L'indépendance belge

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31 augustus 1915
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s.n. 1915, 31 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6688g8gg8b/
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S6ème année. No. 205 L'INDEPENDANCE ROYAUME-UN! : ONE PENNY- BELGE. CONTINENT". 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS : TUOOK HOUSijS; TUDOR ST LONDON" EC 15 PLACE DE LA BOURSE TELEPHONE: CÎTY 3DG0. TELEPH.: Ils*},** * LONDRES, MARDI 31 AOUT 1915. i i (3 MOIS, 9 SHILLINGS ) ' -, ABONNEMENTS . 1 6 MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 11 AN, 32 SHILLINGS. ' -- SOMMAIRE. LA SITUATION : Progrès allemands en Russie.—Succès ita= liens dans le Treniin et sur l'Isonro.—Combats d'artillerie en Argon-ne.—Défaite turque dans le Caucase.— Les Etats=Unis et l'Allemagne.Parlementarisme français.—Emile Rover. Lettre de l'Afrique du Sud.—Lvdius. En ces temps de douleurs et d'espoir.—C.R. Faits menus, menus propos.—Bob. Appel aux Belges. Lettre du Havre.—Pierre "Nodrènge." M. (iodeîroid Kurth et les Flamands.—Fior. Burto'n. Echos. En Belgique. Nos morts. LA SITUATION. M Mardi, midi. On continue de se battre avec acharnement sur toute l'étendue du front oriental, et les communiques austro-allemands et russes enregistrent de Nouveaux progrès de nos ennemis, acquis, il est vrai, au prix de sacrifices immenses. Partout, en. effet, ies Russes couvrent leur retraite par des combats d'arrière-garde très coûteux pour les poursuivants, et cefïi-'est que lorsque la pression de l'eû-nemi devient trop forte — comme ce fut le cas dans la région "majçcageuse au sud de Kobrin, qu'ils-, renforcent ces arrière-gardes d'une partie des troupes en retraite. Il résulté des derniers rapports officiels que -les Austro-AHemamJ.s approchent de Vilna, de Grodno et de Friedrichstadt. Au nord, les troupes du maréchal von Hindenburg ont progressé dans la direction de Friedrichstadt après des engagements d'une extrême-violence. L'occupation de cet important croisement signifierait, l'isolement de Kiga, dont les Allern'ânds ont un intérêt capital à se rendre maîtres, s'ils veulent donner suite à lè\u' menace contre Pétro-grad.Plus au nord, l'ennemi avance sur Grodno, et cette forteresse est menacée simultanément par l'ouest et le nord-ouest. La ville de Lipsfc, distante ds moiiw 4e 40 kiloroêt-m- dp Grodno, et-t tombée, et le secteur de Sidra, que les communiqués ennemis disent avoir été évacue par les Russes, n'est qu'a une trentaine de kilomètres au nord-ouest delà place forte. A l'est de Kovno. l'ennemi avance vers Vilna, et le maréchal von Mackeusen prétend avoir mis en déroute nos alliés au cours d'un combat dans les marais du Pripet. En Galicie, les Autrichiens ont également- progressé, mais le bulletin de Vienne fait allusion à la résistance obstiné? des Russes, ce qui veut dire que les pertes de uos ennemis sont importantes. L'avance par le sud vise, croit-on a Pétrograd, les villes de Kovno et de Proskurow, importants centres 'de chenu n- de fer, plutôt que Kieff. En attendant, les progrès de l'invasion allemande ne diminuent en rien 1-i ferme volonté du peuple russe de poursuivre cette guerre jusqu'au bout. C'est ainsi que dans une réunion à laquelle as sistaient des représentants de toutes le,-, institutions politiques -jonimerci^ies et financières de la ville de Moscou, une résolution a été adoptée demandant que la guerre soit continuée jusqu'à la victoire, écartant toute suggestion de paix et préconisant la constitution immédiate d'un cabinet- de défense nationale. D'autre part, M Tittoni, l'ambassadeur d'Italie en France, au cours d'ur discours prononcé à Vichy, a parlé de la "sereine et tenace résolution des Alliés M de combattre jusqu'au bout" et de la "foi absolue en la victoire finale." En présence des efforts continuels de nos ennemis pour ébranler la confiance des Alliés, et principalement des Russes les manifestations ds ce genre méritant d'être relevées. Sur le front occidental l'artillerie est toujours très active, mais plus particulièrement en Argonne où l'armée du "Kronprinz" opère. Dans toute cette région la lutte à coups d'obus, de grenades et de mines est incessante et semble présager de. prochaines actions d'infanterie. Sur le front britannique règne un calme relatif, et la dernière dépêche du général Freuch ne signale que les exploits récents des aviateurs, le bombardement de la gare de Langemarck et |a destruction de deux aéroplanes ennemis L'offensive italienne dans le Trentin et sur le front de l'Isonzo fait des progrès satisfaisants. Après une lutte de plusieurs jours, nos Alliés du sud ont occupé Monte Cista, dans le Val Sugana, situé à une altitude de plus de 3,000 mètres, tandis que, sur l'Isonzo, ils se sont rendus maitres du bassin de Plezzo. Le village lui-même est soumis actuellement au bombardement par des batteries autrichiennes. Sur les hauteurs, à l'ouest de Tolmino, des progrès ont été faits rialgrc t'es diflr.'uké- sérieuses. Si.vr le plateau du Cafso, l'ennemi a dû abandonner plusieurs tranchées, balayées par le feu de l'artillerie italienne. Enfin, une escadrille d'aviateurs italiens a bombardé avec succès une gare, des baraquements et un dépôt de munitions autrichiens Tous les aviateurs sont rentrés sains et saufs. Dans les Dardanelles rien de nouveau. Dans le Caucase une nouvelle offensive turque près de.la côte de la Mer Noire a été repoussée, l'ennemi subissant des pertes considérables. Celles-ci se chiffraient à la date du 22 août à 84 officiers et 5,129 hommes. Au cours de la poursuite de l'ennemi par la cavalerie, 2,000 Turcs furent tués, et nos alliés capturèrent douze canons et un matériel considérable ainsi que d'importants troupeaux.Dans les Balkans c'est toujours l'expectative.Le chef du cabinet bulgare aurait déclaré à une députation parlementaire que les négociations avec la Turquie sont sur le point d'être terminées et que les concessions faites à la Bulgarie n'impliquent aucun engagement politique de sa part. Quant aux négociations avec la Quadruple-Entente, M. Radoslavoff a dit que le résultat dépendait des.réponses attendues de Nish et d'Athènes. D'autre part, le "Petit Parisien" apprend de Sofia qu'on peut être certain que le ré-sultat final des négociations en cours sera favorable. PARLEMENTARISME FRANÇAIS. La séance qu'a tenue jeudi dernier h Chambre des Députes de France, es comme une admirable répiïque à It séance du Reichstag du 19 août. L'assemblée représentative d< l'Empiré'allemand se réunit de temps et temps pour recevoir des ordres. Ces à peine si les chefs de groupe sont ad mi; à proMôncer quelques paroles d'appro batio-n. Au contraire le parlement de la Ré publique franc ise continue d'exercer 1: souveraineté nationale. C'est à h France que M. Viviani parlait jeudi c'est la France, rnaîtressl de ses desti nées, qui l'écoutait pour lui faire connaître ensuite ses volontés. Le discours du chancelier, habile e fort, plein d'arrogance, dépourvu d< scrupule, étage d'audacieux mensonges signifiait en somme que l'Ali-ernagm prendrait tout ce qu'elle pourrait, e ce moment elle se croit assez sûre de k victoire pour s'abstenir de toute corné-d e pacifiste. Le discours de M. Viviani a montré 1. l'rance confiante en son bon droit et décidée à se donner , toute, non seulemén' pour la défense de son propre territoire y compris "son" Alsace et "sa" Lor raine, mais aussi pour le triomphe de la justice et de la liberté dans le monde, et en particulier pour La restauration de la Belgique. : Comment la cupide Allemagne \-ien-i drait-ellc à bout de ce peuple généreux qui-—lui aussi—-est prêt à perdre tout ; le reste pour sauver son âme, c'est-à-- dire, les traditions de la grande Révolution?C'est ce que le citoyen premier i ministre Viviani exprimait magnifique-l ment en ces termes : I La République a aménagé îon armée à l'ûïias© . des idée? -oicdcrnc.3. Elle lui a donné la puissance matérielle du nombre, et la puissance morale do l'égalité, 1g cuMs de la justice, la h-ainc do l'oppression. (Applaudissements prolongés.) ; Toiï3 les enta-nt-3 de la Franoe au jour du danger , ôû roriL réconciliés sous ces hautes idées. sn n-3 les-quelie3 il n'y a, eur ies champs de bataille, ciu-3 des mercenaires et non plu3 des horame-3 libres. ; (Applaudie&emenfe unanime3 et répétés.) Quel réconfort pour l'armée et poule pays tout entier, qu'un discours, com-• me celui-là. La Chambre en a ordonné l'affichage et son insertion au "Bulletin des Xrmées de la République." A tous les points due \ ue. je souhaite ou'on i'insère également dans notre "Courrier de l'Armée." Nos soldats — je parle d'après les let tres très nombreuses que je reçois de mes camarades qui sont à l'armée — se battent pour la Belgique et pour la liberté des peuples ; ils se battent contre l'autocratie des deux gouvernements qui ont déchaîné la catastrophe. Et s'ils songent surtout à défendre l'existence de notre pays, il s'agit pour eux du pays tel qu'ils l'ont quitté voilà plus d'un an, du pays yrçgçj, .yojj-s le régime de la Constitution ifJi fut, en 1830, la plus libérale de l'Europe, du pays de liberté, de démocratie et de socialisme qu'était dans une certaine mesure la Belgique. Et ils seront heureux de constater que nos grands voisins et alliés ne sont pas près de laisser choir le flambeau dont ils éclairaient le monde depuis plus d'un siècle. Le Parlement français donnait ces der niers temps des signes d'humeur. Depuis que la guerre a éclaté, il s'efforce d'adapter son action aux circonstances. C'est surtout "dans l'enceinte discrète de ses commissions" qu'il exerce son contrôle. Certains services souffraient de l'impossibilité où se trouve en cc moment un ministre de la (Suerre de remplir convenablement par lui-même les tâches qui lui incombent. Des hommes ayant la confiance de la Chambre des Députés ont été, mis à la tète de ces services et en ont dorénavant la responsabilité devant elle, sans pouvoir invoquer l'excuse de préoccupations multiples et pressantes. Un sous-secrétaire d'Etat est préposé à la production des munitions, comme en Angleterre; un autre, au service de la santé. Néanmoins un incident récent, le retrait de son commandement à un général républicain qui a contribué à la \ ic-toire de la Marne, joint au souvenir de fautes et de négligences commises dans l'organisation de l'armée et sans doute aussi à la prolongation d'une situation qu'on espérait liquider avant l'hiver, avaient indisposé la Chambre contre le gouv'ei'ffên-rëïn "ht dés meiïaceS dé 'crise ministérielle troublaient l'atmosphère parlementaire. Oubliant un peu lés devoirs de modération et de compréhension qu'impose "l'Union Sacrée,"s'imaginant que celle-ci exige une adhésion à leurs propres sentiments, des journalistes conservateurs avaient trouvé l'occasion propice pour dauber sur les parlementaires et attribuer à un besoin de gloriole et d'agitation l'effort bien ou mal inspiré qu'ils accomplissaient en voulant servir l'intérêt de la France. C'est une tendance à laquelle, de notre côté, nous devons nous montrer indulgents. De même que nous espérons voir l'humanité sortir plus égalitaire et plus fraternelle de la grande guerre, des conservateurs se figurent aisément que le monde va se rapprocher de leur idéal emprunté au passé. Malgré les tristesses de l'heure, ils jouissent avec béatitude de l'abolition ou de la diminution de la vie parlementaire, et ils recourent voluptueusement à tous les moyens—y compris ficelles et cables—pour exalter le pouvoir personnel.Ah ! la merveilleuse réponse que vient de leur envoyer la Chambre des Députés;! Comme a battu en celle-ci, le cœur de la France ! Et comme il nous est doux, à nos autres Belges qui som mes meurtris mais vaillants encore, à ses côtés, de le-sentir palpiter. Les hommes de; tous les partis qui ont pris la parole à la séance du 26 août, ont exprimé leur foi dans le parlementarisme. Même en temps de guerre, ils ne conçoivent pas sans lui le gouvernement français. Ils savent que le contrôle est indispensable, et qu'il ne suffit pas pour éviter un mal, de supprimer la possibilité de le dénoncer ou même de le connaître. Ils savent que l'éventualité d'une intervention critique est salutaire aux hommes qui sont au pouvoir, moins pour leur propre discipline, que pour ce qu'elle leur permet d'exiger de leur entourage. Ils savent que c'est par l'intermédiaire de leurs mandataires au parlement, que les peuples libres demeurent en contact avec leurs dirigeants. Ils savent que l'impossibilité pour les citoyens de faire valoir un grief, de dénoncer une situation regrettable, de revendiquer un droit, peut amener parmi eux du malaise et de la désaffection. Ils savent enfin que le pâys à le droit de savoir ce qui intéresse ses destinées pour lesquelles les meilleurs de ses enfants versent leur sang. C'est là-dessus qu-c seront accordés les ministres et les dépufé'iwde la République française. Ces idées très heureusement exprimées par les orateurs qui se sont succédés à la tribune, ont mis debout la Chambre tout entière, et son frisson d'enthousiasme s'est répercuté jusqu'aux lignes héroïques oii l'on meurt pour elles. C'est en songeant à l'armée, "en la Cou\ ra.ut.de son respect," que la Chambre a réfréné sorr mouvement d'humeur et fait confiance au ministre Viviani, dont le chef avait d'ailleurs rendu pleine justice au parlement et précisé son rôle. M. Viviani a dit èn effet : M. Varenne a déclaré qu'aucun parlementaire, Quelle que soit la vivacité de ses critiques, n'agis-©ait au nom d un intérêt différent de l'intérêt public. Je Je crois, je le sais, l'en ai acquis la certitudejfcn cours des conversations ardentes, des Êas®h»Rnécs?. ou si ;r'ui parfois surprit un parti pris sur les lèvres de mes Contradicteurs, c'était toujours dans l'intérêt du pays. (Vifs applaudissements.)Je poursuivrai cette collaboration avec les commissions parlementaires. (Applaudissements.) J Je désirerais que ceux qui nous .îugeni sans connaitro suffisamment nos efforts, pussent être j introduits dans l'enceinte discrète où \ es commis- j fiions délibèrent. C'est là qiie tantôt seul, tantôt i accompagnant mes collaborateurs depuis dos mois, je comparais presque toutes les semaines. En témoin impartial, je n'accepte pas, certes, toutes les critiques, je n'entérine pas tous les rapports, mais je proclame une fois de plus que -dans son travail silencieux et efficace—(vifs applaudissements)—le parlement a rendu le plus grand service à la cause publique et au pays. (Vifs applaudissements.)M. Paul Beau regard, parlant au nom du centre, a dit de son côté : Il m'est agréable de me joindre à M. Varenne pour reconnaître,les. efforts excellents, précieux et efficaces de la Chambre dans ses commissions. ( A p p laudis sements. ) Nous avons suivi ces travaux des commissions; i nous «avons qu'ils ont été bien conduits et qu'ils ont produit d'excellents résultats, mais le pays ne le sait pas assez. (Applaudissements.) Et M. Denys Coehin, orateur de la droite, parlant des soldats français et de la séance secrète dont il avait été question, eut cc mot admirable : Neu % taire devant eux serait une injure à leur faire. Ceux qui nous défendent ont droit à autre chose. Puisse cette belle parole être entendue très au-delà du Palais Bourbon ! EMILE ROYER, Député de Tournai -Ath. LETTRE DE L'AFRIQUE DU SUD. Le général Botha et la conquête du Sud-Ouest-Africain. (De notre correspondant.) Les opérations de Botha. Kimberley, juillet 1915. La pressé " Sud-Africaine"ainsi que la presse anglaise ont lait suivre le succès définitif du général Botha au Sud-Ouest-Africain de commentaires très élogieux auxquels les Alliés se sont cordialement associés, et c'est là un hommage bien mérité. Ceux de nos lecteurs qui ont pris la peine d'étudier d'un peu près la. campagne si heureusement terminée, auront certainement reconnu que les conditions dans lesquelles elle a dû être conduit-» et les difficultés qu'elle a présentées diffèrent esscntîelle-nient de celles qui caractérisent les opérat'ons de la guerre d'Europe. C'est donc indépendamment de toute comparaison avec c.elles-ci qu'il leur faut uger des mouvements des troupes de " Defènce Force " au Sud-Ouest-Africain.L'epnfmi à vaincre n'était pas précisément l'armée de l'adversaire. Cette armée ne comptait pas comme -un obstacle sérieux. On était parfaitenr nt sûr de pouvoir lui opposer une force de beaucoup supérieure. Le véritable ennemi, c'était te désert, le désert aride et sans eau, les tourbillons de sable qui, le jour, brûlent et a\euglent, et, la nuit, vous couvrent d'un épais linceul, les fatigues des longues marches sur un terrain mou et fuyant, le manque de vivres, les insectes, les nuits sans sommeil, etc., etc., enfin et surtout les mines cachées à fleur du sOl, prêtes à éclater sous la moindre pression et capables de projeter en mille débris humains, dans des nuages de sable, de terre et de fumée, la compagnie ou l'escadron qui, par malheur foulerait leur emplacement. Un homme de haute valeur. Le général, qui a su préparer une télle expédition, la diriger et la mener rapidement à bonne fin, sans perte sérieuse, est incontestablement un homme dent on peut avec confiance louer >la haute valeur. N'est-ce pas lord Kiîche-ner, lui-même, qui a été un des premiers à ia reconnaître publiquement? Et, quand on songe aux mille problèmes de la tâche à accomplir, aux excellentes solutions Qui leur ont été données, on se demande ce qu'il faut le plus admirer chez ce général : son talent d'organisation et son esprit de méthode, grâce auxquels les difficulté-, et les risques de l'en- llllllllllllllllllliJIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIinilil Les Vacances à la Campagne Malgré qu'il soit indispensable de se donner quelque délasse^-ment au grand air et au soleil, beaucoup de gens sont dans l'impossibilité de se* déplacer cette année. Poutv'répondre aux besoins de ces derniers, les motor-buses organisent journellement des excursions à la campagne. Voici la liste des itinéraires parcou~ rus: Service * s/te Ko. 10A Eléphant et Castlc et Lou£hton JOB Eléphant et Castlc et Eppi.ng Town 21 Wood Grecn et Sidcup 27 Hig'hgate et Twickenbam 33 Liverpool Street et Richmand 37A Herne Hilt et Teddington 47 Shoreditch et Farnborougb 84 Golders Green et St. Albans 35 Putney Bridge Station et Kingston 105 F.aling et Surbiton 107 Clapham Common et Epsoin 136 Bromley et "VTesterham Iïil! 142 Kilburn Park Station et Watford 143 South Harrow Station et Bushey Heath 152 Stockwell et Cijterhani 160 Stockwell et Reigate Plusieurs autres ser\ ices vers la campagne fonctionnent les dimanches. Tbe London General Omnibus Co., Ltd., Electric Rail\ray House, Broadway, Westminster, S.W. IHIHIIIIIIIIIIIIIItlIllllllllllllllllllllIIIIIIIIIHIIIIIlllllllll LU ■■ ■ ■a—M——1E8H—Il MlIII WMWWPMgB—aWI treprise furent réduits au minimum, ou son merveilleux don d'inspirer aux troupes cc dévouement et cette énergie, qui font surmonter les obstacles, supporter les privations et braver les périls que la prévoyance et la science du chef ont été impuissantes à écarter. Les mines offraient un danger sérieux. On avait, paraît-il, songé à le prévenir en faisant précéder les colonnes de troupeaux de bœufs ou de moutons, mais '1 n'est pas à ma connaissance que ce moyen ait jamais été mis en pratique, et je m'en réjouis sincèrement pour ces pauvres bêtes. Un hasard exceptionnel a servi le corps expéditionnaire et lui a épargné la cruelle nécessité de sacrifier à sa propre sûreté et d'exposer à une mort affreuse d'innocents quadrupèdes : on a trouvé sur un major allemand, fait prisonnier quelque temps après l'ouverture des hostilités, une earte.de toutes les mines, et, bien entendu, on n'a apporté aucun retard à les chercher et à les détruire. Il y en avait des centaines, et on' frémit rien qu'à la pensée des milliers d'existences qu'elles menaçaient. Queiie chance d'avoir découvert la carte - en question î Une armée bien renseignée. Mais ce n'est pas tous les jours qu'on a l'heureuse fortune de saisir un document qui vous dévoile les plans de l'ennemi et ses dangereuses embûches, et '1 est inutile de vous dire que le général Botha et les principaux chefs du corps expéditionnaire n'avaient pas la simplicité de s'en rapporter uniquement à leur bonne étoile et de s'avancer avec leurs troupes, tout à fait à l'aventure, sur un terrain inconnu, semé d'engins de mort. Les Boers, qui, pendant la guerii de 1899-1901, s'étaient révélés maitres dar.s l'art de se renseigner sur les mouvements de l'adversaire, opt montré au Sud-Ouest Africain qu'ils, n'avaient, à cet égard, rien perdu, de leur habileté et de leur finesse. D'ailleurs, les circonstances ont admirablement facilité leurs investigations. 11 y a dans le Soud-Ouest Africain Quantité de fermiers dutch, que les Allemands ont eu l'extrême maladresse de

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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