L'indépendance belge

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s.n. 1918, 05 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5x25b0019q/
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83e année No 80 L INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE , » ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES . HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDÔr, HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. TÉLÉPHONE: CITY 3360 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. TÉL.: 311-57 et 238-75 VENDREDI 5 AVRIL 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 4 avril (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS -j 6 MOIS, 17 SHILLINGS tl AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi, midi. Entre Arras et la Somme, et plus spécialement sur le front de bataille où l'ennemi frappa ses coups les plus rudes dans la première semaine de son offensive, l'initiative est aux troupes britanniques qui sans d.éclancher des attaques d9 grande envergure, exécutent depuis trois jours des opérations de détail. Les résultats de ces entreprises locales sont des plus satisfaisants et montrent que nos alliés ont conservé intactes leurs qualités combattives. La seule attaque livrée par l'adversaire sur l'aile gauche britannique dans le voisinage de Fampoux, au nord-est d'Arras, a subi un échec complet. Plus au sud, nos Alliés dans une action bien conduite, ont repris le village d'Ayette, faisant 192 prisonniers et capturant plusieurs mitrailleuses. Ils ont également obtenu d'appréciables succès dans des entreprises analogues exécutées dans le voisinage de Feuchy (en face d'Arras), rinsi qu'aux environs d'Hebuterne et de Serre, au nord de la route d'Arras à Amiens. Notons pour mémoire que le communiqué de Berlin signale de vifs engagement d'artillerie près de Lens et au sud de cette ville. Entre la Somme et l'Oise l'activité de l'artillerie s'est également accrue et a atteint par moments une grande violence. Au sud de Moreuil l'ennemi a livré une attaque des plus vives contre les positions franco-britanniques entre Morisel et Mailly-Raineval. Les colonnes allemandes furent repoussées avec des pertfes sérieuses, ne parvenant à prendre pied qu'en un seul point de la ligne d'avant-i postes alliées. Une autre tentative teutonne _au nsrd de Rollot (au sud-est de jiontdidier), échoua lament ablèinen t' sous le feu précis des batteries françaises. De ' leur côté, les braves poilus exécutèrent des opérations secondaires en divers, points au nord de Le Piémont -ud-est de Laàsigny), au cours desquelles les positions françaises ont été îppréciablement élargies. Le communiqué allemand affirme que les batteries alliées continuent la destruction systématique de Laon, et un semi-officiel de Berlin verse un pleur sur la ruise en feu de la belle cathédrale de Noyon par les pièces françaises. Il est vraisemblable que la région de Laon soit •soumise a un bombardement continuel pour des raisons que nous n'avons pas à apprécier pour l'instant, mais lorsque Berlin attribue l'inoendie de l'église de Noyon aux canons de nos Alliés, nous savons à quoi nous en tenir, les Ape-mands ayant l'habitude de rejeter la responsabilité de leur vandalisme sur leurs adversaires. Le même seyni-officiel signale que la gare de Compiègne et le chemin de fer de Clei'tnont à Amiens sont sous le feu des batteries allemandes et que Compiè-gue et Soissons ont été bombardées par les aviateurs teutons. Les pilotes alliés continuent avec une audace toujours égale, à entraver l'ennemi dans ses travaux de concentration, et ces jours derniers ils ont encore arrosé copieusement les troupes, les batteries et les transports allemands, volant parfois :i une altitude de 30 mètres seulement. II convient de citer la collaboration des aviateurs américains à ces attaques incessantes, leur'sang froid et leur décision en taisant des pilotes d'élite. Bien q.ue les critiques militaires allemands affirment, par ordre, que l'arrêt M omentané que subit l'offensive allemande est due uniquement à la ncoessité d amener l'artillerie sur les positions conquises et d'organiser le ravitaillement en munitions et vivres des troupes,'il ne faut pas être grçnd clerc pour trouver " .autres raisons au moins aussi impérieuses à ce piétinement sur place. Etant tienne la tactique allemande de pousser a fond le moindre avantage, il faut con-' 'ire en effet que la grande poussée teu-1 'une a subi un échec. Mous savons par (|es documents trouvés sur des prison-mers que dès le premier jour les troupes allemandes devaient atteindre Bap au me I <■ uarn, puis déferler sur Amiens qui .ait être occupé avant que les Alliés aient eu le temps^de se ressaisir. Cette . manœuvre foudroyante a été brisée par /' ,reSlstance imprévue des armées franco-°ntanmque8, et le plan initial de von in enbiirg en a été du même coup an-i u e. J] faut donc que le grand état-ajor ennemi élabore un autre pro-«mrne, et c'est là, pensons -nnns. unp. I des causes de la "pause" qui se prolonge depuis troij jours. D'autre part il y a lieu pour l'adversaire de refondre toutes les divisions qui ont été si durement éprouvées durant la bataille. Des calculs basés sur des données positives permettent d'établir que sur les 1,500,000 d'hommes qui ont été lancés dans les combats épiques de ce; quinze derniers jours, près de 500,00C ont été tués, blessés, ou faits prisonniers. Une pareille brèche ne se répare pas en pleine action, et exige, elle aussi, quelque répit dans la lutte. Certes, celle-ci reprendra bientôt avec une vigueur peut-être égale si non plus grande. Toutefois aile rencontrera une résistance considérablement renforcée, car les Alliés aussi ont des réserves et les nôtres n'ont guère été entamées comme celles qui furent à l'assaut de nos lignes. Le discours du comte Czernin est commenté dans la presse du monde entier. An fond, c'est le chant du vainqueur et un long dithyrambe de l'alliance allemande et de ses résultats. C'est un tribut de, gratitude au Kaiser et à ses soldats. Le comte Czernin parle de la Roumanie avec déclam. U reconnaît que la Bessarabie devrait lui revenir, mais elle ne 'aura que si elle est sage et bien soumise. Pour la Serbie, le comte Czernin ne t'eut pas sa disparition. Au contraire, son :œur est plein de mansuétude envers les Serbes. Nous savons, dit le comte Czernin. que le désir de paix est grand en Serbie, mais qu'elle est empêchée par les Puissances de il'Entent-e de conclure la ;>aix. Il est bien entendu, toutefois, que a Bulgarie se taillera une tranche de la Serbie. "Après quoi," dit le comte, "la. Bulgarie doit recevoir de la Serbie certains districts peuplés par des Bulgares. NTous n'avons toutefois aucune mtentioh" le détruire la Serbie. Nous aiderons la serbie ,à se développer., et accueillerons ivec plaisir des. relations économiques dIus étroites avec elle. Nous ne désirons nas influencer les relations futures entre a monarchie et la Serbie et le Monténégro, par des mobiles en conflit avec des ■elations amicales entre voisins." M. Pashitch, président du conseil des ninistres de Serbie, a vite et nettement épondu au langage mielleux du comte Czernin, et dans le discours qu'il a pro-loncé à Corfou, à la réunion de l.i 5koupchtina, il s'est énergiquement ex-3rimé : "Notre population connaît trop >ien l'Autriche-Hongrie pour se prêter à >es infâmes intrigues et pour croire à ces nensonges. La population serbe est restée idèle à ses nobles alliés, qui versent leur ang pour les nations petites et faibles, et [ui persisteront jusqu'au bout. La pepu-ation serbe a abandonné tout ce qu'elle jossédait et tout ce qu'elle pouvait douter. Actuellement, avec les faibles forces [ûi lui restent, elle ne peut que se placer oyalement aux côtés des Alliés et elle îe peut jamais perdre de vue le fait que 'est l'Autriche-Hongrie qui a provoqué ette guerre dans le but de détruire la Serbie, et que, en conséquence, même orsque des fois ncs ennemis prétendent 'ouloir défendre notre cause, ceux-ci ne auraient se montrer meilleurs amis que ios alliés, qui se levèrent pour défendre pur indépendance comme la nôtre et >our assurer l'égalité de tous les peuples." L'Autriche aura compris. Le comte Czernin est-il allé trop loin? 5'est-il montré trop Allemand ? A-t-il ta jugé maladroit dans ses violentes at-aques contre les Tchèques ? Une dépê-lle annonce qu'à la suite d'un conseil [e ministres tenu par l'empereur Charles a démission du comte Czernin a été dmise et il se retirera sitôt après la ignature du traité avec la Roumanie. Enfin, M. Clemenceau, ayant appris lar un représentant du journal "La 'resse," de Paris, ce que le comte Czer-lin avait dit d'une démarche faite par ui auprès du chancelier autrichien, le >remier Ministre français, qui ne mâche ias ses mots, a simplement dit: "Czern'n meniùl'"' « sur le front occidental Cathédrale en flammes Un télégramme semi-officiel de Berlin dit que la cathédrale gothique de Noyon est en flammes et attribue naturellement le fait à un bombardement français. Un des gros canons aurait sauté «D'après des prisonniers allemands faits soir le front français, un des canons monstres qui tirent sur Paris aurait éclaté, tuant cinq hommes. Le bombardement a continué hier. SUR LE FRONT BELGE Le front actuel de l'armée belge L'armée belge a récemment assume une part plus lourde dans la lutte Contre l'Allemagne en procédant à une nouvelle extension du front qu'elle ocqupe. Ce front, qui constitue le secteur vital couvrant la route de Calais, est, de l'avis unanime, en raison de la nature du terrain, un des plus défavorables du front occidental. On se souvient qu'après la bataille de l'Yser, l'armée belge avait continué, dès novembre 1914, de tenir sur l'Yser une ligne de vingt kilomètres depuis le sud de Nieuport jusqu'au fort de Knoc-ke (confluent de l'Yser et de l'Yperlée). En même temps elle procédait, sous le feu de l'ennemi, à sa reconstitution. L.cs résultats obtenus furent tels que, dès janvier 1915, elle pouvait accepter de prolonger son front jusqu'à la Maison du Passeur ; il mesurait alors 26 km. Deux mois plus tard elle porta son aile droite jusqu'aux abords de Steenstraat, occupant ainsi une étendue totale de 28 km. C'est à.ce moment (avril-mai 1915). qu'elle co'ntribua de si brillante façon a repousser les violentes attaques allemandes qui se produisirent sur ce point, attaques connues sous le nom de "combats de Steenstraat" et qui se rattachent à la deuxième bataille d'Ypres. Dans la période qui suivit, le secteur du front belge demeura dans un calme relatif qui permit à l'armée belge de parachever sa "réorganisation et de créer ces formidables organisations défensives élevées entièrement au dessus du sol marécageux et dans les interstices des inondations.Renforcée sans cesse par des contingents nouveaux, et puissamment réoutillée, l'armée belge, au début de 1916, étendait son front jusqu'à Boesinghe, soit sur une étendue de 31 km. Elle s'y maintint-jusqu'en juin 1917. A cette époque commencent les préparatifs de la puissante offensive franco-britannique en Flandre : l'armée belge doit y participer à l'aile gauche. Afin de lui permettre de disposer des réserves nécessaires, l'armée du général français Anthoine lui reprend le secteur Boesin-ghe-Drie Grachten. Le front belge se trouve ainsi réduit, momentanément, en vue de l'opération offensive projetée, à 25 km. En octobre et novembre 1917 les troupes belges, opérant en liaison étroite avec nos alliés français, franchirent l'Yser et prirent pied dans les organisations allemandes de Luyghem, à 4 km. au delà et sur la rive droite du fleuve. Mais'l'hiver vint interrompre le cours' de ces opérations. Aussitôt l'armée belge reprend aux troupes françaises le secteur bouleversé de Merckem, ajoutant à son front une nouvelle étendue'de 5 à 6 kilomètres. Au début de 1918, elle produit un effort nouveau : elle reprend la garde de l'important et dangereux secteur de Nieuport qui, depuis la bataille de l'Yser,, avait été tour à tour occupé par des troupes françaises et britanniques Elle tient ainsi actuellement un front continu de prè# de 40 km. de longueur ;n partant de la mer. L'effort ainsi fourni était d'autant plus remarquable qu'il coïncidait avec an renouveau d'activité de la part Je : 'ennemi sur tout le front de l'Yser. De-Duis deux mois, en effet, les attaques et oups de main allemands se sont succédés sans interruption sur îa presque to-:alité des positions belges, principale-nent à Nieuport, aux abords de Dénude, à Merckem, partout, et toujours 'ennemi s'est heurté à une inébranlable ésistancê et n'a pu jusqu'ici enlever aux Belges un pouce de terrain. Jamais le moral et l'esprit combattif des soldats belges n'ont été plus élevés. 1 ii opérations navales Destroyer britannique coulé Un communiqué officiel annonce qu'u destroyer britannique a coulé à la suit ■ d'une collision; tout l'équipage a ét ■ sauvé. Les pertes sur mer Arrivées et départs de navires ma' chands de toute nationalité et plus d 100 tonnes (non compris lès bateaux d pèche et locaux) dans les ports d Royaume-Uni pour la semaine finissan le 30 mars 1918 à minuit : Arrivées, 2,416 ; départs, 2,379 ; con tre 2,471 et 2,488 la semaine précédente Navires marchands britanniques cou lés par sous-marins ou par mines : d plus de 1,600 tonnes, 6; de moins d 1,600 tonnes, 7 ; contre 16 et 12 la se maine précédente. Navires marchands britanniques atta qués sans succès, 15 ; contre 19 la se maine précédente. Cinq bateaux de pêche britannique ont été coulés, contre un la semaine pré cédente. « « * Les statistiques des ports françai: pour la semaine finissant le 30 mar; 1918 donnent 1,170 entrées et 1,005 sor ties, contre 925 et 961 la semaine précé dente. " Aucun navire marchand français n'r été coulé, contre un de plus de 1,500 ton nés la semaine précédente. Six bateaux de pêche français ont éti coulés, contre 0 la semaine précédente. * •» * La statistique hebdomadaire italienni renseigne pour la semaine finissant le 3( mars 1918, à minuit, 381 entrées et 36( sorties, contre 443 et 412 la semaine pré cédente. 'i rois navires marchands "italiens d( plus de 1,500 tonnes ont été coulés, con tre trois la semaine précédente. Un bateau à voiles de plus de 100 ton nés et neuf de moins de 100 tonnes on: été coulés, contre deux et trois la se maine précédente. les grimes allemands Notre confrère "Le Courrier de h Meuse" apprend que l'abbé Mons, cun de Winsele, près de Louvain, MM. Var Berghem, de Bruxelles, Watten, de Braine-le-Comte, Jesters, cabaretier â Anvers, Larey et Nalaert, d'Anvers, ont été fusillés le 16 mars dernier au fort no 6, à Anvers. l'appel de BOLO rejete La chambre criminelle de la Cour d'appel de Paris a rejeté l'appel de Bok et de Porchère. Iles evenement& eu russse Débarquement allemand en Finlande Un télégramme officiel allemand annonce que "des forces navales allemandes, après un passage difficile à travers des champs de glace et de mines, ont débarqué à Hango (Finlande méridionale), des troupes destinées à venir en aide à la Finlande." Le "Times" dans un article de fond attire l'attention sur le fait que, s'il n'y est mis bon ordre, les Allemands disposeront l'été prochaine, sur l'océan arctique, du port d'Ekaterina, qui est le terminus du nouveau chemin de fer de Pé-trograd à la côte murmane, et est libre de glace. La marche des Gardes Blancs et des Allemands sur Kerm montre clairement l'intention de l'Allemagne L'acquisition par celle-ci d'une base navale sur la mer libre au delà dil Cap Noj:d pourrait, dit le "Times," affecter toute la situation navale. le rationnement Voici les quantités de volaille et de gibier que l'on peut actuellement obtenir au moyen des coupons de viande : Volailte, lapine et lièvres (non cuits) : Poules et poulets, vendus entiers : 1 coupon jusque 2 livres; 2 coupons jusque 3 livres; 3 coupons jusque 4 livres; 4 coupons au delà de 4 livres. Canards domestiques et oies, vendus entiers : 1 coupon jusque 3 livres ; 2, jusque 4i livres ; 3, jusque 6 livres ; 4, jusque 7i} livres ; 5, jusque 9 livres (un coupon par livre ou partie de livre en plus, jusqu'à un -» maximum de 8 coupons). Dindons entiers : 4 coupons jusque 6 livres ; 5 coupons jusque 7 livres (un coupon par livre ou partie de livre en plus jusqu'à un ma-^ ximum de 15 coupons). Tous les poids ■; ci-dessus se rapportent à de la volailte L non troussée, contenant donc tous les déchets, sauf les plumes. Si la volaille est vendue troussée sans déchets eomes- - tibles, 1-3 peut être ajouté aux poids, ci-e dessus. Toute la volaille ci-dessus, ven-e due au poids par morceaux : 1} coupon J par livre." Les déchets comestibles ven-t dus à part : également un coupon par livre. Volaille cuite, en conserve ou en • boîtes.: la moitié des poids spécifiés ci- - dessus pour le même nombre de cou- 2 pons. - Lapins sauvages et domestiques (avec - déchets comestibles et peau) vendus entiers : 1 coupon jusque 1J livres; 2 cou- - pons au delà de 1^ livres; les mêmes - (avec déchets comestibles, mais sans la peau), 1 coupon jusque 1J livres; 2 cou- 3 pons au delà de 1j- livres. Lièvres bleus - et lapereaux bleus (avec déchets et peau) venduç entiers : 2 coupons. Lapereaux-bruns avec déchets et peau : 3 'coupons, 3 Lièvres bruns : avec déchets et peau : 4 ; coupons. Lièvres ou lapins vendus au poids par . morceaux : 1 coupon par livre. Lièvre ou lapin cuit : 1 coupon pour t 14 onces.» Lapin en boîte : 2 coupons . pour 1 boîte dJune livre ; 4 coupons pour une boîte de 2 livres. ; Autre gibier. — Perdrix, grouses, grey-hens (?) et widgeons (?) : un coupon par oiseau. Bécasses, sarcelles et perdrix de .neige : un coupon par paire, j Pluviers et pigeons (sauf ramiers) : un j coupon pour trois oiseaux. Cailles et bécassines : un coupon pour quatre oiseaux.Faisans, ca-na-rds sauvages, pintades, coqs de bruyère : 2 c'oupons par oiseau. Articles sans coupon.—On peut obtenir sans coupons : les boudins noirs, les " ramiers, les grolles et autres oiseaux non compris dans la liste ci-dessus ; les extraits de viande, essences de viande, soupes en cubes ou en boîtes et autres conserves contenant moins de 5 p.c. de viande. AUTOUR de la GUERRE GRANDE-BRETAGNE — La production des chantiers maritimes britanniques pendant le mois de mars a été de 161,174 tonnes, marquant un progrès sérieux sur la production cles deux premiers mois de l'année. U est cependant nécessaire qu'elle soit poussée plus activement si l'on veut atteindre pour l'année 1918 le chiffre de 1,800,000 tonnes auquel l'amirauté estime la capacité annuelle de production des chau-tiers. Le tonnage britannique a subi l'an dernier une perte de 4,000,000 de tonnes. — Les troubles qui se sont produits à Québec (Canada) pour protester contre la conscription ont pris une allure sérieuse. Les soldats chargés du maintien de l'ordre ont été assaillis à co.ups de fusil, de revolver,' et de briques par des emeutiers, et ils se sont vu obliger de riposter. Us ont même à un certain endroit dû faire usage d'une mitrailleuse: il y a eu un certain nombre de tués et de blessés. De nombreuses arrestations ont été opérées. — Un incendie a détruit les -chantiers de construction Thor Ironworks à Toronto (Canada). Les dégâts's'élevenfe à deux millions de francs. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Jeudi. 10 h. 25 matin. Au cours de la nuit, un poste de mitrailleurs allemand, dans le voisinage d'Hebuterne, a été assailli par nos troupes et la mitrailleuse capturée. Quelques prisonniers ont été faits sur les autres parties du front. En dehors d-e l'activité de l'artillerie ennemie en différents points du front de bataille, ainsi que dans les secteurs de la route de Menin à Passchendaele, il n'y. a rien d'autre à signaler. M. Destrée blessé On annonce que M. Destrée, ministre do Belgique à Pétrograd, eh tentant de passer des lignes des Gardes Blancs aux lignes des Gardes Rouges en Finlande, j.-été ble^o par les premiers.—Reufcer.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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