L'indépendance belge

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29 januari 1915
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s.n. 1915, 29 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/610vq2t55g/
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Kèms acné*. No. 370. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: f!ITV 'Qcn LONDRES, VENDREDI 29 JANVIER 1915. begistebed at the g. p.o. as a newspàper. Conservation par le Progrès. S O M MA I R E. LA GUERRE: Les Allemands ont perdu 20,000 hommes en quatre jours dans des attaques infructueuses—L'offensive austro*allemande se développe dans les Carpathes — La neutralité du Vatican et de l'Espagne—Les rapports an= glo-américains. Neutralité: II.—Paul Grafe. Lettre de Russie.—J. W. B. La taxe sur les absents.—M. Billet Parisien.—Jean Bernard. Lettre de Calais.—M. L'opinion en Amérique. Le shapski.—Horace van Offel. Echos. M. Emile Vandervelde au People's Palace. 'exil. ^s cœurs généreux. 'école des estropiés. -a tragédie de Zeist. Les Concerts français.—G. V. LA SITUATION. Vendredi, midi. Le bulletin français d'hier après-mi( revient assez longuement sur les opér; tions autour de Craonne et de La Ba: sée, qui semblent bien constituer le pli grand effort fait depuis trois mois pi l'ennemi pour rompre les lignes des A liés. Comme nous l'avons fait remarqui déjà, les tentatives allemandes oi échoué, et à Paris on évalue à 20,0C hommes les pertes subies par l'ennemi e cours des engagements de ces derniei jours. Les pertes des Alliés, bien qi sensibles, sont loin d'atteindre celles c l'ennemi. En Argonne trois attaques successive des Allemands contre Fontaine-Madarr furent repoussées. Il en fut de mêin dans le Bois d'Ailly, au sud-est de Sain Mihiel. Dans les Vosges, les Français ont pre gressé au nord et au sud-ouest de Se nones, de même en Alsace dans la re gion d'Ammertzviller-Burnhaupt-le-Ba: Une attaque allemande près de Cerna a été repoussée. Etant donné l'imminence d'opérE tions plus actives sur le front occider tal, il est intéressant de signaler l'e tude, très serrée, à laquelle s'est livr le correspondant militaire du " Times concernant l'importance des effectifs ai lemands en Belgique et en France L'éminent spécialiste en arrive à la cor clusion qu'il doit y avoir en ce momen environ 94 divisions allemandes sur 1 front occidental et 47 seulement sur 1 front oriental. En ce qui concerne 1 front oriental, cette opinion concord parfaitement avec celle émise dernière ment par le colonel Shumsky, qui évaluai à un million d'hommes les effectifs a! lemands opérant dans l'Est. Le colonel Repington croit tout à fai improbable — parce qu'illogique — un nouvelle offensive sérieuse des Aile mands en Pologne, laquelle, même vie torièuse^ ne les avancerait guère. Il s'attend plutôt à voir les Allemand tenter un nouvel effort sur le front occi dental, où sont réunies leurs meilleure armées. Le point qui lui semble le mieux dé signé pour cette ultime tentative aile mande est la région située entre Arra et 1 Oise. Si, contre toute attente, l'offer sive allemande ne se produisait pas, c sont les Alliés qui, choisissant leu heure, et sur tous les théâtres de 1 guerre à la fois, iront de l'avant e on peut attendre avec la plus absolu confiance le résultat de cette gigantes li que mêlée qui abattra définitivement 1< i- colosse teuton. j- En attendant, c'est la concentratioi is austro-allemande sur les versants méri ir dionaux des Carpathes qui attire parti 1- culièrement l'attention. Les opération :r de l'ennemi qui s'étendent sur un fron it d'environ 170 kilomètres, semblent avoi lû pour objectif immédiat le dégagemen u de la forteresse de Przemysl qui doit êtn 's à bout de résistance, mais l'objet prin te cipal est évidemment de battre l'aili le gauche russe et de remporter sur cetti armée une victoire capable de faire ré :s fléchir les Roumains et de les empêche: e d se joindre aux Alliés. e C'est du côté de Wolepatna, à uni > dizaine de kilomètres de la frontière hon groise, et à quelques kilomètres au norc i- de Jacobeny que les combats sont parti :- culièrement violents. Les troupes russes :- se heurtant à des forces supérieures, 3 !. ont cédé un peu de terrain. En revanche y à la frontière de la Prusse Orientale, le: Allemands sont obligés de reculer devan - les forces russes qui ne laissent aucux - répit à leurs adversaires. Nos alliés on > eagné encore du terrain dans la direc é tion de Thorn, du côté de Malwischkir ' et de Lasdehnen, d'où leurs lignes pas^ - sent vers Skempe et Sierpe. On continue d'envisager avec scepti - cisme la menace austro-allemande d'en t vahir à nouveau la Serbie. M. Vestnitch C le ministre de Serbie à Paris, interviewe e par la "France du Sud-Ouest," a dé e claré à ce propos que si l'avance austn> e îllemande à travers la Serbie devai - réussir et permettre la jonction avec le: t troupes ottomanes, il pourrait en résul - ter une catastrophe non seulement poui la Serbie, mais aussi pour la Triple-En t tente. Il a ajouté que la Serbie, quoique e fatiguée, n'était nullement à bout d< - forces et que toutes les mesures son - prises pour opposer à l'ennemi une vi goureuse résistance. Le diplomate a ter s miné en disant qu'il était absolumen - convaincu que l'ennemi ne pourrait pa! s passer au travers de la Serbie. Nous signalons plus loin différente; - informations, très intéressantes, relati - ves à l'attitude du Vatican. Un télé s gramme Reuter mentionne une dépêchc - du Pape au cardinal Mercier indiquan e la nécessité pour le Vatican de gardei r une stricte neutralité. Un autre informa a tion indique que le Pape favoriserait se t crètement un mouvement en faveur d'une e paix séparée de l'Autriche ^vec les Alliés NEUTRALITE. Neutralité ! Voilà certes un mot s lequel il faudrait s'entendre. La neuti lité est concevable en présence d'un cc Ait qui affronte deux nations au su d'un incident diplomatique, politique territorial, sujet à controverse et où cl cun des adversaires défend une car qui lui paraît juste. Mais peut-on e encore concevoir la neutralité en p: sence d'une guerre où l'assaillant e clare tenir les traités pour des " chiffe) de papier"? Toutes les nations pos: dent de ces chiffons de papier qui se parmi les facteurs principaux de le sricurité et de leur vie. Le conflit da ce cas n'est plus sujet à controverse il nous paraît qu'à moins de s'Lnclir II. ur devant une théorie anarchique, les Etat1 a- qui entendent laisser les traités à la bas< in- des relations internationales se doiven jet de protester. ou Rien n'a été fait dans ce sens. ia- En nous étonnant de cette situation se il n'entre pas dans notre esprit de cri :n- tiquer les sujets de telle ou telle nation _é- au contraire, nous savons de mieux £1 lé- mieux où va la: sympathie générale ns nous éprouvons une vive reconnaissanci ;è- pour l'assistance admirable d'une par nt tie de leur opinion publique ; pour ce: ur actes de solidarité humaine nous profes ns sons une gratitude profonde. Mais, s'i et y a des initiatives privées il y a auss ser une attitude officielle, et notre étonne ment confus va à l'attitude officielle des Etats neutres. Elle révèle en somme, devant un problème moral de la plus haute portée et posé d'une façon on ne peut plus claire, un désintéressement et une veulerie singulière pour l'époque "civilisée " où nous vivons. Nous ne demandons certes pas que ces Etats se jettent à nos .côtés sur les champs de bataille; comme nous l'avons dit plus haut, nous croyons-les Alliés suffisamment forts pour réduire une bonne fois la bête allemande sans qu'il soit besoin de nouveaux champions. Mais il nous paraîtrait juste que, sans mettre les armes à la main, ces nations marquent officiellement qu'elles sont fidèles au principe des traités internationaux et désavouent l'attentat audacieux et effronté commis à leur égard par les pangermanistes. Comment des pays qui prétendent ' honorer les traditions de liberté et de droit admettent-ils'd'avoir quelque part chez eux un représentant attiré de l'Allemagne et de lui accorder une considération qui se reporte sur la Puissance qu'il " représente? Comment des pays dont la - plupart ont été des protagonistes des traités d'arbitrage et ont participé aux 1 conférences de la Paix supportent-ils ■ d'admettre en apparence la négation de " la valeur des traités? La pure logique 3 voudrait que, par une rupture de rela-t tions diplomatiques ou tout autre moyen, r ils marquent leur opposition platonique t mais nette à la thèse germanique. î Au lieu de cela, nous voyons souvent - leurs gouvernements entraver par leurs î récriminations boutiquières l'action juste - des Alliés. Certes, les intérêts qu'ils dé- - fendent sont respectables, mais de quel poids pèsent-ils en présence du grand œuvre douloureux qui s'élabore? : En fait, la plus grande lutte que ■ l'humanité ait vue s'accomplit aujour-i d'hui. D'un côté sont ceux qui croient ■ encore qu'à notre époque la force bru-, taie doit primer le droit; de l'autre lut-: tent des peuples pour leur existence, , mais aussi pour ce principe lumineux s que les petits Etats ont le même droit à : l'existence que les grands et sont léga-1 lement leurs égaux dans la société des : peuples, tout comme les individus faibles ■ ou forts sont égaux devant la loi et ont 1 des droits semblables d'exister. Autre chose encore au sujet de la " neutralité." Nous voyons dans divers Etats que des agents officieux de nos adversaires travaillent obscurément à répandre l'idée d'intervention. Quelques gouvernements paraissent trouver l'idée très naturelle; il n'y a guère, dans son message au Congrès, le président des Etats-Unis disait : " Nous déplorons la grande guerre qui bouleverse le monde et nous préconisons le maintien d'une stricte neutralité, de telle sorte que, quand le moment viendra, l'Amérique-puisse intervenir comme pacificatrice." C'est très simple. Mais d'une part nous voyons la presse allemande commencer à récuser une entremise éventuelle des Etats-Unis, dont elle craint le courant d'opinion en faveur des Alliés. ; D'autre part, nous sommes confiants que les Alliés ne voudront pas nt>n plus d'interférence semblable, ni de cette république ni d'aucun autre Etat " neutre " ; aucune " pacification " n'est possible avant l'achèvement complet de l'œuvre de justice, et une neutralité incompréhensible n'est pas un titre à jouer un rôle bénificiant. Ce sont les Alliés eux-mêmes, et eux seuls, qui imposeront aux barbares vaincus une paix telle qu'ils ne la puis-, sent plus rompre. PAUL GRAFE. LETTRE DE RUSSIE. Le sort des Doukhobirs. — Petit ' dict o na re de conversation a : l'usage de l'armee alemande.- - Une lettre du général Kousky.— ISous devons vaincre. On a reçu à Pétrograd des nouvelles excessivement fâcheuses concernant le sort des Doukhobors russes émigrés en Canada. On se rappelle le grand mouvement provoqué il y a une vingtaine d'années par cette secte qui habitait le Caucase et refusait le service militaire, la base de leur doctrine étant ces paroles - de l'Evangile, " Tu ne tueras point." 1 Après une longue lutte le gouverne-i ment russe autorisa les Doukhobors à . quitter la Russie avec leurs femmes et leurs enfants. Le grand Léon Tolsto: et ses amis, puis 'es Quakers d'Angleterre et d'Amérique réunirent de l'argent, celui-ci produit en partie pa: la vente du roman de Tolstoï " Résurrection. " Après une tentative man-quée d'installation des Doukhobors à l'île de Chypre, ceux-ci, au nombre de 12,000, émigrèrent définitivemeni au Canada, le gouvernement du Canads leur donna des terres et le moyer de travailler, et le sort des Doukhobors eût pu être heureux s'ils n'avaienl trouvé le moyen d'entrer en conflit même avec le gouvernement du Canada. Ainsi, entre autres, ils refusèrent de déclarer £ l'Etat-civil les naissances et les décès se produisant parmi eux. Toutefois, la majorité des Doukhobors finirent par se plier aux exigences du gouvernement canadien, et certain; même tempérèrent assez leur intransigeance pour qu'au début de la guerre 300 Doukhobors soient revenus en Russie et aient demandé de servir dans l'armée russe comme infirmiers. Mais la partie la plus radicale, qui ' formé au Canada une secte à part, se montre tout à fait intraitable, et le sori de ces malheureux devient tragique.Nor seulement ils ne veulent pas se soumettre à aucune formalité de l'état-civil mais ils ne veulent plus entendre parlei de maîtres d'école et de médecins, et enfin, sous prétexte que l'homme n'a au cun droit sur les animaux, ils ont mis en liberté leurs chevaux et tous les animaux domestiques et se sont chargés de tout le travail. D'après leur croyance Christ doit bientôt paraître, et ils 011 imaginé d'aller à sa rencontre. Se dé pouillant alors de tous vêtements, ces Doukhobors, au nombre de 2,000 envi ron, sont partis en procession sur lz -oute, sans argent, ni vivres, les ma lades et les vieillards portés sur des ci vières. A Yorktown, le gouvernement cana dien a fait arrêter les femmes, les en fants et les malades et les a enfermé: dans les maisons d'émigrants. Quant aux hommes, on les a chassés de h \ille et, pour qu'ils se rendent bientô compte que, de nos jours, on ne peu voyager sans argent ni vivres,le gouvernement a donné l'ordre de ne fournir au cune nourriture aux Doukhobors. Ceux ci pourtant ont poursuivi leur route, s< nourrissant de baies et de grains qu'il: trouvaient dans la paille des granges Voyant cela, le gouvernement les a, d< force, fait enfermer dans un wagon e ramenés chez eux. Le gouvernement ca nadien se demande ce qu'il faut faire di ces gens atteints évidemment de folii religieuse et qui, maintenant, refusen même d'enterrer leurs morts. La police étant intervenue parce qu'il: avaient tout simplement jeté dans ui buisson le cadavre d'une de leurs vieille femmes, ils dirent aux agents : " Si vou: connaissez nos convictions et ne voule: pas les entraver, alors laissez ce cada vre tranquille; que les bêtes s'en nour rissent et remercient Dieu. C'est elle même qui a demandé qu'il en soit fai ainsi." — Mais le gouvernement ne permet pa: cela, objecta l'agent. Donnez-moi de: aides. — Non, nous ne vous en donneron pas. On ne peut pas violer la terre vi vante et y mettre un cadavre. Vous n'a vez pas pitié des vivants ; les morts, eu: n'ont pas besoin de pitié; comprenez-le Les agents durent enterrer eux-même le cadavre de la vieille femme. Le gouvernement du Canada est trè monté en ce moment contre les Douk hobors, et il songe à les envoyer sur un petite île déserte de l'Océan Pacifique. • • « Après la folie pacifique, retournons ; celle qui occupe maintenant tous les es prits, à la guerre. On a trouvé sur plusieurs soldats al lemands morts ou blessés en Galicie e en Pologne un petit dictionnaire russo allemanel et allemand-français spéciale ment composé pour les soldats du Kai ser, et où l'on trouve les phrases carac téristiques suivantes : Dans, la partie russo-allemande : — Dites la vérité, sinon on vous tuera — Si vous fuyez, je tire. — Vous restez ici comme otage. L'armée du Kaiser non seulemen combat mais pille : — Videz vos poches. Enlevez votri veston, vos chaussures, vos chaussettes sans quoi vous serez fusillé. — Montrez-nous toutes vos chambre et les caves. — Où est votre caisse. Combien avez vous de roubles? de kopeks? — Donnez-nous de la vodka, du co gnac, etc. Dans la partie française, dès la pre mière page, on trouve les questions sui vantes : — Dites où habite le maire ou vous s« rez pendu ! Supposant que la population ne fer: pas un accueil très chaleureux aux trou pes allemandes, l'auteur du dictionnair a composé des phrases telles que celles ci : — Vous me forcez à prendre moi-rnê me ce dont j'ai besoin, et, naturellement , je commencerai par votre maison. — Donnez-moi 300 œufs. — Vous dites que vos poules ne pon dent pas, dans cas, ce n'est pas la pein de les garder, nous les emporterons e • les mangerons. — Le village sera rasé. — Les otages seront fusillés, etc. i etc. • • « Encouragez-nous ! 1 Le général Rousky a envoyé aux joui • naux russes, à propos des lettres que le parents et les amis écrivent aux officier • et aux soldats qui sont sur le front, le lignes suivantes : " N'écrivez pas d ■ choses tristes, que vos lettres soient ré confortantes. Un de mes officiers, qt était dans le civil directeur d'usine, u homme amiable, déjà grisonnant, a ét tué récemment. Le jour de sa mort o a reçu une carte postale que lui écrivai sa femme : ' Lutte pour l'honneur, pou l'avenir meilleur de notre peuple, pou la Russie ; et ne t'inquiète pas pour nous Nous sommes en bonne santé et tout v bien.' Voilà ce qu'écrivait cette femm courageuse. C'est ainsi qu'il faut écrir à tous ceux qui combattent. Aucune tri; . tesse ne doit percer dans les lettres ac ■ ressées à ceux qui luttent en ce morner ; pour leur patrie. La guerre est un chose horrible et tous les soldats or i besoin de réconfort moral. Je l'observ : chaque jour avec mes officiers. Un joui : je remarque qu'un officier est joyeux : a reçu de la maison une bonne lettre . quelques jours plus tard je le vois toi . triste. Je l'interroge : il a reçu une lettr ; bien découragée. Encouragez-nous, éme ; tionnez-nous, mais de cette émotion qi . pousse aux actes héroïques. Que vo b lettres ne soient pas tristes mais récor t fortantes !" J. W. B. LA TAXE SUR LES J ABSENTS. Nous avons reproduit les termes d 5 l'arrêté pris par le gouverneur-génér; 1 allemand dans les territoires occupés d ' la Belgique, enjoignant aux Belges qi 3 ont quitté leur domicile depuis le débi 5 de la guerre de rentrer en Belgique avar le 1er mars 1915, sous peine de devoi acquitter un impôt additionnel extraord naire du décuple de leur contribution pei 1 sonnelle pour 1914. Nous avons antérieurement démontr * que cette imposition est en oppositio 5 directe avec les prescriptions de la Cor vention de La Haye. Mais puisque l'ai 3 rêté se place également sous le couvej de cette convention, dont il invoqu " les art. 48 et 49, nous croyons ne poi " voir mieux faire que de mettre nos le< ' teurs à même de juger eUx-mêmes 1 3 différend en leur mettant les textes sou les yeux. 5 Section III.—De l'autorité militaire sfr - territoire d3 l'etat ennemi. » Art. 46. L'honneur et les droits de la famille, vie des individus et la propriété privée, ainsi qi les convictions religieuses et l'exercice les culte doivent être respectés. 1 La propriété privée ne peut être confisquée. Art. 47. Le pillage e3t formellement interdit. Art. 48. Si l'occupant prélève, dans le territoi occupé, les impôts, droits et péages établis au pr nt de l'Etat, il le fera, autant que possibl d'après les règles de Vassiette et de la répartitic t en vigueur, et il en résultera pour lui l'obligatic - de pourvoir aux frais de l'administration du te ritoire occupé dans la mesure où le gouverneme: légal y serait tenu. Art. 49. Si en dehors des impôts visés à l'artic . précédent, l'occupant prélève d'autres contrib tions en argent dans lo territoire occupé, ce î pourra être que pour les besoins de l'armé& ou < l'administra tion du territoire. Art. 51. Aucune contribution ne sera perçt qu'en vertu d'u<n ordre écrit, et sous la respons bilité d'un général en chef. Il ne sera procédés autant que possible, à cette pe t cepfron que d'après les règles de Vassiette et de répartition des impôts en vigueur. Pour tout* contributions un reçu sera délivré aux conii * buables. , Il résulte de ces textes : 1) Qu'ainsi que nous l'avons démor

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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