L'indépendance belge

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17 december 1917
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s.n. 1917, 17 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4x54f1nh91/
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SSème annee. No 296 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: fBOURSE TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. U* K DB BOUKbE- TELE. : 311-57 et 238-75 LUNDI 17 DECEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le Samedi 15 décembre 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS ■ 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. 1 AN, 32 SHILLINGS. f —— ——————■— NOS BUREAUX DE RÉDACTION ET D'ADMINISTRATION SONT ACTUELLEMENT TRANSFÉRÉS TUDOR HOUSE, TUDOR STREET, E.C. 4 (WHITEFRIARS). LA SITUATION Samedi, midi. La bataille dans les Alpes vénitiennes, entre la Brenta et la Piave, se poursuit avec la même violence que les jours précédents, sans que l'ennemi soit parvenu, jusqu'à présent, à s'assurer un avantage (décisif. Cela ne tient pas, assurément, à oe qu'il rechigne devant les sacrifices, car il dispose, dans tous les secteurs d'attaque, d'autant de troupes et de matériel qu'il peut en concentrer sur oe terrain accidenté.^ Rien qu'en matériel d'artillerie, il dispose, entre la Piave et la Brenta, de 2,500 bouches à feu, ce qui revient à 1 dire qu'il a en position un canon par ' sept mètres courant. Quant aux pertes qu'il a subies jusqu'ici, dans l'offensive trentinoise, elles sont évaluées à 150,000 hommes ! Ces pertes ne sont pas compensées par des I succès proportionnés et elles ne le seront que si les Austro-Allemands réussissent, avant l'apparition de la neige, à conquérir les dernières hauteurs qui les séparent eneore de la plaine. Or, de mémoire d'homme, il n'y a pas eu d'hiver aussi tardif ni aussi doux que celui-ci, et les tendances du baromètre sont l'objet d'une étude pleine d'anxiété. Le communiqué italien no-us apprend qu'au cours du troisième jour dé la ba-i taille entre la Piave et la Brenta, l'adversaire, après avoir concentré pendant plusieurs heures un violent feu d'artillerie contre les positions de la région du Mont Berretta (Col Caprile), il a livré u-n assaut qui, cependant, échoua. Suspendant alors le combat d'infanterie, tout en maintenant sa pression l'ennemi commença un bombardement qui se poursuivit pendant toute la journée.A l'est du Mont Grappa, l'adversaire exécuta un mouvement d'enveloppement visant le saillant italien formé par le Mont Solarola, le Col del Orso et la partie supérieure de la vallée du Cal-cino.Quoique soutenues par un feu d'artillerie intense, les vagues ennemies furent, ici également, refoulées et l'artillerie adverse fut efficacement contre-battue par l'artillerie italienne renforcée par des batteries françaises. Une partie de terrain insignifiante au nord de la ligne du Mont Solarola et de la vallée du Calcino fut tout oe que cette opération ' rapporta à l'ennemi. Le maintien,par nos alliés, de la position de Solarola est importante parce qu'il empêche d'une part l'adversaire d'avancer et, de l'autre, constitue, pour les Italiens, un excellent terrain peur le déclanchement futur de oontre-atta-ques visant les communications austro-allemandes.Le communiqué allemand -e borne à parler d'une attaque italienne contre le Mont Pertica (entre le Mont Grappa et la vallée de la Brenta) qu'il dit avoir été repoussée avec la perte de plusieurs centaines de prisonniers (Italiens). Dû front de Cambrai le maréchal Ilaig ne signale que dea combats de grenades, à la suite desquels les troupes britanniques ont pu améliorer légèrement leurs positions à l'est de Bullecourt. Les Allemands disent qu'ils ont fait quelques prisonniers dans cette région au cours d'attaques britanniques. Dans ce secteur, nos amis occupent encore toujours la ligne-support du système Hindenburg, sur un front de sept kilomètres. En Flandre, au sud-est du Bois du Polygone, les Allemands, à la suite d'une attaque locale, ont réussi à occuper trois cents mètres de tranchées à proximité du Château de Polderhoek. Sur le front français, seule l'artillerie est active, et tant dans les communiqués ' de Paris que dans ceux de Berlin, il est de plus en plus fréquemment fait allusion aux bombardements en Alsace. C'est ainsi qu'après une longue éclipse, le fameux Hartmannsweilerkopf a de nouveau les honneurs du communiqué. Le bombardement est distinctement perçu en Suisse, où le développement dès I événements, tant sur le front italien que sur celui d'Alsace, est suivi avec le plus vif intérêt. Le nouveau Président de la République helvétique, en prenant possession de son poste, s'est empressé de déclarer que, quoi qu'il arrive, la Suisse maintiendra sa neutralité et la défendra, si besoin est, envers et contre tous.* Bref, la République Fédérale est décidée à suivre l'exemple de la Belgique, c'est-à-dire les voies de l'honneur, quelles que soient les circonstances. La Suisse entend rester libre en cas d'attaque par l'un ou l'autre de ses voisins belligérants, à décider elle-même (comme ce fut le cas pour la Belgique) de l'opportunité et du mode d'intervention éventuelle de telles Puissances auxquelles la Suisse pourrait faire appel "en cas d'agression." Les Puissances de l'Entente ont depuis longtemps, croyons-nous, donné des preuves indiscutables de leur loyauté à la Suisse, mais le gouvernement des Etats-Unis a tenu, à son tour, à assurer la république-sœur que les troupes américaines respecteront scrupuleusement la neutralité suisse. Quant aux Puissances Centrales, elles ont examiné depuis longtemps les avantages et les désavantages d'une violation de la neutralité suisse, et on peut être certain que "si leur intérêt Pexige," ôllec ne feront pas plus de cas de l'armée fédérale qu'elles n'en ont fait de l'armée belge. On annonce de Pétrograd que les troupes de Korniloff ont éoé battues par les Bolshévistes dans la région de Bielgorod, mais on dit que l'ex-généralissime est parvenu à se mettre en sûreté. Ce succès ne peut qu'encourager les léninistes dans leur attitude arrogante et dépourvue de tout scrupule. Le gouvernement extrémiste a donné l'ordre aux armées russes, parait-il, d'évacuer la région de Riga et de se replier jusqu'au Lac Peipus, ce qui raccourcirait considérablement le front de nos alliés, tout en le rendant, il est vrai, plus invulnérable, et oette opération aura pour conséquence de rapprocher sensiblement de la capitale les troupes sur lesquelles les extrémistes croient pouvoir compter en cas de nécessité. Pendant que les léninistes opèrent ainsi en maîtres, en véritables autocrates, les délégués à la Constituante, nommés par le peuple, sont expulsés "manu militari" du Palais de Tauride, où ils s'imaginaient candidement être chez eux et inviolables. Maintenant qu'ils sont au pouvoir, les Bolshévistes ne veulent plus oe qu'ils appellent des phraseurs, et ils disent sans ambages qu'ils "considèrent comme un organisme arbitraire devant être dissous le plus rapidement possible, toute assemblée opposée à leurs idées." Voilà au moins qui est net et qui justifie le jugement que nous avons porté sur les maîtres actuels de la pauvre Russie. L'état anarchique dans lequel se débattent nos alliés rend plus nécessaire que jamais cette victoire de l'Entente, dont M. Lloyd George a dit hier, avec raison, qu'elle était "la condition essentielle pour la sécurité d'un monde libre." II a ajouté qu'en attendant cette victoire, nous devons rester fermes et oonfiants. La victoire, en effet, n'est, pour les Alliés, qu'une question d'organisation, de méthode, et tout ce qui est fait en vue d'améliorer notre organisation, défectueuse et incomplète dans le passé, 3onstitue un pas en avant dans la direction de la victoire. La création du Conseil Naval Interalliés que nous signalent les dépêches de 3e matin, entre dans la catégorie des réformes utiles et constitue le pendant du Conseil de Guerre Inter-Allié siégeant à Versailles, dont il est, en réalité, le complément.Ainsi s'achève, petit à petit, notre organisation qui ne s'est complétée jusqu'ici, que sous la pression, de plus en plus impérieuse, des événements. LA GUERIE EUROPÉENNE OPERATIONS NAVALES L'île Matière bombardée Un sous-marin ennemi a bombardé Funchal (île Madère), mercredi dernier, détruisant un grand nombre de maisons et l'église Ste-Clara. De nombreuses personnes ont été tuées et blessées. Quarante obus sont tombés sur la ville, le bombardement ayant duré 20 minutes. Le sous-marin a disparu poursuivi par des bateaux patrouilleurs portugais. OPERATIONS AERIENNES L'appareil de Pierre Braun L'appareil de l'aviateur Pierre Braun, récemment victime d'un tragique accident, a été repêché mercredi dernier par un torpilleur français devant La Panne. Les funérailles furent célébrées jeudi dans la stricte intimité. Les derniers renseignements révèlent que Pierre Braun, avant l'accident fatal, avait abattu un avion allemand devant Nieuport. LE GENERAL LEMAN LIBERE Suivant un télégramme de Zurich aux Centra! NewS, des prisonniers français et belges qui viennent d'arriver dAllemagne dans cette ville, disent que le général Léman, le héros de Liège, qui se trouve actuellement à Heidelberg, arrivera probablement aujourd'hui, samedi, en Suisse. Le glorieux défenseur de Liège, qui est en. éaatipté devins plus de trois ans, avait toujours refuse jusqu'à présent sa mise en liberté, ce|Ie-ci étant subordonnée à l'engagement exigé par l'Allemagne de ne plus reprendre les armes pour la défense de sa patrie. LES ENQUÊTES EN FRANGE -<£>■ L'affaire Caillaux Les débats au sujet de la demande de suspension de l'immunité parlementaire de M. Caillaux, ne commenceront vraisemblablement pas avant mardi, jour où la commission parlementaire désignée pour faire rapport sur l'accusation du général Dubail déposera ses conclusions. "Le public, dit le correspondant du "Times," se réjouit de l'action entreprise par le gouvernement, mais les sentiments dans lès milieux parlementaires et dans la presse sont extrêmement divisés. Alors que M. Capus, du 'Figaro,' dit que la lettre du général Dubail constitue une terrible accusation, M. Sembat, le socialiste, affirme qu'il n'y a aucune preuve sérieuse. Dans plusieurs groupes du Parlement certains estiment que bien que les faits et les déductions contenues dans la lettre du général Dubail soient assez sérieux pour justifier une enquête, ils ne sont néanmoins pas d'un caractère qui puisse justifier l'envoi de M. Caillaux devant une cour martiale, et que, pour cette raison, il conviendrait plutôt de le traduire devant la Haute Cour du Sénat. "Il est évident, continue le correspondant du "Times," que M. Caillaux a l'intention de conduire les débats dans ce sens, afin qu'il puisse en faire une question purement politique. Il a l'intention de parler longuement à la Chambre de sa politique, tant avant que pendant la guerre, et il n'y a pas de doute qu'il tentera de se montrer sous le jour d'un démocrate patriote assailli par ses anciens adversaires de la réaction. Il voudrait ainsi ouvrir un grand débat, auquel sans doute toutes les principales personnalités des divers cabinets qui se sont succédé au pouvoir depuis la guerre seraient contraintes de prendre part. Si. M. Caillaux a réellement l'intention de créer une confusion au sujet de la nature réelle de son cas — car sa politique d'avant-guerre n'a rien à faire avec les accusations portées contre lui par le général Dubail—il n'est pas certain qu'il soit soutenu par le Chambre, en dehors du parti socialiste et d'une fraction du parti radical-socialiste." Les bureaux de la Chambre se sont réunis jeudi après-midi pour élire une commission de 11 députés qui fera rapport sur la demande d'autorisation de poursuites. UN DISCOURS DE M. LLOYD GEORGE Victoire ou défaite M. Lloyd George a prononcé hier soir un discours au cours d'un dîner qui lui était offert par la société de Gray's Inn. En voici les points principaux : L'aviation aura probablement plus d'effet que n'importe quelle arme pour persuader aux populations que la guerre actuelle devait être la dernièro. Si la lettre de lord Lansdowne avait pour but d'exprimer les mêmes idées que celles du président Wilson, c'est un grand malheur qu'elle n'ait pas produit cette impression. Le danger n'est pas le pacifiste extrême, mais l'homme qui pense qu'il y a un moyen terme entre la victoire et la défaite. Il n'y a pas de milieu. Terminer simplement une guerre, commencée pour faire respecter un traité, sans obtenir réparation pour l'infraction commise par un nouveau traité, serait terminer une tragédie par une farce. L'homme que je ne parviens pas à comprendre est celui qui, enflammé d'une colère généreuse à la première vue de l'outrage commis et ayant contribué à faire entrer le pays dans la voie de l'honneur, s'arrête avant que la tâche soit accomplie et dit: "J'en ai assez." Il y aura toujours des Etats criminels jusqu'à ce que la rémunération d'un crime international devienne trop précaire pour le rendre profitable. L'étreinte mortelle de la marine britannique et la valeur de nos troupes produisent des effets dont la puissance s'imposera de plus en plus. La Russie et l'Amérique i, Si la Russie était, trouvé .en ét^t à exercer sa force cette année, nous serions maintenant en mesure d'imposer des conditions de paix justes et raisonnables. Par son recul, elle renforce les Hohen-zollern et affaiblit les forces de la démocratie.Ce serait folie que de sous-estimer le danger; oe serait folie de l'exagérer; mais la plus grande folie de toutes serait de ne pas y faire face. H n'y a pas de pays au monde plus puissant que les Etats-Unis d'Amérique, avec ses" ressources gigantesques et son peuple indomptable; et si la Russie se retire de la lutte, l'Amérique va y entrer avec toutes ses forces. Le moment actuel est le plus critique, car les préparatifs de l'Amérique ne sont pas terminés. Le cabinet est sur le point de recommander de nouvelles levées d'hommes, mais en même il ne cesse d'étudier, d'accord avec ses experts militaires, les meilleures méthodes de réduire les pertes parmi les troupes employées. U nous faut notamment des hommes pour résoudre les problèmes relatifs au tonnage. La victoire est actuellement une question de tonnage, et le tonnage, c'est la victoire. La Prusse proclame que l'autocratie seule peut accomplir de grandes choses et que la démocratie ne peut que parler de les accomplir. L'honneur de la démocratie est en jeu, Pour obtenir les hommes nous devons les chercher davantage parmi.les industries qui ne sont pas essentielles pour la poursuite de la guerre, ou le maintien de la vie nationale. Le pays doit aider en pratiquant l'économie (l'économie en matière de nourriture comme en matière d'habillement) et en contribuant à augmenter la production dans le pays de matières précédemment importées. Il doit aider aussi en décourageant les grinoheux. "Grin-oher" mine le moral, et lorsqu'il s'agit de "tenir," le moral du pays est une question vitale. LA CATASTROPHE D'HALIFAX Une arrestation Le nommé John Johansen, timonnier à bord du steamer "Imo" du Belgian Relief, avec lequel le transport de munitions américain est entré en collision dans le port d'Halifax, a été arrêté, étant soupçonné d'être un espion allemand. Une nurse du Massachusetts Relief Hospital, où cet homme est en traitement, a découvert que Johansen agissait d'une manière singulière et ne semblait pas être blessé. Les médecins qui l'examinèrent conclurent qu'il simulait la maladie. Plus tard, Johansen fut sur pris au moment où il tentait de s'évader de l'hôpital. C'est à ce moment qu'il fut entouré de gardes et arrêté. Sympathie belge En réponse à un télégramme adressé lundi à Halifax au nom des Belges d'Angleterre par le Comité Officiel Belge, ce Comité a reçu la dépêche suivante : "Carton de Wiart, Hom Secretary Belgian Officiai Committee, London : "Le Comité de secours et, en général, la population apprécient profondément la sympathie que vous exprimez au sujet du terrible désastre qui nous a frappés. (Signé) Macllwraith, président du Comité de Secours. " LES EVENEMENTS EFRUSSIE L'armistice Les 13 et 14 décembre des séances ont eu lieu à Brest-Litovsk, au cours desquelles ont été discutés différents points du projet mutuel en vue de la cessation des hostilités. Un télégramme de Bâle dit que la "Deutsche Zeitung" annonce que Lénine a ordonné aux armées russes d'évacuer tout le territoire à l'est de Riga jusqu'au lac Peipus, avant le 1er janvier (vieux style). Un tel recul porterait les troupes allemandes à environ 200 kilomètres de Pétrograd ! Après l'armistice Trotsky annonce que si un armistice est signé à Brest-Litovsk, les commissaires et. délégués recevront mandat pour entamer des négociations de paix. Le général Korniloff aurait été battu Une dépêche du correspondant du "Times" à Pétrograd dit qu'il résulterait de communiqués extrémistes -assez confus, publiés à Pétrograd, que le général Korniloff et une partie de ses troupes ailraient été cernés par les forces bolshévistes dans le voisinage de Bielgorod, en Russie méridionale; qu'un certain nombre de cosaques auraient été faits prisonniers, mais que des compagnies d'origine caucasienne ont aidé le général à s'échapper. D'autres forces de Korniloff à Bielgorod même ont probablement été cernées également. On signale que des ordres ont été donnés pour l'arrestation de M. Tchernoff, ancien ministre de l'Agriculture, et que des perquisitions ont été faites dans sa maison. Un combat à Vladivostok M. Lansing, secrétaire d'Etat à Washington, a dit aux correspondants des journaux qu'il a reçu, mercredi à midi, un télégramme du Consul américain à Vladivostok annonçant qu'un sérieux combat était survenu entre divers fractions militaires russes dans cette ville, et demandant que des troupes américaines y soient envoyées d'urgence. Députés expulsés Des membres de l'Assemblée constituante qui s'étaient réunis au Palais de Tauris à Pétrograd ont été dispersés par des troupes bolshévistes. Cette mesure a produit des discussions sérieuses au sein du parti bolshéviste. Lunachars-ky, commissaire du peuple pour l'instruction publique, et d'autres ont protesté violemment et on dit même que Lunacharsky a donné sa démission. Kaledin serait arrêté L'agence télégraphique bolsheviste de Pétrograd annonce que Rostoff, Nak-hitchevine et Taganrog sont aux mains des révolutionnaires. Les généraux Kaledin et Pototsky seraient arrêtés. LE CONSEIL NAVAL INTER-ALLiE L'amirauté a donné quelques détails sur la constitution et les pouvoirs du conseil naval mter-allié. Ce conseil réunira les ministres de la marine des nations représentées et les chefs d'état-major de la marine de ces pays. Les chefs d'état-major des Etats-Unis et du Japon seront représentés par un ' commandant d'escadre. Le conseil sera pourvu d'un secrétariat permanent. La tâche du conseil sera de surveiller la conduite générale de la guerre navale, d'assurer la coordination des efforts sur r.ier ainsi que le développement des opérations scientifiques relatives à la conduite de la guerre. Le conseil fera toutes les recommendations nécessaires • pour permettre au gouvernement de prendre des décisions.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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