L'indépendance belge

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06 februari 1914
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s.n. 1914, 06 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k35m90321x/
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lO 0€saa.-«i3ta3L€»aâî Ci'i BELGIQUE &T A PARIS B 85" ANNÉE Vendredi 6 février 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 T.. rue dea (âublca, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE l&SlîliE. Un an. 20 fr. S «gis, 10 fr. 3mots, 5fr. [liKÊSBOMr.-]].) < 23 tr. » .5 if. » jjlr. ETHASSES » 43il. » Hit. » II fc ÉDITION HEBDOMADAIRE llnternatiooais et d'Outre-mari 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI {jn au 2 ti'ancB ®Î3£ inti•• 1*^ Iraac# L' INDÉPENDANCE X" 3T Vendredi 6 février 1914 Les annonces sont reçues? I&. BRUXELLES : air: bureaux du jou' âaK A PARIS : il, place de la Bourse. & LONDRES : chez MM. John-F» Jones & Cp9 B° Scow HiLi, £, G,; à fAgence Hovas, n° Cheapsicie E, G.; et chez Neyroud & Fila, Lfeà, H0* 14-1S, Queen Victoria Street, et T. B. BroW»^ Ltd. n° 163, Queen Victoria Sîreet, &. AMSTERDAM î chez Nijgh & Vaa ûilmar, Rokîis, 2* & ROTTERDAM : même firme, Wynhaven, 113. •jfrî ALLEMAGNE, M AUTRICHE-HONGRIE et Efc SUISSE, aux Agences de ia Maic^n Rudolf Moss^ ITALIE : chez MM, Haasecstein & Vogler, à Turin et R-ome. 4MÏEW-.YQRK : T,B# Browne. J-td, lt East42nd Stresèa THûIS ÉDmOXS BAS. -GITC, — SIS PAGES BELGE c&ïnavawûs par tr phockks Édition du soir ■ ^Aujourd'hui : Revue politique. In. révolution au Pérou, r— Le -Président exilé. E : Allemagne. — Les armements roariti-Hitts et les reûiticns anglo-allemandes. — Intéressantes décorations de MM. de Tirpitz et lie Jagow devant la commission du ËiK]get de la marine. En Espagne. — AWsn'at- «jntre !e Roi démentiAu Portugal. — La crise. — Manifestation en faveur d'une amnistie politique. En Angleterre. — A 'la- Chambre sud-afri- . caine. — Débat sur la grève. Ën Turquie. — Pourparlers financiers. Lettre de Hongrie. Note du Jour, par J.-E. En Belgique. — te cléricaux et les iîa'miû- sants. Chronique mondaine. Les grands travaux. Les Théâtres à Bruxelles. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les 'dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies 'de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiés à 6 heures du soir; le3 dépêches suivies de la lettre C sont celles qui .ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le malin. BRUXELLES 5 février Revue Politique Le discours prononcé par. Sir Edward Grey à, Manchester met au point tous les bruits qui ont couru ces temps derniers en ce qui concerne les modifications à apporter au programme nava! anglais. L'opposition entre les tendances personnelles rte M. Llovei George ël eelles'dè M. Winston Churchill faisaient craindre de profondes divisions au séit 'du cabinet anglais, mais ces difficulté, ont été aplanies et le gouvernement s es rendu compte' qu'il .importait dans le! circonstances actuelles . de retenir le: justes exigences, de l'Amirauté. C'est qui lé problème des armements n'est pa; près de recevoir une solution pratique jef aussi longtemps qu'un accord tota ne sera pas intervenu pour limiter le; firmements et surtout pour limiter le: constructions navales, aucune puissan ce ne peut songer à désarmer sans abdi ■quer. Sir Edward Grey a fort bien exposé que les cinq grandes nations con finentales ont augmenté leurs dépense: militaires annuelles de deux milliard; et leurs dépenses navales de neuf cent; millions. L'Angleterre a dû suivre 1; courant, car une réduction du program ime militaire et naval d'une seule puis eanc-e n'aurait aucune chance d'être sui vie d'une réduction quelconque des pro grammes des autres puissances. Le se cfétaire d'Etat pour le Foreign Officî a constaté que les peuples semblen avoir le sentiment confus — sentimen qu'il a d'ailleurs qualifié de «inconscier pt absurde » — que le vainqueur de c-etti oourse aux armements recevra un prix Sir Edward Grey a précisé sa penséi par une figure assez pittoresque : « Sup posons, a-t-il dit, que cette course soi xéélle et supposons encore que lé che val qui tient la tête soit épuisé et s'ar xête, les autres chevaux ne s'arrêteron pas pour cela. Ce pourra être, au con traire, pour eux une raison de redou bter d'efforts. » Cela explique parfaite ment, en effet, la situation qui exist et qu'aucune bonne volonté gouverne mentale, dans n'importe quel pays, n peut corriger. Si l'Angleterre, dont le dépenses navales sont un facteur impor tant dans la fixation des dépenses na vales de toutes les puissances, c-onsen tait à les réduire pour sa part, le résul fut pourrait être heureux, mais il pour rait, aussi être désastreux. Ce serait tu risque formidable à courir. Quel es l'homme politique ayant conscience de destinées d'une grande nation qui vou (Irait courir ce risque ? La conclusion que se dégage du dis rours de Sir Edward Grey c'est qu l'Angleterre doit maintenir ses dépen ses navales dans la limite néeessair pour assurer la sécurité de l'Empire.C devoir s'impose d'autant plus qu'à plu sieurs reprises le.gouvernement de Loti dres a fait, vainement appel aux aulre puissances pour arriver à un accord su la limitation des armements. Ces appel n'ont, pas été entendus. 11 serait vai: d'insister, la plupart des grandes puis sances continentales considérant laque; tion de leurs dépenses militaires coriim line question tout à fait personnelle, c n'admettant aucune tentative d'une ne fion étrangère.de s'en mêler. On pet; regretter cet état d'esprit-, mais il e: certain qu'il existe, et il faut,, dès lor; en tenir compte. Est-ce à dire que 1 question de la délimitation des arme rnent-s ne pourra jamais être résolue Nous ne le pensons pas, mais sa SQli lion doit être préparée de longue mair c'est l'opinion publique, dans chaqu pays, qui doit créer l'atmosphère not velle rendant cette solution possibl Jusque là chaque nation doit veiller a evaintien de sa défense et considérer qu son influence dans le monde ne vaudra i que pour autant qu'elle saura la l'aire valoir aux heures de crise par la puissance de ses armes. Ce qui est à rapprocher des'paroles de. Sir Edward Grey, ce sont les déclarations faites mercredi par le ministre des affaires étrangères d'Allemagne, M. de Jagow, à la commission du Reichs-t.ag,' qui examine le budget de la marine. M. de Jagow a constaté qu'on en arrive à la conviction que dans beaucoup de questions l'Allemagne et l'Angleterre peuvent travailler de concert et que souvent leurs intérêts se touchent. C'est ainsi qu'au cours do la crise balkanique, l'Allemagne a pu s'entremettra avec l'Angleterre pour concilier le? divergences de vues qui existaient entre les deux groupements de puissances. Nul ne' doute, en effet, de l'amélioration sérieuse des relations anglo-allemandes et l'on sait de' reste que l'opposition des intérêts d;es deux pays est beaucoup plus dans la forme que dans le fond. Il est à souhaiter que les négociations qui se poursuivent actuellement entre Londres et Berlin sur des questions à la fois économiques et coloniales confirment ces bonnes dispositions, en admettant, bien entendu, que ces négociations respectent scrupuleusement les intérêts des autres nations, notamment en ce qui concerne l'Afrique centrale. Mais il est à remarquer qu'au cours de la même séance de la commission du Reichstag, où M. de Jagow a souligné ainsi la correction des relations anglo-allemandes, le secrétaire d'Etat pour la marine, l'amiral von Tirpitz, a fait valoir que l'Allemagne a toutes les raisons de s'en tenir à sa loi sur la flotte, qui a fait ses preuves. Il a même soutenu cette thèse assez paradoxale que sans la proportion des forces navales telle qu'elle a reçu son expression dans la loi de la flotte, il no se serait probablement pas produit une orientation vers de meilleures relations avec l'Angleterre. On serait tenté d'en conclure que c'est en visant à la maîtrise de la mer par un accroissement formidable de sa flotte que l'Allemagne désire se rapprocher de l'Angleterre.A côté des déclarations de M. von Jagow, ce discours de l'amiral von Tirpitz constitue la véritable réplique allemande au discours prononcé par sir Edward Grey à Manchester.' U RÉVOLUTION au PÉROU ■ Le Président exilé New-York, mercredi, 4 février. | Selon une dépêche de Lima, l'attaque du . palais a commencé à 4 h. 1/- du matin. La I fusillade a réveillé en sursaut des milliers ; d'habitants, lesquels se sont précipités dans | les rues, en proie à une grande panique. [ Les soldats tiraient des salves en l'air, afin d'empêcher la foule de se masser. Un civil ' a été tué par une balle. Une grande alarme règne dans la ville. Les banques et les magasins sont fermés. Le président Billing-! liurs-t, a été conduit à Callao. 11 sera exilé ' du Pérou. (c) : Nouvelles de l'Etranger ALLEMAGNE LES RELATIONS ANGLO-ALLEMANDES t Les flottes des puissances Discours de l'amiral von Tirpitz Berlin, mercredi, 4 février. [ Au cours do la séance de la commission ' du budget, l'amiral von Tirpitz déclare que, | concernant le côté technique des affaires de la marine, il n'a rien à ajouter aux explications qu'il a fournies l'an dernier et qu'il n'a rien non plus à en retrancher. Il fait ressortir que le rapport de IC ù 10 proposé par l'Angleterre est encore acceptable aujourd'hui, mais que l'idée d'une année sans constructions, mentionnée inci-} demment dans un discours électoral, ne peut pas être réalisée. ' Après avoir présenté d'autres observa-3 tions sur le même sujet, le secrétaire d'Etat ' à l'Office de la marine expose que, jusqu'à " présent, on n'a fait à l'Allemagne aucune " proposition positive ot que si elle en rece- * vait une, elle l'examinerait certainement " avec bienveillance. t L'amiral von Tirpitz fournit ensuite des '■ renseignements concernant l'accroissement 3 que le budget de la marine de différentes • p-uissanoess a éprouvé au cours des cinq dernières années et il fait, remarquer que, - l'augmentation a été beaucoup plus forte 3 à l'étranger qu'en Allemagne. 11 ajoute que - les dépenses se sont accrues en Allemagne 3 de 55 millions de mark pendant les cinq ?• dernières années et que l'Angleterre, qui - avait déjà une flotte deux fois aussi forte - que celle de i'En»ire allemand, a accru ses s dépensés navales de ïlli millions de mark, r c'est-à-dire du quadruple, sans compter les s dépenses complémentaires de 60 millions 1 auxquelles il faut s'attendre. 11 dit, en ou- - tre, que la France a accru ses dépenses navales de 134 millions, c'est-à-dire du e double, et que la RU-ssie a augmenté las 1 siennes do 302 millions, c'est-à-dire du sex- - tupi?, et cela precjue uniquement pour la t. flotte de la Baltique. (c) Déclarations de M. de Jagow à Au cours de la discussion du budget ds ._ la marine à la commission du budget du 7 Reichstag, il a. été question également des [. relations de l'Allemagne avec l'Angleterre ,■ au sujet de la question de la flotte aérienne. ,3 Le secrétaire d'iîtat aux affaires étrangè-i- res, M. de Jagow, a dit que ces relations pouvaient cire considérées comme très sali U-.fàisantes. La'déiente et le rapprochement font des progrès, Les rapports entre les deux cabinets sont inspirés 'par une très grande confiance. ii Le ton de l'opinion publique, a-t-il dit, est devenu tout autre qu'il n'était il y a quelques années. On ne peut se'dissimuier qu'un certain changefiaent s'est produit dans le sentiment général'des deux peuples. Dans les deux pays_ on s'achemine vers la conviction qu'il y' a beaucoup de points et de questions où l'Allemagne et l'Angleterre peuvent travaffljr-'.de concert et à côté i'une de l'autre et que leurs intérêts se touchent souvent. » Les événements récents survenus dans les Ba'lkans et les négociations de Londres ont beaucoup contribué à ce résultat. On a pu se convaincre en Angleterre que l'Allemagne ne poursuivait pas une politique agressive. L'Allemagne a pu s'entremettre avec l'Angleterre pour concilier les divergences de vues entra les deux groupes de puissances et pour éiviter des conflits internationaux. Cela a conduit les deux puissances a un certain rapprochement. Las relations entre les deux cabinets sont confiantes, loyales et animées d'un esprit dé conciliation réciproque. En outre, comme on le sait, des négociations se poursuivent sua' les sujets particuliers. Ces négociations inspirées par le désir d'éviter des conflits d'intérêts dans le domaine de la concurrence économique et politico-colonial, suivent leurs cours, mais ne sont cas arrivées à une conclusion. » Il y a à examiner beaucoup de yœux qui se heurtent à des vœux contraires et à tenir compta aussi des intérêts des autres Etats qui interviennent dans la question. On a le droit d'espérer que le résultat des négociations, bien qu'il puisse n'être pas à l'abri dfe certaines critiques, sera accueilli avec satisfaction dans les deux pays. » En ce qui regarde la question d'une suspension temporaire des constructions navales, M. de Jagow constate que des propositions dans ce sens ne sont pas parvenues au gouvernement, allemand. Il me parait difficile, ajoutë-t-il, de trouver un moyen d'appliquer la proposition de M. Churchill, laquelle, d'ailleurs, autant que je sache, n'a pas trouvé un accueil bien empressé en Angleterre même. **•* Un député libéral,, dk qu'il apprend avec satisfaction l'amélioration des reilat.ions avec l'Angleterre,' laquelle est dans l'intérêt de ces deux grands. Etats. Le rapporteur ne croit pas à la possibilité d'un accord avec l'Angleterre en ce qui concerne un arrêt des constructions navales et un rapport entre les effectifs des vaisseaux. . r En politique, une certaine méfiance est. de mise. Il saluerait M aussi avec joie un accord avec l'Angleterre, mais c'est précisément l'Angleterre qui pousse continuellement à de nouveaux armements. L'Allemagne s'en tient à sa loi swr la flotte. Un point qui inquète le rapporteur est que ta Russie reconstruit, sur une large échelle la flotte de la Baltique. •î * a Un député national-libéral salue te -fait que les rapports avec l'Angleterre et le ton de la presse anglaise soient devenus plus Courtois. Mai? il tient à souligner énergi-quement l'expression de «saine confiance! employée par le rapporteur. En ce qui concerne la question de la mission militaire allemande en Turquie, l'Angleterre a appuyé les objectons franco-russes. L'orateur ne voudrait pas que lors 'du règlement d'une série de questions dans les Balkans et en Asie, les intérêts allemands dans ces pays eussent, à subir là-bas des préjudices, parce qu'on aurait eu trop d'égards pour l'Angleterre. ** -i Un membre du parti conservateur se déclare satisfait des déclarations du gouvernement; 11 souhaite que les rapports dt l'Allemagne avec l'Angleterre soient toiv jours bons. Mais dans tous les cas, les intérêts allemands * doivent être sauvegardés. Les paroles du chancelier sont vraies, è savoir que les' intérêts allemands ne doivent pas être abandonnés en échange di concessioiw en Asie et en Afrique. Nouvelles déclarations dn ministre de la marine Le secrétaire d'Etat, amiral von Tirpitz répond à quelques questions abordées pal les orateurs précédents. 11 dit qu'en ce qui concerne la questior des oallbres, l'Allemagne a suivi l'exempit d'autres nations qui se sont efforcées d'aug menter le calibre en diminuant le. nombre des canons et de rester à la limite extrême ' du déplaoement. Au sujet du refus du gouvernement aile mand de participer à l'Exposition de Sar Francisco, le secrétaire d'Etat à l'Offlre des affaires étrangères déclare que son attitude a été dictée exclusivement par de.-raisons d'ordre économique. A une autre question, le secrétaire d'Eta répond qu'il ne peut être pris auciine -décision. au sujet du maintien de l'escadre df la Méditerranée. Cola dépend de la tournu re que prendra par la suite la situation po litique, chose qu'il- n'est pas encore possible de prévoir. Le secrétaire d'Etat fait ressortir que r.acs la proportion des forces navales telle crû'elle a reçu son expression dans la lo sur la flotte, il ne se serait vraisemblable ment pas produit une orientation vers d< msi'leuros relations avec l'Angleterre. : "or avons donc toutes raisons de nous en-tenii à notre loi sur la flotte qui a fait ses preu ves. Le secrétaire d'Etat affirme encore uni fois que l'Allemagne n'a jamais donné e ne donnera jamais, .l'exemple en ce qui con cerne les plus gros déplacements et les pin, gros calibres-. La la suite dé cette déclaration, le eha pitre nTraitement du secrétaire d'Etat» est adopté, (a) A propos de l'alliance balkanique Cologne, jeudi, 5 février. La « Gazette el« Cologne » eiément le bruit d'une alliance gréco-serbo-noumaine et l'in. teotto» de l'Allemagne d'y adhérer, (a) i— La « Gazette Nationale): annonce que l'adminiatiution militaire fait édîGar dès liaingairs et des ateliers pour aéroplanes 6» le champ de manoeuvre de Zclirens dorf, près die B«r!in. Ca ciMsmp ele maaœu vre est destiné à remjflaoer Johannistha' pour l'aviation militaire. (a) ANGLETERRE Chronique r.uflragiste Londres, mercredi, 4 février. Des meubles de valeur ont. été brûlé; dans une maison appartenant au présiden de' la ' Ligue antisuffragiste à Saint-Filant (comté 'de "Perth). Cet incendié est attribué à des suffragettes. (c) CHAMBRE SUD-AFRICAINE A propos de la grève Le Cap, mercrc-di, 4 février.- Le général Statuts, ministre de la défense a expliqué à la Chambre l'attitude du gou vernemènt. dans la grève récente. La salle était comble. M. Smuts a parlé pendan trois heures et demie. La Cthambie s'es; ajournée à minuit. I^e général Smuts con tînuerà son discours jeudi. Il a déclaré que 1e syndicalisme est une chose moderne et que la société n'avait paj encore trouvé'le moyen efficace de le com battre. La société avait coutume de regar der un ennemi comme un homme arme d'un fusil,'mais il y a maintenant un enne mi .plus dangereux, c'est la Fédération tra. vailiiste, Le ministre a ajouté qu'il y avait ains deux gouvernements et que la situatka était intolérable, car l'un et l'autre devaien fatafement 63 heurter, et qu'il en résultai un conflit permanent. Aucune armée et'in vasion ne pourrait infliger de plus grandi destruction, de plus grand désastre à ut pays, que- le sjndi-caM.-sme conspirant pou; le terroriser.- Le général Sinuts a décrit Johannesbur! co-mfne étant la Mecque dés malfaiteurs. 1 a déclaré encore que le syndicalisme avai établi- un état de siège par la force du narn bfc (a) ARGENTINE Le président Pena se retire Biienos-Ayr.es, jeudi, .5 février. Le président Saenz Pena a fait' remettr au Sénat un message dans lequel il sodlicil un congé d'iiné durée indéterminée, afin d' pouvoir rétablir sa santé. Les ministres aasure-t-on;- vont remettre' au vice-prési dent, M. de la Plazaaj leur démission, collai: tive. (a) BRÉSIL Les inondations Dégâts immenses Rio de Janeiro, mercredi, 4 février. Le gouverneur de Bahia télégraphie eju ■les inondations.-ont détruit de nombreuse localités et dévasté des villes et des ville ges, ainsi que de grandes étendues d: champs cultivés. Les dégâts sont in,calculs bles: Plus de 3,000. personnes ont péri, (a CHILI — La Chàmbre a voté un accord r.elat; & - la convention ratliofélégra-phique d Londres. . (a) ESPAGNE Les élections législatives Madrid, mercredi, 4 février. le conseil des ministres a fixé au S roar les élections des députés et au 15 znar celles des sénateurs. La Chambre se réunira le 2 avril. (c) Attentat démenti Madrid, mercredi, 4 février. A minuit, je président du conseil a d, claré qua les bruits 'qui ont couru au si jet d'un prétendu attentai contre le k ' d'Espagne- sont dénués de tout fonelemen; Il ajoute qu'il a reçu une dépêche du Pa datée de. 7 heures du soir lui disant qu': était en parfaite santé et que sa journé de chasse s'est agréablement passée, (c ETATS-UNIS L'immigration Washington, mercredi, 4 féVTier. La Chambre a adopté le projet sur l'in ' migration après avoir rejeté toutes les me ■ tions excluant les Asiatiques., (a) ITALIE — 'Le compte aes dépenses résultai ■ de l'occupation de la Ubye, de celle do lies de la mer Egée et .des événement internationaux a été déposé à. la Cha-mbi ■ Il en ressort que les . dépensés s'élèvent - 1,149,757,504 lires, dont 903,891,638 pour 1 Cyréiiaïque et la Trip'oji.taine, 21,857,801 pour: l'occupation des lies ele,la mer Egé< 3,351,328 pour l'Albanie, et 50 millions or été payés,à l'administration.de la dette pi blique ottomane en conformité du traité d - Lausanne. ■ . (a) JAPON Les échos du procès Krupp - Tokio, mercredi, 4 février, i- Les imputations de con-uption à l'encoi ■ tre de hauts for.etienm-ires et d'officiel ; supérieurs de la .marine japonaise iormi lées à Berlin au cours d'un récent procès • provoquent i Tokio une vive agitation pi • pulairo. On tient à ce sujet d-e grande réunions publiques. Les accusations po ■ tées son* extrêmement vagues. On est, di posé jusqu'ici a s'abstenir d'omettre v - jugement à leur égard, sauf à la Diète, c }J une fraction de l'opposition met en aval Iles nejins de certaines personnalités telle que le gantier-ministre, de toi*? les mers , bres du cabinet, des amiraux, d'autres officiers. L'agent à Tokio d'une maison allemande a été arrêté. On croit qu'en raison de l'agitation popuiaire le gouvernement sera forcé de réduire le budget de. la ma-■ rine. (a) MEXIQUE Mission diplomatique I^e Havre, mercredi, 4 février. Ce soir, par le paquebot transatlantique « La Savoie », est arrivé M. Juan Sanchez As.ahona, un des principaux lies; mante du général Carranza, chef ele la révolution mexicaine. Il était accompagné de sa famille. M. Aachona vient accomplir en Europe une mission diplomatique., (a) PORTUGAL La crise ministérielle Lisbonne, mercredi, 4 février. M. de Arriaga, présielont de la Répu-bliejue, a chargé M. Bemeirelino Machado de former le nouveau ministère. M. Ma-ctado a accepté cette mission. (a) Demande d'amnistie Lisbonne, • mercreeii, 4 février. Ce soir, sur l'initiative de M. Macihado Santos, une foule considérable s'est rendue au Palais de. Beîein, auprès die M. de Ar-i-iaiga, pour demander au président de la Réjpublique l'amnistie général en faveur des ' détenus politiques. La manifestation a ré-; clamé aussi la réouverture des sièges des ' assesciations ouvrières, Le cortège, précédé de torchas, comprenait surtout êtes éléments ouvriers. M. de Arriaga a déclaré aux délégués ' des manifestants qu'il communiejuerait aju, " gouvernement - leurs vœux, qu'il juge être , cesux de tout le peuple portugais. Les ma-^ nifestants ont acclamé le président de la RépuMicfue, puis se sont dispersés dans un ordre complet en chantant 1' « Intema-[ tlon-ale» attentée avec des cbaiïts natio-! naux. (a) ROUMANIE La visite du prince héritier de Grèce , Bulatrest, mercredi, 4 février. ( Lo prince-héritier de Grèce a rendu visite :. aux diverses perscmnalités du monde officie!. Il a déjeuné et dîné dans l'intimité au r' Palais royal. i * * » i. Les journaux saluent l'arrivée' du D'iad-o-- (pie à Bukorestv L'officiétisé «Indépendance- » ajoute ^ii Un nouveau facteur des rela--Uon-S d'iatimik-. de.la Grèce et de la. Roumanie, c'est, le traité de Bukarest dans le ca-' dre duquel les peuples balkaniques agrandis, peuvent se développer, librement au gré de 2 leur génie national et sur le terrain d'une 2 paLx 'bienfaisante se rencontrer, en vue de ; consolider leurs rapports d'amitié. » (a) RUSSIE M. Venizelos est satisfait Saint-Pétersbourg, œercreeli, 4 février. En epiit-'tant Saint-Pétersbourg,M. Venizelos a déclaré à un journaliste qu'il est très satisfait du résultat- de' sa visite ici. Sa gracieuse réception par l'Empereur, les dispo-sitions bienveillantes des, sphères politiques Z et de l'opinion russe l'ont' convaincu de l'io-_ ébranlable bonne volonté de la Russie Vis? , à-vis de la Grèce. M. Venizelos a constaté avec reconaisisaince l'ap-puii prêté -par le gou-, vemement russe à la Grèce dans la ques-' tion des lies de la mer Egée ot il a rappelé -le soutien moral que la Russie avait déjà donné aux Grecs en 1807 e}ans la ejuest-ion ° c-rétoise. (a). Blâme aux officiera Saint-Pétersbourg, mercredi, 4 février. Un ordre du jour de l'armée rappelle les excès auxepiels se sont livrés dernièrement des officiers et le manque d'influence mo- 3 raie et de sollicitude de la part de leurs ca-s malades' plus anciens chargés du comm-an- ' dément. ' Le Tsar accorde à cet état de choses sa plus sérieuse attention et il ordonne au ministre de la guerre de prendre les mesures les plus sévères pour réprimer de tels abus. ;- Le ministre de la guerre, de son côté, i- appelle l'attention du commandant sur le d fait que la lacune constatée dans l'éd-uca-. tion militaire des officiers dénote un règle->i ment, intérieur défectueux dans la portion 1 de troupes en question, dont le comman-e dant ne semble pas à la hauteur de sa t-à-.) che. (a). SERBîE — Le bruit, a couru à l'étranger que les instituteurs bulgares étaient contraints, avant de pouvoir enseigner dans les nou-'*• -vélles réglons, à suivre des cours à Bel. 1 grade. , En. réalité, un cours a été institué à l'usa. :-ge cte ces rrialtres afin de leur permettre de compléter leurs connaissances profession-;î nc-lles jugées insuffisantes. s A la fin de oe cours,,des postes avanta-s geux seront confiés à ces instituteurs, (e) i TURQUIE a i Les officiers mis à la retraite Constantinople, mercredi, 4 février, it La Porte a informé les officiers mis à la :- retraite d'office ejue le ministre des finan-i? ces avait donné l'ordre' de "payer les pensions de retraite seulement dans les localités où sont nés les dits officiers. (g) Pourparlers financiers Constantinople, mercredi, 4 février, i- . Las pourparlers que le ministre des il- .s nances avait engagés e.vec une maison c.l- i- lemande au sujet du placement de 9 mil- > lions de francs de bons du Trésor sont in- )- : terrompus. Cet arrêt est motivé non par la s fixation du taux, mais par le fait que la r- dite maison exigerait la concession de la s- navigation dans la mer de Marmara, n On dit que la Banque agricole consenli- >ù rait. une avance de 300,000 livres au g'ou- ît ' ■.••ornement, s Le conseil des ministres a examiné d'au- î- tre part une proposition d'un groupe amé ricain relative à un emprunt de 4 millions de livres sterling. (c) Krupp prêterait plusieurs millions Paris, mercredi, 4 février. Le correspondant du « Temps » à Constantinople déclare appiend-re d'une source extrêmement bien informée que d'actifs pourparlers sont engagés entre le ministère des finances, le ministère de la guerre ot-toman, d'une part, et la maison Krupp, de l'autre, pour une opération financière de grande envergure par laquelle la fabrique allemande, en obligeant la Turquie à lui faire de nouvelles commandes et en concluant un accord pour le remboursement des fournitures non encore payées, prête, rait à la Turquie un certain nombre de millions, oe qui lui permettrait de parer momentanément aux difficultés financières! que l'ajournement de l'emprunt a rendues de plus, en plus grandes., (çjj • — I mil'III II Il IHT**KVtriflaaaUT*ÏY <&asaK0 Lettre de Hongrie (De notre correspondant.] Le procès des agitateurs schismatiques. —■ Le comte Bobrinski et ses complices,-peut-être inconscients. — L'aventurier Kabaiyuk et sa propagande orthodoxe. —i Ce que disent les résolutions votées par raie réunion publique de Ruthènes da Vienne. — Le tribunal doit faire œuvri d'indulgence. BUDAPEST, 30 janvier. _ Le procès des agitateurs schi-smui-i-ques qui se déroule, depuis plus d'un mois, devant le tribunal de Marama-i rossigpt tirant à sa fin, je crois . 1-e moment venu de vous en parler dans un article d'ensemble et, dans la mesura du possible, d'en dégager la leçon qu'il, comporte. A mon avis, ce procès aurait pu na pas avoir lieu. Car outre que les accu* ses sont généralement peu intéressants* il est évident que le mal qu'ils ont pu l'aire par leur agitation séparatiste,, religieux en apparence, mais politique en réalité,^est peu appréciabLe. En admettant même que,-du fait de cette agitation, ils eussent réussi à détacher dis mille ou quinze mille personnes de !ii religion grecque-catholique, aîin de les rattacher à .l'orthodoxie moscovite, les quatre cent, mille Ruthènes de l'est da la Hongrie ne fussent pas pour cela lie-venus d'emblée de.s sujets du .Tsar.Oans son immense majorité, cqtte ,excellente population n'a aucune espèce d'aspiration séparatiste. Mais il semble ; qu'en ordejnnant ce procès, le gouvernement hongrois ait eu .um but bfen déterminé : montrer enfin au monde les pitocédéa auxquels le panslavisme a recours pour conquérir la bienveillance des peuples slaves. Et ma foi, si vraiment il a eu oe but, il me- semble qu'il l'a atteint. Mais si le procès de M-aramarossiget a; démontré de façon non douteuse les me* nées panslavistes dans tout ce qu'ettes peu,vent avoir de dangereux pour les peuples voisins, »'l a aussi fait toucher du doigt la fâcheuse situation - économique des Ruthènes, qui pour la plupart sont en proie à l'usure, faite, il est vrai, par des gens presque aussi misérables qu'eux, mais qui n'en sont pas -moins pour eux une cause indirecte de roini... Le procès a mis on év.'denpe qualqiies types curieux. Voici d'aboritf le corito Bobrinski, membre -uJtra-conserVa-.ear-de la Douma russe et un des principaux: chefs du panslavisme le plias agissant. Le comte Bobrinski n'est cependant pas comme on pourrait le supposer un « vrai Russe » —- oh! rien moins que cela ! Polonais d'origine et cathaàiqua romain, il a embrassé l'orthodloxie moscovite et est devenu une sorte d'haka-tiste plus féroce encore que ses confrères prussiens. C'est lui qui a créé ou cherché à créer le mouvement orthodoxe parmi les Ruthènes d'Autriche, et de Hongrie, qui sont de religion grecque-catholique. Le comte Bobrinski a demandé, comme on sait, à vec-ir témoigner au procès, à la condition toutefois que. le gôuvernement hongrois lui accordât un sauf-conduit. Mais comme jusqu'ici il n'a pas été fait, droit à sa demande, on ne l'a pas vu à .Vlarama-rossiget. Le verra-t-on encore ? C'est douteux. \ ient ensuite George Borobczitk, Ce Borffibczuk, un 'autodidacte non saps valeur, apparaît comme la personnalité la ■ plus sympathique du procès. Déçu par l'existence, trompé par sa femme, moralement brisé et avili, il s'était d'abord jeté dans le mouvemerst sciîisma-tique dans l'espoir d'y trouver une vie de « pureté et de bonté ». Hélas ! il n'y a rencontré quo des désillusions et des désenchantements. Après lui (je -devrais dire avant lui) se ^ présente .à nous Alexis Kabaiyuk, qu'on appelle, aussi le « Père Alexius ». Kabaiyuk est. le principal asrent (conscient ou inconscient) du comité Bobrinski. Paysan avec quelques bien au soleil, Kabaiyuk — au dire même de son propre frère — était, 'il y a quelques années encore,' un homme actif et laborieux, «'occupant de ses champs-et de ses bestiaux. Tout-à-coup, il se mit à négliger ses affaires.Il s'enfermait dans sa chambre, tantôt pour lire les journaux et des livres qu'il recevait de Russie, tantôt pour conférer secrètement avec des amis- Bientôt il part pour Kieff,séjourne pendant quelques semaines dans, un cloître de cette ville, revient à la maison, et, peu de teîmps après, il se rend en pèlerinage à Jérusalem. Au retour, il s'arrête, d'ans un cloître russe du Mont-Athos et ejovient moine. A' peine quatre mois se sont-ils écoulés, qu'il rentre en Hongrie. Il est maintenant prêtre orthodoxe. Il ac-hète

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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