L'indépendance belge

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30 januari 1915
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s.n. 1915, 30 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2804x55d39/
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C6èmc aont*. No. 37t. LINDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, T«ïdor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, SAMEDI 30 JANVIER 1915. REGIBTERED AT THE G. P.O. AS A NEWSPAPEE. Conservation par le Progrès. S O M M A l R LA GUERRE: Offensive russe dans la Prusse*OrientaIe L'activité austro=aîlemande dans les Carpathes—Les Russes réoccupent Tabriz—La question du " Dacia"— Disette de blé en Autriche-Hongrie—Nouveaux incidents. Le commerce allemand et les Neutres.—A. D. Lettre des Etats=Unis.—Victor Yseux. La taxe sur les absents.—M. Billet Parisien.—Jean Bernard. La corruption allemande.—R. Soins excessifs.—P. N. A Liège. Une peur impériale.—Stack. Philatélistes criminels. Le " théâtre" de nos soldats.—Hubert Dermotte. Les "Caissier infidèle." Un démenti. Les remerciements. Le rôle de l'honneur. Femmes peintres et l'industrie de la dentelle. LA SITUATION. Samedi, midi. La certitude de la présence, dans la région des Carpathes, d'importantes forces austro-hongroises a déterminé l'état-major russe à pousser vigoureusement le mouvement offensif dans la Prusse Orientale, dont les derniers communiqués nous ont entretenus. On estime à Pétrograd que les nouvelles forces ennemies groupées sur les frontières ro imaine et serbe ne peuvent provenir C e d'importants prélèvements opérés s les fronts de Pologne et de France, et : 1e, dans ces conditions, il doit exister les points faibles dans certains secteurs des lignes allemandes. ' e grand-duc Nicolas estime que !e p le plus vulnérable de l'ennemi doit t ictue'lement l'extrême-ga'iche.C'est ci jui a déterminé nos alliés à renouve-1( "invasion de la Prusse Orientale qui, un fois éjà, a eu des résultats si heure i\ Dès le début de la semaine, les R ^es détruisirent la ligne de chemin d' fer à proximité de Tilsitt, puis, pi au sud, ils passèrent la ri-\i r Angerapp, se rapprochant sen-s ie ent d'insterburg, occupée une fois déjà par eux. La nouvelle ligne d'inva-- est donc plus rapprochée de la Bal-t ue que la première, ce qu'il faut attribuer au désir de l'état-major russe d'é-v • les forteresses naturelles que con-f tuent pour les Allemands les lacs ma-su'ins.D'ailleurs, les fortes gelées de ces derniers jours, survenues enfin, constituent pour nos amis des alliés précieux, car elles vont faciliter singulièrement le passade du Niemen par l'infanterie et l'artillerie russes. Il est à présumer que la garnison de Kœnigsberg, largement affaiblie par les prélèvements de l'armée du général von Hmdenburg, n'est plus en mesure d'exécuter un mouvement de flanc assez étendu pour pouvoir constituer une menace sérieuse. Les opérations russes dans cette région doivent être suivies avec la plus grande attention, car elles pourraient avoir une répercussion d'une portée incalculable sur les autres théâtres de la guerre. Un des premiers effets de l'offensive russe dans l'extrême-nord sera probable ment de décongestionner la région de Carpathes et la Galicie où l'activité d> l'ennemi a été très grande dernièrement Le correspondant du " Times" à Pé trograd croit pouvoir affirmer que le Austro-Allemands ont réuni quatre ar mées dans ces régions et esquissent ui vaste mouvement tournant des position russes. Le flanc droit des forces ennemies es à cheval sur la Vistule supérieure e s'échelonne le long de la Nida, dans 1 province de Kielce. Le flanc gauche occupe une série d positions au pied des Carpathes, s'éten dant depuis les passes de la Dukla jus qu'à Wyzkow, au sud de Lemberg. D'aprèâ les bulleiins de Pétrograd, le opérations ennemies dans ce dernier sec teur ne progressent pas d'une façon fa vorable pour l'ennemi, et les Russe maintiennent, en général, leurs positions Devant ces opérations, les engagement signalés en Pologne Centrale et en Bu kovine n'ont qu'une importance tout ; fait secondaire. En Bukovine, de fortes chutes d< neige contrarient d'ailleurs les mouve ments des troupes. Quant aux événements qui se prépa rent du côté de la Serbie, les avis son partagés, mais on croit généralemen' que les menaces austro-allemandes à l'é gard de la Serbie ne sont que du bluff A Pétrograd pourtant, on ne partagf pas cette opinion, bien qu'on y estime que ces opérations ne se produiront pas dans un avenir immédiat. Sur le théâtre occidental de la guerre il y a eu surtout des duels d'artillerie mais, vu la clémence relative du temps et l'arrivée d'importants renforts, il faui s'attendre pour bientôt à des opérations plus actives. Les derniers bulletins st bornent à signaler l'occupation d'une importante position dans les dunes près d( Nieuport, par nos troupes, qui y avaien déjà pris pied dès le 17 janvier. Deuj tentatives allemandes de traverse) l'Aisne, l'une du côté de Moulin de: Roches, l'autre au nord du pont de Veni-zel, ont échoué et l'ennemi fut repousse avec de fortes pertes. LE COMMERCE ALLEMAND ET LES NEUTRES. Un aimable correspondant nous adresse Partie! Buivant,^ lequel montre que l'action économiqi: contré 1 Allemagne collabore activement avec l'a< tion militaire, et tvourra avoir des résultats défin tifs le jour où toutes le Puissances neutres auror complètement reconnu la fourberie des envahi; seurs de la Belgique. On peut dire aussi approximativemen que possible que plus de huit million d êtres humains, surtout des vieillards des femmes et des enfants, ne disposen Pa.s en ce moment des aliments néces saires a leur subsistance, soit en qualité 6°t ieAnnC1Uallté et souvent l'une et l'autre . Allemagne, qui prétend bien hau avoir conquis des populations, ne rem plit pas devers elles ses devoirs de con querant, malgré l'obligation qu'elle ; accepte en signant les conventions inter venues entre la grosse majorité des puis sances mondiales réunies en congrès ; La Haye. & L Allemagne peut et doit nourrir ce malheureuses populations soi-disant con quises ; eile ne peut invoquer aucun1 circonstance atténuante, car si le ® moyens matériels lui font défaut, le * puissances neutres et même la France i- l'Angleterre et la Russie sont toutes dis 1 posées à venir au secours de ces non combattants. Les Etats-Unis et la Hol t lande ont fait plusieurs tentatives de ra vitaillement. Eh quoi donc ! c'est cette culture aile-t mande qui veut régir le monde ! Là où . elle peut s'imposer elle ne provoque que la haine, elle dessèche les cœurs, ' elle avilit les consciences, et c'est pat t ces moyens que l'Allemagne veut rénover l'Humanité ! Au nom de celle-ci, tous les humains crieront avec nous: "Vous j n'irez pas plus loin." Il faut, comme dit l'Evangile, "qu'on donne à manger à ceux qui ont faim et à boire à ceux qui ^ ont soif." Pour mettre fin à ces abominations, 5 c'est par l'action économique qu'il faut . agir : ne plus vendre ni acheter aux Al-; lemands. s Cette action nous conduira rapidement à la paix, avec l'aide des armées. Pas ur instant nous ne mettons en doute le suc ces de nos vaillantes armées ; mais nou: savons aussi que nous n'attendrons c< succès qu'en semant la mort et la ruine et tous, vous et nous les Alliés, nou: avons trop le respect des vies humaines pour ne pas user pour les épargner, de tous les moyens que nous avons à notre disposition. Essayons de chiffrer, ce que représentera pour chaque citoyen des pays neutres la perte que l'action économique provoquerait—c'est-à-dire, le refus d'acheter ou de vendre quoi que ce soit aus Allemands. L'Allemagne, l'Autriche et la Turquie font environ pour un milliard de livres d'affaires annuellement; pendant h guerre, ce chiffre est sûrement diminué des deux tiers ; actuellement ces trois pays réunis font donc mensuellement ■ — £30,000 environ. Comme les nations neutres représentent environ les deux tiers du globe, soil 1 milliard d'individus, la capacité d'achat et de vente de produits teutons représente pour chaque citoyen de pays neutre une somme d'un demi-schelling par mois. Cette somme d'un demi-schelling pai mois ne serait pas perdue, ce ne serait pas une perte sèche, nous demandons que son emploi soit déplacé, qu'il serve à acheter ou à vendre des produits è des citoyens des pays neutres. Nous savons que les chiffres ci-dessus résultent d'une application un peu simpliste, parce qu'il y a sur notre globe de nombreux individus qui n'achètent pas de produits allemands et qui ne vendent pas de produits à l'Allemagne, que d'autre part notre ap,!iel n# sera entendu que par une partie des populations des pays neutres, peu importe si notre proposition est reproduite dans tous les pays, au nom des droits de l'humanité, au nom de ce qu'il y a d'honnête, de bon au fond de chaque être humain, nous en sommes sûr, la guerre finira, l'Allemagne sera sans argent, elle demandera grâce. Et pourquoi faut-il que ce soit l'Allemagne qui sombre dans ce drame d'horreur? Oh ! la réponse est bien facile, elle est en vous, elle est sur toutes les lèvres des hommes de sens moral. La raison, la voici : (1) Parce que c'est l'Allemagne qui a fomenté cette guerre, les preuves en sont nombreuses : (2) Parce que c'est l'Allemagne, en assaillant la Belgique, qui a brisé les traités qu'elle avait solennellement accepté de respecter. (3) Parce que c'est l'Allemagne qui a foulé aux pieds toutes les lois de la guerre. Ses armées ont porté partout sur leur passage l'assassinat des populations non-combattantes, l'anéantissement des villes et des villages non fortifiés.(4) Parce que c'est l'Allemagne qui, au nom d'une "culture" morale dont les effets sont réprouvés aujourd'hui par le reste de l'humanité, voudrait nous imposer sa décevante mentalité. (5) Parce que c'est l'Allemagne qui prétend régir le monde au nom d'une maxime brutale qu'elle seule pratique, " La force prime le droit." (6) Parce que c'est l'Allemagne qui, depuis de longues années, par ses armements à outrance, jette le malaise dans tous les budgets des principaux Etats du monde qui, par répercussion, doivent suivre les développements qu'a pris le budget de la guerre allemand. (7) Parce que, l'Allemagne vaincue, la paix rentrera dans les cœurs, une ère nouvelle de fraternité s'étendra sur le monde. (8) Parce que, l'Allemagne victorieuse, c'est la mainmise sur les petites nations d'Europe, c'est le règne du caporalisme prussien, c'est la liberté individuelle vainculée. (9) Parce que, l'Allemagne victorieuse, c'est le commerce mondial livré aux compromissons honteuses. (10) Parce que, l'Allemagne victorieuse, c'est la déification de son empereur, qui opprimera les consciences. Voilà le décalogue des raisons qui doivent inciter les neutres à bous donner leur aide et leur appui pour donner corps à l'idée que nous préconisons. A. D. LETTRE DES ETATS-UNIS. New-York, 15 janvier. ' Je dois compléter ma dernière corres-' pondance à propos de l'importance des 1 envois de vivres faits par l'Amérique : aux populations belges, car le chiffre de 700,000 dollars que j'ai cité pourrait • amener la confusion dans l'esprit de vos • lecteurs et leur faire croire que c'est là tout ce que l'Amérique a expédié en • Belgique. On serait loin du compte. Le chiffre de 700,000 dollars est en effet uniquement relatif à ce qui a été acheté, ; en fait de vivres et de vêtements, par le ■ B lgian Relief Committee au moyen de fonds qui lui ont été remis, car en : dehors de cela, il a reçu, en nature, pour 1 un montant à peu près égal de subsistances qui ont immédiatement pris le chemin de la Belgique La fondation Rockefeller a en outre ■ expédié pour environ tin million de dollars de vivres, ce qui fait qu'il a été ■ expéd'é en tout pour à peu près de 2V* ■ millions de do lars ou \2lA millions de ' francs ce qui représente à peu près 69.250 tonnes d'approvisionnements et d; vêtements. Quant à l'avenir immédiat, il paraît assuré, car une série de navires dont le • chargement est échelonné d'ici à fin ma> s sont déjà affrétés. En voici la liste : Tonnes. Lymorta actuellement en charge M _ ...5,35) Ka s;>la , ,, ... ... h.lôO >v Hsh ngton, oit mettre k lavoil ' dan* qnrlqu^s jours... ... 7,500 Attendu à Pour Qharger le Cranley Port a id ... 17 courant ...6,8")0 trathray ... .. ... ...6 500 Uganda ... ... Norfo'k ... 6 800 Aymerio New York ... 22 courant 6,400 Wab n» N< w Orléans ... . ...6,75 Great City... .. New York ... 24 cont int ...9. "0 Sou h 'oint ... Philad lphia ... ,. ...3 000 St. Hélène... ... Char es-on .. 30 courant ...7,000 Bati-can ... ... New York ... 24 courant ...6 7 > Liinrliid n Baltimore ... 1 février ...5. "0 t. Kentigern ... ... 4 „ .. 6.851 Ferroni ... ... 5 .. ...6,850 om rie ... ... Pnr* and ... 10 „ ...5.58^ Daventry Baltimore ... 1^ .. 5,r80 Cnmbrian King . ... Sma-e ...5,350 Haineric N^w York ... Ian29m>rs ..8,300 Strith II.... ... Port! nd ... en février 6,500 Aym rie New York ... 1 an 5 mars 6.40° Strath III. ... Po t»and ... 10/2 an iO/i ...6.5 0 Je vous ai donn • cette liste pour que vous puissiez vous faire une idée du travail préliminaire immense qu'il y a à accomplir pour l'expédition de ces car-ça son et de l'activité inlassable comme du dévouement sans bornes dont ont pieuve les hommes de bonne volonté qui s oc uprnt des divers com tés pour réunir les fonds et d'acheter les provisions. • • * Le hasard sert quelquefois curieusement les chercheurs. Dans l'extraordinaire bibliothèque de New-York, en faisant des recherches qui n'avaient rien de commun avec la guerre, je viens à mettre la main sur une brochure contenant un discours d'ouverture prononcé à l'Université d'Erlangen en 1912 par le professeur allemand Jacob Dicker, et ayant pour objet la question de savoir, si, en cas de guerre, l'ennemi aurait le droit de saisir l'avoir de la Banque de l'Empire allemand (Reichsbank) ! Ce discours serait à méditer par l'officier prussien qui a saisi de l'argent à la succursale de la Banque Nationale à Hasselt et les quatre millions à la succursale de. Liège, car le professeur allemand démontre avec une clarté extraordinaire combien la saisie opérée par les soldats de son pays fut illégale et contraire au droit des gens, les divers arguments qu'il fait valoir s'appliquant exactement à la situation juridique de la Banque Nationale de Belgique. Ce n'est d'ailleurs que la réédition de ce qui fut allégué en 1870 par le directeur de la succursale de la Banque de France à Reims et de ce qui fut admis par le Kronprinz alors devenu depuis l'empereur Frédéric III qui, dans un ordre du jour, déclara que " les fonds se trouvant à la Banque de France ne peuvent être exposés à aucune saisie ou à aucun arrêt, tant qu'ils ne sont pas destinés à soutenir l'armée française."Depuis lors, la culture germanique a fait véritablement de jolis progrès. * » « Les églises de New-York font une bizarre impression sur notre œil européen. Chez nous, avec leur clocher élancé, dominant tout ce qui est alentour, elles semblent être à la fois un appel aux croyants et une supplication au ciel, tandis qu'ici, réellement étouffées par les constructions élevées à leurs côtés et qui ont en moyenne 15 à 16 étages, quand elles n'en ont pas 40 à 50, on aperçoit !e clocher tout petit et fort pleutre ayant l'air de se rapetisser pour venir demander l'aumône aux passants. L'église la plus importante est certainement la Trinity Church, qui est la plus ancienne de New-York, qu'on a laissée entourée de son vieux cimetière, et qui, par contraste, a vu s'élever autour d'elle les skyscrapers les plus récents et les plus hauts, notamment le Woolworth Building, qui a 51 étages et 750 pieds ou environ 250 mètres de haut, et le Singer Building, avec ses 41 étages, mesurant 612 pieds ou environ 200 mètres! Vus du haut de ces bâtiments, l'église et le cimetière ont tout à fait l'air d'être des jouets de poupée, entourés de minus, cules tables que sont les pierres tombales, rappelant les destinées des premiers habitants de Manhattan. J'ai relevé, parmi ces monuments funéraires, les restes de 1681, de 1692, de 1745, de 1794, le plus récent étant de 1817, et, chose touchante, l'un d'eux, celui de la famille De Peyster, datant de 1764, était fleairi d'une couronne de fleurs fraîches, portant le millésime de 1914. L'on ne pourra certes pas dire que les Américains n'ont pas le culte du souvenir ! S'ils ont le culte du souvenir, les Américains ont aussi la faculté d'approprier le culte aux besoins de la vie enfiévrée qu'ils mènent. Leurs églises sont à toute ■heure du jour et de la nuit des endroits où le voyageur fatigué peut venir se reposer et accessoirement prier. Des avis sont affichés à la porte, conçus comme Suit : "This church is open for rest, méditation and prayer, " et comme beaucoup de gens travaillant la nuit et dormant le jour ne pourraient assister aux offices qui sont célébrés le matin, on a institué spécialèment pour eux des offices à 2 h. 1/2 du matin. Je ne sais si ceux-ci sont fort suivis, mais j'avoue que j'ai fort peu d'inclination à y aller voir, fût-ce même pour renseigner les lecteurs de "l'Indépendance." VICTOR YSEUX. LA TAXE SUR LES ABS NTS. Les textes que nous avons mis hier sous les yeux de nos lecteurs démontrent que le cas est prévu par la Convention de La Haye : celle-ci ordonne impérativement à l'occupant de ne prélever des contributions que d'après les règles de l'assiette et de la répartition des impôts en vigueur, c'est-à-dire que la Convention défend de mettre des impôts à charge d'une classe isolée de contribuables.Cette prohibition se trouve confirmée et renforcée par l'article 43, qui oblige l'occupant à respecter, sauf empêchement absolu, les lois en vigueur dans le pays. Or,' l'idée dont le conseil communal de Gand a pris la malencontreuse initiative, et que reprend, considérablement aggravée, le gouvernement allemand, est éminemment contraire aux lois belges, ainsi qu'il résulte d'ailleurs de la décision de la députation permanente de la Flandre Orientale et de l'avis du gouvernement belge. L'absolue illégalité de l'arrêté du 16 janvier 1915, tant au point de vue des lois belges que des stipulations de la Convention de La Haye, ne peut donc faire l'ombre d'un doute. Quant au but que poursuit le gouvernement allemand en l'édictant, nous l'avons suffisamment indiqué, et il n'y a pas lieu en ce moment de revenir sur ce point. L'émotion que cette nouvelle manifestation de la " Kultur " a produite parmi les Belges réfugiés en Angleterre se traduit par de nombreuses demandes d'explications qui nous parviennent. Nous nous efforcerons d'y répondre de notre mieux. (1) La taxe frappe les Belges, soumis à la contribution personnelle, qui ->nt volontairement quitté leur domicile depuis le début de la guerre et ont séjourné plus de deux mois en dehors de la Belgique.Cette indication est claire en ce qui concerne les personnes visées, sauf pour la détermination du caractère volontaire du départ. Les gardes-civiques licenciés, ceux qui sont partis après la promulgation de l'arrêté leur enjoignant de prêter un serment qu'ils estimaient contraire h leur devoir patriotique, seront-ils rangés parmi les Belges qui ont quitté volontairement le pays? Et les Belges qui ont

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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