L'indépendance belge

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s.n. 1914, 14 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h41jh3f13n/
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ftO CorL-ÊifcjOL©© EH BELGIQUE ET A PARIS <lj 83" ANNEE Dimanche 14 juin 1914 administration et rédaction 17s rue dcn fiables, bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bcurs» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELSlQUE. l'a »>\ 20 fr. 6 mots.- 10 ir. 3 mois, Sfr. iïXEliEGiiSSIGr.-tJ » 28 fi » 5 fr. - 8!r. ITSiSEEB » 40 Ir. » 22 Ir. « gfo ÉDITION HEBDOMADAIRE ilotarnaiionaia si d'Qutre-msr} 10 pages, paraissant lb mercredi EJra an francs niilim 1 « «>.o..wo L' INDÉPENDANCE K* les '* , Dimanche 14 juin 1914 Les annonces sont reçues J A BRUXELLES ; aux bureaux du jour3aï, A PARIS : il, place de la Bourse, & LONDRES : chez MM. John-F. Jones <£ Cfl, n& ^ Snow Hill, K. C. ; à ïAgence Havas, n° lii Cbeapside E. C. ; es chez Neyroud & fils, LUL B0814.18, Queen Victoria Street, et T% B, Browas. ltd, n° 163» Queen Victoria Street. H AMSTERDAM ; chez Nijgh&Van Ditmar, Rokin, 2* & ROTTERDAM % même firme, Wynhaven, 113, ® ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Eflf . SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Moss^ '% ITALIE : chez MM, Haasenstein & Vogler, à Turin et Rome. âé^îEW-ïORK. : T,£. Browne, Ltd, Easté#®1 Street thists sd1tiqk3 sas wous. rty pages BELGE eÛSSERVATtOS VAS. IX FltOCSSÈa — Édition du matin — Aujourd'hui Revue politique. LES E'fiiïù-u'NIS ET LE MEXIQUE. — La médiation. — Accord Imminent. — La s délégués du général Carranza. — Armes pour les constitutionnalistes. LA «ïùiiSTiON AïibAwAiSi!. — Ultimatum aux insurgés. — Démentis. — Nou-vel incluent a Durazzc. Les; incidents Ue ia vjieve générale en Italie. - - Les désordres en province. — Déclarations gouvernementales à la Chambre et au Sénat. En Grèce. — La tension des rapports gréco-turcs. — Fausses al'firinuuons tur-oues. — Mise en demeure grecque. — l'attitude de la Bulgarie. £n A utriche. — L'emper.eur Guillaume à Konopischt.Lettre d'Italie. Notes du jour, par J.-B. En France. — La crise ministérielle. — La démission du cabinet Kibot. — La fiécomposjiiion du vote hostile au cabinet. 1— A l'Elysée. — Les probabilités. — Le cabinet Viviani constitué. — Commentaires et appréciations. En Belgique. — Le droit de vote pour les femmes. Chronique mondaine. Lettre sur la Mode. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants..Le3 dépêches suivies de la lettre A Boni celles qui oui paru d'abord dans .notre première édition, publiée a 4 Heures de l'après-midi, les dépêches suivies de la lettre B soin celles qui ont paru d'abord dans notre deuxieiue édition, publiée à b heures du soir; les depeches suivies de lu lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matai). bruxelles, 13 juin Revue Politique Le cabinet Ribot a été renversé dès son premier contact avec la Chambre irançaise. il s'est trouvé un bloc tl'ex-.tréihe.-gauche de 300 voix pour accorder la priorité à l'ordre du jour Dali-mier qui impliquait la défiance à l'égard du ministère, alors que le gouvernement 11e recueillait que 262 voix. .Voilà le fait dans toute sa brutalité... Et ce fait est déconcertant au delà de toute expression pour tout esprit politique habitué à enchaîner logiquement les'choses.' M. Uibot avait constitué son .cabinet, un cabinet lïeltement de gauche, parce que Al. Viviani n'avait pas réussi à établir sa combinaison, qui était essentiellement radicale et parce ,que, avant M. Viviani, M. Doumergue avait cru devoir démissionner devant l'impossibilité où il se trouvait de concilier la politique .qu'il avait pratiquée jusque là avec les exigences nouvelles des radicaux unifiés, il n'y avait logiquement pas d'autre solution à la crise ;que la constitution d'un cabinet offrant toutes les garant es désirables au point .de vue républicain, mais bien résolu, en même temps, à maintenir la loi du ■service militaire de trois ans. M. Ribot, avec une abnégation absolue, s'était dévoué à celte tâche et il avait obtenu le •concours d'hommes comme MM. Bourgeois, Delcassé £t Dupuy dont personne ne pouvait suspecter le républicanisme sincère et ardent. C'est ce cabinet-là qui a étC battu; c'est contre ce cabinet-la que s'est- l'orme au Palais-Bourbon une majorité de radicaux unifiés, de socialistes uniliés et do socialistes indépendants, et il y a comme une ironie cruelle dans le fait .d'une majorité où l'élément radical est prépondérant Votant contre un ministère qui comprend en première ligne M. Léon Bourgeois, le cii-eC respecté du radicalisme français ! Mais à lire attentivement le compte rendu de cette séance historique, on distingue nettement que ce n'est pas le « cabinet des trois ans » qui a été battu, que l'effort des radicaux unifiés et des socialistes unifiés a porté uniquement contre la personne de M. Ribot. Le programme exposé par le président du conseil ne pouvait pas être sérieusement combattu à gauche : dans la déclaration ministérielle il était dit formellement que le gouvernement ne voulait vivre qu'avala confiance d'une majorité républicaine. Maintien du service des trois rais, avec vote rapide des lois sur Ja préparation militaire de la jeunesse et rorganasiion des réserves; examen urgent par. le Sénat de l'impôt général sur ie'ravéait et projet d'emprunt pour faire •face à ia situation financière; vole du projet de défense de 1 école laïque et Hccôrd entre les deux Chambres pour faire aboutir la réforme électorale, voilà 'PS points essentiels que touche la déclaration ministérielle, et tout cela peut se résumer très logiquement dans la triple formule :« défense laïque, justice fiscaie, justice sociale ». Où est le gouvernement de gauche qui, en lrar.ee, Mourrait agi." en dehors de ce programme ? Où est la majorité de gauche qui, sn France, pourrait pratiquement aller au delà de ce programme ? Ce n'est donc pas le programme du gouvernement qui a été désavoué par la Chambre. Aucun des orateurs radi-cftuz unifiés .ou socialiste? unifiés, gui sont montés à l'assaut du cabinet n'a critiqué ce programme; aucun d'entre eux n'a iait valoir un seul argument politique contre ce programme, mais tous s appliquèrent à laire porter le débat sur la personnalité ue M. Ribot. uh reprocha au président du conseil d'avoir appartenu a la traction modérée du' parti républicain; 011 lui reprocha de n'avoir pas voté les lois laïques; 011 s'el-lOiç-a ue démontrer qu'il 11 appartenait pas a Al. Hibot, en raison de son passé, ae présider le gouvernement au lende-nia.ii d'élections qui avaient marqué un mouvement a gauche. Ce lut contre M. Ribot personnellement que votèrent les radicaux et les socialistes uniliés et ce lut pour signifier leur déliance à l'égard de Al. Ribot qu'une trentaine de radicaux s'abstinrent, c'est bien là ce qu'il y a d inquiétant dans la mentalité actuelle des radicaux uniliés français : dans fa crise politique la plus grave, la plus proionue et la plus angoissante, ils 11 ont vu qu un homme et ils n'ont songé qu à sat siaire leurs rancunes confie cet homme. Cela est si vrai que l'orcire du jour proposé par Al. Dal.mier, au nom des radicaux uniliés, ne fait pas la moindre allusion 111 au principe uu service des trois ans, ni à la politique financière; 111 à la défense de l'école laïque. Cet ordre du jour en faveur duquel la priorité fut votée par 30(3 voix contre 202 se contente d'affirmer que la Chambre, respectueuse de la -volonté exprimée par le suffrage universel, est résolue à n'accorder sa confiance qu'à un gouvernement capable de réaliser l'union des forces de gauche. C'est donc bien contre la personnalité de Al. Ribot, et contre elle seule, qu'a porte l'assaut'. il 11e restait au ministère à peine constitué qu'à se retirer et la crise se trouve rouverte de fait. Du moins la journée d'hier présente-t-eile 1111 avantage : le président de la République possède maintenant 1 indication .parlementaire qui faisait totalement défaut au moment de la retraite du cabinet Doumergue. Cette indication ne réside pas seulement dans l'ordre du jour Dalimier, ma.s encore clans une déclaration de AI. Sem-bal qui, parlant au nom cles socialistes unliies, a allirmé que ceux-ci 11e demandent pas qu'on abolisse d'un trait de plume le service de trois ans, mais qu'4s demandent qu'on étudie la. mise en vigueur prochaine des moyens permettant le jjius rapidement possible le retour à la loi de deux ans. Le maintien de la loi de trois ans est donc certain, et c'est là la seule chose réconfortante d^ns le débat d'hier. Il serait tout à fait invraisemblable que les radicaux unifiés lissent preuve de plus d'intransigeance sur cette question que les socialistes eux-mêmes. Le nouveau ministère, quel qu'il soit, devra donc s'engager à appliquer loyalement la loi de trois ans. C'est l'essentiel — et, pour le surplus, il ne pourra que présenter un programme se rapprochant sensiblement du programme établi par Al. Ribot. Deux noms sont mis en avant ce malin : celui de AI. Viviani et celui de Al. Combes; mais il est. facile à prévoir qu'un ministère s'appuyant exclusivement sur les radicaux unifiés aura aussi peu de chance de succès que le cabinet Ribot lui-mêmé. En effet, les 'radicaux unifiés et les socialistes unifiés ne peuvent espérer grouper autour d'eux à la Chambre plus que tes 306 voix qu'ils obtinrent hier, et cela constitue à peine la moitié de la Chambre qui compte 602 membres. D'autre part, an gouvernement de cette nuance devra s'attendre aux plus vives résistances de la majorité du Sénat hostile au programme de Pau. et en co qui concerne la question militaire et en ce qui concerne la question fiscale. 11 n'est donc nullement certain que la constitution d'un cabinet Viviani ou d'un cabinet Combes marquerait la dernière phase de la crise, et il faudra peut-être en venir à faire appel à l'homme capable de reconstituer la majorité républicaine sur ses bases traditionnelles, c'est-à-dire en dehors delà droite et en dehors de l'extrème-gauche; à l'homme jouissant d'une autorité personnelle assez grande pour obtenir éventuellement l'assentiment du Sénat à la dissolution de la Chambre. Dans les .circonstances actuelles, cet homme ne pourrait être que Al. Cle7 menceau, dont le patriotisme et le radicalisme présentent des garanties sûres pour tous les éléments républicains. Le Mexique et les Etats-Unis LA MEDIATION Vers l'accord final Niagara-Falls, vendredi, 12 juin. La première clause dont on a. établi le protocole aujourd'hui est composée d'éléments tirés du plan des médiateurs,du plan américain très différent de celui des médiateurs et dm plan mexicain assez sensiblement conforme à celui des médiateurs. La difficulté considérable de la transmission des pouvoirs,qui a arrêté pendant trois jours tout progrès, est donc résolue entre les Américains et les Mexicains. Demain aura lieu, à titre privé, une réunion des Américains, des Mexicains et des médiateurs. Us discuteront ensemble le reste du projet d'accord. S'ils s'entendent, ils tiendront une conférence plénière officielle aussitôt que possible pour en rédiger le protocole. C'est la première fois que tous les membres de la conférence se montrent optimistes en même temps. Dans tous les cas,; l'œuvre, de médiation « abouti aujour d'hui à un important résultat dans le règlement du différend mexicain-américain, (a) Les délégués du général Carranza Washington, vendredi, 12 juin. Le général Carranza enverra trois délégués à la conférence de Niagara-Falls, mais sa note est muette sur la question de l'armistice.Le président Wilson s'attend à ce que d'ici peu de jours la conférence des médiateurs aboutisse à une solution favorable. (a) Les constitutionnalistes se réapprovisionnent Tampico, vendredi, 12 .juin. Le vapeur « Antilla » vient de. décharger deux aéroplanes et 1,000 caisses de munitions, qu'un train, spécial a aussitôt portés à l'armée constitutionn-aliste. (a). Washington, vendredi, 12 juin. Ce serait par suite d'un malentendu entre les divers ministères que le vapeur « Antilla » a reçu des lettres de libre trafic pour le Mexique. 1! a été décidé après le oonseil de cabinet /l'nujourd'hui que dorénavant on ne don-vner. à aucun navire chargé de munitions ses passeports pour le Mexique. (a) la Question Albanaise Dépientis Durazzo, vendredi, 12 juin. L'information publiée par les journaux italiens d'après laquelle a la suite de discussions au sein du cabinet on aurait décidé de faire marcher, il y a quelques jours, les Mirdites qui séjournent' ici contre Ras-bu'., où ont eu lieu les derniers combats, mais qu'en raison du refus des Mirdites on avait abandonné le projet, ne répond pas à la réalité. Dans les cercles compétents on .qualifie égal-:ment de pure invention la nouvelle répandue par des journaux italiens d'après laquelle le président du conseil des ministres, T-urkhan pacha, aurait présenté des excuses au ministre d'Italie au sujet des récentes mesures prises contre des Italiens et se serait déclaré prêt, au nom du gouvernement albanais, à faire toutes les réparations qui seraient demandées. (a.) wiim — ■yi'i.iiwmi 11 ii.i «i LES Incidents Je la grève générale EN ITALIE IA JOURNEE DE VENDREDI Incidents à Raveiaie Rome, vendredi, 12 juin. I.e « Giornale d'Italia » dit qu'à Haven-ne les grévistes ont détruit, lundi et mardi, tous les meubles de l'Association constitutionnelle et se sont livrés à des violences sur divers points le la ville. On a établi alors des cordons de troupe. Hier soir, on a procédé à plusieurs arrestations. A Ravenne, le cakne est rétabli en ville ainsi qu'à Forli et Ancûne. Le développement de la force militaire seul a ramené la tranquillité. (a) a la chambre Déclarations gouvernementales A la fin de la séance, M.. Salandra, président du conseil, répond à des questions sur l'agitation en province. Il expose les faits connus. En ce qui concerne les faits qui se sont produits en Romagne, il déclare qu'ils sont l'explosion peut-être anticipée d'un complot. A Ravenne, à Forli, à Fabriano on a coupé les fils télégraphiques et téléphoniques et débouiomié les rails. 11 parait que le plan préalablement arrêté avait pour objet, d'isoler quelques v illes, notamment Ravenne, où le chef Ue la police a été frappé mortellement. I.a ville est actuellement assez tranquille, mais la campagne ast toujours troublée. A Cesenatico, la foule a incendié l'église, qui est un monument national. A fmoia «n a rétabli l'ordre et augmenté la força publique. A Parme, trois officiers et queiques bourgeois ont été attaqués. Il y a quelques bl-es.sés, mais l'ordre sera bientôt rétabli. Le gouvernement a conscience de sa tâche pénible et il est résolu à l'accomplir avec humanité, mais aussi avec fermeté. (Vive approbation.) Le président du conseil constate la prudence, la sagesse, l'esprit d'humanité et l'abnégation dont l'armée a donné les preuves. (Applaudissements répétés.) (a) au senat Un journal ayant annoncé que le général Agiiardi, se trouvant en voiture avec six officiers sur la route de Ravenne, avait été arrêté par des manifestants, le sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur annonce que le général Agiiardi, après avoir été momentanément empéché de poursuivre sa route, devait jouir, actuellement, de son entière liberté. Le sous-secrétai.e d'Etat à l'Intérieur communique les nouvelles déjà connues sur l'agitation en province. U signale qu'il y a eu une interruption télégraphique et téléphonique de quelques heures avec les Ro-magqes. Le service des chemins de fer, sauf quelques retards, a fonctionné régulièrement. U est. inexact que des incidents sérieux se soient produits h Parme. (a) LA JOURNÉE DE SAMEDI Reprise du travail Ancùne, samedi, 13 juin. Le syndicat des cheminots a décidé 'a reprise dw travail» (aj Les cheminots Rome, samedi, 13 juin. Malgré les appels Réitérés à la grève adressés par le Syndicat des cheminots d'Ancône, le personnel des chemins de fer a continué le travail dans presque toute l'Italie. On enregistre seulement queiques grèves partielles, notamment à Bologne, Mantoue, Florence, Naples et quelques autre. centres. Le service des trains est partout assuré, sauf dans une partie de la Romagne et des Marches. L'ordre du jour du comité centraJ du Syndicat des cheminots qui proclame la reprise immédiate du travail pour les chemins de fer, reproche à 1-a Confédération générale du travail d'avoir brusquement interrompu le mouvement quelques heures seulement après qu'il avait éclaté. (a) teveiies de l'Étranger ALLEMAGNE En Alsace Mulhouse, vendredi, 12 juin. Ce soir, a s heures, le tribunal correctionnel de Mulhouse a rendu son jugement .dans le procès intenté, sur plainte des autorités policières de Mulhouse, contre M. Geiler, rédacteiur à la fiYolkszeiitiung», journal socialiste. M. -Geiler a été condamné ù trois mois de. prison. Le procureur avait requis une peine de huit mois. Les débats ont duré quatre jours. (a) Atterrissage accidenté d'un dirigeable militaire Thionville, samedi, 13 juin. Le dirigeable militaire «ZI », au cours d'un voyage de Cologne à Metz, a dû procéder à un atterissage forcé vers midi et a subi un grave accident. Déjà très alourdi par la pluie, il fjt plaqué à terre par une trombe verticale et se plia en angle droit contre la nacelle arrière et le gouvernail. Le journal « Lothringer Nachrichten » annonce qu'un démontage complet sera nécessaire.Un lieutenant a été blessé. D'autres dé-■tjjdfs manquent. (a) La peste à Dar-es-3alam Darres-Salam, samedi, 13 juin. Quatre nouveaux cas de peste ayant été été signalés entre le 2 et le 10 juin, la ville de Dar-es-Salam a été de nouveau déclarée infectée par la peste. (a) ANGLETERRE La « home rule » et l'Australie Sydney, vendredi, 12 juin! Un grand meeting de plusieurs milliers de personnes, dans lequel ont parlé le premier ministre et- différents autres ministres, s'est prononcé e" faveur du «home rule » pour l'Irlande. (a) AUTRiCHE-HONGRîE L'empereur Guillaume à Konopischt Konopischt, vendredi, 12 juin. L'empereur Guillaume, l'archiduc François-Ferdinand; -la princesse et leurs entants ont fait ce matin une promenade dans les magnifiques jardins de la viilila, après quoi ils sont rentrés déjeuner au château. Cet après-midi, -l'archiduc, et son hôte ont fait une promenade en voiture. Ce soir a eu lieu un dtner auquel quelques membi-.es de l'aristocratie étaient invités. (a) BULGARIE L'emprunt bulgare aurait été conclu à Berlin De Sofia au « Matin » : On déclare dans les milieux officiels que l'emprunt bulgare a été conclu à Berlin. On dit que ia Disconto-Gesellschaft a renoncé au privilège qu'elle avait demandé pour l'exportation des tabacs. Elle se contenterait d'une concession pour l'exploitation de la mine de charbon de Fernik, près de Sofia, qui appartient à l'Etat. (a) ETATS-UF\!SS Hommage à la France Washington, vendredi, 12 juin. Le Sénat a décidé d'otfrir à la France le petit vapeur « Louise «. On sait que ce vapeur a appartenu à la Compagnie française du canal de Panama, puis à la compagnie américaine qui ,a construit le canal. Le « Louise », battant pavillon français, aura la place d'honneur le jour de l'ouverture du canal. (a) Un krach financier Chicago, vendredi, 12 juin. L'inspecteur des finances a ordonné la fermeture de la Caisse d'é*pargne de la Salle, dont lè passif est de 9,422,000 dollars. Trois autres banques ont fermé. Une antre a déposé son bilan. (3) Le péage du Panama Washington, vendredi, 12 juin. La Chambre des représentants a adopté, par 216 voix contre 71, la suppression de l'exemption des droits de péage du canal de Panama pour les caboteurs américains, motion déjà votée par la Sénat. (a) GRECE LA TENSION C-RECO-TURQUE Exode des Grecs d'Asie-Mineure L'opinion publique s'émeut de plus en plus. Elle demande pleine satisfaction pour les exactions qu'elle reproche aux autorités turques d'avoir commises contre les Grecs de Thrace et d'Asie-Mineure. On asâure qus les. populations grecques, continuent à quitter l'Asie-Mineure et .viennent en Grée dans la plus grande misère. (c) Les fausses déclarations de Talaat bey Athènes, vendredi, 12 juin. Les déclarations de Talaat bey télégra phiées de Vienne; et d'après lesquelles u minier de Grecs seulement auraient ém. gré de leiur plein gré malgré les autorité turques sont à ce point inexactes qu'il n paraît pas nécessaire de les discuter. L fait que 10,000 Grecs d'Asie Mineure s trouvent déjà à Chio e,t à Mytilène dépoiu vus de toutes ressources après avoir ét dépouillés et que"5(t,000 autres Grecs mas sés sur le littoral de l'Asie Mineure atten dent l'es moyens de se soustraire aux auto rités turques prpuve aussi combien les dé clarations de ïalaat bey sont dénuées d fondement. ' (a Le ministre de Tuéquie à Athènes Salonique, vendredi, 12 juin. Sur un ordre urgent du gouvernement ot tomau, le ministre de Turquie à Athènes Ghalib bey, a interrompu sa tournée e s'est embarqué hier soir. Il a refusé de re cevoir les membres de la presse. (a) L'attitude de la Bulgarie Vienne, vendredi, 12 juin. La « Wiener Ailgemeine Zeitung » ap prend qu'en cas de conflit turco-grec 1 Bulgarie observera une stricte neutralité Le gouvernement bulgare serait,en outre,dé cidé à amener les rapports les plus ami eaux avec la Grèce et ferait tout le néces saire dans ce but. (a) L'annexion des îles Athenes, samedi, 13 juin. L' « Officiel » publie la loi autorisant 1: cession de l'île Saseno à l'Albanie, ains qa'un décret royal annexant les îles de Chic et Mytilène à la Grèce. (a) JAPON Les scandales navals Tokio, vendredi, 12 juin. Au cours da son interrogatoire, M. Poo le;-, correspondant de journaux à Tokio, ; expMqué qu'on lui a offert 50,000 yens,don une moitié devait servir à payer le silenci de certaines personnes et l'autre moitié i le remercier des grands services rendus i ■une maison allemande d'armements en lu rendant les paquets volés par Ritcher. (a Londres, vendredi, 12 juin. L'Agence Reuter - communique aux jour naux une note déclarant qu'elle n'a jamais eu connaissance des agissements de se: correspondants au Japon impliqués dan; l'affaire des scandales navals. (a. RUSSIE Suppression des passeports pour les étrangers Saint-Pétersbourg, vendredi, 12 juin. La commission d'initiative de la Doumt s'est déclarée, en faveur du projet, de le commission des finances relatif a la sup pression du passeport pour les étrangers, (a; TURQUIE La tension gréco-turque Notification grecque Constantinople, samedi, 13 juin. Le ministre de Grèce a notifié aux ambassadeurs les démarches qu'il a faites auprès du grand-vézir et a ajouté que les Grecs d'Aivaili sont au nombre de 3,.000 e sont armés. On n'a pas reçu d'informations précises concernant Aivali et Edremid. Trois bataillons d2 troupes turques son: arrivés dans cette dernière localité. On di qu'un torpilleur grec est dans les eau5 d'Edremid. (a) « * * Talaai bey, rrénistre de l'intérieur, es' arrivé à Aivali. (a) La réorganisation de la marine Constantinople, samedi, 13 juin. Six canonnières turques, commandées er France, sont arrivées dans les Dardanelles. Les brigands de Tira et M. Lucien Tacli (fie notre correspondant Constantinople jeudi, 11 juin. L'on est inquiet maintenant sur le sort d< M. Lucien Tack, le fermier belge qui a él< récemment enlevé par des brigands dam sa ferme de Tira ou Tiré, sur la ligne d< l'Aïdin Raihvay. Selon un avis adressé i la légation de Belgique ici sur papier gros si-er, avec une écriture non liée comme quand on écrit précipitamment sur pied les brigands, qui ont réduit la rançon i 5,000 livres turques (de 0,000 qu'ils avaien exigé au commencement), consentaient i attendre jusqu'au 11 juin (aujourd'hui mê me) le versement de cette rançon. Or, l'oi n'a pu encore se la procurer, personne m la fournissant de la part de M. Luciei Tacli et le gouvernement ottoman r.apous sant adniinistrativement l'obligation d'avoir à opérer un pareil versement. Que va t-il se passer demain ? Les brigands atten dront-ils encore ou tueront-ils leur prison nier ? Alternative terrible que l'on ne peu envisager sans effroi. Au temps du sultar Abdul Hamid II l'on décida plusieurs fois le ministère des finances à payer la ran çon de- sujets étrangers se trouvant dans 1< même cas que M. Tack. Mais Abdul Ha mid 11 avait d'autres prooédés de gouver nement que les Jeunes-Turcs et, d'ailleurs une ou deux années avanit la Constitution, cette docilité dans le payement avait cessé. Le trésor de l'Etat étant très, obéré, l'or avait autre chose à faire qu'à enrichir les brigands, et le cabinet Fél'id pacha avai déclaré aux ambassadeurs que, désormais, les sujets étrangers se trouvant dans diei; régions d'où le brigandage n'avait poin1 été complètement extirpé, ou passant pai ces régions, agiraient à leurs risques et pé rils et que le gouvernement n'assumait au cuae responsabilité du çlie.f de ce séjour 01 > de ce passage. C'est à la Suite de cette d claration préalable que la rançon de l'Ain-ricaine Miss Stone, capturée par des br gands macédoniens dans les environs c Stroumitza, fut recueillie par souscriptic - aux Etats-Unis et versée aux bandits pi a l'entremise de la légation américaine! qi i- dépêcha pour cala à Stroumitza son pn s mier drogman, Alexandre Gargiulo, po; e teur de 12,000 livres turques. Plus récen 2 ment, la rançon de M. Davout, inspectei e de la dette publique, fut remise à un auti - fonctionnaire de cette administration par i i conseil de la Dette, avec mandat de la faii - tenir aux brigands. Mais ce messager pe.i - reux s'étant fait accompagner par quelque - gendarmes, les brigands qui l'aperçurer - de loin décampèrent avec leur prisonniej 3 qu'ils tuèrent comme je l'ai dit, croyar ) apparemment ne pouvoir plus rien en tirea Ces précédents, les 'derniers en date, et 1 caractère, de nos unionistes au pouvoir, et ractère qui s'éloigne bleiauiooup de celu " d'Abdul Hamid,rendent la tâche de la légatio 1 de Belgique très difficile en tant qu'il s't ' git d'obtenir du gouvernement ottoman le ' fonds nécessaires à la libération de ft Taçk. Il faut trouver autre chose, et l'o s'y applique. Mais le temps presse et un menace de mort est suspendue sur la têt de l'infortuné fermier Cepemdant, au dei nier moment, j'apprends que fouit espoi ' n'est pas perdu et que, grâce à certaine ' dispositions prises, l'on pourra; peut-être 1 sauver. Quoi qu'il en soit, sa capture prot ve combien la sécurité laisse à désirer e Anatolie, même dans des districts qui s trouvent sur des lignes de chemin de fer e ne sont pas très éloignés des grandes vi les. Avant d'acheter le domaine de Tiré, M t Lucien Tack, qui est agronome, eut un me [ ment l'intention de s'établir dans la régie p d'Adalia, où la terre est fertile et les irr: galions faciles. Que ne l'a-t-il fait ï II ne sf rai', peut-être pas aujourd'hui entre le mains des brigands., Lettre d'Italie ; (De noire, correspondant) ) i , L'imbroglio albanais. — Dualisme austra \ italien. — Le conflit s'accentue et rnenao la paix européenne. ROAIE, 9 juin. Le jour; commence à se faire sur l'ori 1 gine des troubles qui ont éclaté en Al 1 banie. La chute d'Essad pacha tient ; ; des causes multiples, aux craintes d'abord, que sa prétendue italophilif inspirait aux d'rigeants de la politique autrichienne, à l'hostilité des officier; hollandais qui tendaient à se rendn maîtres cie la situation, et, en demie lieu et dans une très grande mesure paraît-il, à l'antipathie que le pachi . musulman avait inspirée à la princess Sophie. On affirme que le prince d Wied, tout en se méfiant des intention d'Essad et en supportant malaisémen l'autorité dont celui-ci était investi était, hésitant et voulait temporiser C'est la princesse Sophie qui l'aurai poussé à se .débarrasser sans tarder di ministre de la guerre et à employé, contre lui les grands moyens. L'irnmix tion des femmes dans tes .affaires n'; jamais porté bonheur aux Etats dan lesquels elle s'est produite, mais ell' , est. particulièrement pernicieuse dan; les Etats encore mal assis et dont le débuts sont rendus difficiles par d'ail , très causes de faiblesse. Et tel est par ticulièrement 1e cas dans l'Etat alba nais. Alais la véritable cause de l'instabilit de l'Etat créé par la conférence di Londres sur tes bords de l'Adriatique ' réside surtout dans te dualisme austro italien. La crise que traverse l'Albanie en ce moment n'est en réalité qu'un partie que les diplomates des deux me narchies alliées jouent sur 1e dos de ci petit pays auquel on n'a accordé l'au tonomie que dans l'espoir d'avoir, ui jour ou l'autre, l'occasion de la lui ra vir. La politique de l'Autriche et d< l'Italie sur la rive orientale de l'Adria tique est une politique de sourd anta . gonisme, une politique d'év-i-ncemien ! réciproque, d'autant plus venimeuse e i meurtrière qu'elle se déploie sous d'hy: ! pocrites apparences d'ainitié et de cor , dialité. Ce jeu ne peut aboutir qu'à uni . catastrophe, et ce qui se passe actuelle , ment semble indiquer que nous ne. sommes peut-être pas loin du dénoue [ ment prévu. Jusqu'ici, c'est l'Autriche qui a eu -k dessous et la persistance des échec: 1 qu'elle a subis depuis l'ouverture de li crise balkanique l'a plongée dans un 1 état d'affolement qui se manifest/ ' dans l'impulsivité de ses décisions e ' dans l'inconsistance fallacieuse de se calculs. Elle avait cru porter un coiij à l'influence italienne en provoquait la disgrâce d'Essad pacha et ce coup d< théâtre, organisé -avec le concours d( ' la princesse Sophie, n'a eu pour e!i< ' que des conséquences lâcheuses. Il e 1 provoqué un soulèvement général d« 1 -l'élément musulman, il a rendu le prince impopulaire, il a mis en évidents ; l'infériorité de l'élément catholique, siu ' lequel s'appuie 1-a politique autrichien ' ne, et il a placé Essad dans les mains de l'Italie, qui saura certainement s'en servir. A Vienne, on ne dissimule poin: la gravité de l'échec que vient de subir la diplomatie des Habsbourg et, tu lieu de reconnaître que cet échec es! ■ le fruit de l'imprévoyance et de l'im-péritie des dirigeants, 011 ne fait qu'en accroître l'importance en accusant l'It» • lie d'avoir triché, comme si la polit-i-' que des deux puissances n'était pas faite de sous-entendus, et comme s'il ■ n'était pas convenu presque officielle-. ment .que chacune .d'elles tricherait du

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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