotisme tel que nous l'entendons n'embarasse guère. ■ [/exemple du ministère actuel devraiï pourtant servir de leçon. Le cabinet Doumergue a été constitué au lendemain du congrès de Pau dont le programme minimum porte l'abrogation dç la loi de . trois ans — or, dans sa décla-; ration, le ministère a affirmé son respect, pour cette loi. M. Noulens, ministre de la guerre, dans un discours prononcé à Mirande, à' fait l'éloge dos trois ans. Il y a à peina huit jours, à Mamiers, M. Caillaux, dang son grand discours, a dit textuellement: « Quand les impérieuses nécessités de laj défense nationale ont commandé un ef-< fort dont j'ai.été un des premiers à re» connaître l'urgence... » Yoilà qui devrait faire réfléchir le«| esprits les moins timides. Tout un ministère composé d'adhérents du congrès de Pau qui, une fois au pouvoir, déclare tout le contraire dQ ce qu'il proclamait, la veille. L'argument, a sa valeur et l'organe du comité exécutif de la rue de Valois, « le Radical », sans pouvoir ou vouloir donner une explication,est arrivé à cett6 conclusion étonnante : « Un ministre peut parfaitement appliquer, sans en être partisan, une loi qu'il a combattus et qu'il combat comme citoyen ou com« me député. » C'est évidemment la logique renversée et. la probité politique à l'envers. Dans le « Malade imaginaire », Diafai-ru s étale compl'aisammient aux yeux d'Angélique le « distinguo » de la possession, le « concedo » et le « nego » —> mais il ne va tout de même pas aussi loin que le « Radical ». Si les ministres au pouvoir se montrent partisans d'une loi qu'ils Ont combattue comme députés, c'est que les renseignements diplomatiques ou autres mis à leur disposition ont modifié, mé* tamorphosé leurs idées. M. Combes, lui-même, qui ne devrai pas être suspect aux dirigeants de 'a rue do Valois, a déclaré au Luxembourg* « Nous avons voté la loi au-Sénat, tout le monde l'a jugée indispensable. Noua [ devons, pour le moment, consacrer notre effort, à son application. » Ce sont là de sages paroles. Pourquoi faut-il que ce détestable besoin de la surenchère entraîne les radicaux dans line voie pernicieuse. Quoi qu'ils en pensent, ils n'y gagneront paa grand'chose et ils y perdront en digni-. té morale, en considération politique etj . même souvent en chances électorales. ; Le journal qui passe pour refléter si-i non les idées du moins les infenlions de . M. Caillaux, « Le Itappel », dit/aveu . beaucoup de netteté et de crânerie : ; La loi de trois ans ne comporte pasi t d'équivoque. La défense nationale ne se i maquignonne pas sur le champ de foire ) électoral. Le saint public domine de toute ; ta hauteur de la patrie le scrutin d'arron- - dis-ssment... Qu'il plaise aux socialistes unifiés — qui > n'ont ni le souci, ni la responsabilité du - pouvoir — de préconiser le désarmement; " de la France dans une Europe en armes, l' c'est gageure d'utopistes... 1 Tant que la menace qui a nécessité le sacrifice des trois ans subsistera, la loi . militaire doit être intangible. ; Elle le sera. \ oilà qui est pius clair que la théorie t déconcertante du « Radical »; je me rap-_ pelle encore l'accent du diplomate que je rencontrais, il y a quelques jours, à . Stockholm et qui me disait : « Si vous autres, Français, vous' vous laissiez a(-r 1er à toucher à cette loi de trois ans qui . a relevé votre prestigie, vous seriez en-s traînés par une irrésistible vague de mé-pris. » e Ceci est pour l'étranger. ,t Pour l'intérieur, ce serait une abdica- - tion dont on rendrait responsable ces e députés qui l'auraient voulue dans- i'es-i poir de gagner quelques centaines de a voix. j..b. >i »— ^ k propos de la mort J de M. Onev^ndier de Valdrôme !. 5 février 1914, i- Monsieur le directeur, e Voulez-vous me permettre d'apporter ® une petite contribution au très intéres-saut souvenir de Jean-Bernard, dans sa f" dernière « Vie à Paris », sur Armand ;1 Chevaucher de Valdrôme. * Les Clievandier de Valdrôme, que les L_ hommes de ma génération ont connus 1? sous le Troisième-Empire, étaient trois frères. L'aîné, Eugène, député au corps lé-r gislatil pour la deuxième circonscrip-. tion du département de la Meurthe, lit e partie,comme ministre de l'intérieur,du s cabinet Emile Oltivier. Le jour des obsèques de Vic-tor -Noir, il prit l'initiais tive, dont à cette époque l'on se nioqua S3 beaucoup, de monter à cheval afin de i prendre sur place les mesures qu'il ju-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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