L'indépendance belge

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s.n. 1918, 15 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 22 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xd0qr4pv75/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: VENDREDI 15 MARS 1913 f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. ' ABONNEMENTS : ■! 6 MOIS, 17 SHILLINGS CONSERVATION PAR LE PROGRI TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 h. la j&Udi 14 mars (.1 AN. 52 SHILLINGS. LA SITUATION Jeudi, matin. Bien qu'une activité fébrile continue à régner derrière les lignes allemandes et © . . v que les batteries ennemies crachent à jet continu des tonnes de mitrailles sur les. positions alliées, il semble bien que le grand rrfouvernent offensif dont les Teutons nous menaçent depuis la débâcle tusse, ne se produira pas, du moins dans Un avenir prochain. En effet, la presse allemande publie des notes visiblement inspirées, préparant l'opinion à cette éventualité. Le critique militaire du "Lokalanzeiger," dans un article qui a certainement été écrit par ordre, appuie cette opinion d'arguments qui, à première vue,prêtent à de sérieuses réflexions. Tout d'abord il constate que les journaux avaient estimé qu'une offensive allemande se justifiait par la disponibilité des troupes et de l'immense matériel de guerre allemand, par suite de la disparition du front oriental. Le moral élevé des troupes venues de Russie ît la oonfiance dans leur supériorité donnaient des garanties de succès à une telle entreprise qui aurait pour avantage d empêcher les Alliés -de bénéficier *des réserves croissantes qui leur viennent d'Amérique. Mais, continue le critique, un examen plus approfondi de la situation, montre qu'il vaut mieux forcer les Alliés de recourir eux-mêmes à une ruineuse et vaine offensive. Celle-ci devient pour eux, dit-il, une impérieuse nécessité par suite de la pression, de jour en jour plus forte, de la campagne sous-marine allemande. D'autre part, il estime que l'apport, d'ailleurs très limité des troupes américaines insuffisamment entraînées, ne compense pas la perte des armées bien aguerries de la Russie et de la Roumanie, et il conclut que le grand état-major teuton tient tous les atouts .dans son jeu et qu'il peut, s-'il le désire, permettre aux Puissances dj l'Entente de s'épuiser avant que l'Allemagne ne frappe le coup final. Empressons nous de constater qu'il y a loin de ces considérations à la yéalité des faits. Nous savons, par des témoignages dignes de foi, que le haut moral et la confiance dans leur supériorité des troupes allemandes venues de Russie, est une affirmation erronéê. Celles qui sont envoyées ap front se révoltent, et lorsqu'elles s'y trouvent, ayant perdu toute valeur combattive, fuyent à travers tout se faisant tuer comme du gibier aux abois. Et nous croyons pouvoir affirmer que si le grand coup qui devait être a.s-séné sur le front occidental n'a pas encore été frappé, et s'il ne l'est pas avant longtemps, c'est à cette raison seule qu'il faut l'attribuer. Aussi bien l'Allemagne va remettre ses troupes amolliés par une longue inactivité devant les tranchées moscovites, à un en-trainemçnt intensif, etice n'est qu'aprè? leur réappropriation qu'elle pourra songer à les employer contre nous. Les Alliés, répétons-le, ne sont pas à, 3a merci du programme du maréchal von Hindenburg, et (ils ont un plan qu'ils exécuteront à l'heure qu'ils opt choisie. En attendant, on continue à se livrer de part et d'autre à des attaques locales tout le long du front. Les soldats belges, après un violept bombardement, sono partis à l'assaut des tranchées allemandes au sud-est de Lombartzyde. Ayant occupé la première ligne ennemie et ayant fait prisonniers ses occupants, ils sont allés au delà et, après un vif combat corps à corps, ils ont arrêté une oontre-pttaq'ue parti© de la deuxième ligne ennemie. Le communiqué de Berlin signale . ! [ cette affaire en disant que les Allemands ont repoussé l'attaque belge après avoir fait une trentaine de prisonniers. De leur côté, les troupes britanniques ont enlevé une position fortifiée ennemie au sud-est du bois du Polygone, près d'Ypres, capturant des prisonniers et du matériel de guerre. Les Allemands ont exécuté dans la région de Loivre, au nord-ouest de Reims, un coup de main qui a été refoulé facilement. En Champagne, après une soigneuse préparation, dans la région des Côtes, ils ont livré une attaque contre les positions françaises à l'ouest de Vaude-sincourt. Etant parvenus à prendre pied dans quelques éléments de tranchées, ils ont été rejetés à la suite de vifs engagements au cours desquels ils ont subi des pertes sérieuses. L'artillerie a été particulièrement active dans les régions de Nieuport et de Di?mude, sur le frolit belge, dans le secteur de Passchendaele, dqns le bois du Polygone et dans la forêt des Fraised", au sud de la route de Bapaume à Cambrai, des deux côiés du canal de La Baffiée et au nord de Lens, sur le front britannique, ainsi qu'en Argonne et sur les deux rives de la Meuse, sur le front français. Sur le front méridional, l'artillerie r.'a pas chômé davantage, et les batteries italiennes ont exécuté des tirs de dispersion sur les bivouacs ennemis sur les versants septentrionaux du Col délia Berrett-a et sur des troupes et des transports austro-allemands au sud de No-venta, ainsi que sur les travaux ennemis dans la région côtière. Il y a eu é^kle-r.ient une grande activité de patrouilles, et de nombreux détachements d'éclai-'-«urs austro-hongrois ont été repoussés " avec pertes en de nombreux points. En Russie les Allemands viennent d'ajouter un nouveau et précieux gage -i leurs captures faciles en occupantOdessa, la .quatrième des grandes villes de l'ancien empire des Tsars. La. prise de oe port constitue un anneau de plus à la chaîne qui menace de river l'Orient et même lExtrême Orient à la domination économique des Empires du Centre et en particulier de l'Allemagne aux dents longues et aux appétits féroces. Les renseignements positifs manquent sur la réelle situation en,Russie. L'on apprend, par exemple, que oe n'est ni à la demande des habitants des îles Aaland, ni à la prière des Finlandais que les Allemands ont occupé ces contrées. Le parti que l'on nomme, "blanc" et qui a livré la Finlande aux troupes du Kaiser, serait loin de représenter le sentiment des Finlandais; c'était le parti des dévoué; à l'Allemagne dès avant la guerre, et il ne représente au fond qu'une petite minorité des Finlandais. Quant aux populations des îles Aaland, elles protestent ' énergiquement contre l'occupation allemande et appellent 4e secours de la Suède. _ i Cependant, au Congrès de Moscou qui se réunit aujourd'hui, il faut s'attendre, à oe qu'il paraît, à ce qu'une forte majorité ratifie le traité honteux- de Brest-Litovsk. Lénine a pris tçutes les disposi-tioPs à oet effet. Cela n'en donnera pas plus eje valeur à un traité signé par des Bolshévistes ayant changé de nom pour motifs spéciaux et n'ayant jamais reçu de mandat de la nation russe. Mais peur que celle-ci puisse se ressaisir et exprimer sa validité, il lui faut un point d'appui-, et nous espérons toujours qu'elle le trouvera dans l'intervention japonaise, qui semble devoir se décider à bref délai. LA GUERRE MONDIALE EN PALESTINE » L'avance sur Sichem Pendant que les troupes du général Allénby combattent contre les puissantes positions défensives turques sur .'a grand'route de Jérusalem à Sichem, d'autres détachements ont attaqué au nord sur un large front au pied des collines vers la mer. Mardi, les troupes britanniques ont effectué ici une avance de 4 kilomètres et demi en moyenne sur un front de près de 18 kilomètres, ce en dépit d'une forte résistance en certains points. Succès britanniques Le 11 mars, les avant-gardes de la colonne britannique opérant de Port-Amé-lia ont refoulé un détachement ennemi do Poluvu, à 24 kilomètres de Meza et a environ 144 kilomètres à l'intérieur du Mozambique. On constate que les soldats indigènes allemandes tentent de plus en plus à déserter ; un grand nombre d'entre eux ont été capturés par les patrouilles britanniques.OPÉRATIONS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs de navires mar chands de toute nationalité de plus de 100 tonnes (non compris les bateaux locaux de pêche) dans les ports du Royaume-Uni 4 pour la semaine finissant le 9 mars 1918, à minuit: Arrivées, 2,046; départs, 2,062; contre 2,015 et 2,209 la semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par sous-marins ou par mines : De plus de 1,600 tonnes, 15; de moins de 1,600 tonnes, 3, contre 12 et 6 la semaine précédente^ Navires marchands britanniques attaqués sans sUccès: 8 contre 6 la semaine précédente. Un bateau de pêche britannique a été coulé, contre aucun la semaine précédente.* * * Les statistiques des ports français pour la semaine finissant le 9 mars 1918, donnent 887 entrées et 1,031 sorties, contre 865 et 748 la semaine précédente. Quatre navires marchands français de moins de 1,600 tonnes ont été coulés, contre deux la semaine précédente. Quatre navires marchands français ont ont été attaqués sans succès, contre quatre la semaine précédente. Aucun bateau de pêche françaià n'a été coulé. « • * La statistique hebdomadaire italienne renseigne pour la semaine finissant le 9 mars 1918, à minuit, 430 entrées et 391 sorties, contre 334 et 285 la semaine précédente. Deux navires marohands italiens de plus de 1,500 tonnes et un de moins de 1,500 tonnes pnt été coulés, contre aucun la semaine précédente. Un navire rriarchand italien a été attaqué sans succès,/yontre un la semaine pré-,, cédente. Ds»i pet .«• a voiles italiens ont été coulés, contre aucun la semaine précédente. L'emploi des navires hollandais Les Alliés ont décidé d'employer pour leur' usage les navires hollandais qui Se trouvent actuellement dans les ports alliés. Des frets avantageux seront payés et les navires seront assurés, armés et, si nécessaire, oonvoyés. A la conclusion de la sfuerre, les navires seront restitués à © 7 , / leurs propriétaires. Si certains ctaient coulés on espère pouvoir arriver à un arrangement qui permette de les remplacer sitôt la guerre terminée. Des négociation;- étaient en cours depuis longtemps atec les Pays-Bas à ce sujet, mais l'Allemagne, qui bénéficie elle-même de l'emploi d'un tonnage hollandais élevé pour sa navigation intérieure, trouvait, qpmme'd'habitude, que ce qu'elle peut faire est interdit aux autres, et elle s'opposait à oe que la Hollande permît aux Alliés d'affréter des navires hollandais Les Alliés, en décidant de passer ouvre, s'appuient sur un droit, reconnu par les lois internationales, qui permet à des nations belligérantes de faire usage de tonnage neutre si une compensation convenable est accordés. OPÉRATIONS AÉRIENNES ATTAQUES SUR FRÏBOURG Bombes àur les docks de Bruges Fribourg, en Baden, a été attaqué mercredi par des aéroplanes britanniques; des bombes ont été jetées sur des usines de munitions et des casernes. Dans la joûrnée-et la soirée de mardi, plus de 20 tonnes de bombes ont été lancées sur des objectifs militaires derrière les lignés. Des combats aériens ont çu lieu pendant toute la journée de mardi. Le communiqué britannique donne les résultats suivants : 14 aéroplanes allemands détruits; 8 forcés à descendre; 1 ballon allemand détruit; 6 aéroplanes britanniques manquants. Dans la nuit de lundi à mardi, trois tonnes de bombés ont été jetées sur les docks de Bruges. Les Français ont abattu mardi quatre machines, dont trois sont tombées fortement endommagées dans les lignes ennemies.De leur côté, les Allemands prétendent avoir abattu dans la même journée 19 machines et 2 ballons captifs. Les Zeppelins reviennent Trois dirigeables ont franchi la côte du Yorkshire dans la soirée de mardi L'un d'eux a jeté quatre bombes sur Hull, où une maison fut démolie et une femme mourut de saisissement. Les deux autres errèrent pendant quelques heures au-dessus de districts éloignés et se dé barrassèrent de leurs bombes en pleine campagne avant de regagner la mer. Une nouvelle visite nous a été rendue mercredi soir; un ou deux dirigeables ont attaqué la côte nord-est peu après 9 h. 30 du soir. Vingt bombes ont été lancées près de la côte. Les rapports relatifs aux victimes et aux dégâts ne sont pas encore parvenus. LES PRATIQUES ALLEMANDES Témoignages américains Le gouvernement des Etats-Unis vient de publier par les soins du "Comité d'in-'formation publique," up remarquable "sommaire" des crimes commis par les soldats allemands contre ,1a population civile des régions envahies en France et en Belgique. Ce "sommaire" est édité sous la forme d'une brochure d'une centaine de page? intitulée "Pratiques de guerre allemandes," par le professeur Dana C. Munro, de l'Université de Princeton ; George C. Sellery, de l'Université de Wisconsin, et Auguste C. Krey, de l'Université de Minnesota. Les documents proviennent surtout de source allemande et de source officielle américaine. Dans cette seconde catégorie se place un exposé des procédés allemands en pays opprimés fait par M. Vernon Kellogg, qui fut directeur de la Commission de secours américaine en Belgique (Belgian Relief Commission), et qui, par conséquent, vécut au milieu des victimes des atrocités qu'il rapporte. M. "Vernon Kellogg entra en territoire occupé en juin 1915. Il ne put voir, dit-il, l'invasion même et ses horreurs, mais il vit les tombes des massacrés et les ruines des villes ; il vit toutes les infortunes des populations forcé*»® d» vwa» le allemand: l'anéantissement de la îibvrtc individuelle, les réquisitions de toutes sortes, depuis des meubles et des animaux de basse-oour jusqu'à des matelas et des couvertures, si bien que les gens se .trouvaient dépouillés de tout; il vit surtout les déportations. Celles-ci se firent si brutalement que les Américains qui en furent témoin, en-oore que liés à leur devoir de stricte neu-tî alité, ne purent faire autrement que de protester en maintes occasions. Cependant, dit M. Vernon Kellogg, de grandes misères avaient déjà été créées: ,,des pères, des époux avaient été arrachés au sein de leurs familles, de; soutiens de veuves étaient déjà soumis au travail forcé au profit de l'armée allemande; des femmes même avaient été emmenées. La presse a dit comment 1 Allemagne les traite. M. Vernon Kellogg conclut: "Je suis entré comme neutre en Belgique*èt er Ftance envahies et, pendant que j'\ étais j'ai gardé fermement l'attitude J'un neutre. Mais j'en suis sorti "non-neutre." Je ne puis pas concevoir qu'un Américain qui aurait passé par les même? expériences que moi pût en sortir neutre ? Il en serait sorti comme j 'ei• suis sorti, avec l'indéracinable conviction qu'un peuple ou un gouvernement qui peut faire ce que les Allemands ont fait et f-ent en Belgique et en France aujourd'hui ne peut plus, s'il y a une Puissance sur terre pour l'en empêcher, continuer à agir ainsi une minute de plus. Et il ne doit plus lui être permis de recommencer."Je suis également entré dans les pays envahis en haïssant la guerre. Mais j'en suis aussi sorti avec l'indéracinable conviction, encore une fois, que le seul moyen d'empêcher .l'Allemagne, avec son gouvernement et son état d'esprit actuels, de recommencer ce qu'elle a fait, est dans la force des armes. On ne pourrait l'en empêcher par des appels, des concessions, ou des traités. "'Ainsi, aussi ardemment qu£ j'espère la cessation de toute guerre, j'espère que cette guerre ne cessera pas avant que l'Allemagne ne se rende compte que le monde civilisé ne veut simplement plus permettre que des horreurs pareilles à celles dont elle s'est rendue responsable en Belgique et en France soient encore nossibles dans l'avenir." LES PHRASES ET LES FAÎTS Dans un discours prononcé par M. Lloyd George au Conseil National des Eglises libres, il a dit qu'on lui avait fait le reproche de ne pas avoir dans ses discours donné une place plus grande à la Ligue des Nations. Si nous n'en parlons pas davantage, c'est parce que les Bolshévistes nous ont appris qu'une vraie . Ligue des Nations ne se crée pas par des paroles. Tandis que les Bolshévistes parlent des droits de libre-disposition des , peuples, les Allemands arrachent à la Russie l'une province après l'autre. Ne prenez pas des phrases pour des faits. Il y a actuellement, continua M. LloyJ Géorge, moins de famine dans le pays . qu'au moment du premier epup de canon. La nourriture ne manque pas ét il n'est pas à prévoir qu'elle manquera. Le rationnement signifie simplement que nous apprenons à nous aider les uns les autres. Nous devons donner toute notre énergie à la guerre ; on ne peut faire la guerre à moitié. Si quelqu'un peut me montrer un moyen de faire la paix sans trahir la grande cause pour laquelle nous sommes entrés en guerre, je l'écouterai avec joie. Mais de simples bavardages au sujet de la paix ne peuvent que miner l'énergie et le moral du pays. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le Kaiser, dxlc de Courlande Le "Lokalanzeiger" de Berlin an-ronce que le Conseil National de Cour-lande, réuni le 8 mars, a voté une résolution unanime offrant la couronne ducale de Courlande au Kaiser. Le Conseil a également exprimé le désir de conclure des conventions en matière militaire, de douanes, de chemins de fer, etc., avec l'Allemagne. La résolution émet aussi l'espoir de voir tous les pays baltiques réunis en un seul Etat uni à l'Empire allemand.Le Conseil National de Courlande comprend environ 80 membres, presque tous Allemands, désignés pour représenter les maraudeurs qui ont suivi les armées allemandes et ont, depuis 1915, opprimé les habitants qui n'avaient pas fui et pillé ce qui appartenait aux réfugiés. AUTOUR de la GUERRE GRANDE-BRETAGNE — M. lord Rhondda, contrôleur de 1 alimentation, a déclaré qu'il espérait pouvoir augmenter bientôt la ration des travailleurs manuels. Il a annoncé •qu'un projet de rationnement du pain avait été étudié et serait tenu prêt pour , le cas» où la nécessité s'en ferait un jour sentir. ! — Un avis du "Food Production Département" met les cultivateurs en garde contre le danger de semailles hâ- ! ti\es, des gelées pouvant encore se produire.— Au cours d'un discours prononcé hier à une réunion par M. Havelock Wilsou, président de l'Union Nationale des Marins et .Chauffeurs, exprima sa fierte de pouvoir dire que durant la guerre il n'y avait eu chez les marins ni grève, ni menace de grève. Parlant de la campagne sous-marine, il déclara que les Allemands seraient punis pour les crimes contre les neutres aussi bien que pour ceux contre la Grande-Bretagne. Au cas où une conférence internationale serait convoquée, les marins se refuseront à transporter n'importe quel homme se proposant de rencontrer des Allemands. 'De plus, un boycottage «sera établi pour une durée minipia de deux ans, avec addition d'un mois pour chaque nouveau crime commis. La durée élu boycottage s'élève déjà à 5 ans et 4 mois. — La catastrophe de Halifax, amertéa par la collision de deux navires, dont l'un chargé de munitions, a causé la mort de 1,800 à 2,000 personnes. Les dommages matériels sont estimés à plus de 112 millions de francs. DERNIÈRE HEURE Le raid sur la côte nord=est Un communiqué officiel dit qu'un seul dirigeable prit part à l'attaque d'hier »t lança quatre bombes sur Hartlepool. Il resta à une haute altitude et ne séjourna que peu de temps £u-dessus de la terre. Six maisons d'habitation ont été démolies et trente endommagées. Jusqu'ici on signale 5 tués et 9 blessés. Np-^4

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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