L'indépendance belge

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26 februari 1918
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s.n. 1918, 26 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2f7jq0tn0j/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: MAnn| O/R CPl/DICD 1Q1« ("3 MOIS, 9 SHILLINGS. TUDOR HÔUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. 11. PLACE DE LA BOURSE. IViAKILH 5-ICVKIEM l»IO ABONNEMENTS 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres a 3 h. le ilMldî 25 fSVFÏSP 11 AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION Lundi, midi. Voici une nouvelle semaine d'écoulée sans qu-e les Allemands n'aient lancé leurs masses profondes à l'assaut des lignes alliées sur le fijpnt occidental Quelle est la raison de cet ajournement? L'invasion de la "Russie ? Certes, cette avance en terre moscovite ne permet pas aux Teutons de disposer de toutes les divisions qu'ils comptaient envoyer en France, mais il est improbable que ce soit là la cause principale du retard apporté à leur offensive sur notre front. Alors ? Suivant des informations reçues de di verses sources, il y aurait un flottement dans les décisions du grand état-major prussien, dont certains éléments avertis de la puissance de notre organisation défensive, désirent attendre le printemps avant d'entreprendre un mouvement décisif du côté ouest. D'autre part il se pourrait qu'Hindenburg veuille soudainement frapper un grand coup en Italie. Quoi qu'il e.n soit, les états-majors alliés ne s'en laissent pas imposer. Eux aussi ont leurs plans, qu'ils exécuteront vraisemblablement au moment fixé. Les opérations secondaires exécutées chaque jour prouvent la réelle ascendance des armées alliées sur les forces ennemies. C'est ainsi qu'au cours de ces dernières quarante-huit heures les Français ont pénétré dans les positions allemandes près de Chevregny, au nord de l'Ailette, en Champagne, ainsi qu'au Pont d'Aspach et au nord-ouest d'Aspach-le-Bas, en Haute Alsaoe, plors que sur le front britannique des actions similaires étaient exécutées avec lq même -succès dans le voisinage de Monchy-le-Preux, et en Flandre. ' Des coups de main allemands sont restés sans résultat sur la côte 70 (à l'est de Lens), au nord de Poelcapelle, à l'est de Zonnebeke, dans le voisinage du canal d'Ypres-Commines, et dans le secteur de Merckem, sur le front belge. L'artillerie reste active tout le long, du front, étant plus intense au nord et au nord-est d'Ypres, entre Lens et Armen-lières, dan3 la vallée de la Scarpe, dans les régions de Vauxaillon, de Chavig-non, de la Butte du Mesnil, sur la rive gauche de la Meuse, dans la région des Chambrettes, dans la forêt d'Apremont; ^t sur quelques points des Vosges et de la Haute-Alsace. L'artillerie a également eu une activité prépondérante sur le fiont méridional, où les batteries italiennes et autrichiennes se sont livré des combats furieux à l'est de la Bren-ta, sur le plateau d'Asiago et dans la région du Val Dobbiadene-Montello. Les patrouilles des deux camps ont également montré une grande activité dans la vallée inférieure de la Piave et à Capo-Sile, les éclaireurs italiens ont remporté des succès locaux. Ici encore, malgré les apparences < d'un mouvement offensif imminent de la part des troupes austro-allemandes, les assauts de grand style sont journellement. différés. Entretemps, les Allemands continuent leur avance sans coup férir en Russie, où il* ont occupé Walk, sur la frontière letto-esthonienne, Balbinovo, à l'est de Dvinsk.' Borisoff, sur la Beresina, et Iskorost, au nord-ouest de Kieff. Samedi deruier le communiqué de Berlin annonçait que le nombre de prisonniers faits à ce jour était de 9.217, dont deux généraux, douze colonels, et ' 433 offi-cieurs d'autres rangs. Suivant une affirmation de Vienne, les Allemands font seuls les frais, d'ailleurs peu élevés en hommes, de ce vaste mouvement en avant, l'Autriche-Hongrie, dit la dépêche, ayant mis fin à l'état de guerre avec la Russie. Que faut-il croire de cette affirmation ? L'Allemagne au fond est'toujours d'accord avec Vienne. L'appel à la résistance que les Bolshé-vistes avaient fait entendre n'a pas duré , longtemps et cette oomédie s'est terminée par la signature d'un traité de paix honteux pour la Russie. Lénine et Trot-sky ont admis toutes les conditions de l'Allemagne: l'annexion de la Cour-lande, de la Livonie, de l'Esthonie; l'évacuation de l'Ukraine et de la Finlande ; la démobilisation de l'armée russe; le désarmement de la flotte; l'abandon de la partie de l'Asie Mineure conquise; l'admission par la Russie de l'abrogation des capitulations turques; l'asservissement économique de la Russie à l'Allemagne, <jui sera consacré par sa, prochain — d traité de commerce; enfin l'engagement de cesser toute propagande révolution-naire dans les territoires des Puissances ^ Centrales. ç C'est donc le démembrement de la k Russie, devenant une petite puissance ' sans forces ni ressources, et c'est l'aug- j mentation considérable de la puissance ç de l'Allemagne, qui n'avait jamais pu g espérer un tel résultat. N'y a-t-il plus dans le peuple russe de c ressort ni d'esprit patriotique ? Est-ce que vraiment Lénine et Trotaky, d'une part, j. et' les révolutionnaires de l'Ukraine, g d'autre part, représentent l'âme de ce grand pays ? Que deviennent les cadets, les zerntsvcfe, les constituants? Vont-ils accepter sans aucune tentative de lutte c cet avilissant servage allemand ? ^ Certes, la situation est terrible <et l'ef- ^ fort à faire est énorme, mais l'honneur g et la liberté sont en jêu. Qui les défendra % ■ I a C'est dans ces circonstances graves et I menaçantes que notre diplomatie devrait € agir énergiquement. La paix avec la Tur- 5 quie pourrait libérer la puissante armée 1 d'Egypte et de Mésopotamie. D'Alexan- E drie à Salonique il n'y a pas loin, et de -^Ionique il y aurait de l'utile besogne à faire qui pourrait, tout à coup, modifier complètement la situation à l'avantage des Alliés. C'est aussi à l'action diplomatique que veulent recourir, les représentants des soc lalistes alliés. Ils ont discuté et arrêté un programme en vue de la paix à conclure et ils vont demander aux social-dé-n , •••ates allemands s'ils entendent--y adhérer. } Dans sa déclaration sur les buts de la t guerre, la Conférence Inter-Alliée Inter- c nationale du Travail et du Socialisme te- r nue à Londres, s'est ralliée entièrement au mémorandum approuvé par la Confé- £ rence du Travail britannique, qui s'est c tenue le 28 décembre dernier. Les para- r graphes relatifs à la Belgique, à l'Italie, ] à la Palestine, à la Turquie, aux rela- t tions économiques après la guerre et aux t problèmes de la paix, sont rédigés dans , des termes pour ainsi dire semblables à ; ceux du mémorandum. En résumé, les , propositions sont formulées comme suit : , Belgique. — La restauration complète comme Etat indépendant et paie- ( ment de tous les dégâts par l'Allemagne. ; Italie. — L'appui aux revendications des peuples qui, en dehors des frontières diplomatiques et stratégiques, veulent s'unir à, leurs frères de leur propre race et parlant leur langue. Palestine. — Elle sera libérée de la domination turque; la création d'un Etat . juif libre sera établi s6us une garantie t internationale. , Empire turc. — L'Arménie, la Méso- , potamie et l'Arabie ne peuvent retour- ; ner sous la domination du Sultan ni de ses Pashas. La neutralisation des Çarda-nelles sera proclamée. Alsace-Lorraine. — Le traité de 1871 étant déclaré nul et de nul effet, la France peut admettre une nouvelle consultation de l'Alsace-Lorraine, qui ex- ; posera ses propres aspirations; cette ] consultation sera organisée par la Ligue • des1 Nations. ] Etats balkaniques. — Une fédération : des Etats balkaniques sera constitués en , vue de la solution des questions d'intérêt . commun. Serbie, Monténégro, Roumanie, Albanie. — Leurs territoires doivent être évacués. Pleine liberté sera accordée aux populations de même race et parlant la même langue pour décider de leurs destinées.Pologne. —- La reconstitution de la Pologne, avec accès libre à la mer. Provinces russes. — Pas d'annexion de . la Livonie, de la Courlande ni de la Li- \ thuanie. Afrique Tropicale. — Examen par la Conférence de la Paix, de la question des colonies conquises; pas d'obstacles économiques. Les colonies de tous les bel-ligérents dans l'Afrique Tropicale doi- 1 vent être placées sous le contrôle de la Ligue des Nations. 1 A part la question de l'Alsace-Lor-raine, qui n'est pas nettement tranchée, ce programme est théoriquement humanitaire et basé sur des idées justes. Mais ce sera précisément pourquoi les Allemands le repousseront. Gonflés d'orgueil par les derniers événements de Russie, _ excités continuellement par leur presse pangermaniste, qui accusent les Alliés d'avoir voulu cette guerre pour écraser la puissance économique de l'Allemagne. nt intoxiqués par une propagande incessante n et audacieusement mensongère, les social-es démocrates allemands, conduits par , Scheidemann et Legien, repousseront, à notre sentiment-, tout le programme des 06 socialistes inter-allii's. Mais néanmoins l'expérience peut être et doit être tentée. lCe Si jamais on pouvait détacher le peuple Pu allemand des Hoheuzollern et de leur entourage militaire, nous serions prpches d'une paix qui nous délivrerait de l'abo-l'e minable autoritarisme prussien. Mais, r '' hélas, nous doutons fort que l'action des 16' socialistes alliés arrive à ce beau résultat. c" Nous saurons d'ailleurs bientôt quel ,t?> accueil les social-démocrates auront fait 1 ® au programme de la conférence de Lon-" ° dres qui prévoit une réunion interna-tionale à bref délai. Elle a chargé MM. ° ' Thomas, Emile Vandervelde et Hender-nr son de négocier avec les gouvernements *u~ alliés afin d'obtenir des passeports. Elle a é'galement émis l'espoir qu'ils partici-peraient aux négociations de paix. Et aj^ elle va envoyer'M. Camille Huysmans lr_ aux Etats-Unis avec une importante mission à remplir auprès des socialistes a.mp.rinains m - de £ LA GUERRE MONDIALE lse SUR LE FRONT OCCIDENTAL lue c i"6S Été SUR LE FRONT BELGE jn- ié- Le commuaicné hebdomadaire. -y Au .cours -tl" la- semaine écoulée, la lutte d'artillerie a été moyennement ac- !a tive. Elle.?s'est manifestée plus intense er- dans les régions de Ramscappelle, Dix- te- mude et Merckem. >nt A diverses reprises, les Allemands ont fé- attaqué nos postes au nord et au centre est de notre front. Ils furent repoussés par ra- nos feux d'artillerie et de mitrailleuses, ie, Dans la zone de Merckem, après un bom-la_ bardement violent, l'ennemi tenta^ de ux s'emparer d'un de nos postes avancés vers Kippe. Il fut repoussé après avoir 3 à subi des pertes sévères qui nous permîtes rent l'identification des troupes opé-: rantes. ,m" Malgré les circonstances atmosphéri- lie" ques peu propices, notre aviation s'est ne- montrée assez active, ans ■ eu! EN PALESTINE pre . 01 Après la chute de Jéricho '■a Les Turcs, après la .chute de Jéricho, tat se sont retirés vers le nord, ainsi qu'au-'tie du Jourdain, maintenant une tête de pont à El Ghoraniyeh, où se trouve lS°- un passage important du fleuve, donnant ur" accès à la voie ferrée d'IIedjaz. de j EH AFRIQUE ORIENTALE m —-®-— la La retraite allemande Dn~ Là forte principale du général von ex~ Lettow-Vorbeck bat en retraite devant tte ia côic.nne britannique partie du Lac 5Ue' Nyasa, reculant toujours davantage à l'intérieur du Mozambique. Des prison-1011 niers ont été faits à 430 kilomètres au en sud de la frontière de l'ancienne colonie rek allemande. ' OPERATIONS NAVALES Va- po- "• — la Un paquebot fait naufrage '€S~ Le steamer "Florizel," allant de St-Jean de Terre Neuve à New-York avec la un certain nombre de passagers, a échoué près du Cap Race et a été ,com-d.e plètement détruit. On estime le nombre Li- des victimes entre 90 et 160. • . îa Les drifters ion H a été question récemment de cer- îles tains bateaux nommés 'drifters' qui figu- «1- rent parmi la patrouille de Douvres. Ci loi- quelques détails : la Un 'drifter' est un navire à'vapeur employé à la pêche ; il est de plus petite or- dimension que le chalutier. Pour son tra- lée, vail contre les sous-marins il possède un na- petit armement. Mais son but est princi- !ais paiement les attaques en profondeur. Il lie- porte à cet effet des caisses en métal ieil remplies d'explosifs qu'il laisse tomber si©, d<jns l'eau lorsqu'un sous-marin est dé couvert en immersion. Ces caisses éclatent contre la coque du sous-marin. Peu de sous-marins résistent à une première explosion. OPERATIONS AERIENNES Les raids britanniques en Allemagne Une statistique publiée par le département de l'aviation étabjit que du 1er décembre 1917 au 17 février 1918, les aviateurs britanniques ont exécuté 36 raids , en Allemagne, y jetant 22 tonnes de bombes sur divers objectifs'et survolant -a a _.:ii „ : j-T \ uica inajnv-juto. APPEL DE LA CLASSE DE 1919 Le 'Moniteur Belge" publie un arrêté-loi appelant sous les armes les "RfiTcrps fies fm 1899 o LES MANŒUVRES AKTIVISTES Le loyalisme des magistrats belges L'arrêt de la Cour de Cassation de Belgique, daté du 11 février, décédant 'd3 suspendre ses audiences en guise de protestation contre l'arrestation du premier président et des deux présidents de la cour d'appel de Bruxelles, constituant l'immixtion arbitraire du pouvoir occupant dans l'exercice de la justice belge, a été rendu à l'unanimité des 18 membres présents. Le 19 février, tous les tribunaux ont cessé de fonctionner, notamment la Cour de Cassation, les couj's d'appel de Bruxelles, Liège, et Gand, les tribunaux de ' V? première instance, de commerce et de justice de paix- L'opinian en Belgique est que. cet é"énement 3st lo plus considérable qui se soit produit depuis l'occupation. Les troisi magistrats déportés en Allemagne à la suite de l'arrestation des leaders aktivistes, M. Levy-Morelle, premier président de la Cour de Cassation de Bruxelles, et MM. Carez et Ernst, présidents de Chambre, se trouvent actuellement à la forteresse de Celle, ou fut interné le bourgmestre Max, au dé-Vmf-, ris son séiour forcé en Allemagne. PAS DE REVOLUTION EN ALLEMACNE L'avis du " Vorwaerts " Du "Vorwaerts," 15 février, sous 'a signature d'Otto Braun, membre du Comité du Parti socialiste : Il faut dire nettement aux Bolshévistes que leur espoir d'une prompte et violente révolution en Allemagne est de la folie. Ils commettent l'erreur de mesurer l'Al.-lemagne à l'aune russe, alors que les conditions politiques, économiques et intellectuelles sont d'un siècle en avance sur celles de la Russie. Il n'existe en Allemagne aucun terrain pour les méthodes révolutionnaires bolshévistes. Nous devons cependant affirmer ouvertement et sans aucune ambiguité que comme Démocrates-sociaux nous condamnons de la manière la plus formelle les violentes méthodes des Bolshévistes. Bien que la presse non-socialiste, dans ses efforts pour discréditer le régime actuel en Russie, publie des rapports inexacts et exagérés au sujet des atrocités bolshévistes, il y a assez de faits réels pour amener notre répudiation formelle dans l'intérêt même de la social-démocratie. Le socialisme ne peut se construire sur des baïonnettes et des mitrailleuses. Les Bolshévistes ont établi par l'épée une domination telle qu'il n'y en eut jamais de plus brutale sous le honteux gouvernement du Tsar;'ils ont dispersé par la force armée le Parlement élu par le suffrage démocratique ; ils portent un coup mortel 'à la démocratie, qu'ils remplacent par la force brutale. D'une manière qui doit faire envie aux favoris du Tsar, ils écrasent l'opinion publique e# jtettent en prison un grand nombre de leurs propres camarades qui diffèrent d'opinion sur la tactique à suivre. Cette domination exercée par une soldatesque bolshéviste socialiste est tout aussi condamnable que la domination violente de la soldatesque tsariste. Elle ne saurait durer. Nous devons tirer une ligne de démarcation bien visible entre les Bolshévistes et nous. Ce qui dit Kaiserling Quelques jours avant que l'article ci-dessus ne paraisse dans le "Vorwaerts," donc avant la reprise des hostilités contre la Russie, le journal " Viedomosti " publiait à Pétrograd des remarques faites par le comte Kaiserling, Président de la Commission militaire et navale faisant partie de la mission allemande à Pétrograd. "Désirez-vous réellement, aurail-il dit, que l'Allemagne se trouve dans la même situation que votre malheureux pays? L'Allemagne apprécie l'ordre pardessus tout. A mon humble avis vous devriez espérer pouvoir rétablir l'ordre dans votre pays au lieu d'essayer d'amener le désordre dans d'autres pays. Vous vous êtes fait évidemment une fausse idée de la liberté; certains d'entre-vous croient que la liberté consiste à mettre leurs pieds sur la table et à faire tout ce qui lei^r plaît. Ils confondent la liberté avec la licence et l'anarchie. Nous autres Allemands, vos tentatives nous laissent oarfaitement calmes. Ne vous, en faites par à notre sujet. Ne comptez pas sur une révolution en Allemagne ; T'ordre y règne et il y sera maintenu. Herr Ebert et les grèves Herr Ebert, qui partage avec Scheidemann la direction de la majorité socialiste allemande, a publié dans le " Vor-| waerts " et la " Neue Zeit " une longue revue des grèves récentes. Il fait remarquer que l'importance exagérée accordée par la presse de l'Entente aux grèves a été des plus utiles aux pangermanistes. Herr Ebert décrit ces grèves, en effet, comme une faible manifestation politique contre l'agitation du parti du Vaterland et contre les efforts de la Diète de Prusse pour enterrer la réforme électorale. Il attribue la prolongation de la grève à Berlin, où elle a duré une semaine, en partie à 1 "'opposition des Socialistes minoritaires à l'intervention des majoritaires. Les bagarres dans les rues de Berlin, dont on a fait tellement état, furent dues entièrement au fait que les autorités interdirent tout meeting et poussèrent tout simplement les grévistes à la vue. -Herr Ebert prouve que les organisateurs eux-mêmes n'avaient en vue qu'une grève de trois jours et que dans un grand nombre de localités elle ne dura que deux à trois jours, tandis que dans de nombreux districts industriels il r\'\r put r>oc r\c* crr<±-\-f*^ rlil fruit LE RATIONNEMENT C'est-aujourdh'ui lundi que le rationnement entre en vigueur à Londres et dans une partie de l'Angleterre pour la viande, le beurre et la margarine. Le 25 mars, le rationnement pour la viande entrera en vigueur dans tout le pays et d'ici deux mois un projet général sera établi de manière à pouvoir, en cas de besoin, rationner n'importe quel article A partir d'aujourd'hui, dans Londres le Middlèsex, le Herts, l'Essex, le Kent, le Surrey et le Sussex (en tout, plus de 10 millions d'habitants), la ration hebdomadaire de beurre ou de margarine est de 4 onoes; celle de viande fraîche (bœuf, mouton ou porc) est la quantité obte-nable pour ls. 3d. ; de plus, on peut consommer environ 5 onces de viande autre que de la viande fraîche. (Nous avons publié le 12 février un tableau des poids équivalents.) Le Roi et la Reine ont reçu leurs cartes du Comité local de Westminster et sont rationnés comme le commun des mortels. On .espère d'ici peu de temps pouvoir accorder une ration de viande plus élevée aux ouvriers occupés à un travail fa- t tigant, mais pour le moment la ration est la même pour tout le monde. Voici quelques détails qu'il est bon de se rappeler : Il faut avoir deux cartes : une carte de viande et une carte générale. Se munir de sa carte de viande pour aller chez le boucher ou l'épicier acheter de la viande ou du lard. Emporter sa carte générale pour acheter du beurre ou de la margarine.On ne peut acheter du beurre, d© la margarine ou de la viande fraîche que chez les détaillants chez lesquels on s'est fait enregistrer. Les coupons des deux cartes qui n'ont pas été utilisés dans la semaine à laquelle ils se rapportent ne peuvent être utilisés plus tard sans l'autorisation du Fqod Office. Si le détaillant n'est pas à même de fournir la ration complète une se- Suite à la 4a page. 89e année NO 49

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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