L'indépendance belge

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27 februari 1918
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s.n. 1918, 27 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/901zc7sn5z/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : S CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: ESC ["*1 07 PIFVEMRïH! 1Q1R fi MOIS, 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11 ; LACE DE LA BOURSE BlCrtUrtCUl A '^,0 ABONNEMENTS :6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 3960 £LE.: 311-57 et 238-75 En *?nte à Londres à 3 h. Is mardi 26 fevriep 11 AN. 32 SHILLINGS . LA SITUATION Mardi, midi. Noua faisions allusion, hier, aux flottements. qui semblaient exister au sein de l'état-majcu: prussien, au sujet de la grande offensive allemande dans*l'ouest, dont on îlous menace depuis plusieurs mois. Berlin veut néanmoins laisser les Alliés sous l'impression de l'imminence de oe mouvement, et à cet effet dirige une habile campagne dans les principaux organes teutons. Ceux-ci préparent l'opinion publique à de nouveaux et sanglants sacrifices pour la conquête d'une victoire qui "assurera la liberté de l'empire ou sa chute définitive." Faisant allusion à la conférence des d<ux empereurs et de leurs conseillers militaires, le "Berliner Tageblatt," dont le ton est généralement modéré, dit qu'on peut conclure de ces palabres, ''que l'arrêt momentané dans le combat cessera prochainement." Et le "Matin" de Paris, prenant cette hypothèse d'ailleurs vraisemblable pour une réalité, suggère l'idée que l'offensive teutonne pourrait bien ooïncider avec la période . de pleine lune qui vient de commencer, let Allemands ayant pris l'habitude de déclancher. leurs grands mouvements à la pâle clarté de l'astre chanté par les poètes mélancoliques! Et il cite a l'appui de sa thèse les combats de Verdun en 1916, et de l'Isonzo en 1917. Entretemps, l'activité de la grosse artillerie teutonne, donne une certaine valeur à l'argumentation de notre confrère pari-'sien, et ses batteries commencent à multiplier leurs salves destructives sur le front britannique, principalement dans certains secteur de l'Artois et sur les lignes devant Cambrai, théâtre de la récente ..offensive britannique Les A]!"-mârids ont encore exécuté plusieurs' coups de main, mais les troupes de sir D. Haig ne se,sont pas laissé surprendre, infligeant des pertes sensibles à l'ennemi, notamment dans le voisinage ■de Saint-Quentin et au nord de Pass-chendaele, en Flandre. Les Français montrent toujours une grande combativité, et leurs éclaireurs ont encore pénétré dans les tranchées teutonnes dans la région d'Urcel, au nord de l'Ailette, où ils ont capturé des prisonniers et du matériel, pendant que leur artillerie donnait la réplique aux batteries ennemies en "Champagne, dans le bois de Chaume et en Haute-Alsace. Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, l'activité des Austro-Allemands sur le front méridional s'est principalement confinée à l'organisation de leurs forces, suHout_dans les secteurs montagneux. Ces préparatifs se font sans hâte, les routes étant élargies et de grands transports étant rassemblés à de nombreux points pour l'envoi rapide de renforts lorsque le moment s'en fera sentir. Il y a également un mouvement significatif sur la partie occidentale du front, en face du lac de Garde, -où un mouvement offensif plus important'que tous les précédents pourrait bien être tenté avant peu. Les aviateurs alliés suivent avec attention tous ces travaux et les entravent non sans succès par des expéditions de bombardement. Cette vigilance donne souvent lieu à des combats aériens dont les résultats nous sont presque toujours favorables. Mais c'est surtout dans les attaques à coups de bombes que nos pilotes se distinguent; dimanche soir encore leurs escadrilles ont endommagé les gares de Mattarello et de Primolano, ainsi que les champs d'aviation ennemis de La Comina et de Saint-Fior di Sopra. D'autre part, les actions de patrouilles sont très vives et des détachements britanniques, ayant traversé la Piave, ont infligé des pertes sanglantes aux Austro-Allemands, alors qu'à la tête de pont de Capo-Sile les braves fusiliers marins italiens repoussaient une attaque ennemie. La soumission de Lénine n'a pas encore arrêté les Allemands dans leur invasion des vastes territoires russes livrés à'la plus déplorable des anarchies. Dans le sud les troupes allemandes sont à Zhi-tomir, capitale de la Volhynie, distante .de 128 kilomètres de Kieff. Dans le centre elles étaient arrivées samedi à Bo-nsoff (à 240 k. de Smolensk), point historique où Napoléon en 1812 traversa la Bérézina avec ses armées. Dans la région de la Baltique, ils ont occupé Rêvai, la principale base navale russe, Pskoff, la vieille ville universitaire de Dorpat et Pernau, port situé à l'extrémité septentrionale du golfe de Riga. .. A Reval seulement, l'envahisseur à rencontré une faible résistance bientôt surmontée, et il peut à présent continuer s-i. démonstration militaire jusqu'à Pétrograd et Moscou, avec l'assurance de ii'être plus inquiété, à moins que quelque élément nouveau ne vienne compromettre ce succès vraiment trop facile1 pour être glorieux. Le chancelier impérial allemand, comte Hertlingj a répondu, dans la séance du 25 février, au message du Président Wil-son. Et il l'a fait en. ces termes : "Je ne puis être d'accord avec M. Run-ciman que lorsqu'il veut faire comprendre que nous nous rapprocherions de la paix si des représentants officiels responsables des Puissances belligérantes se réunissaient erî congrès en vue d'une discussion. Ce serait le moyen de supprimer tous les malentendus voulus ou non et d'amener un accord sur de nombreuses questions particulières. A cet égard, je pj.risé surtout à la Belgique. Il a été répété maintes fois que nous n'avions pas e' i vue de retenir la Belgique', mais que nuus devons être sauvegardés du danger qu'un pays avec lequel nous désirons fivre, après la guerre, en paix et en amitié, ne devienne le terrain de base d'une attaque pour des machinations en-ïkwnies. Si donc, une proposition nous parvenait de nos adversaires, par exemple du Gouvernement du Havre, nous ne prendrions pas une attitude antagoniste, bien qu'au début la discussion ne puisse entraîner aucun engagement. "En attendant, je suis prêt à reconnaître -que le message du Président Wil- • *' ■rlv ïflBljffiflliii i un pas limité vers un rapprochement mutuel. Je puis essentiellement accepter les quatre principes qui, selon l'opinion de M. Wilson, doivent être appliqués lors d'un échange de vues et me déclarer d'accord avec M. Wilson sur cet autre point qu'une paix générale peut être discutée sur ces bases. Sous oe rapport cependant, une seule réserve s'impose. Ces principes doivent non seulement être proposés par le Président des Etats-Unis, mais également ils doivent être admis par tous les Etats et tous les peuples. Le but n'est toutefois pas encore atteint. Il n'a'pas encore été établi par toutes les nations une cour d'arbitrage en vue du maintien de la paix au nom de la justice. "Lorsqu'incidemment le Président Wilson a dit que le Chancelier allemand s'adressait au tribunal de l'Univers, je dois protester contre la partialité de ce tribunal, .malgré la joie avec laquelle j'accueillerais une cour d'arbitrage impartiale et l'empressement que je montrerais à 'coopérer à la réalisation de cet idéal. Mais malheureusement il n'y a aucune trace d'une déclaration semblable de la part des Puissances de l'Entente. Les buts de gûerre de l'Angleterre sont toujours aussi impérialistes et veulent imposer au monde une paix selon le bon plaisir de l'Angleterre. Lorsque l'Angleterre .parle des droits des peuples pour leur libre détermination, elle ne songe pas à appliquer ce principe à l'Irlande, à l'Egypte, aux Indes." Comme on le voit, le Chancelier, tout-en déclarant répondre au Président Wilson, ne lui répond pas nettement. Le ton du discours du Chancelier pourtant n'est pas agressif. Il y a, il faut le reconnaître, un indice d'amélioration dans sa manière d'exposer et ■ d'apprécier la situation. Pour la première fois, le Chancelier s'adresse au Gouvernement belge et il lui reproche de ne pas encore avoir formulé de propositions de nature à calmer les inquiétudes allemandes pour l'avenir. Quell'es garanties le Chancelier voudrait-il obtenir de notre gouvernement ? Le Chancelier pourrait-il mettre en doute l'attitude loyale et neutre de la Belgique avant la guerre ? Les faits sont là et d'innombrables preuves abondent pour démontrer irréfutablement que la Belgique a toujours accompli son devoir, tout son devoir, quoi qu'il lui en ait coûté. Or, ce que nous avons.fait dans le passé, nous le referions dans l'avenir, c'est-à-dire que nous songerions d'abord à affirmer et à défendre notre liberté intégrale: Belges nous sommes, Belges nous entendons rester. Nous avons souffert le martyre pour avoir rempli nos engagements ; nous sommes menacés encore de voir notre malheu reux pays saccagé et ruiné, et pourtant nous ne regrettons rien : l'honneur avant tout. Si le Chancelier, comprend et admet ce sentiment; s'il peut se convaincre que nous sommes avant tout un peuple honnête et droit, et que nous l'avons prouvé, pourquoi ne formulerait-il pas plus nettement ce qu'il attend de la Belgique après la guerre ? Il serait difficile au gouvernement du Havre de formuler des propositions,-mais sans aucun doute il répondrait au chancelier sincèrement et loyalement. SUR le FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE -Une visite de M : Georges Clemenceau M. Georges Clemenceau a visité ie front belge, dimanche dernier, en compagnie du général-.Mardacq, son chef de cabinet. Il a été conduit au grand quartier général belge; par le général Rou-querol, chef de la Mission française auprès de l'armée beige. Il a été reçu par :e général Rucquo>„ chef d'Etat-major général, le générai Détaillé et le colonel Maglinse, sous-clïèfs d'Etat-major, les généraux Arnoulc' et baron Greindel. Le général Rucquov a conduit M. Clemenceau dans unit des secteurs intéressants de l'Yser, où le Président du Conseil français a vis.'té les tranchées et les baraquements. M. Clemenceau s'est ensuite rendu au bureau du ministère de la guerre installé au front, où il a eu un entretien très cordial avec le lieutenant-général De Ceunitfck et le chef du cabinet, le général Cohstant. M.Clemenceau avait pu constater^combien le moral'des troupes belges était élevé. Aujourd'hui, a-t-il ajquté, i'ai {pu remarquer qu'il était supérieur èncore à ce qu'il était jadis. EN MESOPOTAMIE Progrès britannique v Les troupes britanniques sont en marche sur l'Euphrate, vers Hit. Depuis septembre dernier lorsque l'armée de l'Euphrate gagna la bataille de Rama-die, aucune nouvelle avance n'avait été effectuée sur ce fleuve. Le 20 février le général Marshall signalait que les troupes britanniques avaient occupé Khan Abu Rayan, dans une grande boucle du fleuve, à 22| kilomètres de Ramadie. Des patrouilles ont avancé à 16 kilomètres au-delà de ce point, à une égale distance de Hit. Les Turcs ont offert une faible résistance. OPÉRATIONS NAVALES LES EXPLOITS DU "WOLF" Une croisière de 15 mois Le secrétaire' de l'Amirauté britannique fait la communication suivante : "Suivant un communiqué officiel allemand, le croiseur auxiliaire "Wolf" est rentré, après une croisière de quinze mois. Il est à présumer qu'au cours de cette période le "Wolf" a coulé, dans les Océans Indien et Pacifique, les navires dont les noms suivent, faisant prisonniers leur équipage : le "Turritella" (5,528 tonnes), "Jumma" (4,152 t.), "Wordsworth" (3,509 t.), "Dee" (voilier, 1,169 t.), "Wairuna" (3,947 t.), "Winslow" (voilier américain, 567 t.), "Béluga" (voilier aux. américain,508t.), "Encore" (voilier américain, 651 t.), "Matungo" (1,608 t.),"Hatachi-Maru" (japonais, 6,557 t.) et "Igotz Mendi" (espagnol, 4>648 t.). Lé "Turritella," qui était un navire marchand non armé, et non un croiseur, comme le prétend un communiqué allemand, a été capturé par le "Wolf" en février 1917, et un équipage de prise fut placé à son bord. Le "Turritella" fut alors équipé pour la pose de mines, mais quelques jours plus tard il fut rencontré par un des navires de la flotte britannique ; l'équipage allemand coula le "Turritella" et il fut fait prisonnier. Suivant la version allemande le 'Wolf' ramène 400 prisonniers, appartenant aux nationalités les plus diverses, principalement des hommes de couleur, ainsi que plusieurs canons provenant de steamers armés et une grande quantité de matières premières, tels que du caoutchouc, du cuivre, du bronze, du zinc, des fèves de cacao, du coprah, etc., d'une valeur de plusieurs millions de marks. Le "Dusseldorfer Zeitung" apprend que l'équipage du "Wolf" a été débarqué à Pola. Le navire essaya plusieurs fois de rentrer par la mer du Nord, mais il trouva toujours sur sa route des navires britanniques faisant bonne garde. les evenements en russie Lénine impénitent Lénine, en persuadant au Soviet d'accepter les conditions allemandes, déclara que la situation était désespérée et que la paix devait être acceptée comme un répit qui permettrait de faire une résistance décisive à la bourgeoisie et à l'impérialisme. Le prolétariat du monde entier, a-t-il déclaré, se joindra à nous pour reprendre la lutte. l'heure du JAPON L'heure du Japon approche, dit 1' "Echo de Paris." Le Japon seul peut tenir en échec les Allemands et leurs agents (maximalistes). Désireux d'intervenir, il n'attend qu'un signe pour entrer en action. Le Japon se rend parfaitement compte de ses intérêts et marchera avec ou sans nous. Pendant que les Etats-Unis se rangent parmi les nations occidentales, la place du Japon est marquée sur les ruines de la Russie. Nos ennemis n'ont pas encore fini avec le front oriental. le Rationnement Nous avons dit hier que 3 des coupons de la-caTte dfe viande seulement pouvaient être employés à l'achat de viande de boucherie ét le quatrième à l'achat d'autre viande. Répétons que si l'on veut se passer de viande fraîche, on peut employer les quatre coupons. à l'achat d'autre viande. Un détaillant peut refuser de vendre autrement qu'au comptant. Un client enregistré ne peut être transféré d'un détaillant à un autre qu'avec le consentement du Food Office local. Un client qui quitte un district pour un autre doit redemander ail détaillant la partie de la carte qu'il lui a remise et la déposer avec sa carte au Food Office de son nouveau district. En cas de perte d'une carte, s'adresser au Food Office local. ADTOURdelaGDERl ALLEMAGNE — Le grand duc Adolphe Frédéric VI do'Mecklenburg-Strelitz, atteint de mélancolie aiguë, s'est suicidé, en se jetant , dans un lac après s'être tiré un coup de revolver dans la poitrine. Il était âgé de 35 ans. ESPAGNE — Les journaux annonçent que les élections générales constituent une victoire pour le, parti monarchiste. Senor Lerroux, le leader républicain, a été battu à Barcelone, et les républicains ont perdu divers autres sièges. Par contre les organisateurs des grèves, actuellement en prison, ont obtenu un grand succès, leurs candidats ayant, gagné des sièges à Madrid, Valence, Barcelone, et Oviedo. ETATS-UNIS -— M. Gompers, président de l'association américaine du travail, a déclaré avoir décliné l'invitation des -syndicats ouvriers allemands d'assister à une conférence ouvrière pour discuter la paix, et à laquelle auraient pris part, si possible, des délégués des pays alliés. L'invitation venait de Herr Legien et avait été transmise par M. Oudergest, du parti du travail hollandais. Dans sa réponse à Legien, M. Gompers a fait connaître que les ouvriers américains se préparaient à la tâche de battre le Kaiser et qu'il ne désiraient pas modifier cette situation en parlementant avec les ouvriers allemands. — Il y a actuellement aux Etats-Unis 2,374 départements ou les boissons alcooliques sont interdites, contre 615 où elles sont permises ; le nombre de ces derniers a diminué de 88 au cours de l'an dernier. On appelle les prerffiers des dé partements secs; les autres des départements mouillés. FRANCE — Des perquisitions ont été opérées au domicile de M. Mouthon, co-direc-teur du journal. Un cheque de Fr. 8,000 de Bolo à l'ordre de M- Mouthon y a été saisi. M. Mouthon n'avait pas, encaissé le chèque, car il suspectait déjà l'origine de la fortun'e de Bolo. D'autres perquisitions ont été faites dans les bureaux de MM. Mouthon, Letellier eu Lause, au "Journal," et divers documents ont été saisis. — Les guerres de Napoléon 1er ont duré environ vingt-cinq ans et se sont soldées par une dépense d'environ soixante-quinze milliards de francs. GRANDE-BRETAGNE — Le cabinet de guerre et le ministère des munitions examinent la question créée par le fait que des produits .alimentaires vont être transportés vers la Grande-Bretagne avant tous autres produits, y compris les matières premières. Il en résultera une diminution dans la production industrielle, notamment dans les industries textiles et l'industrie du papier. Il se pourrait que l'importation des aciers d'Amérique soit également réduite. La fabrication de certaines espèces de munitions s'en ressentirait; ceci ne présente pas de dangers au point de vue militaire, car les réserves s'élèvent en certains cas à l'approvisionnement d'une année. En tous cas, il n'y aura pas de diminution dans l'effort pour la construction de navires, d'aéroplanes et de certains engins spéciaux de guerre. Mais il se pose une problème du ré-emploi de la main-d'œuvre que le gouvernement tente de solutionner. — M. Albert Thomas parlant à Car-diff, à fait allusion à Ta renaissance industrielle de la Franoe, et a déclaré que finalement on devrait peut-être élever une statue au Kaiser comme le restaurateur de l'industrie française. — A la Chambre des Communes, le général Page Croft a demandé à sir G. Cave (ministre de l'Intérieur), si Litvi-noff avait pris part au pillage d'une banque à Tiflis. s'il possédait un passeport allemand au nom de Gustave Graf; quel était le nom réel de la personne qui dit être Litvinoff, et s'il avait porté les divers noms de Gustave Graf, Bakkah, Buchman, Harrison, Vallach, et A. Fin-kelstein Litvinoff. Sir G. Cave a répondu : "Je suis informé de oe que le nom original de M. Maxime Litvinoff est-David Mordeovitch Finkelstein et de ce qu'à, diverses reprises il s'est servi des noms de Buchman et de Harrison, et probablement de ceux de Graf et Vallach. Quant au reste de la question mes' enquêtes ne sont pas encore terminées. J'ai lieu de croire que Finkelstein Litvinoff n'est pas Maxim Litvinoff, rnaia quelqu'un d'autre." Litvinoff est le délégué du gouverner ment bolshéviste à Londres, venu ici avec l'intention avérée de pousser à la révolution. ROUMANIE — La première réunion de délégués allemands, autrichiens, et roumains, a en lieu lundi près de Bucharest. M- von Kiihlmann a exposé les lignej principales de sa proposition, et l'on croit que le général Averescu a fait des contre-propositions.— M. Misu, ministre de Roumanie en Grande-Bretagne, a quitté Londres, se rendant en Roumanie pour discuter la situation avec son gouvernement. Des' télégrammes de Jassy ne. signalent aucun changement dans la situation. O — M. Bibescu, premier secrétaire ds la Légation Roumaine à Londres, quittera prochainement l'Angleterre, se rendant à Washington en mission spéciale pour son gouvernement. RUSSIE — Les ambassadeurs des Etats-Unis et du Japon, ainsi que les autres membres du corps diplomatique, ont quitté Pétrograd pour prendre .une résidence temporaire le long de la ligne sibérienne. Les représentants de la France et de la Grande-Bretagne resteront à Pétrograd jusqu'au dernier'moment. — Suivant un télégramnie de source allemande, Krilenko a été l'objet d'un attentat samedi 'dernier. Un socialiste a tiré un coup dé revolver dans da direction, le blessant légèrement au cou. L'auteur de l'attentat a été arrêté. 89e.annet NdsSCLi

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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