L'indépendance belge

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12 december 1917
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s.n. 1917, 12 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9k45q4sn70/
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88ème année. No 292 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: _ TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E C. 4. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 12 DECEMBRE 1917 v AB( En vente a Londres a 3 h. le mardi 11 décembre t i ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. >NNEMENTS \ 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. 11 AN, 32 SHILLINGS. NOS BUREAUX DE RÉDACTION ET D'ADMINISTRATION SONT ACTUELLEMENT TRANSFÉRÉS TUDOR HOUSE, TUDOR STREET, E.C. 4 (WHITEFRIARS). m LA SITUATION Mardi, midi. Les troupes du général Allenby ont fait aujourd'hui leur entrée à Jérusalem et les drapeaux des Alliés flottent de nouveau sur les murs de la Ville Sainte. Celle-ci, investie par le nord-ouest et l'ouest, fut complètement entourée samedi dernier, et si elle n'a pas été occupée immédiatement, c'est uniquement pour épargner les monuments historiques qu'elle contient et qui auraient pu souffrir par une opération militaire précipitée.L'occupation de la ville de Jérusalem, trois fois sainte puisqu'elle l'est au même titre pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, soulève, comme l'occupation de tous les territoires syriens, certains problèmes internationaux, et c'est en vue de sauvegarder les intérêts des différentes puissances que des détachements français et italiens ont, depuis le début, participé à la campagne. Très sagement, les Puissances ont décidé, c'est du moins oe que le "Times" nous apprend ce matin, de ne régler le statut de Jérusalem qu'après la signature de la paix, mais cette réserve, très naturelle et fort logique, ne rime guère avec l'annonce officielle de la restitution, à leurs propriétaires historiques, c'est-à-dire aux Juifs, de ce que beaucoup croyaient devoir rester — pour toujours -— la Terre Promise. C'est, en somme, la première application pratique du principe si élégamment dénommée "désannexion," et l'accueil enthousiaste que le sionisme international a fait à cette expérienoe mérite d'être enregistrée. Il est trop tôt, pensons-nous, pour approfondir oe sujet, et il en est de la Palestine comme des colonies allemandes et de la Belgique, de la Serbie et de la Pologne : nous aurons l'occasion d'y revenir, et il faudra que, de part et d'autre, on mette de l'eau dans son vin si l'on veut arriver un jour à se mettre d'accord. Cela est vrai surtout en ce qui concerne nos ^ennemis, dont les récents succès militaires ont ravivé l'impérialisme militariste à tel point que même les socialistes domestiqués : Scheidemann et le "Vorwaerts" en tête, protestent. Car tant que les affaires allaient mal chez nos ennemis, les socialistes étaient ménagés, puisqu'ils devaient jouer le rôle rî". pacifistes en cas de nécessité; mais maintenant que "le ciel est rempli de violons," comme on dit à Berlin, les socialistes à tout faire sont mis de côté. On empêche Scheidemann de parler (meeting supprimé à Berlin), et le "Vorwaerts" constate avec un mélancolique dépit qu'alors que le gouvernement allemand a reconnu le gouvernement socialiste révolutionnaire en Russie et entre en pourparlers avec lui, les autorités militaires en Allemagne interdisent aux socialistes allemands le droit de réunion ! Mais le "Vorwaenfcs" n'a pas le droit de gémir. Les socialistes - impérialistes se sont irrémédiablement compromis en faisant le jeu des militaristes prussiens, et ils ne sont pas plus à plaindre, s'il leur arrive des mésaventures, que ne le sont les extrémistes russes, si les chimériques espoirs qu'ils ont mis dans les plénipotentiaires allemands ne se réalisent pas. Car l'Allemagne officielle n'est socialiste et pacifiste que lorsqu'il s'agit d'encourager la propagande pacifioo-socialiste chez nous et à son bénéfice, et les Bol-fhevistes russes comme les nôtres s'en apercevront à leurs dépens un jour. Toutes les théories subversives, humanitaires ou émolientes, sont encouragées par l'Allemagne — lorsqu'il s'agit d'un article d'exportation — mais elles ne sont-pas admises pour la consommation intérieure.Les délégués maximalistes russes qui essaient de convertir l'Allemagne à leurs principes, savent déjà à quoi s'en tenir à oe sujet, et ce n'est pas pour faire plaisir à des anarchistes — qu'en temps ordinaire elle répudierait avec mépris — que l'Empire des Hohenzollern abandonnerait le militarisme qui lui sert de base, ni l'annexionnisme qui lui sert d'aliment. p » II n'est pas autrement surprenant, dans ces conditions, de voir les Bolshe vistes proclamer que si l'Allemagne décline leurs propositions, la fureur révolutionnaire" russe sera à ce point soulevée que tout le front russe recommencera à flamber ("Pravda," de Pétrograd). Ce ne sont que des on-dit, mais il est évident que la situation présente ne peut se prolonger longtemps sans qu'une nouvelle crise éclate. Les léninistes sont au pouvoir, et ils se trouvent à leur tour aux prises avec des difficultés qui ne sont pas l'apanage des seuls gouvernements "dits bourgeois." D'importants contingents de troupes ont été envoyés, annonce-t^on de Pétrograd, contre les généraux Kaledine et Dutoff, qui empêchent le ravitaillement de Pétrograd et de Moscou en charbon, et chaque jour un nouveau district proclame son indépendance politique. Quels malheurs devront s'abattre encore sur la pauvre Russie avant qu'elle ne recouvre ses sens et se réunisse en une fédération démocratique saine et viable ? Nul ne saurait le dire, mais nous n'en sommes pas moins convaincu que l'ère de-surprises du côté russe est loin d'être close, et elles ne seront pas toujours au seul bénéfice de nos ennemis. Il n'y a que peu de chose à signaler des autres ironts. Deux attaques allemandes ont été repoussées au Bois de Chaume (Verdun) et aux Bparges, par les Français; sur le front de Cambrai, à l'est de Boursies. les troupes britanniques ont occupé un poste allemand, et tant dans le "acteur de Pas schendaele que dans celui du Bois du Polygone, le bombardement allemand est très sévère. De source hollandaise on annonce l'arrivée de nombreuses troupes venant du front russe et cantonnées en Flandre, en vue, croit-on, d'une nouvelle offensive allemande. De Vienne on annonce que les troupes hongroises ont occupé, à la suite d'uno attaque, la tête de pont de Bressanin, au nord-est de Venise, dans le Delta de la Piave, et qu'elles ont fait 234 prisonniers, dont 6 officiers, et capturé dix mitrailleuses, mais Rome nous apprend que la situation a été aussitôt rétablie grâce à une contre-attaque brillamment exécutée. Bref, la situation générale sur tous les fronts est inchangée (excepté en Palestine), mais les Alliés s'attendent à de nouveaux efforts ennemis sur tout le front occidental. M. Baker, secrétaire d'Etat pour la guerre aux Etats-Unis, croit que l'Allemagne utilisera les renforts qu'elle peut amener de Russie pour déclancher une attaque générale sur le front français, et la récente déclaration de l'Empereur Charles, annonçant que ses armées seraient heureuses, à titre de Reconnaissance, de participer avec les armées allemandes sur d'autres fronts, semble indiquer que les plans de nos ennemis sont déjà dressés, et sur le point d'être exécutés.Dès lors, les Alliés sont obligés de prendre leurs précautions. Les Etats-Unis sont invités à presser l'envoi et l'entraînement de leurs troupes (ils comptent entretenir un total de deux millions en Europe) et la Grande-Breta-gne s'apprête à lever des contingents nouveaux. Il est question de lever les limites de l'âge militaire, de puiser .dans le réservoir des hommes occupés dans les industries* non essentielles et certaines ■ autres, et enfin de trouver un moyen pour utiliser les milliers d'Irlandais qui n'ont pas répondu à l'appel pour des rai- i sons politiques. i La liste des 100,000 étrangers vivant 1 actuellement en Angleterre sera égale- 1 ment, à ce qu'affirment les journaux de : la métropole, revisées. . < Comme l'a dit hier M. Churchill à Bedford, "le pays est en danger plus qu'il ne le fut depuis la Marne, la ba- : taille d'Ypres et celle de l'Yser. La ' cause des Alliés est en danger et l'avenir 1 de l'Empire britannique et de la civili- ( sation démocratique restera dans la balance." ( LA GUERRE MONDIALE SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE L'affaire Stuyvekenskerke (D'un témoin oculaire.) Lundi, 10 décembre. Samedi dernier, de grand matin, les Allemands déclanchèrent un tir violent d'artillerie et de minenwerfer dans la direction de Stuyvekenskerke, ensuite vers le canal de Ragersbliet, enfin sur Stuyvekenskerke. Un de ces trois points fut attaqué des côtés Est et Nord. Le lieutenant Dechy déclancha un barrage d'artillerie et de mitrailleuses. Le sergent mitrailleur Lomel, sous un bombardement extrêmement violent, balaya le côté est, lç sergent Gevers balaya le côté nord et le poste d'écoute empêchant les patrouilleurs allemands de sortir de leurs abris. Après une heure de combat infernal, les Allemands battirent en retraite précipitamment, abandonnant du matériel, sans avoir même pu aborder nos lignes. Trois Belges ont été légèrement blessés ; les Allemands laissèrent plusifeurs morts sur le terrain. Locomotives belges pour les Américains Au cours des premiers mois de la guerre de nombreuses locomotives belges furent envoyées en France, où un grand nombre d'entre elles furent mises à la disposition des Alliés, le restant, soit 600, étant mis en réserve afin de permettre la reconstitution du réseau belge. Hier, le gouvernement belge a mis un certain nombre de ces locomotives à la disposition du général Per-shing, comnwan .cbef^des-traupes expéditionnaires américaines sur le front occidental. EN PALESTINE PRISE DE JERUSALEM La prise de la cité trois fois sainte et berceau des trois religions juive, chrétienne et mahométane, a été annoncée hier, à la Chambre des Communes, dans les termes suivants: Le général Allenby signale que, le 8 décembre, il a attaqué les positions ennemies au sud et à l'ouest de Jérusalem. Nos troupes, avançant de Bethléem, ont refoulé l'ennemi et, dépassant Jérusalem à l'est, se sont établies sur la route de Jérusalem à Jéricho. Au même moment, d'autres détachements ont attaqué les fortes positions ennemies, à l'ouest et au nord-ouest de Jérusalem, et se sont établis des deux côtés de la route de Jérusalem à Shechem. La cité sainte étant ainsi isolée, s'est rendu le 9 décembre au général Allenby, par l'entremise de son bourgmestre. Des fonctionnaires britanniques, accompagnés de gardes britanniques, françaises, italiennes, et indo-mahometanes, sont en route pour sauvegarder la ville et les lieux saints; le général Allenby se propose de faire son entrée officielle dans la ville le 11 déoembre prochain, en compagnie des commandants des contingents français et italiens, ainsi que du chef de la mission politique française. La capture de Jérusalem avait été retardée dans une certaine mesure, par suite des efforts faits pour éviter de commettre des dégâts aux lieux sacrés dans et aux environs de la ville sainte. » LA SEPARATION ADMINISTRATIVENouvelle protestation du Conseil Com» munal de Bruxelles Les protestations des autorités belges le la Belgique occupée se multiplient ;ontre les décrets allemands séparant ad-riiniçtrativeinent la Flandre de la Wal-onie. Le conseil communal de Bruxelles i voté le 29 octobre 1917 le très énergi-jue ordre du jour que voici : Bruxelles, le 29 octobre 19Ï7. Le conseil communal de Bruxelles con-idère qu'il est de son devoir de protester manimement et avec énergie contre 'arrêté du 9 août et contre la circulaire lu 6 octobre 1917. Le conseil estime que sa protestation a l'autant plus de valeur au'il constitue une assemblée politique, élue par un mode de suffrage démocratique, et qu'il compte dans son sein les représentants de toutes les opinions. Il sait qu'en élevant une protestation il est l'organe de la population bruxelloise tout entière. Il proteste au nom des intérêts de cette population, laquelle serait gravement lésée par l'introduction d'un régime administratif modifiant un état de choses plus que séculaire, issu de nécessités multiples et ne donnant lieu à aucune réclamation.Il proteste au nom de la constitution et des lois belges qui sont méconnues et violées par l'arrêté du 9 août et par les circulaires du 6 octobre. Les membres des conseils communaux ont prêté le serment d'obéissance à la constitution et aux lois du peuple belge. Les administrations communales transgresseraient ce serment si elles accordaient leur concours à l'accomplissement des mesures qui viennent d'être décrétées. Il proteste au nom de la dignité nationale. Le peuple belge a dû subir l'occupation étrangère. Il n'a pas été conquis. Il ne saurait admettre que l'occupant, sans aucun égard pour la volonté de la population, transforme, contrairement au droit des gens, les institutions intérieures du pays dont il a pour devoir d'assurer le maintien. Le conseil communal proteste enfin au nom de l'avenir de la patrie. Il importe, essentiellement qu'à aucun moment, et dans aucun pays, on ne puisse se tromper sur les sentiments réels et sur la volonté du peuple belge. Le peuple belge veut être maître de ses destinées. Il refuse son adhésion £ toutes les mesures que l'occupant a prises arbitrairement et sans le consulter. Il importe que cette volonté apparaisse inaltérée, ferme, indubitable, le jour où des négociations de paix seront engagées et où, pour employer le langage d'éminents homîT^es po» litiques, le règne du droit se substituera définitivement au règne passager de la foroe. LES MEMBRES DU CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Concentration de Cosaques La concentration de troupes cosaques dans le sud et l'est de la Russie cause de l'inquiétude dans les cercles bolshé-vistes, ce que prouve surabondamment le manifeste lancé contre eux par Lénine et consorts. Un des côtés sérieux de la question c'est que les principales régions charbonnières du pays sont actuellement sous le contrôle des cosaques. Des troupes considérables sont détachées du front occidental russe et envoyées contre les cosaques. On dit que la fuite du général Korniloff a été facilitée par les "bataillons d'assaut" qui, étant restés fidèles au général Dukhonine, quittèrent Mohileff quand ils virent que celui-ci ne voulaient pas défendre le quartier général par la force. L'armistice Les officiers allemands au front protestent avec indignation contre la distribution faite par les Russes parmi les troupes allemandes, de pamphlets révolutionnaires en faveur d'une paix par négociation. Les Russes se proposent de continuer ce petit jeu pendant toute la durée de l'armistice. LA REVOLUTION PORTUGAISE L'ordre règne à Lisbonne L'ordre a été presque entièrement rétablie à Lisbonne. La junte révolutionnaire se composait du major Sidonio Paes, le capitaine Machado Santos, et le capitaine Féliciano Costa. Samedi des attaques ont été dirigées contre les bureaux du journal démocratique "Mundo," et les habitations de différents hommes politiques appartenant au parti du gouvernement renversé. Le Dr Alfonso Costa et M. Augusto Soares ont été arrêtés à Oporto, et le colonel Norton de Mattos et l'amiral Leotte de Bego sont à bord d'un navire. Le mouvement révolutionnaire qui avait commencé le 5 décembre par une mutinerie dans l'armée, amena la démission du gouvernement le 7 décembre à 7 heure du soir, dans le but de prolonger plus longtemps l'effusion de sang. Le colonel Norton de Mattos, ministre de la1 guerre, a offert la démission collective du cabinet au premier ministre. Le commandant des forces révolution- j naires victorieuses est le major Sidonio I Paes, ancien ministre du Portugal à Berlin. C'est un unioniste. Il fut , ministre des travaux publics dans le gou- I vernement de M.Jado Chagas en 1911,et ministre des finances dans le cabinet de v M. Augusto de Vasconcellos, la même année. Il est major d'artillerie, et fut i antérieurement professeur de mathématiques .à l'Université de Cambra. Le président de la République a consulté les présidents du Sénat et de la Chambre des Députés, ainsi que les chefs ' des partis démocratique et révolution-iste, en vue de constituer un ministère | unioniste sur les bases suivantes : (a) Maintien des engagements internationaux en ce qui concerne l'intervention du Portugal dans la guerre. (b) Cessation de toute action révolu- | tionnaire et formation d'un ministère j constitutionnel. (c) Rétablissement de l'ordre public, : sans représailles. (d) Prochaine réforme de la constitution.Les présidents des deux Chambres et les chefs politiques ont accepté cette pro- >A position, sous entendant que le président § de la République inviterait le Dr Brito ' Camacho à une conférence. 400 victimes Suivant une dépêche de Vigo datée du j 9 décembre, le croiseur "Vasco de 'j Gama" a été très sérieusement endommagé au cours du combat, et a été mis à ; l'ancre dans le Tage. L'échange de feu entre les marins et les révolutionnaires a I causé de sérieux dégâts à la propriété privée. On estime a environ 90 le nombre de tués et de 350 à 400 le nombre des bles- J "ses au cours des différent bombardements 1 et combats. Suivant les derniers informations le comité révolutionnaire siège au Palais Belem, et M. Machado, le président, a j été remplacé par M. Bracamps, siégeant 1 "ad intérim.'' LA CATASTROPHE D'HALIFAX On estime actuellement à 4,000 le nombre des morts. Dans une seule école on a retrouvé 200 cadavres d'enfants. La région inoendiée couvre une superficie d'environ trois kilomètres carrés. Six | grand piers sont détruits, mais les grands piers nouveaux dans la partie méridionale de la ville et qui servent aux services | gouvernementaux sont à peu près intacts. Un froid intense ajoute aux souffrances de la population ; les rues sont couvertes de trois pieds de neige. AUTOUR de la GUERRE EQUATEUR — Il est officiellement annoncé que la République de l'Equateur a rompu les relations diplomatiques avec l'Allemagne.PAYS-BAS — Le gouvernement britannique a publie la correspondance échangée avec le gouvernement des Pays-Bas au sujet de l'entrée dans les ports de ces pays des k n avires marchands armés pour leur dé- I fense. La dernière dépêche de M. Bal-four dit très justement que la décision des Pays-Bas est, pour employer ses propre mots, "unnecessary and unneu- j tral," et que le gouvernement néerlandais n'est nullement dans l'obligation de la maintenir. M. Balfour ajoute qu'à ' l'exception du Méxique tous les autres j gouvernements neutres qui ont eu à examiner la question au cours de la guerre ont adopté un point de vue différent. ib—■■■! ni i u iiwiiiiiniii ■ III—IMH i—— DERNIERE HEURE Généraux belges décorés Un télégramme du Havre annonce que le général Pétain, visitant le front belge hier, a nommé grands o^ciers de I' la Légion d'Honneur les généraux De ; Ceuninck et Rucquoy. Le roi Albert a reçu ensuite le général Pétain et l'a retenu à déjeuner avec les autres généraux français qui 1 accom- jj > pagnaient.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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