ANVERS, Vendredi 3 Novembre 1916 Le numéro 10 centimes Cinquante-neuvième Année No 17.756 DIRECTION & REDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS Téléphone 3761 ABONNEMENTS : Les abonnements pour la ville et les faubourgs sont acceptés au bureau du journal, 14, rue Vleminckx.— Pour l'intérieur et l'étranger on peut s'adresser à la poste. LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 contimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre.— Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. AVIS Toutes les heures renseignées dans notre journal gont indiquées d'après l'heure de la Tour. Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51. Aavers, 3 nov. 1916, 11 h. du matin Baroiaètre 760. — t hermom'ètfe cent |max) -h 12.— Thermom cent, (min.i + 5 Piuviomètr* : 4,1 ra/m.—Vent. S -E-Prévision : Ondées. Astronomie 4 Novembre (Communiqué par l'Observatoire Royal de Belgique à Uccle lez-Bruxelles) Lever du soleil 7 h.39m. Pleine lune le 9nov. 21 h. 18 m. Coucher du soleil... .17 .13.. Dern. quart.le 17 nov, 23 „ 9 . Lever de la lune 14 47 „ Nouv. lune le 25 nov 9 ., 50 „ Coueher de la lune...— - „ Prem.quart, le 2 déc. 2 „ 55 „ Haute marée à Anvers Malin Soir 4 nov. ... 10 h.56 m I 4 nov. ... 23 h 30 m 5 ... 12 „ 7 „ 5 „ ... 24 45 „ 6 -M — » I 6 13 , 20 .. Hauteur du Rhin Cologne 1 nov. 3.13 a. Strasbourg 31 oct. 2.90 m Huningen 2.07 „ Lauterbourg B 4.73 „ Kehl 2.89 „ Max au 4.68 „ Mannheim „ 3,77 „ Gerroershein 4.30 Caub „ 2,48 Mayence „ 1.13 „ Ruhrort „ 2.J8 „ Bineeti , 2.13 ûuisbourg „ 1.6U „ Coblence „ 2.99 „ Waldshiit « — H Diïsseldoif . 2.63 „ Lobith ., 1105 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 31 oct. 2.31 œ. rieilbronn 31 oct. 0.64 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 31 oct. 3.69 m Constance 1 nov. 2 74 m. PLUS GRANDES MAREES DE L'ANNEE 1916 Coefficient Fort de hauteur Philippe Anvers de la marée Hauteur Hauteur 11 novembre o 0,85 2,13 2,14 27 novembre * 0,92 2,31 2,32 11 décembre o 0,76 1,91 1,92 26 décembre • 0,94 2,36 2,37 o Pleine lune. • iNouvelle lune. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 2 NOVEMBRE Steamer Wilford 111, de Tamise. » Union IV, de Bruxelles. Allège Alfred, de Wygmael. » Injustice, de Gaud. » Francis, de Gand » Le Voila, de Gand. » Balandre, de Gand. » Emmanuel, de Gand. » Nageur, de Merxem. » Clyde, de Merxem. » La Mine d'or, de Merxem. » Broeder & Zuster, de Looybroeck. » Victor, de Moll. » Egalité, de Ryckevorsel. » Albertina, de Hasselt. » Bonne Mère, de Liège. » Vrouw Johanna, de la Hollande. » Drie Gebroeders (A 2-4), de la Hollande. » Elsa, de la Hollande. » Energie, de la Hollande. » Audromeda, de l'Allemagne. » Rhenania 13, de l'Allemagne. » Rhenania 30, de l'Allemagne. DEPARTS DU 2 NOVEMBRE Steamer Wilford III, pour Tamise. » Telegraaf iv, pour la Hollande. Allège Mathilde, pour Hoboken. » jan van Beers, pour Malines » Louise, pour Bruxelles. » Sidonie, pour Bruxelles. , » Complaisant, pour Gand. » Marino, pour Gand. » Octave, pour Gand. » Faveo Justo, pour Gand. » ÉMIle-Caesar, pour Gand. » Alma, pour St. Job. » Florence, pour Schooten. » Achille, pour Hérenthals. » Emile, pour Hérenthals. » Elisabeth, pour Grobbendonck. » Camélie, pour Liège. » st. Antonius, pour Tilleur. » Les Trois Frères, pour la France » Pauline, pour la France. » Poule d'eau, pour la France. » Bateau 7, pour la France. » Univers, pour la. France. » Aline, pour la France. » Actum Est, pour la France. » Lapa, pour la France. » Nederland, pour la Hollande. » Ludnvig, pour la Hollande. » Léontfne, pour la Hollande. » Twee Gebroeders. pour la Hollande. » Sambre, pour la Hollande. » Confidence, pour la Hollande. » Ki.ipper, pour la Hollande. » Oscar, pour la Hollande. » Vijf Gebroeders, pour la Hollande. » Andries, pour la Hollande. » Bayern 3, pour l'Allemagne. » Rudolpii Otto, pour l'Allemagne. » Orroi-and, pour l'Allemagne. CHRONIQUE JUDICIAIRE Un accident dans le bassin Lefebvre Nous avons eu l'occasion de mentionner avant la guerre les débats qui ont eu lieu en 1913 devant le tribunal de première instance d'Anvers, à l'occasion d'un acciden; arrivé vers la fin de l'année 1911 : un steamer anglais, le Jarvis se préparait à entrer dans l'Escaut; il était assisté d'un remorqueur à l'avant et à l'arrière. Par suite de mouvements brusques du steamer, qui avait dévié de la ligne droite et qui menaçait de buter contre le quai, il alla se jeter sur le remorqueur qui aidait à la. manœuvre de redressement et le coula. Un homme se noya. La veuve de celui-ci, en son propre nom et en celui de ses enfants mineurs, intenta un procès en réparation de dommage moral et matériel. On allégua que le steamer était sous trop forte pression, ce qui avait accéléré outre mesure ses mouvements, l'absence de certaines précautions. Bref, le tribunal, dans son jugement, prononça l'imputabilité de ce qui était arrivé au capitaine du Jarvis, à concurrence de deux tiers de la totalité. Ce jugement fut prononcé quelques jours avant la guerre. L'avocat du capitaine étant parti à cette époque et résidant encore en ce moment à Londres, les choses en restèrent là. Lorsque la partie demanderesse manifesta récemment l'intention de ramener l'affaire au rôle pour faire statuer sur ie quantum des dommages subis, appel fut interjeté par l'avoué du défendeur. Les délais légaux avaient évidemment expiré depuis longtemps, mais pendant la durée de la guerre ces délais étant suspendus, la Cour connaîtra sous peu. de l'affaire. En attendant, l'avocat de la demanderesse a demandé au tribunal de première instance de plaider à toutes fins. Si la Cour confirme la décision d'Anvers quant à la responsabilité, si dans l'intervalle, le chiffre de la réparation a été arrêté par le tribunal, la demanderesse, qui attend le règlement de l'affaire pour se soutenir, pourra toucher ce qui lui revient. Ajoutons que des silretés ont été prises en temps utile. L'avocat qui remplace le Conseil du capitaine, a de son côté conclu à ce qu'il plaise au tribunal attendre que la Cour ait statué. Le dossier est à Bruxelles.Le tribunal a fait droit à ces dernières conclusions, et a renvoyé les plaidoiries quant à la discussion du montant des dommages au 2 février 1917. La victime, Jean Verdonck, gagnait 2600 francs par an~ C'est sur ce chiffre qu'est basée la réclamation de réparation du dommage matériel. En outre, la veuve sollicite l'allocation de 5000 francs pour dommage moral en ce qui la concerne, et de 2000 francs pour chacun des quatre enfants. Les frais et dépens Toute partie qui succombera sera condamnée aux frais, dit l'art. 13a du code de procédure civile. Les tribunaux ont un pouvoir discrétionnaire pour la répartition des dépens entre parties qui succombent respectivement sur quelques points. Lorsque le ministère public agit comme partie principale, ni lui, ni le trésor public ne peuvent être condamnés aux dépens. L'expropriant qui, en appel, obtient une réduction de l'indemnité fixée par le premier juge, peut être tenu à la totalité des dépens. Les frais de l'arrêt cassé sont toujours à la charge de celui qui succombe devant la Cour de Cassation ; les frais exposés devant la Cour dont l'arrêt a été cassé et ceux de première instance peuvent être mis à la charge de la partie qui succombe en fin de cause devant la Cour de renvoi. La condamnation à tous les dépens comprend nécessairement ceux de la signification et de l'exécution de la décision, ainsi que les droits d'enregistrement qui ont leur cause génératrice dans les dispositions de l'arrêt, mais non les droits perçus simplement à l'occasion de cet arrêt. Dans une instance en référé, on donne généralement un sens restrictif à l'interprétation des principes ci-dessus exposés. Et avec raison, semble-t-il, car il ne serait pas équitable par exemple de mettre à la charge d'un créancier succombant dans une demande de sursis à l'exécution d'un titre quelconque, les frais et dépens de l'instance, étant donné que l'instance était mue dans l'intérêt du débiteur. Dans l'espèce qui nous donne l'occasion de rappeler ces principes, il s'agit- d'un demandeur qui a acquis un immeuble et lorsqu'il voulut en prendre possession, s'est trouvé en présence de difficultés dont la responsabilité incombait au vendeur et à un locataire qui avait délaissé l'immeuble, y laissant «-on mobilier. La seule solution possible, le propriétaire du mobilier étant présumé « absent », était la nomination d'un administrateur-séquestre chargé de la conservation des meubles « abandonnés » et de rendre l'immeuble libre de toute entrave à la prise de possession par le demandeur. L'ancien propriétaire et le locataire étaient donc mis en cause. C'est dans ce sens que l'ordonnance a été prononcée, mais le demandeur ayant fait ressortir que la responsabilité de la situation qu'a fait naître le linge ne pouvait lui être imputée, c'est à bon droit qu'il a insisté pour que les dépens fussent mis à charge des deux défendeurs, ce qui lui a été accordé, non sans quelque hésitation de Mr le président qui aurait voulu tout d'abord imposer au demandeur son intervention dans les frais, le défendeur « absent » n'ayant pas été mis en demeure d'avoir à enlever le mobilier laissé dans l'immeuble. Le port de Rotterdam Pendant le mois d'octobre 1916, 261 navires jaugeant 261.584 tonnes net reg. sont entrés au Nieuwe Waterweg, dont pour Rotterdam 251 navires jaugeant 258.199 tonnes net reg. Pendant la période correspondante de 1915, le Nieuwe Waterweg a reçu la visite de 339 navires mesurant 365.917 tonnes net reg. dont pour Rotterdam 316 navires jaugeant 357.606 tonnes net reg. Pour octobre 1914, les chiffres; ont été de 281 navires mesurant 333.309 tonnes net reg. pour le Nieuwe Waterweg et 268 navires jaugeant 326.546 tonnes net reg. pour Rotterdam. Depuis le lr janvier 1916 il est entré : Navires Tonnes net reg. Nieuwe Waterweg 1916 2711 2.772.548 » » 1915 3357 3.638.471 » » 1914 7663 9.408.933 » » ' 1913 9618 11.721.729 Rotterdam 1916 2599 2.743.113 1915 3245 3.598.634 » 1914 7053 8.879.713 » 1913 8827 11.006.769 CHRONIQUE INDUSTRIELLE Charbons Notre marché de charbons domestiques va entrer dans une période des plus actives, la mauvaise saison approchant à grand pas. Les magasins des villes s'empressent de faire leurs réapprovisionnements, et ils accumulent le plus de combustibles possible. Aussi, les stocks sont-ils absolument nuls en ce moment. Bien plus, la production tend à devenir insuffisante pour faire face aux nombreux ordres qui arrivent journellement. Les expéditions sont toutefois contrariées par le manque de matériel roulant ou de bateaux, car la situation en ce qui concerne les affrètements est très troublée. Les bateaux manquent et le fret n'a plus de limites. C'est ainsi que le fret de Charleroi à Bruxelles et vice-versa se paie couramment 10 francs, alors qu'il y a deux mois, cela :ie coûtait que fr. 5,50 ; ces >ours derniers, on •i même payé à Bruxelles pour le dit parcours 12 francs, et ce prix a des chances d'augmenter encore. On assure que pour empêcher cette exploitation du fret, qui amènerait fatalement la fermeture des usines, la Ville de Bruxelles va, en ce qui concerne la capitale et l'agglomération bruxelloise, réglementer les cours du fret. Pareille mesure s'impose égale-meiii dans les rivages industriels de nos bassins houillers, qui paient actuellement des frets réellement par trop exagérés. Les charbonnages engagent fortement la clientèle à remettre leurs ordres en compositions de 25 p. c., 35 px c. et 40 p. c., et donnent la priorité sur les 60 p c. pour le chargement, afin de parer dans la mesure du possible à la pénurie de gailletteries et à faciliter ainsi l'écoulement des fines. Quant aux prix, ils conservent une grande fermeté et l'on peut, dès maintenant, prévoir pour l'hiver prochain une augmentation sur les cours pratiqués actuellement. Les charbons à gaz sont très recherchés et les charbonnages qui en produisent sont absolument débordés de commandes et se trouvent dans l'impossibilité de satisfaire la clientèle à moins de délais assez longs. Métallurgie On sait que la société La Brugeoise et Nicaise et Delcuve va contracter un emprunt important. C'est, en partie, en vue de mettre au point, lorsque le moment sera venu, les nouvelles installations, considérables qu'on édifiait à Saint-Michel-lez-Bruges au moment de la déclaration de guerre, que cet emprunt a été créé. Les agrandissements en cours d'achèvement se composaient d'une grande aciérie moderne avec forges et laminoirs. L'aciérie proprement dite, a prévu une production annuelle de 10.000 tonnes d'acier moulé et 35.000 tonnes de lingots pour essieux et bandages pour l'alimentation des grosses forges et pour la vente. Le principe qui a présidé à l'étude d'un laminoir à bandages est d'obtenir un métal très pur, énergique ment corroyé, afin de répondre aux exigences toujours croissantes des administrations de chemins d.e fer. L'aciérie proprement dite est conditionnée avec : 1) Un four Martin acide de 15 tonnes ; 2) Un four Martin basique de 25 tonnes ; les fondations son! exécutées pour un deuxième four de 25 tonnes ; 3) Deux convertisseurs de 1 1/2 tonne pour le moulage des pièces de petites dimensions. L'emplacement pour deux fours électriques a été prévu. L'aciérie sera desservie par : Un pont ide 7 1/2 tonnes avec benne à charbon pour le chargement de gazogènes ; Un pont roulant avec électro-aimant pour la manœuvre des mitrailles et des auges de chargement ; Un appareil électrique pour le chargement des fours Martin ; Un pont de 10 tonnes dans la halle des fours ; Deux ponts roulants de 40 tonnes dans la halle de coulée ; Trois ponts de 25 tonnes dans les halles de moulage et dessablage. Ces installations sont conditionnées dans des halles d'une surface totale de 20.000 mètres carrés d'un seul tenant. L'industrie briquetière L'arrêté pris un peu avant la guerre sur la cuisson des briques a été mis en exécution déjà depuis le lr janvier 1915. Vu soti importance, nous reproduisons le texte officiel de cette nouvelle réglementation ; « Considéra ni que le développement de l'industrie briquetière, spécialement dans les environs des grandes agglomérations, nécessite l'adoption dé me^ sures générales propres à diminuer les nuisances jue la cuisson des briques peut présenter, tant pour la salubrité et la commodité publiques que pour les cultures maraîchères, horticoles et arboricoles. L'arrêté suivant a été pris : Art. lr. — Les exploitants de briqueteries sont te- i tus de se conformer aux dispositions énumérées ci-îprès, indépendamment des conditions particulières ïue l'autorité compétente, pour statuer sur la demande d'autorisation, conserve le droit de prescrire lans chaque cas spécial : 1° La cuisson peut avoir lieu en tout temps dans es fours fermés, munis d'une cheminée évacuant dans l'atmosphère, à une hauteur de 25 mètres au moins, la totalité des produits de la combustion ; 2" Dans les fours où cette condition n'est pas réalisée, la cuisson ne peut s'effectuer que du 15 août au :>l décembre de chaque année ; 3"-La mise à feu des fours de campagne ne pourra se faire que pendant cette même période. Toutefois, dans les briqueteries autorisées pour une saison seulement, la mise à feu d'un seul four de campagne de 500.000 briques au maximum est permise entre le 15 juin et le 15 août.» Ajoutons que jusqu'ici, les autorités communales ont été très larges dans l'application de ces nouvelles mesures. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Active. — Londres, lr novembre. — Lloyd's annonce que le schooner danois Active, allant de Mulhouse (Canada) à Liverpool, est entré à Milford. Une partie de la pontée avait été enlevée par-dessus bord; une autre partie de la cargaison a dû être jetée. Chicago. — Fayai, 29 octobre. — Le vapeur français Chicago est entré ici ayant le feu dans la cale ii3 ; l'incendie a été éteint, les dégâts ne sont pas importants. ùoiis. — Londres, lr novembre. — Lloyd's communique que le schooner danois Doris, allant de Fredrikstad à West liartiepool, s'est échoué près de Saltscar. rlorus. — Londres, l1" novembre. — Le steamer norvégien Flores,- en route de Buenos-Ayres pour Rotterdam avec une cargaison de graine de lin, se trouve à l'ancre dans les Dunes. Le capitaine rapporte que les chaudières sont gravement endommagées et qu'il lui est impossible de continuer son voyage sans assistance. Hatumei. — Madrid, 29 octobre. — D'après un télégramme de Valence, le steamer anglais Hatumet est devenu épave près de Dénia. Du secours a été envoyé.ikala. — Gaivestoii, 30 octobre. — Le feu s'est déclaré dans les cales nos 3 et 4 du steamer anglais Ikala. lsoo balles de coton sont avariées ; les balles qui ont été déchargées, sont fortement endommagées par l'eau. Kiki issaias. — Athènes, lr novembre. — Le steamer grec Kiki Issaias a été coulé par un sous-marin. Raylton Dixon. — Douglas, 28 octobre. — Le steamer anglais.^Opal, allant de Cork à Harrington, a débarqué ici neuf hommes de l'équipage du steamer Raylton Dixon, de Cliristiania, qui a coulé à 15 milles au Sud Ouest de Tusbar Dix hommes de l'équipage se sont noyés. Le Raylton Dixon était en route de Glasgow pour Gènes. Rio Pirahy. — Londres, lr novembre. — Lloyd's apprend que le steamer anglais Rio Pirahy a été coulé. Treize hommes de l'équipage ont été débarques ; un canot de sauvetage manque à l'appel. (Le Rio Pirahy, construit en 1901, jaugeait 3561 tonnes brut et appartenait à la London American Marit. Trading Co, à Londres. N. d. 1. R.) Rollon. — Londres, 28 octobre. — Le steamer norvégien Rollo.n, allant du Bristol Channel en France avec du charbon, a coulé au cours d'une tempête; près de Lundy Island. Le capitaine et l'équipage sont arrivés à Swansea. Ruiland. — Copenhague, lr novembre. — On mande de Thorshavn que le cotre Rutland a fait naufrage au cours d'une tempête. L'équipage, se composant de 15 hommes a péri. EXTERIEUR NORVEGE Les assurances L'Union des armateurs a tenu dans la capitale norvégienne une assemblée extraordinaire dans laquelle il a été décidé de demander à la direction de l'office norvégien d'assurances maritimes de guerre d'examiner, s'il n'y avait pas lieu de ne pas approuver les voyages vers les ports de la Manche et de l'Océan Atlantique. CHINE Entreprises américaines On sait que des ingénieurs et des industriels américains sont arrivés récemment en Chine en vue d'études préparatoires au creusement d'un grand canal qui doit relier la Chine septentrionale à la Chine méridionale. Le promoteur de ce projet est l'ingénieur américain Jameson, qui travaille cette idée depuis 1912. Un des plus grands inconvénients qui se présente pour effectuer ces travaux est l'assèchement de toute une région marécageuse. Des pourparlers ont eu lieu entre Washington et Péking et les Etats-Unis ont consenti à avancer l'argent nécessaire. On compte faire . avancer rapidement ces travaux. Un emprunt a été consenti, garanti par la navigation sur le canal. La télémécanique Si perfectionnés que puissent être les nouveaux engins mis par la science à la disposition de l'art militaire, si stupéfiants que soient les résultats atteints en cet ordre d'idée et au cours de la guerre actuelle, on peut s'étonner qu'elle n'ait pas mis en pratique certaines inventions, très récentes il est vrai, mais qui, se rattachant d'une façon très directe aux questions d'armement avaient, au cours d'expériences très sérieusement conduites, donné des résultats plus que satisfaisants. Dans la marine notamment, les années qui précédèrent la guerre furent fertiles en inventions remarquables à bien des points de vue ; signalons deux dispositifs ayant pour but de réaliser, non pas comme on l'a dit la direction automatique d'un flotteur quelconque, mais bien d'assurer sa direction à distance grâce à l'intervention de ces ondes hertziennes qui déjà réalisèrent ce miracle de la télégraphie sans fil. Le plus récent de ces dispositifs fut expérimenté en Allemagne en 1912, qui se composait d'un bateau qui, tel le vaisseau fantôme des légendes, évoluait sans équipage. Pendant plusieurs jours, en effet, les riverains du lac de Wannsee et les nombreux curieux que l'annonce de cette expérience intéressante avait amenés dans ces parages, purent voir évoluer, s'arrêter, se remettre en marche, v-irer de bord, accélérer ou diminuer sa vitesse, un petit bateau dont tous les mouvements étaient commandés à distance. Sur la rive du lac, l'inventeur avait installé un poste de transmission dont l'antenne envoyait vers l'embarcation des trains d'ondes hertziennes. A une demi-seconde d'intervalles, le bateau accusait réception de l'ordre reçu en allumant une ou plusieurs lampes électriques à colorations variées et en même temps exécutait la manœuvre indiquée. Il est à remarquer qu'il ne s'agit pas dans cette intéressante expérience d'une application plus ou moins heureuse de mécanique comme dans la plupart des automobiles ; les manœuvres commandées au servo-moteur du bateau étaient dictées à l'inventeur par des officiers de marine. Bien entendu, les appareils émetteurs et récepteurs d'ondes sont syntonisés comme cela se pratique en télégraphie sans fil militaire. On retrouve d'ailleurs le même principe ou plutôt un principe analogue dans un dispositif de torpille-dirigeable, présentée au gouvernement français en 1910 par M. Gabet. Cette torpille fusiforme, comme toutes les torpilles dirigées, renferme dans un compartiment spécial le moteur et tous les organes mécaniques et électriques utilisés pour la propulsion et pour la commande à distance. Un autre compartiment renferme la charge d'explosifs. Sa paroi supérieure est munie de longs supports, reliés eux-mêmes à un flotteur cylindrique portant l'antenne réceptrice. La caractéristique du dispositif est le télécommutateur, qui fait partie du poste de réception ; il comporte un levier oscillant sous l'appel d'un électro-aimant. Une des extrémités de ce levier est munie d'un cliquet qui, à chaque contact, c'est- ! à-dire à l'émission de chaque train d'ondes, fait pro- -gresser d'une dent une roue à rochet. L'axe de cette roue vient prendre contact avec divers plots, fermant ainsi les circuits nécessaires à l'exécution des différentes manœuvres exécutées par le moteur. Ces circuits, par exemple, vont agir, soit sur des ! ! embrayages magnétiques, soit sur des servo-moteurs j appropriés aux manœuvres du gouvernail et de ( l'hélice réversible qui permet la marche en avant et en arrière. , > C'est en utilisant le principe connu sous le nom 1 de « retard au contact », que M. Gabet a pu réaliser « son dispositif. La commande transmise ayant été reçue comme j nous venons de le voir par les organes récepteurs, 1 ceux-ci se mettent en mesure d'entrer en fonction, mais cette fonction ne s'accomplit en réalité qu'un instant après et ce retard voulu permet de franchir plusieurs contacts, donc plusieurs commandes, sans que l'appareil ait eu le temps de les enregistrer. De nombreux articles ont été consacrés par les grands journaux et par les revues scientifiques à cette invention, mais nous ignorons complètement le résultat des expériences auxquelles fut soumise la torpille dirigée de M. Gabet. INFORMATTÔNT FINANCIERES COURS DU CHANGE Rotterdam, l»- novembre. — Londres, fi. 11,62 1/4 ; Berlin, fi. 42,30 ; Paris, 11. 41,82 1/2. Amsterdam, V novembre. — Londres, fi. 11,62 3/4 ; Berlin, fl. 42,42 1/2; Paris, fi. 41,85 ; Suisse, fl.46,00 ; Vienne, fl. 27,20 ; Copenhague, fl. 66,20 ; Stockholm, fl. 69,25. BOURSE DE NEW-YORK New York l nov. i 1 nov | 31 Oct. ; ; nov. 31 Oct. Hypothèques 21/4-2Va -2hï Onta'r oJÎWestern.or j 29 7/8j 29 & ChanK's. Londr, C.f 4.76 4!»; î.76.45 NortnernPaci.'.,ord. M! si* 111% ChK«s. Luniir.60d.v 4./' .'J5 -*,71 25 Norfo.K&Western,ord| '42— 1413/4 Changes, Paris vue. 5.84 V4 :>.84V4 Nor:.<£West.4%c.ob|l '4> — 144 - Change s. 8erl n 70 Vi 70 1/4 Pennsylvania, ord. : b7 6/3; 53 1/2 Argent . . . 68 1/8 68 'V8 Philad.<&Read.,ord.j \]Q 109 — :Phi!ad.<tKead.,1epréf! 4.1 i 43 — FONDS ,UreatNorthcrr,1«préfi *18 '/2:118 — Amérique 2 p.c. obi 99 1,2 93 '/a 1 Texss^Pacific,ord. 1 15 7-8il6 l'8 Àtch. •'. <£ S. F. \% IU6V2 106 i/2 ; Southern Pacif., ord.; 100 6/8 100 3/8 Aich.T.cES. F.aord 1071/2 107 j Southern Rail//.. oid.| 28 7/8 28 5/8 Atc.T.A8.LMgb.4,1 941/4 8-1 Vi | Southern Rai !v/„i)réi. 67 i/*! 67 — Atch.T.àS.F, a.prôf. ICO i,-> 100 3/4 Union Pacific, préf.i '50 3/i:'50 i/j Ain.CariFoundryor. 69 3/4 . / >,,p 'UnionPacif.4%, obi.1 9^ 1/2, 98 1/8 Baltim. & Ohio, ord. 08 ! ^7 5/8 |Wàb'.S«LouisiPac ,0 '5 - j !5 — Canad. Pacific, ord. 1U i/g , 17« 3/4 Avab.S'Louic^Pac. :»r, 56 14 56 1/4 Ch6sao 4 Ohio.ord. 6S 3.4 68 3/4 :A.ïialgamat.Coppêr.o -- -- l - Chic.<£North West.0. -28 'S 128 - ; AnscondaGopper. n.i 95 3W 94 7/8 Chic.Milw.ftoi.Paul 0 94 3,4 94 1/2 ' Li.S.SfëèECorp..ord.! !20 7/8:118 .'74 Kock Island ord. . 34 3/4 34i/8 ' U,6',SteelCorp.,rj.i:'. 521 7/8:12: 3/4 Am.Smeit<£Ref.C°,o. 1123/4 112— U.S. Steel Corp. 5% j Bethl.SteelCorp.,ord 645 640 - i 2« H. Obi. ! !06 5,8 106 :/2 Danv.ARioGrande,0. 20 1,2 21 - Americ.. «• ;;->ug.,ord! 103 1/4 !lC2 7/8 ErieRailway, ord. . 38 / 8 3'd 7 8 American.Usn. ord. j 62 7/8 613/4 Erie Railw., 1° préf. 5« V4 r>3 1/4 ijnii. Sutar G®, ord, : 45 45 Erie Railw., 2« prér, 43 1/4 44A:r:er.HideALeath.,pr 6'J 69 — Une Railw. Gen.Lier. 74 - 73 5/8 Amer. Tes 4Tal.,oid,i 13)1/8 133 • Illinois Central,ord.j 108 10K-- Am.Tei.'i ^conv.obl.i «05 1/4 :0j 1/4 Kans City South., ord; '27 1/2 27 1/2 iniern.Gont.Rubb^.o1 14 1,2 15 — Kan*. City South., pr.; 6! — 61 1/4 < ni en •. Me r c. Wl ar., 0 rd ; 40 39 1/4 Louisv.<ÊNashv.,crd.;l36 - '361/4 ntern.Merc.Mar..pr. 115 - îl3 À* Nat.Rlw.ofMex.,1pr. 13 - 13 |nf. Merc. Mariné Nat. Rlw. of Mex.,2pr. 7 1,2 71,2 4J/g %. obi .1 110 Vi : 110 1/4 Mis6.Kans.AT9x.,ord: 7 1/4 7 3/4 PittsburgCoal, ora,i 49 '48 — Miss. Kansasifiiexas, Central Leather, ord. | 97 1/4 96 3/4 2* h.e.-obi. | 49 Va I 491/4 interbor.Metrop.,préf 74 75 V2 fc'.ssouM Pacific.,ord; 9 3/4 1 9 6.8 lnîarbor.V:atrop.,oid. '.8 1.2 : .9 - N.-Y.Centp.4Hud$.,o;108 1/4 1107 7;8J StudetjkerCor.,010 12d 1/-2 128&/8 l*îcnt,.'..,rn.8}.Cor» . _ | - Usines et aciéries Aliard. — Le compte de profits et pertes de l'exercice 1915-16, clôturé le 30 juin dernier, présente le solde reporté de l'année dernière, soit fr. 397.836,70 ;• aucune modification n'étant intervenue au cours de l'exercice sous revue, pendant lequel l'activité a su se maintenir dans une mesure restreinte, nonobstant les difficultés du moment. En aciérie, la production a pu atteindre environ le dixième de la moyenne du temps de paix et per-, mettre à la société de couvrir la majeure partie des charges financières. En présence des nouvelles restrictions imposées par les autorités concernant l'approvisionnement et l'utilisation de certaines matières indispensables, la société a été contrainte, dès le début de l'exercice en cours, d'interrompre la marche de l'usine pour une durée indéterminée. En clouterie, la fabrication est restée totalement impossible par suite de la réquisition militaire, qui continue à peser sur cet établissement. De ce côté, les efforts de l'administration se sont bornés à pousser la vente des produits dont elle a encore la libre disposition. Cette opération lui a procuré des rentrées de fonds importants qui ont servi à poursuivre l'exécution des nouvelles installations projetées et à faire face aux nécessités du moment. Banque Coloniale de Belgique. — Le compte, profits et pertes donne à l'avoir 21.368 fr. comme revenus du portefeuille. Les frais généraux s'élèvent à 17.072. Le solde à reporter est de 4.295 fr. 49. Société de Construction mécanique de Charleroi, société anonyme, en liquidation, à Charleroi. — Bilan arrêté au 31 juillet. 1914. Bénéfices nets, 23.008 •fr. 12. Bilan arrêté au 31 juillet 1915. Bénéfices nets, 5.339 fr. 63. Nouvelles Emailleries de Gosselies, société anonyme, à Gosselies. Bilan au 30 juin 1916. Solde débiteur, fr. 4.066,38. Verreries de Jumet, société anonyme, à Jumet. — Bilan au 30 juin 19J6. Bénéfices de l'exercice, 281.736 fr. 55. Phénix Works, société anonyme, à FlémaIle-Haute. Bilan au. 30 juin 1916. Bénéfice brut de fabrication, fr. 315.955,37. L'Alliance internationale, société anonyme d'assurances, a Malines. — Bilan arrêté au 31 décembre 1915. Solde en perte, fr. 17.391,93. Fabrique de Ciment Porlland et Briqueteries de Raevels, société anonyme, à Raevels. — Bilan ajrrêté au 31 juillet 1916. Solde créditeur, fr. 240.520,03. Société minière du Canada, société anonyme, établie à Bruxelles. — Bila-n au 30 juin 1916. Solde en bénéfices, fr. 735.952,18.' Société dos Chemins de fer économiques de Bari-3ar!etta et Extensions, société anonj'me, établie à Bruxelles. — Bilan au 30 juin 1916. Solde en bénéfice, fr. 130.644,50. Société belge d'Entreprises de Bâtiments, société anonyme, à Bruxelles (Saint-Gilles) — Bilan au 30 juin 1916. Bénéfice de l'exploitation, fr. 6.449,10. Crédit généra! hypothécaire, société anonyme à i Bruxelles. — Bilan au 30 juin 1915. Bénéfice 1914- 1915, fr. 248.341,66. Crédit généra! hypothécaire, société anonyme, à Bruxelles. — Bilan au 30 juin 1916. Bénéfice net 1915- 1916, fr. 486.059,42. Ateliers de Construction de Joseph Paris, société anonyme, à Marchienne-au-Pont. — Bilan au 30 juin 1916. Bénéfices de l'exercice, fr. 9.389,18. Brasserie de la Madeleine, société anonyme, à Jumet. — Bilan de l'exercice 1915-1916. Bénéfices sur exercice 1915-1916, fr. 6.553,69. Fonderie Thiébaut, société anonyme, à Monceau-sur-Sambre. — Bilan au 30 juin 1916. Bénéfice de l'exercice, fr. 3.575,46. Glaces de Charleroi, société anonyme, à Roux. — Bilan arrêté au 30 juin 1916. Bénéfice de l'exercice 1915-1916, fr. 223.864,67. ronderies et Forges Saint-Joseph, société anonyme, à Couvin. — Bilan au 30 juin 1916. Bénéfices de l'exercice, fr. 177.142,04. Mines des Ardennes, société anonyme, à Seraing-sur-Meuse. — Bilan au 30 juin 1916. Pertes, 24.263 fr. 38. Société anonyme de Fabrication de Tabacs, à Malines. — Bilan 1915. Bénéfices, fr. 3.003,45. Usines ftagheno (ancien établissement Ragheno fondé en 1851), société anonyme, à Malines. — Bilan I lu 30 juin 1916. Solde débiteur, fr. 110.663,39. Compagnie d'assurances de l'Escaut, société ano-îyrne, à Anvers. — Compte de la gestion de l'année §chue le lr juillet 1916. Solde en bénéfice, fr. 450.000. Eternit, société anonyme, à Neder-over-Heembeek. - Bilan au 31 juillet 1916. Solde créditeur, 274.538 r. 33. Tramways de Livourne, société anonyme, établie i Bruxelles. — Bilan arrêté au 30 septembre 1915. Bénéfice de l'exercice 1915-1916, fr. 3.915,47 Compagnie des Eaux de Scutari et Kadikey, société mon.yme, à Constantinople. — Bilan au 31 décembre 1915. Bénéfice net, fr. 724.029,78. Compagnie de Tramways et d'Eclairage de Tien-sin, société anonyme, établie à Bruxelles. — Bilan m 31 décembre 1915. Solde créditeur, fr. 557.992,20. Manufacture de Chaussures Elite, société anonyme, 1 Foresi. — Bilan au 30 juin 1916. Solde bénéficiaire, r. 142.477,79. Nitrate Railways. — Les recettes de la « Nitrate *ailways » pour ia première quinzaine du mois d'oc-obre s'élèvent à 31.509 livres en augmentation de 1.315 livres comparativement à la période corres->ondante de l'année passée. La plus-value totale lepuis le lr janvier 1916 est de 268.588 livres. Canadian Pacific Ry. — Les recettes brutes du nois de septembre accusent une augmentation de .861.000 dollars, et les recettes nettes une plus-value le 384.000 dollars. Norfolk and Western Ry. .. Septembre a produit tne augmentation de recettes brutes de 333.000 dol-ars et une augmentation de recettes nettes de 90 Ipllars. Pears Soap. — On annonce de Londres que les abriques de savon bien connues Pears, clôturent eur exercice social par 90.000 £ de bénéfices contre 79.000 £ l'an dernier. Le dividende sera le même soit 20 %. Creusot. — Les usines Creusot installent à Cherbourg les Chantiers et Ateliers du Temple où il sera construit des bateaux marchands, des torpilleurs et des sous-marins. Trust des tabacs algériens. — Le « Répertoire Financier » parle du racnat des principales maisons de tabacs en Algérie par le groupe Wecks qui contrôle déjà une très grande partie de la production du tabc. Ce groupe Wecks contrôle en effet déjà les principales firmes de l'Amérique du Sud et il paraît qu'il aurait affermé la production du tabac en Espagne.La Bourse de Pétrograde. — Le ministère des Finances en Russie, considérant que la reprise des transactionse boursières officielles exige la plus grande prudence, a décidé qu'une catégorie déterminée de titres de rentes et d'actions sera seule momentanément admise à la bourse officielle. En premier lieu, le décret ministériel proscrit les actions de toutes les sociétés qui ont été fondées seulement pendant la guerre et qui n'ont pas encore passé par la commission d'admission de la bourse aux valeurs. Ateliers et Chantiers Navals de Nicolaïeff. — Pour l'exercice 1913-1914, il a été déclaré un dividende de 7 1/2 % pour la privilégiée (l'exercice était de 15 mois), ce qui représente 9 r. 375. Faisons remarquer que l'action ordinaire pourrait, elle aussi, bénéficier d'un dividende que l'on peut estimer à 9 r. 50 pour 1915-1916 puisque la privilégiée est appelée à toucher 15 roubles. Production du cuivre au Japon. — La production du cuivre augmente régulièrement au Japon : de 46.000 tonn. en 1909 elle était en 1915 de 72.000 tonnes. Société Ansaldo. — On annonce de Milan que cette société vient au cours de son assemblée d'actionnaires, de décider de porter son capital de 30 à 45 millions de lires et de créer 25 millions de lires d'obligations hypothécaires. Fabrique de Produits chimiques. — On mande d'Amsterdam que le nouveau "trust hollandais de fabriques de produits chimiques, constitué depuis la guerre sous le nom de Union de Fabriques de Produits chimiques, vient de déclarer pour son premier exercice social un dividende de 12 %. A la Bourse de Christiania. — La baisse des cours en Bourse continue. Il n'y a pas d'acheteur, mais par contre, beaucoup de vendeurs. Une grande nervosité règne parmi les porteurs de titres maritimes. Acte déposé Le Petit Matériel minier, société anonyme, à Bruxelles. — Constitution. — La société a pour objet l'étude, la fabrication', l'exploitation, l'achat et la vente en Belgique, et à l'étranger, soit directement, soit indirectement, de tout le petit matériel minier nécessaire aux charbonnages, -jour l'exploitation souterraine, ou aux carrières et autres industries extractives. MEMENTO DE L'ACTIONNAIRE ASSEMBLEES ANNONCEES 4 novembre Société anonyme de Merbes-le-Château, à 11 h., au siège social, à Merbes-le-Château. Banque Immobilière Hypothécaire Argentine, société anonyme à Bruxelles, à 3 heures, au siège social, 33, rue des Colonies, à Bruxelles. 6 novembre Sociedad anonima F. Krauch & Co, société anonyme, à 11 heures du matin, au siège social, 42, rue Nationale, à Anvers. Tannerie et Vernisserie Leimbach, société anonyme à Ternath, à 11 h. 1/2, rue aux Laines, 38, à Bruxelles. Société Industrielle d'Arts et Métiers, société anonyme à Liège, à 3 heures de relevée, au siège social, 59, rue des Wallons, à Liège. Usines Ruelle, société anonyme, à 3 heures, au siège social, rue de la Clinique, 25. à Cureghem-An-derlecht.7 novembre Les Etablissements Hellemans-Mertens & Co, société anonyme à Anvers, à 4 heures de relevée, dans la salle du Grand Hôtel de Londres, avenue de Keyzer, à Anvers. Société anonyme Industrielle et Pastorale Bedge-Sud-Américaine, à 3 heures de relevée, au siège social, place de Meir, 23, à Anvers. « Excelsior », Société anonyme commerciale, industrielle et maritime à Ostende, à 4 heures de relevée, au bureau, 4, rue des Tanneurs, à Anvers. Banque Hypothécaire Transatlantique, société anonyme à Anvers, à 3 heures de relevée, au siège social, 20, Longue rue de l'Hôpital, à Anvers. Société Générale Foncière, société anonyme, à 12 heures, au siège social, 11, rue de la Loi, à Bruxelles. 8 novembre Banque d'Outremer, Compagnie Internationale pour le Commerce et l'Industrie, société anonyme, à 11 h. 1/2, au siège social, 48, rue de Namiir, à Bruxelles. Belgo-Katanga, Recherches minières, industrie, commerce et agriculture, société anonyme, à 11 h. du matin, au siège social, 30, rue d'Edimbourg, à Ixelles. 9 novembre Société anonyme des Charbonnages Réunis,à Charleroi, à 12 heures du matin, à la Société Générale de Belgique, 3, Montagne du Parc, à Bruxelles. La Nationale Belge, Société anonyme d'assurances et de réassurances à Bruxelles, à 2 heures, rue Royale, 52, à Bruxelles. Grand Café des Mille Colonnes, société anonyme à Bruxelles, à 2 heures de relevée, au siège social, 1, rue de la Reine, à Bruxelles. Tramways et Electricité de Constantinople, société anonyme, à midi, au siège social, 46, rue de Naples, à Ixelles-Bruxelles. Garden City du Nouveau Parc d'Anvers Société Anonyme Messieurs les actionnaires sont informés de ce que l'assemblée générale ordinaire de l'exercice 1915-191G, prévue par l'art. 35 des statuts sera tenue le t.UNDl 20 NOVEMBRE, à. deux heures et demie de l'après-midi, au Château d'Elsdonck, à Wilrvck siège social de la Société. ORDRE DU JOUR : 1° Rapport du Conseil d'Administration ; 2° Rapport des Commissaires ; 3" Approbation du bilan et du compte de profits et pertes de l'exercice 1915-1916; 4° Décharge à donner aux administrateurs et com missaires. Pour assister a l'assemblée générale, les propriétaires d'actions devront, conformément à l'art. 3S des statuts et cinq jours au moins avant la réunion, faire connaître les numéros de leurs litres, au Conseil d'Administration en ses bureaux, 19, rue I.evs à Anvers. Brasserk s "Le Fer A Cheval et le Chevalier Marin" Société anonyme à Malines MM les actionnaires sont informés de ce que l'assemblée générale ordinaire sera tenue au siège social, 25, rue de Beffer, à Malines, le SAMEDI 11 NOVEMBRE prochain, à 2 heures de l'après-midi. ORDRE 1)U JOUR : 1° Eventuellement nomination d'un commissaire spécial en vue de la vérification du bilan au 31 août 1916 ; 2° Rapport du Conseil d'administration et du Commissaire ; 3° Approbation du bilan et du compte des profits et pertes arrêtés au 31 août 1916 ; 4» Décharge à donner aux Administrateurs et au Commissaire ; 5» Décision à prendre concernant les émoluments des Administrateurs et du Commissaire. Pour être admis à l'assemblée générale MM. les actionnaires doivent se conformer à l'article 26 des statuts. Les dépôts d'actions doivent se faire au moins cinq jours francs avant la date de l'assemblée au siège social à Malines.

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