L'indépendance belge

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s.n. 1918, 28 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sj19k46z33/
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L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY1 LE NUMERO | CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE...... 5 CENTS —————— . ; ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOr HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. TÉLÉPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: U, «LACE DE LÀ BOURSE. TÉL.: 311-57 et 238-75 aaotag-rx.wguYBi n ■——■ JEUDI 28 MARS 1918 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 27 mars (3 MOIS 9 SHILLINGS ABONNEMENTS j 6 MOIS, 17 SHILLINGS U AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Mercredi, midi. La grande bataille engagée en Picardie 5. changé 4e p'ia-e et il semble bien que les succès ennemis ont si teint leur point culminant. Jusqu'à présent, les troupes du Kaiser menaçaient principalement les lignes alliées au nord de la Somme, défendues par l'armée britannique. A présent, elles menacent le front franco-britannique au sud de \a. Somme. Dans les derniers combats, les armée? de von Below et de von der Marwitz ont pris possession de l'ancien champ de bataille de la Somme à l'Ancre. Hier, la ligne britannique de ce doté allait de la Scarpe à Bray, en passant Wan court, Henin, Boiry, Ayette, Puisieux, HameJ, Beaumont et Albert. La lutte sur cette partie du front n'a pas été très violente et toutes les attaques qui y ont été ii-vrées par l'ennemi ont été repoussées. Au sud de la Somme, le front' semble suivre à présent une ligne- allant de Mé-ricourt à l'ouest de Noyon, en traversant Bosières-Ouest et Roye. Ici de nouvelles divisions ennemies ont été identifiées, dont deux appartenant à la Garde impériale et deux aux troupes d'élite du Brandebourg. Chaulnes et Roye ont été évacués sous la pression de ces nouveaux renforts, et à présent l'ennemi devra, pour continuer son avance, lutter contre les troupes britanniques, françaises et américaines combattant coude à coude et constamment renforcées par des réserves françaises amenées - rapidement. Déjà l'ennemi a senti les premiers effets de ce regroupement puisâânfc des' forces alliées et sa marche en avant a été" arrêtée hier après-midi à l'ouest dé Roye.' Noyon, dans la vallée de l'Oise, a été évacuée en ordre parfait par les Français dans la nuit de lundi. Ici aussi les atiaqueï'ennèrrfies' ôho étë'très Violentes et une certaine étendue de terrain a dû être cédée sous ta pression de ses masses. A présent, les troupes françaises sont solidement établies dans leurs positions sur la gauche de l'Oise, au delà de Noyon. devant lesquelles le combat continue avec une extrême violence. On peut dire aujourd'hui que les troupes françaises sont engagées dans la grande bataille de Picardie depuis samedi. Amenées en hâte sur la ligne de front et jetées immédiatement dans la fournaise,* leur seul objectif pour le moment est de contenir aussi longtemps que possible la ruée des hordes teutonnes et de ne céder le terrain que pas à pas. Elles se sont consacrées à cette tâche difficile avec une bravoure indomptable, livrant à tout instant dès combats coqis à corps désespérés et infligeant à l'adversaire des pertes sanglantes. Le but évident de l'état-njajor allemand est de séparer les forces françaises des troupes britanniques en pratiquant une brèche en leur point de suture, afin de pouvoir refouler les divisions de sir D. Haig au nord de la Somme et la gauche française à l'est de l'Oise, et de permettre ainsi à l'armée du Kronprinz, vaincue à Verdun, de prendre une revanche en avançant le long de l'Oise sur Paris. Ce but n'a pas été atteint, il s'eu faut, et il y a des raisons de croire qu'il ne le sera pas. La rupture momentané.' qui menaçait, samedi, les armées britanniques d'être coupées des troupes françaises a été heureusement réparée ut toutes les unités engagées dans cette lutte gigantesque -e tiennent solidement entre elles. Le moral de tous les hommes combattant pour la liberté du monde est admirable. Il est certain que.-la bataille continuera de part et d'autre avec la même vigueur. Mais il est bon de signaler que, de l'autre côté de La ligne de bataille, les choses ne vont pas comme on l'avait espéré. Il paraît, » • ! en effet, que le grand état-major alle-i mand avait réglé son offensive tout s comme on dresse le programme d'un cor-; tège, avec l'heure de son parcours ! Nous : ne lui prêterons pas la naïveté d'avoir i cru que son offensive s'effectuerait comme une simple marche militaire; nous sommes même persuadé qu'il s'attendait à ■ devoir consentir à des sacrifices sérieux, puisqu'il a lancé d'un seul coup 40 divisions dans la première mêlée. Cependant, nous concevons qu'il scit déçu en présence de la résistance admirable . qu'ont opposée les troupes de sir D. , Haig aux régiments d'élite qui se sont fait hacher à coups de mitrailles pour gagner chaque pouce de terrain. : Dès lors, on comprendra que l'horaire : arrêté par von' Hindenburg, pour la marche de ses troupes, a été quelque peu retardé. En réalité, et malgré la profu-: sien des hommes lancés à l'assaut des lignes brita iniques, celles-ci ont été recu-; léos volontairement sur presque l'entiè-: re' é du front de l'offensive, et ce recul, es coûté dans le but d'éviter une solution de continuité dans la ligne de bataille, constitue, quoiqu'on puissent penser les ! cr tiques militaires allemands, un grand siï .«s stratégique pour l'état-major britannique. Ceci ne signifie pas que nous , sous-estimions les avantages obtenus par les troupes allemandes. Nous pensons que i l'heure n'est pas de méconnaître les faits ; et qu'il y a lieu, au contraire, de regar-, der, la réalité bien en face. '..'opinion publique doit être éclairée, ■ l'on veut qu'elle juge froidement et sainement la situation. Celle-ci est grave, tflais elle est loin d'être désespérée, et : rien ne permet de mettre en doute la bra-vJiîre et l'énergie qui n'ont cessé d'animer les merveilleuses armées alliées. Nos itïct&ts garu-ent toute îéur valeur combative. Une partie de la presse allemande tente de mettre un frein à l'enthousiasme i en Teutonie. La "Tàglische Rundschau," notamment, s'efforce de diminuer les espoirs fous que la grande offensive germa- ■ nique a inspirés au peuple d'Outre-Rhin en disant que du moment que les formidables assauts livrés aux positions britanniques n'ont pas pratiqué la percée attendue, il ne faut pas espérer que cette ^ brèche sera faite avant longtemps. De son côté, le "Vorwaerts" écrit: "Après que l'ennemi se sera remis de sa ; 1 première surprise, la réaction sur tout 'e , front deviendra plus puissante. A cet effet, l'ennemi possède de fortes réserves au sud du front de pénétration, qui auront pour mission de livrer des attaques de flanc oontre les armées allemandes." Et le correspondant du journal socialiste ds Berlin, constate que déjà, dans la journée dé lundi, des coups d'une violence .extraordinaire ont été portés par les armées combinées de l'Entente du côté de La Fère. Attendons les événements avec calme et ayons confiance.En Italie, l'offensive autrichienne attendue du côté du Trentin ne s'est pas encore déclanchée, et tout le long du front méridional rien d'important ne s'est, produit eu dehors des actions d'artillerie habituelles et d'une activité dé patrouille: modérée. U y a eu, cependant, de nombreux combats aériens, au cours desquels six appareils ennemis ont été abattus. ' En Palestine, les troupes du général Allenby ont réaîisé de nouveaux progrès et se sont approchés du village d'Es Sait, à 24 kilomètres à l'ouest de la voie ferrée d'Hedjaz. 1 uni n iibi SUR LE FR0HT OCCIDEHTAl } Les communiqués allemands j Le communiqué allemand d'hier an- c nonce que des divisions britanniques r Arrivées de Flandre et d'Italie ont pris c part aux combats du 25 maro. Il dit que le nombre de canons capturé s'élève à 963 et que plus de 100 tanks gisent dan;- s les positions capturées. Les armées du s général von Below et du général von der j - Marwitz ont capturé les villages de .Bihu- a court, Biefvillers, et Grevillers. Ellet -ont aussi pris Irles et Miraumont, et ont traversé l'Ancre. Au sud de Péronne le général von h Hofacker a forcé le passage de la Somme n et a pris d'assaut la hauteur de Maison- v nette, chaudement contestée dans la ba- t: — j iaille de la Somme de 1916, ainsi que < es villages de Biaches et de Borleux. j L'armée de von Hutiçr a repoussé ] 'ennemi près d'Hatliencourt et de Mar- s ihelepot au-delà du chemin de fer Pé- » •onne-Roye. Etalon a été capturé ainsi . [ue Bussy. * * Le communiqué du soir annonce que ur les deux rives de la Somme l'ennemi e retire sur un front étendu. Lihon, loyes et Noyon sont pris, et les armées -llemandes se trouvent devant Albert. c Hécatombes allemandes E Les artilleurs britanniques ont vécu 1 undi une époque suprême. Les Aile- i lands, attaquant depuis le nord d'Er- c illers jusqu'à notre jonction avec les t roupes françaises furent maintenus <, - . . ^ presque partout pa- l'intensité incessante de notre feu d'artillerie. Leurs vagues en masses tentaient successivement d'avancer, subissant chaque fois le sort j. do la vieille rr< > à Waterloo. Dans le secteur de Sapigny seulement ils réussi-rent à faire plier notre front, et c'est à cause de cela qu'au cours de la nuit nous 5 rectifiâmes notre ligne en reculant.— " Reuter. i Les réserves allemandes , Le correspondant du "Times" dit - qu'au début de la bataille il est probable - que les Allemands ' avaient environ 85 i divisions en réserve : 33 de celles-ci au-3 raient été mises en mouvement le 1er . jour et 10 chacun des deux jours sui-t va nts. L' Les tanks allemands Un télégramme semi-officiel de Berlin 3 dit qug dans la journée du 24 les tanks allemands, renforces par des tanks bri-1 tanniques capturés, ont joué un rôle prépondérant poijr baiser la courageuse ré-s sistance ennemie. Ces tanks auraient été attachés aux divisons allemandes combattant au sud-ouest de Saint-Quentin : ' "Les 'sturmfahrzèuge,' comme ils les ap-1 pellent, subirent brillamment l'épreuve, ' dit le télégramme, "t leur rapidité et leur j mobilité furent !< aiversellément admirées. C'est grâce à leur intervention que la résistance opiniâtre de l'ennemi, spé-" cialement des nids à mitrailleuses, fut r rapidement et facilement brisée." 3 Le bombardement de Paris Il est admis que le bombardement de Paris s'exécute p-ir au moins deux , canons. Leur emplaoement, que recher-b client avec énergie, les aviateurs, n'a'pas , encore été découvert. ; SUR LE FRONT MACEDONIEN 5 _ Une atU jue oiuiv.iii.; est-elle imminente? } Parlant de la possibilité d'une attaque' » sur le front macédonien, le général Dau- ' gis a déclaré: "A mon avis, aucune rai- - son militaire sérieuse n'invite les ger- - rrano-bulgares à entreprendre une telle i offensive. Eloignés de leurs bases, les - Allemands ne peuvent pas aisément en- - treprendre une telle action. Il est im-3 possible de la considérer sérieusement au 3 moment où l'ennemi concentre le plus de troupes et le plus de matériel de guerre possible sur le front occidental, i l OPÉRATIONS AERIENNES La coopération des aviateurs ^ Le 25 mars, les aviateurs britanniques ont presque tous été employés au bom-t bardement des troupes et des transports . ennemis massés dans les régions à l'ar-r rière du front de bataille et à des atta-5 ques, à l'aide de leurs mitrailleuses, à une faible hauteur. Au total, 22 tonnes d'explosifs ont été jetées dans ces expéditions et plus de 100,000 balles ont'été tirées par les mitrailleuses. Tous les pilotes signalent que les cibles offertes sur terre par l'ennemi étaient remarquables et qu'ils tirèrent aveé d'excellents résultats en plein mi-i lieu de bataillons d'infanterie en formations serrées, ainsi que sur des colonnes ' de cavalerie et de transport. Un certain nombre de combats aériens ' ont eu lieu, mais ils ont été moin, violents que les jours précédents. Treize ap-' pareils ennemis ont été abattus par les > pilotes britanniques et dix autres ont été contraints d'atterrir en mauvais état. I Huit appareils britanniques ne sont pas rentrés. La majorité des pertes britanniques sont dues au feu ennemi dirigé con-[ tre lès appareils volant à une faible altitude.Pendant la nuit, les .aéroplanes de bombardement ont continué à bombar-1 der et à attaquer à l'aide de lctj,rs mitrailleuses les troupes ennemies dans les ' régions de leur avance et leurs transports ' sur les routes conduisant au front. L'ESPIONNAGE ALLEMAND EN ITALIE Une. preuve caractéristique de la tentative allemande de s'emparer du contrôle des industries italiennes et particulièrement de celles qui sont indispensables à la vie publique italienne, dans le but de s'en servir aux moments critiques, a été fournie par le procès qui vient d'être entamé à Gêne, contre les directeurs et certains employés des usines d'électricité de Gênes. Les quatre direc teurs principaux, qui sont de vrais Allemands, décampèrent avant l'intervention de l'Italie dans la guerre, mais les autres directeurs administratifs et techniques restèrent à la tête de la firme et restèrent en relation avec les Allemands exilés, ce qui amena la suspicion des autorités italiennes. Le principal des directeurs allemands exilés, nommé Kôningsheim, était en communication'constante avec le prince von Biilow à la veille de l'intervention italienne. Un témoin important, le général Stampacchia a déclaré que Kôningsheim avait dans sa poche un décret le nommant gouverneur de Gênes au cas d'une invasion allemande de l'Italie septentrionale. Un employé, un ingénieur électricien, est accusé d'avoir essayé d'entraver la livraison normale de l'énergie électrique aux usines de munitions. Il a également été établi au cours des audiences du procès qu'une tentative de relier deux centrales électriques à travers la frontière suisse afin d'avoir un courant assez fort pour endommager diverses usines fournissant de matériel de guerre. Une autre employée, Fraulein Lieben-thals, était une espionne allemande. Elle devint secrétaire de la compagnie et épousa pendant la guerre un lieutenant de la marine italienne, sur les instances de Kôningsheim et dans le but d'obtenir plus facilement des informations sur la défense nationale italienne. Cette femme s'est également procuré des informations et d'importantes photographies par d'autres moyens, et a montré une activité extraordinaire. Une autre jeune femme d'origine suisse était en correspondance avec des soldats et des officiers au front. La déposition du général Stampacchia ne laisse aucun doute sur les buts criminels de la firme. ADTOURde la GUERRE ALLEMAGNE — Le Reichstag a voté les nouveaux crédits de guerre de Fr. 18,750,000,000. Seuls les socialistes minoritaires ont voté contre. Herr Bernstein a déclaré à ce sujet: "La paix dans l'est empêche toutes relations amicales entre l'Allemagne et la Russie. Notre golitique au sujet de la Pologne, de la Belgique, et de la Roumanie est en contradiction • avec les principes internationaux selon lesquels un pays doit,être gouverné d'après ses propres conceptions. C'est pourquoi nous repoussons les crédits." — Scheidemann, parlant au Reichstag à propos de la ratification du traité de paix avec la Russie, a déclaré: "Nous devons demander que les Polonais, les Lithuaniens et les Courlandais puissent disposer d'eux-mêmes afin que des relations amicales puissent s'établir entre l'Allemagne et le peuple russe. Nous ne pouvons pas nous déclarer d'accord sur la manière dont le traité a, été conclu, ni sur les principaux points de ce traité. Mais cependant, comme l'état de guerre vers l'est est en fait terminé grâce au traité, nous nous contenterons de nous abstenir. Nous sommes d'accord pour le traité avec la Finlande." Ponce Pilate n'eût pas mieux dit. AUTRICHE-HONGRIE — Un projet de loi relatif à l'introduction du travail général et force va être soumis au Reichsrath. — La publication par les journaux tchèques du texte complet du manifeste des socialistes alliés, du 23 février, a été interdite; les résumés, dont la publication a été autorisée, étaient outrageusement faussés en ce qui concernait lrAu-triche-Hongrie.ETATS-UNIS — Le général Wood, parlant devant la commission militaire du Sénat, a recommandé de maintenir une armée de 2 millions d'hommes à l'étranger et de donner, outre cela, l'instruction militaire à deux autres millions d'hommes. — Un nouvel emprunt américain sera lancé bientôt; l'intérêt sera de 4J p.c , et le montant de 15 milliards de francs. Les détenteurs du dernier emprunt, dit emprunt de la liberté, pourront convertir leurs titres en titres du nouvel emprunt.— New-York a été secouée mardi par l'explosion d'un magasin dans Jersey City qui renfermait des munitions. — M. Gompers a télégraphié au comité parlementaire des Trade Unions britanniques annonçant qu'une délégation des - travailleurs américains était en routa - pour l'Angleterre. s FRANCE — On annonce de Nice la mort du pianiste Théo Ysaye, frère du fameux "vio- s loniste. — On annonce la mort de Claude De-s bussy, grand compositeur français. i GRANDE-BRETAGNE 3 .— Le ministre des munitions a lancé i un appel à tous les ouvriers employés 9 dans les munitions. Il fait remarquer - qu'il y a toute une série de canons et t d'obus d'un grand usage pour le moment, s dont il y a lieu d'accélérer la production - au cours des semaines prochaines. Il en r est de même pour les tanks, les mitrail-3 leuses et les travaux de réparation de 3 tous genres. Il demande que ces travaux - ne soient pas interrompus pendant les s jours de congé de Pâques. 3 — Il a été décidé de ressusciter le re-1 crutement volontaire, et un appel va être 1 fait immédiatement aux hommes jusqu'à cinquante ans pour certains travaux déterminés. En présence de la demanda générale des hommes les plus jeunes pour le front, un oertain nombre de places 3 seront rendues vacantes dans l'armée, et k elles doivent être prises par des hommes k plus âgés. ' ! JAPON l — On signale de Tokio à Pékin qu'un . 3 certain nombre de conférences ont été 3 tenues par les hauts fonctionnaires ja- - ponais, et les journaux disent que le - Japon suit avec intérêt le cours des i événements et attend tous les développe-5 ments qu'ils peuvent soulever, mais qu'il • ne veut pas provoquer un sentiment anti-i japonais parmi les Russes en agissant - trop vite. , ROUMANIE — Dans une récente proclamation M. Marghiloman, le premier ministre, dit que sa première tâche sera de conclure la paix sur la base établie dans le traité préliminaire. Parmi les points du pro- : gramme futur la proclamation men- . tionne la solution du problème agraire et > la participation de la grande masse' du j peuple à le vie politique. Le parlement , a été dissout et de nouvelles élections ont . été ordonnées. [ RUSSIE — Six grands-ducs ont été déportés de Pétrograd dans les provinces de Perm, , de Viat-ka et de Vologda. i — La démobilisation de la flotte de la Mer Noire a été ordonnée par le ministre , de la République du Peuple ukrainien. > — Suivant une information maxima-i liste, les troupes des Soviets ont repris ' Kherson et Nicolaïeff, et les Allemands ' ont occupé Krementchug, sur la rive gauche du Dnieper. , — Les journaux de Pétrograd annon- • cent que, étant donné des complications possibles en Extrême-Orient, le Conseil des Commissaires du Peuple a décidé de i transférer l'ex-Tsar Nicolas et sa famille de Tobolsk (en Sibérie) dans une localité ; de l'Oural. 1 — Les informations de Vladivostok sont maigres. Tout commerce y est suspendu mais à part cela la situation semble calme. La sécurité des étrangers y est assurée par la présence de navires de 1 guerre britanniques et japonais. Le ministre de Chine et l'ambassadeur du Japon à Pétrograd sont arrivés en Mandchourie, accompagnés d'un certain nombre d'Américains, de Chinois et de Japonais. Ils ont été escortés par des Gardes Rouges jusqu'à la frontière. it'» DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Le communiqué de ce matin dit : A la suite des attaques ennemies d'hier après-midi et d'hier soir, de chaque cô' de la Somme, nos troupes sur les deux rives ont été forcées de se retirer à une pourte distance dans le voisinage de Bray. Une violente attaque faite dans la soirée contre notre nouvelle ligne, au sud de la Somme, a été repoussée après un vif oombat. En un point dans le voisinage de la rivière l'ennemi s'est frayé un chemin jusqu'à nos positions, mais il a été expulsé par une contre-attaque. D'autres combats locaux ont eu lieu aussi au Nord et au Nord-Est d'Albert, mais la situation dans cette partie du front de bataille reste inchangée. 89e année

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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