L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 09 April. L'information de Bruxelles. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8p5v699d2m/
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21e Année, N° 15. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centime* Dimanche, 9 Avril 1916. WBÊÊÊÊKÊÊÊKHÊÊ& L'INFORMATION ABONNEMENT : I Un an. fr. 5.oo — Six mois, fr. 2.5o Trois mois, fr. 1.25. | On s'abonne dans tous les bureaux de *t 7-->st<- et aux bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone 3 7029 Comnte chèques postaux 3866 BUREAUX : 148 Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. ANNONCES : La ligne i. 90m'm de largeur . . . .fr. 1.— Nécrologie et Judiciaire . [aligne. > 1.50 Sous « Varia» » 2.50 Petites annonces (45 m/m) » 0.35 (hauteur : corps 8. • Lignom. R. M. N" 14) Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du Journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur de " l'IN FORMA HON DE BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : Les démissions des Ministres de la guerre des Alliés Autour du Pape LES CONFÉRENCES L'Autriche rapatrie les Serbes «r L'ORIGINE DES BELGES "an Variétés : La loi du travail. — La bête à bon Dieu. — Le commerce extérieur de la France. — Pour 2 8 milliards de frais de transport. — La situa- ftion économique en France et en Angleterre. — Les préparatifs militaires de la Hollande. — Errata. — Chronique artistique et littéraire i XII. Le théâtre à personnage principal. — Les expositions. — Bruxelles Attractions. — Livres recommandés. Vers l'Avenir, pour la Paix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'Information de Bruxelles. Les démissions des ministres de la guerre des Alliés. Le général Zupelli, ministre de la guerre en Italie, vient à son tour de donner sa démission. La retraite toute récente de ses collègues français et russe, les généraux Gallieni et Polivanoff, le rappel du maréchal French et les critiques élevée> en Angleterre contre Kitchener et les commandements d'armées, sont ainsi complétées, en Italie aussi par un changement de direction. Toutes ces modifications du personnel dirigeant des armées alliées confirment l'impression que les résultats obtenus ne sont pas jugés satisfaisants jusqu'ici, ni encourageants pour l'avenir. Ce sont ces ministres de la guerre, notons-le, qui ont .été les auteurs et les garants des promesses et des prédictions qu'on n'a cessé de nous répéter clans tous les styles. Où sont aujourd'hui ces vaticinateurs ? Peut-être, s'ils étaient restés au pouvoir, auraient-ils pu. grâce à l'esprit de suite, en tenir une partie. C'est ce que l'on a donné à entendre ici lors du remplacement de M. Millerand par le général Gallieni. Le cas du général Soukhornlinoff paraissait plus mauvais, mais la réputation de son successeur était excellente. Or, l'on remarque aujourd'hui que son successeur le général Tchouvayeff en fait peu de cas jusqu'ici : chef de l'intendance, celui-ci était bien placé pour apprécier certaines choses. Il n'accuse pas son prédécesseur, comme le font certains milieux, d'avoir été complice de Soukhornlinoff, mais il déclare que son organisation a totalement échoué et qu'il faut tout recommencer. Pendant des débats qui ont pris trois jours à la Douma, le nouveau ministre a dit notamment qu'il ne sert à rien d'appeler de nouvelles classes, si on n'est pas en état de les équiper, de les armer, et de les instruire, à défaut d'officiers. La faute, dit-il. n'est pas tant imputable au général Polivanoff qu'à certain , services qui l'ont contrecarré systématiquement pour des motifs politiques. On craignait apparemment, le voir succéder à Goremykine et ce avec les pouvoirs d'un dictateur.On avoue aujourd'hui officiellement que des masses ont été envoyées au front dans leurs vêtements de paysans, sans autres armes que des bâtons à peine arrachés aux arbres, sans formation militaire et sans instructeurs ! Oui, vraiment, le nombre n'est pas tout ! Les députés Chingareff, Skobeleff et Tchenkeii ont déclaré à la Douma que Polivanoff a été sacrifié comme les ministres Krivochéine et Chtcherbatoff, parce qu'ils gênaient les grands voleurs qui exploitent la Russie, l'armée, les paysans, et même les hôpitaux. La corruption, le désordre et les grèves arrêtent les transports et le travail des fabriques, dans des proportions énormes. Quant au général Zupelli, on lui reproche d'une part d'avoir contrarié le général Cadorna et de s'être prononcé en faveur de l'envoi de contingents italiens sur d'autres théâtres de la guerre ; d'autre part, d'avoir laissé prendre Durazzo en n'ayant pas pourvu à y placer des troupes suffisantes. Ces deux reproches sont contradictoires, mais la logique n'est pas toujours le guide des gouvernements, surtout dans des époques de crise, d'inquiétude et de surexcitation passionnée. Autour du Pape l' . _u. De plus en plus l'on reconnaît aujourd'hui 1a prudence et l'impartialité du Pape. Il évite de compliquer îe conflit mondial par des revendications personnelles, tout en faisant constater la situation inadmissible qui lui est faite. Llle le prive notamment, comme il le regrette en termes exprès, des renseignements directs des représentants des puissances centrales, accrédités auprès de lui, mais obligés, comme Benoît XV le confirme, de rester éloignés de Rome par la faute de l'Italie officielle. Mais quels que soient les torts de celle-ci et la faillite plus évidente que jamais, dit le Pape, des garanties qu'elle prétendait suffire à la Papauté, le Pontife ne prend pas parti contre celte Italie. Il reste neutre ; il ne veut pas que la force soit employée au profit du Saint-Siège. Il recommande la conciliation ; il souligne la responsabilité, v devant Dieu et devant les hommes », de ceux qui veulent continuer la lutte jusqu'à un « succès complet d'un des partis. Mais il ne prétend pas s'imposer en arbitre; la revue souvent bien informée La Civiltà Cattolica s'exprime avec une modération frappante, et des journaux de divers pays font remarquer, non sans raison, que le Saint-Siège parait très modéré dans la revendication de ses droits. Cela ne veut pas dire que ceux qui s'y intéressent soient «plus catholiques que le Pape». Des Suisses, des Espagnols, des Américains, des Polonais et des Irlandais demandent son intervention plus effective et le redressement des torts qui ont été infligés au Saint-Siège depuis que le général Cadorna, père du généralissime actuel, fit diriger en 1870, au nom de la civilisation, de la liberté et du droit, le feu de ses canons contre le Vatican, résidence de la plus ancienne et de la plus légitime des monarchies et local des bibliothèques, des archives et des musées les plus précieux du monde. Un des principaux journaux libéraux de Hollande parait donner raison à ces revendications de catholiques zélés : le Nieuwe Rotterdamsche Courant, chez lequel cependant des influences protestantes et israélites prédominent, appelle, dans une correspondance romaine, le Pape « le chef de la chrétienté », « l'homme certes le mieux informé du monde entier », et « le guide de la plus puissante des forces religieuses », et il regrette qu'il paraisse se résigner à n'agir que par la prière. Le correspondant signale un article d'Ernest Nathan, ex-maire de Rome et ancien grand-maitre de la franc-maçonnerie italienne ; dans la Nuova Antoloyica, il repousse la participation du Pape au futur Congrès de la paix, parce qu'alors, dit-il, les chefs des églises anglicane et luthérienne, de l'Islam et du Bouddhisme japonais devraient y être appelés aussi. Mgr. Benigni lui répond que les « Papes des autres cultes seront en fait représenté au Congrès. Seulement, ils ne seront pas neutres ni impartiaux comme le Pape seul sait l'être. Le chef de l'église anglicane, c'est le roi d'Angleterre ; le summus episcopus de l'église de Prusse, c'est le roi, c'est-à-dire Guillaume II ; le tsar Nicolas, le sultan turc et le mikado sont les chefs effectifs de l'or-thodovie russe, du mahométisme et du culte du Japon. Chacun sait cela, excepté M. Nathan apparemment. Un autre écrivain, M. Filippo Crispolti. a des attaches avec le Vatican, sans pouvoir cependant être appelé son défenseur officiel, comme le fait à tort le correspondant du journal hollandais. Il fait remarquer la situation exceptionnelle du Pape, seul chef religieux qui, à ce seul titre, et sans souveraineté temporelle, possède une diplomatie et soit à l'occasion appelé comme arbitre dans des questions politiques. Le Pape, dit-il, ne demande rien et n'attend rien pour lui-même ; ne considère aucun être humain comme étranger vis-à-vis de lui ; n'écoute pas le son séduisant et trompeur des mots de justice et de droit, mais en pénètre le sens profond ; il ne fait pas de ces concepts une formule sèche, applicable partout, mais les considère comme une norme 3e persuasion, dont on doit se servir avec bienveillance ; il doit donc inspirer à tous les peuples et à chaque individu l'espoir que le Congrès de la paix >e puisse mouvoir réellement dans les limites du droit et signifie un commencement de relations cordiales, et non pas un ajournement de conflit entre les nations. Et. l'on voudrait à l'avance exclure de ce Congrès, dit M. Crispolti, les forces religieuses ! On peul ajouter que l'action discrète, modératrice et bienfaisante de tous les représentants diplomatiques du Saint-Siège contribue à montrer combien son influence grandit dans Les milieux réfléchis les plus divers. Leur prudence, leur discrétion, leur abstention de toute réclame tapageuse ne peuvent faire perdre de vue les bienfaits dûs partout à leur intervention. Ainsi le cardinal Scapinelli di Léguigno, nonce à Vienne, peut, quoique Italien de naissance, continuer à exercer ses fonctions : bien plus, le gouvernement austro-hongrois l'autorise à visiter les camps des prisonniers italiens, à vérifier le traitement qui y est réservé à sep , compatriotes, à apporter des consolations à leur cap tivité. Le gouvernement de l'Autriche, quoiqu'en guerre avec l'Italie, a l'âme assez haute pour avoir confiance dans un Italien, parce que cet Italien est chez elle le représentant du Pape. En outre, le roi de Bulgarie, désireux d'établir des relations diplomatiques avec le Saint-Siège, en est empêché parce que l'Italie lui a déclaré la guerre (ce qu'elle s'abstient toujours de faire vis-à-vis de l'Allemagne) : mais le nonce de Vienne a pu servir d'intermédiaire et assumer à la fois en quelque sorte le rôle de représentant des catholiques bulgares et de leur Roi réconcilié avec l'Eglise, et celui de représentant du Pape vis-à-vis de la Bulgarie. Voilà des situations qui ne peuvent réussir qu'à un nonce du Pape. Après plusieurs entretiens avec le nonce, le roi Ferdinand de Saxe-Cobourg a assisté à une messe célébrée par le cardinal Scapinelli et a reçu la sainte communion des mains de celui-ci. Il est à remarquer également que M. Asguith a rendu visite au Pape. Les journaux de l'Italie officielle font remarquer avec satisfaction que, contrairement au protocole observé par Guillaume II, le premier ministre anglais s'est rendu au Vatican en partant de l'ambassade anglaise auprès du Quirinal et non pas "de la légation britannique établie depuis peu auprès du Saint-Siège. Ces journaux affectent d'atténuer l'importance de cette visite. D'après le Secolo, M. Asquith aurait demandé que le Pape agisse sur les évêques irlandais pour les rendre plus sympathiques à la cause de l'Angleterre, c'est-à-dire à la continuation de la guerre jusqu'à écrasement de l'adversaire. Le Pape aurait répondu en rappelant sa mission de conciliation. M. Asquith aurait fait un exposé de la thèse des Alliés : le Pape aurait répondu en exprimant le vœu de voir durer longtemps les relations diplomatiques établies depuis la guerre par l'Angleterre auprès du Saint-Siège ... Cette version est-elle exacte ? on l'ignore. On ne dit pas si le Pape s'est informé du sort des missions catholiques de l'Inde et de diverses colonies, dont les missionnaires ont été récemment chassés ou internés par l'Angleterre à cause de leur nationalité. Tous les pays 11 agissent pas en effet comme l'Autriche vis-à-vis du cardinal Scapinelli. Ce qui est fort peu croyable, c'est que M. Asquith ait essayé, comme le prétend le Secolo, de persuader le Pape, pour l'engager à agir sur l'épiscopat irlandais, que la question du Home Rule serait favorablement résolue après la guerre. L'opinion générale est, au contraire, qu'il y aura prochainement en Angleterre un gouvernement unioniste, donc anti-irlandais ; peut-être aura-t-il pour chef Sir Edward Carson, le leader des protestants de l'UIster et l'organisateur, avant la guerre, d'une armée de volontaires décidés à s'opposer par la force au Home Rule : il est clair que c'est pour se tenir en réserve et rester affranchi de graves responsabilités que Sir Edward Carson s'est retiré du ministère au bout de quelques mois. Ce n'est pas à un diplomate de carrière, à « l'homme le mieux informé du monde », que l'on pourra faire croire des invraisemblances à ce sujet. On ne dit pas non plus si le Pape s'est enquis de la portée de l'engagement exigé par l'Italie et accepté par ! Angleterre, ei consistant à l'écarter du Congrès de la Paix et à en écarter toute allusion à la question romaine. Peut-être la visite de M. ,Vsquith a-t-elle eu pour but principal d'atténuer un peu l'effet produit par la jrnbli-cation de cet engagement. De son côté, le Pape ne s'impose pas ; il n'exige aucune satisfaction personnelle ; il repousse l'emploi de la force à son profit. Il dit expressément que l'humiliation et l'anéantissement de n'importe quelle nation ne peut être ni équitable ni durable, et il répète ainsi les leçons de l'histoire. Les conférences. La conférence de Paris ne semble pas avoir des conséquences pratiques très importantes. Comme les visites de M. Briand et de M. Asquith à Rome, elle a surtout le caractère d'une démonstration. L'Angleterre a dû donner quelque apparence de satisfaction aux plaintes de ses Alliés, qui déplorent publiquement l'inaction de 6a flotte et l'échec ou l'état stationuaire de son action militaire

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Dit item is een uitgave in de reeks L'information de Bruxelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1918.

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