L'indépendance belge

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13 december 1917
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s.n. 1917, 13 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0r9m32p21j/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) T,m T,m^TTnM. xSUitJiiAU A JrAxtlo: irMm 40 nC/«ClUIDDE: 1!Q17 /3„MOIS, 9 SHILLINGS. administration et re . * 11, place de la bourse. JEUDI 13 DECEMBRE ÏÏ>1 abonnements j 6 mois, 17 shillings. conservation par le progres. tudor house, tudor st.. b.c. 4. tele _ 311^723s.75 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 12 décembre 11 an. 32 shillings. NOS BUREAUX DE REDACTION ET D'ADMINISTRATION SONT ACTUELLEMENT TRANSFÉRÉS TUDOR HOUSE, TUDOR STREET, E.C. 4 (WHITEFRIARS). LA SITUATION Mercredi, midi. Les efforts austro-allemands dans la région d'Asiago se sont ralentis depuis deux jours, et c'est sur la Piave. inférieure dans la région marécageuse du delta du fleuve qu'ils essayent, en ce moment, de faire impression sur les troupes italiennes. Celles-ci ont eu, deux fois de suite, une assez vive alerte dans le secteur de Capo Sile, (Agenzia Zuliana), dans les lagunes, par où les Autrichiens cherchent à s'infiltrer derrière les positions ^e nos alliés. La première attaque eut, comme nous l'avons annoncé hier, un succès éphémère, et les Italiens rétablirent la situation sans laisser le temps à l'ennemi de s'organiser dans ses nouvelles positions. Hier, l'adversaire reoommença l'attaque, préparée par un violent bombardement, mais cette fois il ne put atteindre son objectif et dut se retirer, laissant sur le terrain de nombreux morts et des prisonniers. Dans tout le secteur de la côte, ainsi d'ailleurs que sur la Brenta, le duel d'artillerie a atteint une extrême violence, et l'ennemi s'apprête indiscutablement à faire un effort sérieux sur tout ce front. Il est évident qu'il a pour cela de multiples raisons, et il ne saurait lui être indifférent d'être surpris par 'le " général Hiver" dans les positions " inoom-fortabJes " qu'il a été .contraint d'occuper par suite de la résistance héroïque — et certainement inattendue — que lui ont opposée nos vaillants alliés. Lorsque la neige se sera mise à tomber, rendant impraticables les passes alpines et les routes, le moment sera venu pour les Alliés de faire usage de la supériorité de leurs moyens de communications pour harceler l'adversaire et lui démontrer les dangers de la " manœuvre d'Italie," pour parler le langage des critiques militaires attitrés. Mais le front méridional n'est pas le seul sur lequel on s'attende à un retour offensif de l'ennemi dans le courant des premières semaines. Les concentrations de troupes en Flandre, auxquelles nous avons fait allusion hier, et auxquelles la recrudescence du duel d'artillerie donne une signification particulière, ne sont pas les seules opérations préliminaires du genre qui aient été signalées récemment. Des renseignements de source sûre parvenus à 1' "Idea l^azionale" disent que les Allemands concentrent également des forces importantes sur le front d'Alsace, et le critique militaire du "Berliner Tage-blatt," le général Ardenne, affirme, lui aussi, l'imminence d'une grande offensive allemande sur le front occidental, avec le concours des troupes autrichiennes. Sans vouloir attacher une importance exagerée aux informations de source neutre, qui "peuvent" toujours être d'inspiration allemande, nous estimons qu'il ne faut^ point être grand prophète pour predire une recrudescence d'activité de la part de nos ennemis. Grâce aux événements russes, ils disposent, momentanément, de réserves nombreuses qu'ils doivent, logiquement, s'efforcer d'utiliser de a açon la plus efficace pour s'assurer cei tains avantages, ou tout au moins améliorer leur situation, avant l'entrée tu ligne des armées américaines. est la dernière chance que les cir-1 constances, jusqu'ici si uniformément favorables a nos adversaires, offrent à ceux-ci, et c est de 1 utilisation de cette chance ultime que dépend, non pas la victoire qui nous reste assurée si nous maintenons notre résolution de persister jusqu'au bout — mais la prolongation des opérations. Voila ce que nos ennemis, ou plutôt les peuples de _nos_ ennemis, doivent savoir: chaque victoire allemande retarde simplement la paix, puisque oello-ci, comme 1 a encore répété hier M As-quith (dont nous donnons le discours plus loin), ne peut être achetée qu'au prix de la défaite du militarisme prussien.Les Alliés ne font la guerre aux peuples des Puissances Centrales que parce qu'ils se sont laissés atteler au char du militarisme cher aux hobereaux prussiens et à quelques classes privilégiées, qui n'ont aucun souci du bonheur et de la sécurité des générations future-;. En somme, et M. Asquith a particulièrement insisté sur ce point, il s'agit de faire la part des responsabilités et de ne pas mettre dans un même sac le peuple allemand et ses dirigeants. Coupables, ils le sont tous deux, cela n'est pas douteux, mais ils le sont à un degré différent. C'est à nous, les Alliés, d'ouvrir les yeux au peuple allemand, envoûté par ses dirigeants, en lui faisant comprendre qùe la politique basée sur la force primant le droit ne "paie pas" et que seul le régime de la force "au-service du droit" est un régime pratique en temps actuel. C'est donc des peuples austro-alle-mands que dépend, plus ou,moins, la durée de la guerre. S'ils lient leur sort, comme jusqu'à présent, à oelui de leurs gouvernants, la paix se fera attendre, puisque nous sommes résolus à "sacrifier tout" plutôt qu'à nous soumettre au régime militariste prussien. S'ils veulent nous aider dans la tâche humanitaire que nous poursuivons et dont ils seront bénéficiaires au même titre que nous, ils le peuvent en modifiant le régime politique auquel ils sont soumis et qui n'inspire aucune confiance aux autres peuples du monde qui se sont groupés à la longue autour de nous. " Pour que la paix future spit durable, il faut qu'elle se fasse avec lê concours des peuples ennemis, il n'y a pas à sortir de là, et tous nos efforts, en ce moment, doivent viser à les convertir à nos vues. Le meilleur moyen est, incontestablement, la force, puisque les peuples centraux ont le culte de la force, mais, concurremment avec ce moyen, utilisons les armes de l'esprit, du raisonnement, de la logique pour prouver à nos adversaires que la route qu'ils ont poursuivie jusqu'ici ne mène qu'à des catastrophes et point à la paix. Nous sommes fermement convaincu qu'il y a en Allemagne des éléments pondérés qui partagent les principes humanitaires et philosophiques des Alliés, mais qu'ils ne peuvent pas se faire entendre.A ce point de vue, l'exemple de la Russie n'est pas, croyons-nous, resté sans effet en Allemagne, et malgré toutes les précautions que prennent les gouvernements de Berlin et de Vienne, ils ne peuvent empêcher certains indices de se manifester et de venir à notre connaissance. L'ajournement des délégations à Vienne nous est la preuve que de graves dissensions existent teujours dans la monarchie dualiste — le disoours de Czernin a dû les raviver — et oertaines manifestations d'opinion dans les milieux socialistes et catholiques en Allemagne nous prouvent, d'autre part, que la crise politique et parlementaire en Allemagne n'est pas terminée. Les Alliés ont largement payé leur tribut à la Révolution russe, c'est-à-dire aux principes dont celle-ci s'inspire, et les Puissances Centrales n'y échapperont pas.Qui vivra verra,mais en attendant ne nous y fions pas et continuons la lutte dans le domaine militaire, avec toute l'énergie dont nous soyons capables. Le temps travaille pour nous, mais à conditions que nous restions unis et fermes. Les dernières informations de Russie justifient ce que nous disions hier au sujet des surprises que la Russie nous réserve. Les foroes de Korniloff sont aux prises avec celles de Lénine, et on assure qu'un revirement commence à se faire dans les esprits. Des soldats ont manifesté' dans les rues de Pétrograd contre les Rolshevistes et le dernier mot n'a pas encore été dit au sujet de nos alliés. Les Allemands voudraient bien conclure un armistice prolongé avec la Russie, afin de ne pas devoir abattre leur jeu (avouer leurs principes annexionnistes) tout en bénéficiant des avantages de la suspension d'armes. Il devient de plus en plus douteux qu'ils y arrivent, et il faudra bien que [es léninistes reconnaissent qu'ils sont, ou bien des dupes, ou bien des traîtres. LA GUERRE EUROPEENNE : ^ 9 ■ - * SUR LE FRONT OCCIDENTAL ! Magistrats écossais sur notre front ( MM. Alexander Walker et J. Thomas 1 Irwin, membres de la Corporation de < la ville de Glasgow, visitent actuelle- 1 ment le front belge et ses établisse- ( ments hospitaliers. S Ils ont été partout l'objet du plus 1 sympathique accueil, car chacun sait 1 avec quel dévouement ils sont venus en ' aide à nos compatriotes réfugiés en i Ecosse, où résident encore actuellement 14,000 Belges. MM. Walker et Irwin se sont exprimés avec une compassion profonde sur tout ce que la Belgique a souffert et souffre encore pour la cause de l'honneur et du droit. Ils sont aussi pleins d'enthousiasme pour l'œuvre accom- i plie par l'armée belge. Ils ont vu nos soldats dans leurs tranchées, ont admiré les travaux édifiés dans l'eau et dans la boue et vanté le moral magnifique des défenseurs intrépides de l'Yser. , Ils ont déclaré être heureux de pouvoir offrir aux militaires belges, actuellement sans famille en Angleterre ou en France, un congé de dix jours à 1 Glasgow au nom de la Corporation de ' la grande et hospitalière cité écossaise. OPERATIONS AERIENNES ! O- ( Raids britanniques en Allemagne j De3 aviateurs britanniques ont exé- < cuté hier un raid sur la contrée située entre Metz et le Rhin, jetant un grand < nombre de bombes sur la jonction de 1 chemin de fer de Pirmasens. Us étaient I sortis-pour bpmbarder des usines, mai», \ les nuages ne leur permirent pas de distinguer ces objectifs. Tous les appareils britanniques sont rentrés indemnes. « La puissance aérienne allemande c L'armée allemande possède 273 esca^ < drilles d'aéroplanes, comprenant au 1 total 2,500 appareils, s'il faut en croire s les chiffres reçus par le correspondant de 1 l'Agence Reuter près du grand quartier- 1 général français. Ces forces sont distri- £ buées comme suit: 100 escadrilles d'ob- t servation d'artillerie; 80 escadrilles d'é- £ claireurs; 23 escadrilles cle bombarde- £ ment ; 40 escadrilles de chasse, et 30 esca- f drilles d'avions de combat chargées de c protéger les expéditions de bombarde- ] ment. e On signale que la production allemande d'aéroplanes augmente rapide- 1 ment. s LES ENQUÊTES EN FRANCE ; l M. Clemenceau contre M. Caillaux c M. Deschanel, président de la Cham- j bre des députés, a lu, au début de la i séance de lundi, unf requête du général 1 Dubail, gouverneur militaire de Paris, i présentée par M. Clemenceau en sa 1 qualité de ministre de la guerre, de- i mandant la suspension de l'immunité f parlementaire pour deux députés, MM. Lonstalot et Joseph Caillaux, du groupe radical-socialiste. La Chambre était quasi vide et la lecture de ce document 1 a passé inaperçue des galeries réservées " au public. Suivant la requête du général Dubail, M. Joseph Caillaux est accusé d'à- ^ voir mis en danger la sécurité de l'Etat, ' et si la Chambre appuie de son vote l'ac-tion du gouvernement, l'ancien prési- , dent du Conseil devra s'en défendre devant une cour martiale. Cette demande de poursuites est appelée à avoir le plus ^ grand retentissement politique,, et il est s difficile de donner dès à présent un pro- S nostic sur l'attitude que prendra la I majorité. Suivant les ennemis de M. Caillaux, l'action du gouvernement sera accueillie avec une grande satisfac- c tion dans toute la France, quel que soit r la suite que lui réservera la Chambre, c M. Caillaux fut toujours très per- r sonnel dans sa politique, ce qui lui fait c un nombre considérable d'adversaires e passionnés dans tous les partis. L'as- 1 sassinat de M. Calmette, directeur du r "Figaro," par Mme Caillaux peu avant I la guerre amena M. Caillaux à se reti- l rer de la politique active où il occupait r une situation très en vue. Au cours de la e guerre, de graves accusations ont été c portées à diverses reprises contre M. • t Caillaux. Son voyage en Italie et les entrevues qu'il y aurait eues avec des , individus suspects de pro-germanisme fournirent un aliment particulier à ces accusations. M. Caillaux est considéré, en tout cas, par une grande partie de l'opinion publique, comme l'inspirateur de la campagne défaitiste menée dans une très petite partie de la presse française. C'est contre ces accusations, dont le général Dubail s'est fait l'interprète, que M. Caillaux aura à se défendre devant le Conseil de guerre, si la Chambre consent à lever son immunité parlementaire.LES EVENEMENTS EN RUSSIE L'action cosaque Les forces cosaques levées par les généraux Kaledine, Korniloff et Dutoff, sont aux prises avec des détachements extrémistes, mais jusqu'à présent il est diffi- j cile de connaître quelle a été l'issue des ] premiers engagements. L'organe extrémiste ''Pravda," an-nonce en effet que la première rencontre entre les troupes bolshevistes et un corps . de 3,000 à 4,000 conduit par le général ( Korniloff, armé de mitrailleuses, a eu ( lieu à la gare de Tamanovka, à environ ] 24 kilomètres de Bielgorod (au nord de Karkoff). Les commissaires extrémistes de la , flotte de la Mer Noire télégraphient que f des détachements navals, accompagnés j de délégations, ont été envoyés contre le ] général Kaledine. Les troupes cosaques ont arrêté une de ces délégations. Le général Kaledine a lancé une pro- ( clamation donnant un avertissement sé-rieux contre la violation par la flotte de la Mer Noire; de l'autonomie des terri- ' toires çosaques., L'assemblée constituante Une dépêche du correspondant du 1 "Times," à Pétrograd, datée du 10 dé- < cembre, dit que jusqu'à présent il n'y a I que 146 députés considérés comme élus. < De ceux-ci, 87 appartiennent au parti 1 socialiste révolutionnaire, 35 au parti i bolsheviste et 16 au parti des cadets. Les intentions du gouvernement peuvent ■ se présumer d'après un décret qui, après 1 avoir déclaré que la session commencé J avec l'arrivée de 400 députés à Pétro- ; grad, dit qu'elle sera ouverte par la confirmation des mandats des commissaires du peuple, si 400 délégués au moins sont présents. Le décret est signé par Lénine et consorts. M. Kerensky, dont on ignore toujours la résidence, a été élu membre de l'Assemblée Constituante par l'armée sud-occidentale, et a également été nommé ministre de la justice dans le gouvernement de la nouvelle République sibérienne. Il est difficile cependant de croire que son prestige survivra à ses deux disparitions au moment psychologique, et bien des gens croient que sa carrière politique peut être considérée comme terminée. Toutefois, tout est possible en Russie, et le grand tribun peut encore regagner une grande partie de son influence antérieure. La popularité de Krilenko Krylenko, le commandant-en-chef léniniste, lorsqu'il est rentré à Pétrograd, s'est arrêté dans une petite gare, pendant qu'on changeait de locomotive. Une foule de soldats qui voulaient voyager dans le même train en furent empêchés par de la garde rouge, qui leur dit que ce train était réservé à Krylenko. Les soldats répondirent: "Seuls les bourgeois voyagent dans de pareilles voitures et votre Krylenko n'est qu'un bourgeois. Dites lui que dans cinq jours il subira le même soft que celui qui est survenu à Dukhonine." La propagande révolutionnaire russe et l'Allemagne Une nouvelle protestation allemande contre la distribution de proclamations révolutionnaires russes dans les tranchées, a été envoyée par le général Hoffmann, au quartier-général russe. Elle dit que les proclamations, qui sont rédigées en Allemand et signées par Lénine et Trotsky, affirment que si les soldats allemands tournent leurs baïonnettes contre leur propres pays (apparemment dans un but révolutionnaire), leurs camarades russes ne tireraient pas une balle contre eux. Le général Hoffmann considère cette invite comme une infraction au protocole international. AUTOUR de la PAIX Récente offre allemande M. Balfour a fait connaître à la Chambre des Communes que le gouvernement britannique avait été informé en septembre dernier, par le canal diplomatique d'un pays neutre, que le gouvernement allemand ferait volontiers une communication relative à la paix. Le gouvernement britannique répondit qu'il était disposé à recevoir toute communication que le gouvernement allemand désirerait faire et à la discuter avec ses alliés. Le gouvernement informa les gouvernements de France, d'Italie, du Japon, de Russie et des Etats-Unis de la suggestion allemande et de sa réponse. Depuis, le gouvernement allemand est resté muet. Un discours de M. Asquith M. Asquith a prononcé un discours mardi à Birmingham au cours d'une réunion organisé par le National War Aims Committee. En voici les principaux points : "Avec le vicomte Grey, j'ai une responsabilité plus grande que personne d'autre pour la participation de la Grande-Bretagne à cette guerre, mais quelles qu'en aient été les horreurs, je prendrais encore dans des circonstances analogues, la même décision. Et cela aura valu la peine, à la condition que la guerre finisse par une paix assurant nos buts originaux et contenant en elle-même la garantie de sa' durabilité. "Je n'ai eu connaissance de la lettre de lord Lansdowne qu'après son apparition dans la presse, et je n'ai aucune responsabilité directe, ni indirecte, dans son contenu ; mais je pense que certains critiques y ont vu des intentions que je n'y vois pas. "Encore maintenant, le peuple des pays ennemis est tenu artificiellement dans l'ignorance de nos réels buts de guerre, et en ce qui me concerne, je ' continuerai à faire mon possible pour laisser filtrer quelques rayons de lumière."Ainsi que l'a dit le président Wil-son, personne ne menace l'existence, l'indépendance, ni les entreprises pacifiques de l'empire allemand. De plus, aucun des Alliés ne cherche à imposer , une constitution intérieure à l'Allemagne pour l'avenir. C'est le système du militarisme prussien qui doit prendre fin. Il faut que l'Allemagne apprenne que ce système ne "rapporte" pas. "Nous n'avons pas de querelle mortelle et perpétuelle avec l'Allemagne, mais si un pacte réel doit avoir lieu, il faut qu'il soit basé sur une preuve authentique que le peuple allemand est aussi prêt que nous-mêmes à établir la règle d'un droit commun et égal pour tous.- "Les Alliés ne poursuivent pas la destruction, dans leur intérêt, de "la liberté des mers." En temps de paix les mers doivent continuer à rester ouvertes aux marines marchandes du monde ; mais ne faudrait-il pas faire quelque chose pour garantir la liberté des mers en temps de guerre contre les outrages de l'infâme campagne sous-marine? "Aucune paix ne serait digne Ce ce nom si tout en assurant la fin des hostilités arm'ées, elle permettait qu'une guerre voilée soit continuée par d'autres méthodes. Tous les moyens économiques légitimes doivent être employés pour obtenir une paix durable, mais une fois ce résultat obtenu, que la paix soit unç paix nette. Pour arriver à ce résultat, tous les peuples alliés feront sans hésiter tous les sacrifices nécessaires." Un second discours M. Asquith a prononcé un second discours à Birmingham, la première salle mise à sa disposition n'ayant pu contenir tous les auditeurs. Il y a dit notamment : "Notre position est parfaitement claire. Nous avons répudié, dès le début, et nous continuerons à répudier, tout but aggressif ou de vengeance, mais d'autre part, nous ne pouvons honorablement déposer les armes sans que les petits pays, et spécialement ceux pour l'intégrité et l'indépendance desquels nous sommes entrés dans la lutte, reçoivent compensation pour les préjudices causés et les souffrances subies, Suite a la 4e page, 1re colonne SSème année. No 293

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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