L'indépendance belge

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s.n. 1917, 11 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4b2x34nm4w/
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88ème apnée. No 136 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI . ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) .ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: 5. DANS STR., H1GH HOLBORN, W.C.l. U* PLACE DE.,^A BOOESB. TELÊPHONS : HOLBOHS 1773-4 TELEPH. : \ ? -î g.*7 5 LUND3 11 JUIN 1917. ® A En vente à Londres à 3 h. le samedi 9 juin. ( S MOIS, 9 SHILLINGS. ï ABONNEMENTS;J a MOIS, 17 SHILLINGS. ["Conservation par le Progrès. (1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi, midi. Les derniers télégrammes du générai Sir D. Haig confirment l'importance du succès remporté par nos Alliés au sud d'Ypres. Le commandant en chef rappelle les circonstances difficiles dans-' lesquelles les troupes britanniques durent opérer, tous leurs mouvements étant surveillés par l'ennemi, qui disposait de postes d'observation excellents et qui, s'attendant à l'attaque, avait tout préparé pour la repousser. Le fait que l'ennemi, malgré les avantages qu'il possédait et malgré l'expérience qu'il avait a'cquise sur la Somme, à Arras et sur la Crête de Vimy, n'a pu ni éviter ni parer le coup, prouve la supériorité'aussi bien de F état-major el du haut commandement que celle des troupes de la jeune armée britannique sur celle du Prince Rupprecht. Sir D. Haig rend hommfage au généra] Plumer et à ses collaborateurs qui ont élaboré jusque dans ses moindres détails les plans de l'opération, ainsi qu'à la magnifique cohésion avec laquelle les troupes de toutes armes ont coopéré à 5011 exécution. I/es contre-attaques allemandes auxquelles on s'attendait se sont produites, tant au sud-est qu'au nord-est d'Oost-taverneet à l'est de Messines, mais toutes ont été repoussées par le feu combiné de l'artillerie et de l'infanterie. 'Le total des prisonniers s'est accru à 5,400, comprenant 132 officiers, et jusqu'à présent on a compté 20 canons allemands capturés. La part prise dans la bataille par les aviateurs a été considérable. Ils ont min seulement empêché les aviateurs ennemis d'intervenir, ils.sont allés les attaquer sliez eux, bombardant les ballons-obser-.'ateurs, les voies ferrées, les cantonne-nents, etc., etc. Au cours des combats lériens auxquels ces attaques donnèrent .ieu, douze appareils- allemands furent ibattus et huit endommagés. Quatorze avions britanniques ne sont pas revenus de leurs missions dangereuses. Le déblaiement du champ de" bataille n'avance que lentement, car avant de "nettoyer',1' la place, il a fallu songer à l'organiser en vue des retours ofïeipsifs d'un ennemi qui ne s'avoue jamais vaincu. Le terrain conquis est parsemé de débris de toute sorte et on évalue à îent au moins le nombre de canons détruits par l'explosion des mines et le bombardement infernal auquel les positions allemandes furent soumises plusieurs jours durant. Les pertes de l'ennemi en homnies ont iû être énormes, et on n'en connaîtra probablement jamais le chiffre exact, linsi, d'un seul poste allemand où 'se rouvaient plus de cent hommes au «louent de l'explosion d'une des dix-neuf nines, deux blessés sont les seuls survivants qu'on ait retrouvés jusqu'à présent.Des. mitrailleurs, enchaînés à leurs )ièces, ont été trouvés intacts; mais le ait s'explique en partie puisque l'un de «s "escapés" avait choisi comme "abri" in post^ de secours protégé pkr l'insigne le la Croix-Rouge. Habitués à faire mauvais usage de la l'roix-Rouge chez eux, on comprend la prédilection qu'ils ont à bombarder nos lôpitaux, qu'ils supposent sans doute ieler, oomme les leurs, des assassins :omme ceux que nous vîmes jadis en Belgique et en France, tirer à coups de mitrailleuses, de voitures d'ambulances. Les pertes britanniques sont relativement légères, si l'on tient compte de 'importance du terrain conquis. Comme pour là capture de la Crête de ' imy, un modèle très détaillé des cou-ours du plateau de Wytschaete et de Messines avait été construit, et plusieurs semaines avant l'attaque les unités destinées à y participer furent initiées, lans les conditions les plus "nature" è a tâche qui leur serait confiée. Berlin n'ose pas nier le succès de nos illiés. Un premier communiqué avoue lue les troupes britanniques ont réussi 1 pénétrer dans les positions allemandes à Saînt-Eloi, Wytschaete et Messines et d'avancer "via" ces deux derniers villages. Plus loin, après une allusion à une contre-attaque qui obligea prétendument l'ennemi à rétrograder, il est dit que les Allemands évacuèrent le saillant pour occuper •"une position capitale préparée à l'avance à deux kilomètres de Warneton" ! Le dernier communiqué ennemi dit que "les Anglais étaient incapables aujourd'hui de poursuivre la bataille en Flandre avec les forces qui participèrent à l'attaque la veille." Le Kaiser, de son côté, essaie d'effacer le mauvais effet produit par l'échec de ses invincibles troupes. S'adressant à un de ses régiment^ brandebourgeois, il a prononcé des paroles qui sentent le dé-î couragement. "L'ennemi," dit-il, "cherche une décision. Nous l'attendons. Avec l'aide de Dieu, qui nous a jusqu'ici gracieusement protégés, l'ennemi aura sa décision, il devra sacrifier les hommes jusqu'à ce que, épuisé, il dépose les armes. A vous d'y veiller ; Lui, là-haut seul, sait quand le momegit sera venu." On remarquera que le Kaiser en appelle une fois de plus à Dieu, qu'il associe à toutes ses oeuvres, mais il a perdu cette jactance qui, jadis, caractérisait ses discours. D'ailleurs, s'il faut en croire les notes d'un prisonnier civil récemment revenu de Berïin, et dont le "Times" reproduit lès intéressantes obsj;i-va|ions, le Kaiser ne jouit plus de tout le prestige de jadis, et seule la peur de fortes amendes, empêche les critiques de se faire jour ouvertement.St;-:- le frc«t français, plusieurs tentatives d'attaques allemandes dans la région du Chemin des Dames furent re-poussées et le combat d'artillerie, sur cette partie "du front, continue très violent. Une attaque ennemie au sud-est de Saint-Quentin''"fut également arrêtée net par l'artillerie de nos Alliés. Nos amis italiens sont encore toujours l'objet de contre-attaques acharnées. Dans la région de Vodice (Carso septentrional), F ennemi en est à sa vingtième attaque, et la tactique suivie ici semble être la même que celle suivie sur les fronts britannique et français : retarder coûte que ceute les progrès de l'ennemi, dont toute nouvelle avance, alors que le terrain n'est pas suffisamment organisé pour la défense, serait désastreuse. Au sud de Castagnavizza (Carso méridional), une attaque autrichienne fut déclanchée sans succès. La seule nouvelle qui nous soit parvenue du front russe fait allusion à une députatiojf autrichienne composée de deux généraux, de deux colonels, de vingt autres officiers et de quinze soldat-s, qui se rend à Pétrograd ("Times") prétendument pour communiquer au gouvernement russe ou au Comité des délégués ouvriers et soldats les conditions de paix de l'Autriche-Hongrie ! 1 Un télégramme de l'Exchange Tele-graph affirme que le gouvernement a ordonné l'arrestation de ces missionnaires de la paix. f Le fait n'en est pas moins typique du laisser-aller qui règne chez iips Alliés 1 russes. M. Kerensky est revenu à Pétrograd afin, dit-on, de régler l'incident de Cronstadt, et on croit que sa visite au front aura pour résultat de déterminer l'un ou l'autre groupe d'armées de répondre à l'appel du ministre de la guerre. Mais si nos Alliés désirent se rendre utiles à la cause commune, ils doivent se ^ presser. Il ne reste plus que quatre mois favorables pour les opérations sur le1 1 front oriental, et il s'agit de les mettre à? profit.' # 'Heureusement, l'arrivée à Londres du : général Pershing, le commandant en chef du corps expéditionnaire américain en Europe, nous permet d'envisager une rapide intervention de nos nouveaux Alliés, car nous n'oserions trop nous fier sur les Russes, frappés subitement de parafysie. Tant pis pour eux si le régime autocratique prend un jour 1 chez eux sa revanche. SOS LE FRONT BELGE Vives actions d'artillerie Le Havre, vendredi.—Les environs de ïjizerne ont été soumis la nuit dernière i un violent bombardement. Aujourd'hui, l'artillerie ennemie a dépjo- '> rc l'activité près de Steenstraete. Nous avons contre-'hattu plusieurs batterie.' înnemie-ï-dans la région de Bixschoote. Le terrain autour de la "Maison du Passeur" a été la scène d'engagements à la grenade et à coup de bombes, qui ont duré plusieurs heures. Un hommage aux artilleurs belges Le colonel-commandant du 13e régiment d'artillerie vient de porter à la connaissance du personnel sous ses ordres la traduction ci-dessous—parue dans le clernier numéro de la "Commère du Ile à Saint-Eloi"—de la lettre que le général en chef de l'armée britannique en France a adressée, à la date du 6 mai 1917, à S.M. le Roi des Belges. Sire, Alors que la partie restante du 13e A. belge va être retirée, après deux années de service avec la seconde armée britannique, je prie respectueusement Votre Majesté, comme commandant en chef de l'armée belge, de me permettre de Lui adresser l'assurance de mon appréciation des services très précieux rendus par le régiment et mon grand regret de le perflre. Le régiment a été employé, dès le début, dans un secteur de la ligne qui entraîne un travail intensif dans des conditions- ardues. Le personnel a toujours répondu spontanément aux appels qu'on lui a faits et a toujours' rempli son service avec un bel esprit de dévouement au devenir, qui a éveillé l'admiration des chefs sous lesquels il a servi et de ses camarades de l'armée britannique avec lesquels il a été associé. Avec l'assurance de mon humble dévouement, j'ai l'honneur d'être Votre respectueux D. HAIG. OPERATIONS NAVALES Un sous-marin bombardé — Le 3 juin quelques hydroplanes de la\>ase du Havre aperçurent un sous-marin submergé se dirigeant vers un steamer avec l'évidente intention de l'attaquer. Les hydroplanes jetèrent immédiatement quelques bombes et après que celles-ci eurent explosé, le sous-marin ne fut plus aperçu. Bateaux de guerre allemands en mouvement q Treize navires de guerre allemands, accompagnés d'un Zeppelin, sont passés au large de Uîle néerlandaise de Ters-cMling.Un paquebot attaque un sous-marin On annonce de New-York que le paquebot "St. Louis" a éperonné un sous-marin le 30 mai dernier. Le submersible avait été aperçu venant à la surface à moins de cinquante mètres de l'avant du paquebot et celui-ci se précipita sur le périscope. Ce dernier disparut et on 3stime que le sous-marin n'eut pas le temps de s'échapper. Un bateau argentin coulé Un télégramme de Paris dit que le bateau argentin "Oriana" a été coulé par un sous-marin allemand. Un steamer français a sauvé l'équipage. Les journaux de Buenos-Aires sont una* nimes à protester contre la nouvelle agression allemande. ARRIVÉE DU GENERALISSIME AMERICAIN EN GRANDE-BRETAGNE Le lieutenant-général Pershing, commandant en chef des forces expéditionnaires américaines en Europe, est arrivé vendredi matin à Liverpool, à bord du "Baltic," accompagné des membres de son état-major. Il a été salué par l'amiral Stileman, commandant du port, le général sir Pitcairn Campbell, etc. Le lord mayor de Liverpool a également 'souhaité la bienvenue au généralissime américain. Le général a reçu la visite de nombreux journalistes britanniques et américains, avec lesquels il a eu de brefs mais cordiaux entretiens. La traversée, a-t-il dit, a été sans incident. Aucun sous-marin',n'a été aperçu. Le "Baltifc" était escorté par des ooritre-torpilleim-américains. La durée du voyage a été consacrée au travail et à l'étude de plans. Je tiens à déclarer, a ajouté le général, parlant tant en nom de mon personnel qu'en celui de mes officiers et des homfnss confiés à mon commandement, que nûu» sommes très heureux d'être les porte-drapeaux de notre pays dans la grande guerre pour la civilisation. Nous espérons avant peu de temps jouer notre rô'le sur le front occidental, et nous souhaitons que ce soit un très grand rôle." L'arrivée du général Pershing ayant été tenue secrète, son départ pour Londres serait passé inaperçu si les passagers du r'Baltic" n'avaient manifesté avec enthousiasme leur satisfaction de voir débarquer sur le sol britannique le commandant en chef des armées américaines envoyées en Europe. Aussi bien l'état-majoV de la République étoilée fut-il acclamé par de nombreuses personnes, tout le long de son parcours jusqu'à la gare. A Londres, les officiers américains1 ont été reçus par lord Derby, ministre de la guerre. Moins d'une heure et quart après son arrivée à Londres, le général Pershing faisait déjà des achats dans le West-End.LA CONFERENCE M STOCKHOLM — Au cours d'une réunion du Comité exécutif du Labour Party britannique, il a été décidé d'envoyer en Russie M. George Roberts (secrétaire parlementaire du Board of Trade), M. W. Carter (représentant des mineurs de Notts), et M. W. C. Robinson (représentant des ouvriers textiles du Lancashire). Ils ont pour instructions de se rendre à Pétrograd et de s'arrêter en cours de route à Stockholm, où ils pourront voir M. Branting, mais il leur est interdit d'avoir des réunions avec les délégués ennemis.— L "Avanti," journal socialiste italien, annonce que sept délégués seront envoyés à Stockholm avec un programme zimmerwaldien et en coopération complète avec les socialistes russes. On sait que le parti socialiste officiel italien n'a cessé de se montrer pro-allemand depuis le de^ut de la guerre. — Un mouvement se produit dans l'Afrique du Sud pour assurer la représentation à Stockholm des nombreux éléments socialistes et ouvriers activement opposés au militarisme allemand. Parmi ces éléments, un fort courant existe contre la restitution de l'Afrique Sud-Occidentale et de l'Afrique Orientale Alle- — A propos des passeports pour M. Ramsay Macdonald et Jowett, lord Ceoil a déclaré, aux Communes que le cabinet de guerre avait considéré désirable de les accorder s'il étaient demandés, parce que le gouvernement russe avait exprimé le désir que la minorité soit autorisée à visiter Pétrograd et sïvait expressément mentionné le nom de l'Indépendent Labour Party. Les passeports seront pour Pétrograd seulement, et les titulaires ne seront pas autorisés à prendre part à une conférence internationale à Stockholm. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — On annonce la mort de l'aviateur Schaeffer qui, aux dires des rapports boches, aurait'abattu 30 aéroplanes ennemis.AUTRICHE-HONGRIE —- Selon un télégramme de Vienne, le procureur impérial a déféré en accusation, pour haute trahison, le député so-scialiste tchèque Klofatcli, ainsi que le journaliste dalmate Guinno, de Lésina. ' Tous deux sont accusés d'avoir voulu détacher une partie de la monarchie du reste de l'empire austro-hongrois. Leur procès commencera te 15 juin à Vienne. BRESIL — Il a été ^décidé d'établir une première section d'artillerie de côte et d'ouvrir un crédit de 870,contos de reis poulies dépenses en armement et matériel de guerre. ETATS-UNIS — A une réunion de quatre-vingt des principaux financiers, il a été décidé que les grandes compagnies industrielles déclareraient un dividende spécial que les actionnaires seraient priés d'abandonner à la Croix-Rouge. GRANDE-BRETAGNE — Le projet de loi autorisant le gouvernement à passer des conventions avec les gouvernement alliés et autres relativement à l'obligation pour les sujets des différents pays d'accomplir leur service militaire, a été adopté eu seconde lecture' à la Chambre des Communes'. — Une réunion du Comité permanent du Conseil Unioniste de^I'Ulstèr, ainsi qu'une conférence des délégués de toutes les parties dei'Ulster, ont décidé d'accepter l'invitation du gouvernement de désigner des délégués pour prendre part part à la Convention irlandaise. HAÏTI — Le chargé d'affaires de la Ré-publique de Haïti à Berlin a remis jau secrétaire des affaires étrangères impérial, une note protestant contre la guerre sous-marine sans restriction et réclamant une compensation pour la perte causée au commerce haïtien par le torpillage de plusieurs '■vaisseaux. Comme les demandes du gouvernement haïrren ne sont pas conçues dans la forme usuelle et qu'elles exigent une réponse endéans fin laps de temps qui ne permettrait même pas un examen-eles arguments invoqués, dit une dépêohe de Berlin, le gouvernement allemand a décidé de remettre sur le champ, les passeports au chargé d'affaires haïtien. PAYS-BAS — Un train dans lequel se trouvait la Reine Wilhelmine a été pris dans un accident. La Reine n'a pas été blessée. Il y a eu 26 victimes. POLOGNE — Le "Piccorial," un journal polonais, dont un exemplaire est parvenu à Copenhague, dit qu'il y a quelque temps les Allemands ont commencé une levée de troupes dans toute la Pologne occupée et que des milliers de jeunes Polonais ont déjà été envoyés au front. RUSSIE — Deux généraux autrichiens, dix officiers et quinze soldats, escortés de 18 soldats russes, sont arrivés dans la ville de Kishinea, déclarant qu'ils étaient des délégués pacifistes. 'Ils demandaient à avoir une entrevue avec le comité des délégués ouvriers et soldats. Le gouvernement de Pétrograd <1 ordonné leur arrestation. Vendredi après-midi le mandat d'arrestation a été reçu, et samedi les "délégués" autrichiens étaient amenés à Pétrograd; ils n'avaient pas été considérés comme prisonniers jusqu'au moment où les auto? rités de Pétrograd on agi. — Le congrès des délégués paysans a fait un pressant appel aux paysans de tous les pays pour forcer leurs gouvernements respectifs à renoncer aux annexions et indemnités. Les ctfyigressistes considèrent d'autre part que c'est un devoir de ne reculer devant aucun sacrifice, pour soutenir les forces combattantes de l'armée et invitent l'armée à se soumettre à fa discipline. — Une forte explosion a eu lieu à Pétrograd, suivie d'un violent incendie dans le port. On dit que de grandes quantités d'explosifs qui venaient d'arriver de Londres ont sauté. SALVADOR - — Suivant un télégramn>e'de San Miguel (République de Salvador), la ville de San Salvador, capitale de Salvador, qui avait une population de 60,000 habitants, a été entièrement détruite. Aucun détail n'est connu, mais sans doute cette calamité est due à un tremblement de terre ou à une éruption volcanique. Une dépêche de Tégucigalpa dit qu'en •plus de Salvador les villes de Nej.apa, de Suchitoto, de Paismal, d'Armenios, de Mejicanos et de Quezaltipeque ont également, été détruites. SUEDE — En réponse à des interpellations à la Seconde. Chambre, le premier ministre a déclaré que le moment n'était pas1 opportun opur l'adoption de réformes constitutionnelles. Le rés.ultat des élections en septembre prochain pourra montrer plus clairement les désirs du peuple. Pendant la discussion, des manifestations ont eu lieu au dehors en faveur d'un minimum de salaire et de la journée de huit heures. La police dut intervenir et même charger la foule.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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