L'indépendance belge

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s.n. 1917, 22 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0000000s38/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) administration et redaction: „ t5t^at?-\paris: 5, dane stb., HIGH holbobn, w.c. 1. n* place ! la bouese. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: j 238 75 ^ JEUDI 22 MARS 1917. r 3 mois, 9 shillings. ï _ . , , . , „ . , ,. „ abonnements : J 6 mois. 17 shillings. -Conservation par le progrès. En vente a Londres a 3 h. le mercreds 21 mars. { x an, 32 shillings. J LA SITUATION. Mercredi, midi, I La retraite allemande, la révolution russe, les succès britanniques en Mésopotamie et les préparatifs de guerre aux Etats-Unis ont remis au second plan des événements politiques importants qui, en d'autres temps, eussent préoçcupé au plus haut degré l'opinion publique. Le remaniement ministériel en France et les Conférences Impériales britanniques sont pourtant des "incidents" qui, même en ces heures historiques, méritent qu'on s'y attarde un peu. La constitution du cabinet Ribot-Pain-levé qui, ce matin, est à peu près complété, mettra fin, il faut l'espérer, aux tiraillements qui, en ces derniers temps, ont marqué les rapports entre le pouvoir législatif et l'exécutif, car il serait vraiment désolant que la glorieuse épopée fût contrariée par les agissements de quelques politiciens qui ne peuvent se résoudre à mettre fin à de mesquines querelles de parti qui énervent le public et jettent le discrédit sur un régime parlementaire, suranné. La politique étroite de parti ne peut survivre à cette guerre, et le corps électoral fera comprendre, tôt ou tard, à ceux qui s'attardent en des discussions futiles, que le parlementarisme ainsi compris ne répond plus à ses vœux ni aux nécessités graves de l'heure. Nos amis de Frane'e feraient bien, à ce sujet, de s'inspirer de l'exemple de ■nos amis et alliés britanniques qui, très sagement, \ont mis au rancart leurs querelles de parti et se consacrent entièrement à la tâche gigantesque de la re- 11 construction de l'Empire et à l'applica- ® tion de méthodes de gouvernement plus P modernes et plus adéquates. C'est à ce point de vue qu'il y a lieu 8 d'insister sur l'importance des Confé- F rençes Impériales qui, hiçr et aujour- ^ d'hui, ont commencé à siéger à Londres. (' Hier, ce fut le Cabinet de Guerre im-périal, composé des membres du cabinet britannique et des Premiers Ministres 11 des Dominions, qui s'çst réuni pour la 0 première fois, et aujourd'hui c'est le fi tour de la Conférence de Guerre impé- li riale, -à laquelle assistent tous les délé- c gués des Dominions, à ouvrir ses assises. Nous aurons l'occasion de revenir sur r les-délibérations et les décisions de ces p différents meetings impériaux. Bornons- 1; nous, pour aujourd'hui, à indiquer les d grandes lignes du programme de ces as- c semblées historiques. r Le Cabinet Impérial s'occupera exclu- r sivement des questions ayant trait à la b guerre ; la Conférence Impériale a dans r ses attribuions toutes les questions d'or- a dre général, en plus de celles se ratta- i: chant directement à la guerre. D'autre i" part, les délégués de l'Empire tiendront i des séances de commission, au cours des- n quelles ils discuteront, avec les minis- g très et chefs de départements, les ques- t; tion s spéciales qui intéressent les Do- p minions. u Des séances de commission ont eu ,lieu déjà entre les délégués^ néo-zélandais .et f: les différents départements brdtanni- e ques intéressés, au sujet des açhats de c blé et de laine. e Les séances du Cabinet impérial sont c présidées par M. Lloyd George, celles e de la Conférence impériale (à l'excep- r tion de la séance inaugurale d'aujour-1 d'hui) par M. Walter Long, secrétaire . d'Etat pour les Colonies. Les délibéra-1 , tions se prolongeront probablement pendant quatre ou cinq semaines, les séances du 'Cabinet impérial alternant avec ' celles de la Conférence impériale. 1 A l'exception des délégués australiens, les représentants de tous les Dc-; minions sont actuellement à Londres. Ajoutons qu'il est plus que probable que les délégués de l'Empire auront l'occasion de prêter leur concours, plus ou moins direct, aux tentatives nouvelles de règlement de la question irlandaise. Au point de vue des Alliés, ce sont la politique fiscale et la solution des problèmes de l'après-guerre qui nous intéressent plus particulièrement, et, dans cet ordre d'idées, les débats seront suivis avec la plus vive attention. Malgré le temps moins favorable, les ' Alliés ont poursuivi leur avance hier dans la direction de Saint-Quentin et de Cambrai. Les patrouilles françaises sont arrivées à sept kilomètres à l'ouest de Saint-Quentin, où elles ont eu des escarmouches avec les détachements d'arrière-garde ennemis et, au sud. nos Alliés ont occupé Tergnier, sur la ligne Bruxelles-Paris. Les troupes britanniques, de leur côté, I ont progressé sur la presque totalité de j leur front, . et elles ont encore libéré quatorze villages. Leur ligne passe ^ maintenant par Canizy, Éstrées-en-Chauss^e, Nur.lu et ■ Vélu-Saint-Léger. Depuis samedi, les Alliés ont libéré un total de 251 vilïages, et le terrain récupéré a une superficie de 3,000 kilomètres carrés environ. Malheureusement, le territoire abandonné par l'ennemi offre le spectacle d'un vaste champ de désolation, et les correspondants de guerre allemands qui sont chargés d'expliquer au public que cette destruction barbare répond à des nécessités militaires (ce qui est faux), appellent la bande de terre évacuée 1' "Empire de la Mort." Le dernier communiqué français annonce qu'à Noyon les hordes allemandes ont emmené de force cinquante jçunes filles entre 15 et 25 ans. Les hommes de la Kultur se font marchands d'esclaves ! En somme, les Allemands, dans leur retraite, poursuivent le même plan qu'ils poursuivirent lors de l'invasion: semer la terreur dans l'espoir de briser la force de résistance de leurs adversaires. Mais c'est là une politique de lâches, qui ne réussira pas plus aujourd'hui qu'elle n'a réussi en 1914. Si le maréchal Hinden-burg, ou plutôt le gouvernement impérial dont il est l'exécuteur des hautes œuvres,, s'imagine que par ces procédés indignes d'une nation qui se respecte, il peut faire fléchir la volonté des Alliés, il se trompe. Bien au contraire n'est mieux calculé que ces actes de sauvagerie raffinée pour stimuler leur résistance et leur esprit de sacrifice et, à ce point de vue, nos ennemis se montrent, une fois de plus, mauvais psychologues. Mais les Alliés n'oublieront pas. Il l faut que l'Allemagne, en tant que nation, et les Allemands individuellement, sa- , chent que l'une et les autres devront ^ expier tous les crimes commis dans cette guerre, qui tous leur seront portés n en compte et que 'c'est eux, en dernier e ressort, qui paieront la casse. LA GUERRE EUROPÉENNE Les Opérations Militaires. SUR LE FRONT OCCIDENTAL COMMUNIQUE BRITANNIQUE. L'avance se poursuit toujours vers l'est. — Encore 14 villages libérés. Londres, mardi, 9 h. 5. — Malgré les conditions climatériques moins favorables, nous avon? fait aujourd'hui encore des progrès considérables sur la plus grande partie du front de notre avance au sud d'Arras et 14 nouveaux villages ont , été déblayés de l'ennemi. No? troupes ont conquis la ligne Oanizy - Estrées - en - Chaussée - Nerlu -^ ?lu - St-Léger. 1 ne tentative de conîre-attaque allemande au sud d'Ar,ras a été refoulée PF ,1® feu de nos mitrailleuses. Nous avons exécuté un raid avec succès, la nuit dernière, au nord-est de Neuville-St-Vaast et ramené quel-aues Drisonniers. Aviation. — Des bombes ont été jetées, hier, par nos aviateurs sur d'importants dépôt? de munitions ennemis. De bons résultats ont été'obtenus. Un appareil allemand a été abattu et deux autres ont été contraints d'atterrir en mauvais état dans des combats aériens. Trois de no? aéroplanes ne sont pas rentrés. Deux de ceux-ci ont été abattus par les canons spéciaux ennemis. LES COMMUNIQUES FRANÇAIS. La poursuite des Allemands continue. — Sanglants echecs ennemis a l'ouest de la Meuse. Paris, mardi, 14 heures. — De l'A-vre à 1 Aisne, il n'y a eu que d'e petits changements au cours de la nuit. Nos éléments avancés ont légèrement progressé et sont constamment en contact avec l'ennemi. L'avance est , devenue dus difficile, en raison de la destruction de tous les moyens de communication et du mauvais temps. En Champagne, la lutte d'artillerie signalée hier a cessé la nuit dernière, et il n'y a pas eu d'action d'infanterie. Sur la rive gauche de la Meuse, les Allemands ont livré à diverses reprises de nouvelles attaques sur nos positions entre le Bois dAvocourt et la Côte 304. L'ennemi a été repoussé chaque fois et a subi de lourdes pertes sans obtenir aucun résultat. En Alsace, il y a eu dés rencontres de patrouilles dans le Bois de Cars-bacjh. Nous avons fait quelques prison-< niers. Partout ailleurs, la nuit a été calme Aviation. — Un aéroplane allemand est signalé avoir été détruit le 17 mars par l'adjudant Douchy, qui a obtenu ainsi sa cinquième victoire aérienne. Dans la journée d'hier, deux aéroplanes sont tombés dans nos lignes au cours de combats aériens, un dans la région de Noyon, l'autre près de Guis-card.En plus de ceci, un appareil allemand criblé par un de nos pilotes, le 16 mars dernier, a été trouvée, hier, par nos troupes près de Noyon. Il est aussi confirmé que, pendant la même journée, le 16 mars, nos canons anti-aériens ont abattu un aéroplane allemand dans la région de Manheulle?. LA MARCHE SUR ST-QUENTIN. Occupation de ' Tergnier. — Perte des Ruines de Coucy- — 50 jeunes filles em i enées de force, -Paris, mardi, 2*3 h. — Dé là Somme' d l'Aisne, nos troupes, tout en réalisant de nouveaux progrès, ont procédé à 1 occupation de la^one reconquise.Au nord de la Somme notre cavalerie s'est avancée jusqu'aux limites 1 de Roupy, à 7 kilomètres de St-Quen-tin, où elle a chassé quelques patrouil- ' les de cavalerie allemande. Au nord-est de Chauny, notre in- ' fanterie a occupé Tergnier (à 19 1 kilomètres de St-Quentin) pendant la 1 journée et traversé le canal de St- ' Quentin. 1 Il y a eu quelques esçarmouches très vives avec des détachements ennemis; f ce? engagements se sont terminés en 1 notre faveur. ( Au cours de la poursuite, qui a. du- : ré plusieurs jours, nous n'avons subi ' tout le long du front que des pertes insignifiantes. c Partout nou? avons trouvé la mar- ' que du vandalisme systématique de 1 l'ennemi ; la majeure partie des dégâts qu il a commis ne sont pas moti- c vés par la nécessité militaire. ^ Cet après-midi no? aviateurs ont signalé que les ruines historiques du 1 Château de Coucv ont été détruites ^ par une explosion. { En évacuant Noyon l'ennemi a em- I mené de force 50 jeunes filles de 15 à 25 ans. La journée a été relativement i calme sur le reste du front. 1 LE COMMUNIQUE ALLEMAND. Berlin, mardi.—Dans la région aban-donnée à l'ennemi des des côtés de la r Somme et de l'Oise, plusieurs engage- j ments entre infanterie et cavalerie ont , eu lieu avec de lourdes pertes pour l'en- c nemi. La préparation du champ de bataille < choisi dans rette région, a exigé de ren- ( dre inpraticable tout ce qui pourrait oérir un avantage quelconque aux opéra- ' tions de l'ennemi. Dans la boucle d'Ypres nos éclaireurs ont ramené 12 prisonniers britanniques ç dans leurs positions. Entre Lens et j A1'ras il .y eu, pendant un moment, un r vif duel d'artillerie. Sur la rive gauche de la Meuse, les Français ont lancé, dans l'après-midi et la nuit, de violentes attaques contre les positions que nous avons conquises le 12 mars. Ils ont été repoussés partout. Sur j la côte 304, une de nos compagnies a livré une attaque de sa propre initiative j et a occupé une nouvelle partie de tranchée sur un front.de 200 mètres, faisant ^ 25 prisonniers. Au sud du canal du Rhône au Rhin, dans une entreprise exécutée avec déci- C sion, 20 Français sont tombés entre nos mains. te communiqué allemand affirme d'autre part que 13 aéroplanes alliés ont t été abattus au cours de combats aériens et deux autres sous le feu des batteries anti-aériennes allemandes. Le banditisme alleman-J. Paris, mardi. —Le semi-officiel français de ce jour dit: La retraite ennemie donne de plus en plus aux combat? le caractère d'une guerre de mouvement. Les informations reçues des localités capturées par les Alliées devèlent les procédés barbares de l'ennemi, qui en I •; retirant pille et détruit systématiquement, et même empoisonne les puits en y jetant de l'arsénié. Le pays que l'ennemi a abandonné devant nos troupes n'a pas subi un meilleur sort. Les Allemands en se retirant ont commis des dégâts qu'aucune raisoi. d'importance militaire ne peut justifier Même, s'ils peuvent justifier la destruction de? ponts, des lignes de chemins de fer et des routes, les Allemands ne pourront pas tenter de défendre la destruction systématique de tous les arbr ^ à fruit et le boudeversernent de* champ-; par l'explosion de mines, 1 incendie de villages entiers et, au-dessus de tout, ' l'abominable dénuement dans lequel ils ont laissé le« - habitants qui, sans abris et sans vivres, ont été secourus et nourris par nos troupes. Ils se vantent de leur vandalisme. Amsterdam, 20 mars. ■— Le correspondant de guerre du 'Lokalanzeiger" dit: "Notre retraite des anciennes positions sur l'Ancre et la Somme a annulé le projet de grande offensive de la part des troupes franco-britanniques pour le printemps prochain, sur le front occidental. De longues bandes de territoire ( ayant une largeur de 10 à 12 kilomètres ' et suivant tout le front de nos positions, ont été transformées en "terrain mort." Aucun vilalge ou ferme ne reste debout • sur ce glacis, aucune route n'est praticable et aucun pont, ligne de chemin- de fer ou quai ne subsiste encore. Devant nos nouvelles positions se déroule, com-ftiê u-ù' vast-e ruBan, l'empire cl a la mort." — Beuter. LA RETRAITE ALLEMANDE. . Les commentaires français. Paris, mardi. — L'expert rançais, :ommendant la retraite allemande, dit : II faut accueillir avec circonspection les rumeurs que les critiques militaires semhlent appuyer et suivant lesquelles .a retraite allemande serait une manœuvre préliminaire des violents efforts :jue prépare l'état-major général allemand dans e but d'obtenir une victoire iécisive. L'état-major général allemand, qui a senti plusieurs foi?; ses lignes chanceler, , 1 comprit la difficulté de manœuvrer et , lans ee conditions a préféré se retirer . ifin d'éviter le risque d'être débordé 1 m jour. 1 La bataille d Arras à l'Oise est pour ' ;ela la conséquence de la bataille de la somme, qui a démontré à 'ennemi la nécessité de se retirer. Si les Allemands en ont décidé ainsi, ( : est seulement parce que nous sommes f es plus forts. 1 Les événements qui se déroulent nous -Dermettent de mieux comprendre la ci- -unification de ceux qui se sont produits m 1916. Ceux-ci sont de bon augure nour ceux de 1917. Les commentaires néerlandais; 1 Des télégrammes de Berlin aux jour- 1 raux de Hollande, tout comme les corn- ' nentaires de la presse néerlandaise, 1 semblent accréditer le fait que la retraite 1 illemande doit tre suivie d'une tentative -le répéter le succès d'Hindenburg à Fannenberg, dans l'est prussien, au dé-Dut de la guerre, mais sur une plus grande échelle. Aussi, le critique du "Nieuwe Cou- 1 l'ant," suivant un télégramme de son c lorrespondant à Berlin, pense que dans j :rès peu de jours "les Alliés devront être s arêts dans leurs nouvelles positions à re- s sister au terrible assaut des forces aile- s nandes. Des comparaisons de faits ,avec la stratégie suivie par le maréchal von ïindénburg dans l'est prussien et en rransylvanie—tel que attirer l'adversaire dans le centre du pays où il n'a pas c le positions préparées ni chemin^ de fer 1 — sont faites par la majorité des jour- 1 îaux hollandais. c D'autre part, le "Maasbode" dit que s a théorie suivant laquelle les Allemands e retirent entièrement de leur propre et r ibre volonté est un pur non-sens, car si r 'on Hindenburg considérait sa position 1 ur le front occidental toujours ' aussi a orte qu'en octobre dernier, il ne l'aurait t ertamement pas abandonnée. - r Le critique du "Tyd" fait-remarquer 0 [ue la stratégie de von Hindenburg est ileinement connue par les chefs alliés et r est pourquoi "il doit être tenu comme f rès douteux que la manœuvre allemande c éussisse cette fois.," SUR LE FRONT MËRÏDlbNflL d Grande activité d'artillerie- ^ ■ Rome, mardi. — Il y a eu, hier, une -activité croissante d'artillerie tout le long du front, particulièrement intense sur le Tonale (vallée de la Ca-monica), dans la région du mont Pa-subio, sur le plateau de l'Adige, dans le secteur dé ïolmino, à l'est de Gori-zia et sur la Carso. Sur les versants du Fos=o-Casina (au sud du bassin du Loppio), une de nos patrouilles a capturé un avant-poste et pris du matériel et des munition^.• De nombreuses rencontres aériennes ont eu lieu. Nous avons abattu un aéroplane ennemi sur le plateau d'Asin-go. Les aviateurs ennemis ont été faits prisonniers. SUR LES FRONTS RUSSES. ■ E COMMUNIQUE RUSSE. Pas de changement. Pétrograd, mardi.—U n'y a pas de changement, tant sur le front de la Baltique aux Carpathes, qu'en Roumanie.■ E COMMUNIQUE ALLEMANO. Berlin, mardi.—Il y a eu dans certains secteurs des combats plus vigoureux que les jours précédents. Nos détachements ont ramené 25 prisonniers de raids exécutés sur la Bercania et le Stockid. SUR LE (MIT MACEDONIEN. Nouveau succès français. ■E COMMUNIQUE FRANÇAIS. Salonique, 18 mars. — Un combat sévère continue au nord de Mon'asti r. Les Français, poursuivant leur avantage, ont capturé la Côte 1,248, une des hauteurs les plus-importantes au nord de la ville, laquelle servait de précieux poste d'observation à l'ennemi. Nous avons encore capturé 400 prisonniers aujourd'hui. Sur les fronts britanniques et italien, 1 artillerie a été très active et des rencontres de jDatrouilles ont eu lieu. OPEBflTlgEtë MftLES. Le bilan d upe semaine sa Italie. Rome, 19 mars.—Le ministre de la narine annonce que pendant la semaine [ui s'est terminée le 15 mars à minuit, s nombre de bateaux de toutes nationa-ités, qui sont entrés dans les ports taliens s'élève à 448, jaugeant em emble 429,060 tonnes, non compris les i-a-teaux de pêche et côtiers ; à 1a, sortie, 57 bateaux d'un tonnage brut de 61,795 tonnes. Les seuls bateaux marchands coulé au ours de la même semaine, soit par les ous-marins ennemis, soit en heurtant me mine, furent un bateau de moins de 00 tonnes et un steamer de moins de ,000 tonnes.—Reuter. Protestations de la Commission for Relief. Des représentants dë la Contmission or Relief à Rotterdam sé sont rendus La Haye pour protester formellement la Légation d'Allemagne contre les at-aques de leurs navires par les sous narins allemands. ALLEMAGNE. Lapins et poulets de Hollande. Le "Morgenpost'' annonce que la mu-icipalité de Berlin a acheté en H .llan-e 450 tonnes de lapins confiés, qui ourront être- achetés par les habitants ans venir en déduction de la ration de iande allouée. 100,000 pouîe+s ont aus- 1 été achetés en Hollande. ETATS-UNIS. ^ M. Roosevelt demande des actes. Le pays attend toujours ce que va dé-ider le Président. Celui-ci fera-t-il un ouveau pas en avant'à la suite des der-iers crimes allemands? C'est le point ui intéresse actuellement le public, qui s trouve à ce sujet sans indication. M. Roosevelt, dans une déclaration ca-actéristique, demande la. guerre. Il de-lande que les Etats-Unis la fassent à ;ur tour avec toute l'énergie possible, fin qu'ils soient tirés de la position in-jlérable et humiliante de ^abriter der-ière la flotte britannique, sans essayer e venger leur propre honneur. Entretemps, en Allemagne, les jour-aux écrivent que la nouvelle de la des-•uction de navires américains produire srtainement une satisfaction spéciale. L'assurance de la contrebande. Washington, 20 mars. — Le Bureau 'assurance contre les risques de guerre u gouvernement des Etats-Unis, qui, récédemment, n'assurait que les non- (Suite à la 4e page.) 88ème année. Mo 70

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