ANVERS. Lundi 4 Décembre 1916 Le numéro 10 centimes Cinquante-neuvième Année - N° 17.782 direction & redaction : 14. rue vleminckx, 14 anvers ABONNEMENTS : Les abonnements pour la ville et lc-s faubourgs sont acceptés au bureau du journal, 14, rue Vleminckx.— Pour l'intérieur et l'étranger on peut s'adresser à la poste. LLOYD ANVERSOIS Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligue 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à couvenii Les annonces sont mesurées au lignomètre.— Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires H. Y IO l'outes les heures renseignées dans notre journa it indiquées d'après l'heure de la Tour. Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien rue Léopold, 51. Anvers, 4 déc. 1916, 11 b. du matin — Baromètre 762. — Thermomètre cent Imaxl -h 3. — Thermom cent. (min. — 0.5 -Pluviomètre : — m/m.—Vent. N.-O.— Prévision : Pluie ou neige. Astronomie 5 Décembre (Communiqué par l'Observatoire Royal de Belgique à Uccls lez-Bruxelles; Lever du soleil 8h27rr. Pleine lune le 9déc. 13 h.4<5m Coucher du soleil 16 39 , Dern. quart.le 17 déc. 19 .. 6, Lever de la lune 14 2 „ Nouv. lune le 24 déc 21 „ 31 , Coucher de la lune... 4 1 Prem.quart. le 3! déc. 13 „ 7 , Haute marée à Anvers Matin SoSr 5 déc. ... 12 h.37 m I 5 déc. ... — h — m. 6 „ ... 1 „ 15 „ 6 13 49 „ 7 ... 2 „ 24 „ | 7 14 54 Hauteur du Rhin Cologne 2 déc. 2.38m. Strasbourg 2 déc. 2 51 m. Huningen „ 1.68 „ Lauterbourg „ 4.34 „ Kthl H — l( Maxau „ 4.32 „ Mannheim „ 3.49 „ Germersheim „ 3.82 „ Caub „ 2.37 „ Mayence „ î .18 „ Rulirort „ 2.12 „ Bingen „ 2.05 „ Duisbourg „ 1.78 „ Coblence „ 2.71 „ \V aldshiit ,, 2.35 „ Diisseldorf „ 2.61 „ LoLith „ ! 1.88 „ Hauteur du Main Hauteur du Ncckar Francfort 2 déc, 2.3 m. Heilbronn 2 déc. 0.7 5 m. Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trj.es 2:d?c. 1.38 m. Constance 2 déc. 3.38 m. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 2 DECEMBRE Steamer Wilford III, de Tamise. Union IV. de Bruxelles. >» Telegraai- VI, de la Hollande. » Telegraai- III, de la Hollande. » Ristelhueber V, de l'Allemagne. Remorqueur Hoffnung, de G and. » H. C. W. Schruder, de Gand. » Greif, de Gand. » Renfort, de Gand. » Kaiser Friedericu, de Gand. » Hermann, de Gand. » Infatigable, de la Hollande. Allège Coletta, de Burght. .» Nautilus, de Hoboken. » Madeleine, de Tamise. » Duo 1, de Bruxelles. » Duo 2, de Bruxelles. » Clothilde 35, die Bruxelles. » Maria, de Louvain. » Vereinigung 62, de Bruxelles. » Fendel 32, de Gand. » Fendel 49, de Gand. » Marguerite, de St-Job. » Emile & Yvonne, de Liège. Marcella, de Liège. » Salé, de Liège. » Kruger, de Liège. » A Continuer, de Couillet. » Dirksland, de la Hollande. » Ida, de la Hollande. » Marokko, de la Hollande. « Carl, de l'Allemagne. » Philip Jacob, de l'Allemagne. >. Karl Schroers 16, de l'Allemagne. » Rijnland, de l'Allemagne. » Charbonnière 5, de l'Allemagne. DU 3 Steamer Wilford III, de Tamise. Remorqueur Gerritje Adrtâna, de Willebroeck. Bateau-moteur Op Gods genade, de Moll. » Drie gebroeders, de Boom. Allège Gustave, de Hoboken. » Maria, de Tamise. » St-Antonius, de Eyckevliet. » Emma, de Boom. » ' Tango, de Bruxelles. ». Maria, de Bruxelles. » Marie, de Bruxelles. » Joseph, de Bruxelles. » Leonie, de Bruxelles. » Prima Vera, de Bruxelles. » Thérèse, de Bruxelles. » Petrus, de Bruxelles. » Idéal, de Gand. » Elza, de Merxem. » Jeanne, de Moll. » Julia, de Moll. » Jeanne, de Liège. » Salvator, de Liège. » Jeune Camille, de Liège. » Drie gebroeders, de Liège. » Prospérité, de Liège. » Providence, de Namur. » Marconic, de; St-Ghislain. » Lucis Creator, de Jemeppes. » Leopoldus (A 26), de la Hollande. » Joseph Clara, de la Hollande. » Gertrude, de l'Allemagne. » Vlieland, de L'Allemagne. » Blokland, de l'Allemagne. DEPARTS DU 2 DECEMBRE Steamer Wilford III, pour Tamise. » Telegraaf VI, pour Bruxelles. Bateau-moteur Drie gebroeders, pour Bornhem. » René I, pour Boom. » Artois 1. pour Louvain. Allège Morgenster, pour Burght. » Schrapnell, pour Hoboken. » Polacre, pour Hoboken. » R. S. 17, pour Hoboken. » La Mathilde, pour Malines. » Celeste, pour Bruxelles. » Vijf gebroeders, pour Bruxelles. » Vereinigung 61, pour Bruxelles. » Vier gebroeders, pour Bruxelles. » Parana, pour Louvain. » Nancy, pour Louvain. » Leopold, pour Wygmael. » Twee gebroeders, pour Lokeren. » Elza, pour Merxem. » A Continuer, pour Merxem. » Marguerite, pour Merxem. » Georges & Maurice, pour Merxem. » Emile, pour Desschel. » Eurêka, pour Liège. » Agio, pour Liège. » ANGLO B. Coal C°, pour Liège. » Maria, pour Liège. » BERtha, pour Liège. L'Olympic, pour Châtelineau. » Désiré, pour St-Ghislain. » . Les quatre sœurs, pour St-Ghislain. » Franciscus, pour la Hollande. » Trio, pour la Hollande. » Fide Deo, pour la Hollande. » Vier gebroeders, pour la Hollande. » Geertruida, pour la Hollande. » Anna Katharina, pour l'Allemagne. » Katharina, pour l'Allemagne. » Holland, pour l'Allemagne. » Charbonnière 3, pour l'Allemagne. » Arnoldus, pour l'Alelmagne. » Gooiland, pour l'Allemagne. » Katharina, pour l'Allemagne. » Vereinigung 3, pour l'Allemagne DU 3 Steamer Wilford III, pour Tamise. » Union VI, pour Bruxelles. Remorqueur Hoffnung, pour Gand. Bateau-moteur Anna, pour Duffel. » Franco-Belge 6, pour Boom. » Léonard, pour Eyckevliet. » Eclair 4, pour Bruxelles. » Koophandel 2, pour Louvain. » Ringrose 3, pour Bruxelles. Allège Désiré, pour Lillo. » Regentes, pour Hemixem. » Marcelle, pour Tamise. » Clara, pour Puer s. » Celestine, pour Boom. » Marguerite, pour Boom. » Diamant, pour Louvain. » Salé, pour Louvain. » Kruger, pour Louvain. » Hectorine, pour Gand. » Décidé, pour Gand. » Glaneur, pour Gand. » Illico, pour Gand. » Julia, pour Gand. » Duo I, pour Merxem. » Duo 2, pour Merxem. » Artevelde, pour Hérenthals. » François, pour Turnhout. 1 » Nautilus, pour Viersel. » François, pour Haccourt. » Anglf.ur, pour la Hollande. » Désir Commercial, pour la Hollande. » Scaldis, pour la Hollande. » Teniers, pour la Hollande. » Alice, pour la Hollande. » Richard, pour la Hollande/ » Ster der Zee, pour la Hollande. » Vereinigung 48, pour l'Allemagne. » Bayern 16, pour l'Allemagne. » 1 Ieinrich, pour l'Allemagne. » Mars, pour l'Allemagne. » Charitas, pour l'Allemagne. . » Fendel 32, pour l'Allemagne. ' » Johanna Cornelia, pour l'Allemagne. » Karl Schroers 28, pour l'Allemagne. ,, Ristelhueber 2, pour l'Allemagne. arrêté*** modifiant l'arrêté du 5 octobre 1916 concernant l'utilisation des betteraves demi-sucrières, betteraves fourragères, carottes, navets de toute espèce et choux-raves (Bull. off. des lois et arr., p. 2793). L'article lr de l'arrêté du 5 octobre 1916, C. 1 VII 9438 (Bull. off. des lois et arr., p. 2793), est présent rédigé comme suit : Est interdit, dans les petites comme dans les gra: des entreprises, l'utilisation industrielle' des bett raves demi-sucrières, betteraves fourragères, carc tes, navets de toute espèce et choux-raves, ain que de leurs parties. Le séchage et la torréfactic sont considérés comme utilisation industrielle. Le Chef de l'administration civile (Verwaltung chef) a le droit d'autoriser des exceptions ; il pei notamment permettre de torréfier des betteravi fourragères en vue de la fabrication de succédait< du café. Bruxelles, le 22 'novembre 1916. Le gouverneur général en Belgique, Frhr. von Bissing, Colonel-général. ~ ÂvS concernant le commerce du beurre pour la provint de Brabant Art. lr. — Chaque producteur de lait devra en ployer toute sa production à la fabrication de beurr. soit, qu'il fabrique lui-même, soit qu'il livre, à cet] fin, son produit à une laiterie. Tout agriculter ayant, avant le 22 août 1916, fourni du lait à un laiterie, devra continuer de livrer à la même kfiti rie et, dans le cas où il aurait, quitté celle-ci depu ladite époque, il devrai rentrer en relations d'affaire avec elle. Toute autre vente de lait ne sera autorisé qu'eu vertu d'un permis délivré par le soussign commissaire civil. Les producteurs de lait qui, antérieurement à 1 date du 22 août 1916, vendaient leur lait à l'état n; tare!, sont provisoirement autorisés à continuer d'e l'aire autant, à la condition toutefois de se fait inscrire immédiatement, par le bourgmestre de Jeu commune, sur la liste des personnes désirant ver dre encore leur lait, à l'état naturel. Art. 2. — Tout producteur de beurre ne travaillai: que le lait de son exploitation devra livrer au dépc de beurre de la commune, contre remboursement d prix maximum, sa production intégrale, défailcat.io: faite de la quantité nécessaire à sa consommatio: personnelle. Art. 3. — La vente directe aux consommateurs es défendue aux producteurs. L'approvisionnement de consommateurs habitant la. commune se fait soit pa le dépôt de beurre de la commune, soit par Je reven tleur de la « Fédération » établi dan^ la localité, soi enfin par le magasin communal. Art. 4. — Tous les détenteurs de lait et toutes l'e laiteries devront fournir aux personnes et autorité chargées du contrôle tous les renseignements d* mandés relativement à la production et à l'utilisatioi du lait. Ces renseignements devront particulièremen se donner aux jours fixés pour les livraisons. Dan le cas où un producteur serait totalement ou partiel lement empêché de satisfaire à son obligation d livrer, il devra en exposer les motifs, au plus ta-rx le jour fixé pour la livraison, spontanément et d'uni manière plausibleu soit au bourgmestre, soit au gé ran-t du dépôt de neurre de la commune Art. 5. — Tout transport de beurre d'une commum dans une autre est interdit. Des exceptions ne seron autorisées : 1) Qu'en faveur des personnes .chargées de trans porter le beurre des dépôts comm•anaux ou des lai teries. Ces personnes devront être munies d'un per mis règlement-aire, délivré par le Commissain 'Staatskommissp) de la «c Fédération nationale de.; unions professionnelles de marchands et producteur; de beurre » ; 2) Que pour le transport dès rations hebdomadai res (250 gr. par tête et par semaine), en faveur de! personnes qui livrent leur lait à une laiterie. Ce: personnes devront pouvoir exhiber un permis con forme au modèle prescrit et délivré par le géran de la laiterie en question, pour chaque transpor desdites rations. Les infractions aux présentes dispositions entrai lieront, dans tous les cas, la confiscation'du beurre dont le prix ne sera pas remboursé. En outre, jt signale à l'attention des intéressés l'arrêté de Sor Excellence le Gouverneur général, en date du 18 octo lire et en vertu duquel les infractions à l'arrêté con cernant la. réglementation du. commerce du beum seront punies d'une peine d'emprisonnement de po lice ou correctionnel d'un an au plus ou d'une amen de pouvant atteindre 10.000 mark. Bruxelles, le 24 novembre 1916. Der Zivilkommissar von Brussel-Land; von Wedderkop. *** Les arrêtés marqués de trois astérisques seronl affichés. Les autres doivent être portés à la connaissance du public et spécialement des intéressés par les administrations communales, qui procéderont ainsi qu'elles ont coutume de le faire "chronique""judiciaire ~ En Cour d'assises. — Un crime mystérieux La première affaire, dont le jury de la province d'Anvers avait à connaître est un de ces crimes déconcertants, dont l'explication paraît devoir rester uh éternel mystère. Il y a deux accusés : Un jeune ouvrier briquetier de dix-neuf ans, aurait, sur l'instigation d'un ouvrier briquetier de trente-huit ans, prêté à celui-ci son fusil de chasse, et aurait ensuite attiré dans un guet-apens le sieur Franç. Lenaerts, surveillant a la briqueterie Van Liempt, à. Ryckevorsel, en lui persuadant que le feu venait de prendre dans des dépendances de l'établissement. Le plus âgé des deux coupables aurait alors tué la victime en lui déchargeant le fusil dans le dos. Le. mobile, comme l'oni plaidé les défenseurs, M08 Bernays et Vanlil, pour le premier prévenu, et M® Matthè pour le second, échappe complètement. En outre, le second inculpié a nié et nie toujours. Le plus jeune, après avoir paru faire des aveux, les a rétractés. On a donc plaidé non-coupable, tout au moins le doute qui, en droit pénal, bénéficie aux inculpés. Néanmoins, le jury, qui ne doit pas compte de la manière dont se forme sa conviction, a néanmoins répondu affirmativement aux questions de culpabilité, (meurtre prémédite) mais seulement par sept voix contre cinq en ce qui concerne le premier accusé.M. le substitut Angenot, qui occupait le siège «du ministère public, a requis lui-même des circonstances atténuantes, résultat die l'absence de condamnations antérieures. La Cour, — qui s'était rallié à la majorité du jury sur la décision laissée en suspens par celui-ci, — a infligé au premier inculpé vingt années de travaux forcés, et au second, les travaux forcés à perpétuité. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Anna. — Stockholm, 29 novembre. — Le schooner suédois Anna a fait naufrage au cours de son voyage d'IJmuiden à Norrland. L'équipage se composant de. 5 hommes, s'est probablement noyé. Briantais, Cap Lihou, Alfons Marceline. — Berlin, 2 décembre. — Les voiliers français Briantais et Cap Lihou ainsi que le bateau de pêche Alfons Marceline ont été coulés par des sous-marins. Briardene. — Londres, 2 décembre. — Lloyd's apprend de Falmouth que le vapeur néerlandais Lena, eu route d-e New-York pour Rotterdam, a débarqué l'équipage du steamer anglais Briardene qui a été coulé. Douglas. — Londres, 2 décembre. — Le steamer suédois Douglas aurait été coulé. Eggesford. — Londres, 2 décembre. — Le steamer Egc.ksford a été coulé le 30 novembre. L'équipage a été sauvé'par le steamer dan. Edna. Elg, Tac. — Ramsgate, 2 décembre, — Les chalutiers anglais Elg et. Tac ont été coulés. Les équipages sont sauvés. Nagata Maru. — Londres, 2 décembre. — Le steamer japonais Nagata Maru ;i été coulé. Saint Joseph, Indiana, Concord. — Londres, 2 décembre. — Le voilier français Saint Joseph, le brick français Indiana et le chalutier Concord, de Brixhain, ont été coulés. Les équipages sont, sauvés. Le percement de l'isthme de Panama Le canal interocéanique de Panama est définitivement ouvert au transit des deux mondes. C'est la réalisation d'une œuvre tentée depuis des siècles. — Sans doute, le creusement de cette voie navigable n'a pas été commencé il y a plusieurs centaines d'années. Mais l'idée de la créer remonte au XVI0 siècle. Il est d'ailleurs vrai que ce n'est pas à Panama seulement que l'on se proposa d'établir le canal . et que l'on essaya de le tracer à travers d'autres régions de l'Amérique centrale. Le but essentiel était de relier l'Atlantique au Pacifique. Comme on le sait, au cours du XV0 et du XVI0 à siècle, les Espagnols découvrirent et conquirent le Mexique, la plupart des Antilles, l'Amérique cen-i_ traie et la plus grande partie de l'Amérique méri-0. dionale. De bonne heure, ils comprirent combien t_ favorable serait la découverte d'un détroit entre les deux mers, qui permettrait à leurs vaisseaux de ga-,, grier les côtes occidentales de leurs possessions. Malheureusement pour eux, leurs recherches res-s. tèrent vaines, pour la bonne raison que le passage lt tant désiré n'existait pas, si ne n'est dans l'imaginais tion de quelques géographes trop avancés qui n'a-is vaient pas hésité à le dessiner sur leurs cartes. Le seul moyen de résoudre la difficulté était de se créer un passage artificiel. Avant même que l'isthme, connu actuellement sous le nom d'isthme de Panama eût été entièrement exploré, plusieurs projets avaient été élaborés pour le _ creusement au travers de celui-ci d'un canal. Toutefois, si utile que cet ouvrage eût pu être pour les conquérants, il ne reçut point à cette époque le :e moindre commencement d'exécution. Plus tard, ce ne fut plus par Panama que l'on résolut de faire passer le canal, mais bien par le s .Nicaragua. Là, en effet, l'œuvre paraissait beaucoup plus facile. Il suffisait de relier le lac de Granada T avec le* Pacifique, ce lac communiquant lui-même e par le Rio San Juan avec l'Atlantique. L'idée présentée tout d'abord par le pirate Ed-wards David, et reprise en 1780 par l'ingénieur Mar-s tin de la Bastide, décida les Espagnols à commencer ' quelques travaux de nivellement, mais ce fut tout. a En 1814, le gouvernement dè Madrid vota le percement de l'isthme du Nicaragua. Seulement, le drapeau de l'indépendance avait déjà flotté sur les co-i lonies espagnoles, et les décisions de la mère-patrie ne pouvaient que rester lettre-mor.'e. Lorsque l'Amérique latine se f.ut entièrement libérée des liens qui la rattachaient à la métropole, de nouvelles dispositions furent prises en vue du creusement d'un canal interocéanique t A Panama, qui dépendait alors de la République » de Colombie, Bolivar, le Washington de l'Amérique du Sud, fit en 1825 entreprendre quelques -terrasse-1 ments, "et vers la même époque la jeune république 7 du Nicaragua résolut, également de percer la langue fie terre qui sépare le lac.de Granada du Pacifique. t Mais cela resta sans suite. s Ce ne fut qu'au cours de la deuxième moitié du r siècle, passé que la question fut reprise, et sans aucun doute l'œuvre aurait déjà été réalisée depuis , longtemps si les divers projets avaient été soutenus par les capitaux nécessaires. s En effet, aussi bien au Nicaragua qu'à Panama, 3 des ingénieurs de mérite proposèrent des plans dignes d'attention et parmi eux nous citerons pour 1 l'isthme nicaraguayen Jolm Baily, Félix Belly ; pour t Panama, Carella et Lull, Bonaparte, Wyse et Ar-g îçand Reclus, tous hommes de grande valeur, qui _ eussent assurément réussi s'ils avaient été soutenus. , Pour les deux derniers, quelques détails nous pa-j laissent indispensâbïes, car quoique leur tentative ; ait échoué, elle porta ses fruits en traçant la voie ^ aux Américains, les triomphateurs d'aujourd'hui. Ce fut en 1879 que Wyse et A. Reclus présentèrent , leurs plans qui furent accueillis par une commis-^ sion d'ingénieurs, de géographes et de banquiers réunis à Paris. Le canal proposé devait avoir 80 kilomètres de long et fut estimé devoir coûter 660 millions.L'œuvre, comme beaucoup s'en souviendront, fut , confiée à un ingénieur de carrière, qui avait déjà | fait ses preuves, Ferdinand de Lesseps, si célèbre î par le percement de l'isthme de Suez. Mais après avoir donné lieu aux plus grandes espérances, l'entreprise aboutit à un désastre financier. . Alors, pendant un certain temps, on désespéra de ! pouvoir jamais mener à bien le percement de l'isth-' me. L'activité si caractéristique des Américains devait donner une nouvelle impulsion aux études et ■ aux1 travaux. Au début cependant, les Américains eurent également à lutter contre bien des difficultés. Tout d'abord, le Congrès de Bogota, en rejetant le traité . de Hay-Herran, qui devait rendre possible l'achèvement du canal, fut une première source de tracas. Toutefois, l'obstacle disparut bientôt. Déjà, à plusieurs reprises, les habitants de l'isthme avaient montré des velléités de se déclarer indépendants de la Colombie. Le 3 novembre 1903, une émeute éclatait à Panama ; le gouverneur Obaldia fut fait prisonnier avec ses officiers et toutes les forces militaires tombèrent aux mains des insurgés. La république de Panama était fondée. Les Etats-Unis s'empressèrent de reconnaître le nouvel état de chose et dès le 18 novembre un traité signé par Hay et Bunau-Varilla consacrait la mainmise des Américains sur toute la région nécessaire au creusement du canal. Le gouvernement de Washington s'engageait à sauvegarder l'indépendance de la jeune république, moyennant une somme de dix millions de dollars et une rente annuele de 250.000 dollars. Dès lors, l'entreprise, poussée avec une persévérance et une activité tout américaine, marcha avec plein succès. Sans doute, plusieurs éboulements imprévus vinrent déranger la marche régulière des travaux, mais ce ne furent là que des contrariétés passagères et aujourd'hui l'œuvre achevée fait grand honneur à ceux qui l'ont réalisée et en particulier au colonel. Goethals, qui depuis 1907, ingénieur en chef et président de l'Isthmian Canal Commission, , n'a cessé de pousser avec une incroyable énergie le j creusement jusqu'à complète exécution, et que ses compatriotes désignent sous le nom de « tsar de l'Isthme ». Informations financières REVUE HEBDOMADASRE DE LA BOURSE DE BRUXELLES Bruxelles, 2 décembre. — Le mouvement de hausse désordonné a entraîné une sérieuse réaction. Il n'était pas possible qu'il en fût autrement. C'est folie de s'imaginer qu'en une période aussi critique on puisse étayer solidement des mouvements de hausse plus amples §t rapides que ceux qui se produisent en période normale. Le travail boursier actuel repose le plus souvent sur de vagues indications et le marché est faussé par le fait que nombre d'éléments actifs du monde boursier sont retenus à l'étranger et que quantité de titres saut par suite immobilisés. Dès lors, les cours surchauffés ne résistent pas à la moindre alerte et les spéculateurs, qui ne voient dans la Bour.se officieuse qu'un moyen de donner libre cours à leur passion du jeu, sont toujours les premiers à donner, par leur attitude, la preuve de l'inconsistance des mouvements de hausse trop hâtivement échafaudés. Ç'a été encore le cas cette semaine. Les valeurs coloniales et sucrières, inconsidérément poussées en ces derniers temps, ont fait rapidement machine en arrière. Ce brusque revirement a exercé une influence réfrigérante sur l'ensemble des rubriques notamment sur les valeurs industrielles belges et suites titres russes, fort peu traités et, au surplus, mal orientés. Comme on n'a pas fait grand'chose non plus en rentes et lots de villes et que l'on continue à faire grise mine aux actions de banques et aux titres de tramways, on peut dire que la semaine a été, en somme, peu séduisante pour la clientèle. La rente belge et les lots de villes, se sont relativement bien comportés : il ne faut pas en déduire que ies transactions ont eu l'ampleur désirable. La 3 % mai-nov. a valu de 69,25 à 70,50. Lots du Congo, 81,25. Anvers 2- 1/2 % 1887, 80,75 ; Anvers 2 % 1903, 68,75 ; Bruxelles 2 % 1905, 66 7/8 à 67 ; Bruxelles Maritime, 60,25-60,50 ; Liège 2 % 1905, 64,50. Les obligations n'ont eu que des échanges limités ; la cote de ce jour est vierge de cours : on a traité durant la huitaine écoulée l'Entreprise de Trav ux à 431,25, l'Estampage du Donetz 6 % à 455 et 460 pour resier uemanaee a ï-y»,ou. on a onert la uaiiways et Electricité 4 % à 422,50 ; les Chemins de fer Réunis à 480 et l'Athènes-Pirée à 330. En actions de banques toute l'attention est allée vers l'action Crédit Général Liégeois, bien tenue de 467,51) à 470. Crédit Anversois, 390 ; cap. Outremer, 497,50 A. ; ord. Crédit National Industriel, 262,50 A. La Caisse Hypothécaire d'Egypte et la cap. Crédit Généra] de Belgique ont été offertes à 425 et à 165 respectivement, sans contre-partie. Le compartiment des valeurs de traction est plutôt ferme aujourd'hui. Fond. Chemin de fer du Congo, 437,50 A. ; jouiss. Bilbao, 50 à 51 ; la div. Bruxelles achalandée de 752,50 à 757,50 ; l'ord. Bruxelles est offerte à 450 (dernier cours, 470) ; jouiss. Caire, 500 ; fond. Tientsin, 1330 P. ; priv. Vérone, 132,50, 135 ; div. 13/14. Les affaires sont clairsemées au groupe métallurgique ; le marche est plutôt offert. La jouiss. Olko-vaïa est néanmoins très résistante à 360. Tôleries de Kpnstantinowka, 635-640 en capital ; jouissance, 2660 à 2650 ; Providence Russe B, 620-615 ; C, 270-272,50. Les charbonnages sont très lourds en général. Quelques exceptions sonr à relever : Biélaïa, 19-19,50 ; Faliselle, 2250 P. ; la div. Laura est stationnaire à 865-870 ; on recherche Vavaropol à 700 et la cap. N.-O. de Bohême à 85. Au compartiment zincs, plombs et mines, il y a lieu de noter la fermeté ei\ Bacarès, de 82,50 à 85 et en ord. Phosphates delà Malogne.de 50 à 52,50 ; priv. Malogne, 2101. La situation de cette affaire s'améliore de joui1 en jour. La Vieille Montagne est mieux disposée également" et demandée à 84. Les glaceries et verreries sont, négligées ; on ne s'occupe guère dès Gaz et Electricité. Relevons aux textiles, le cours de 77,50 à 82,50 en Linière Sa in t-Léona rd. Depuis quelques jours, les actions ordinaires de cette entreprise, longtemps négligées par la Bourse, semblent, vouloir se réveiller. Ces actions, dont la valeur fut réduite à zéro lors de la. transformation du capital en 1904, présentent de l'intérêt en ce sens que les actions privilégiées ne son! réellement que des obligations, étant donné qu'elles n'ont droit qu'à un dividende de 5 % et à leur remboursement au pair, soit 500 francs. Si, comme le laissent entrevoir les derniers résultats et le reuouvelleinen de son outillage, la société revient à une situation prospère, seules les 9000 actions ordinaires, s:us valeur nominale, bénéficieront de cet houreux r: > lit ment. En admettant que cet espoir reste-éloigné, il n'en reste pa s m uns vrai que le fonds de prévision et de réserve figurant au bilan pour 843.386 fr. 16, constitue dès à présent à ces actions une valeur d'environ 94 fr. si l'on considère le bénéfice de 550.000 l'ram-s des trois dernier* exercices comme augmentation de Tavo r social Par suite de l'allocation annuelle d'une somme de ï27.000 fr. aux intérêts et à l'amortissement de 'a dette obligataire, celle-ci n'existera plus en 1924. -'/es considération s ont leur valeur. On relève' aussi des transactions conclues en jouiss. Loth à'71. En produits chimiques, l'ord. Huileries d'Odessa vaut de 200 à 190. Les valeurs coloniales paient leur tribut i .la baisse et enregistrent des cours plus faibles. Cap. Connu, et Minière au Congo, 60 ; Aa div. est offerte à 40. L'ord. Katanga fléchit et s'échange de 2310 à :-330. La part Lacourt s'inscrit à 510 ; la fund. cote au début 545, pour finir à 530. La Luki cap., 19-22,50 ; jouiss. 8,50-11 ; capital Union Minière, 1530 à 1515; Taiiganyika, 78,75-79. Après avoir eu longtemps la vogue, les valeurs ne plantations sont à leur tour devenues plus hésitantes. Leurs cours, du reste, ont bénéficié en général d'une hausse largement suffisante pour pouvoir, sans aucun inconvénient, marquer le pas pendant une certaine période. Les affaires de plantation ont triomphé de la crise grave qui avait commencé à les éprouver en 1912 et qu'avait aggravée, en 1913, la. forte baisse des prix du caotuchouc : on se rappelle que ia surproduction avait obligé les sociétés de plantation à ' jeter leur caoutchouc sur le marché i- des prix qui ne leur laissaient plus guère de_ bénéfices. Mais, à ces sociétés aussi, c'est la guerre qui a permis de triompher de cette crise, en créant des besoins aussi démesurés qu'éphémères, qui ont reporté les cours de la matière à un prix rémunérateur. Les partisans des valeurs de plantations estiment que les besoins futurs des Puissances centrales, qui auront été privées pendant la guerre de toiite importation et se verront obligées de reconstituer leurs stocks, suffiront à maintenir pour le caoutchouc, après la guerre, des prix de vente assurant l'avenir des sociétés productrices. Cette, manière de voir mérite d'être prisé en sérieuse considération et nous admettons que ces prévisions ont, certes, des chances sérieuses de se réaliser. Encore ne sont-ce toutefois que des prévisions toujours susceptibles d'être déjouées par, les événements, et qu'il ne serait pas sage d'escompter avec trop d'assurance dans les cotations des valeurs de plantations. C'est pourquoi les nombreux amateurs de ce genre de valeurs doivent faire un choix prudent parmi ces titres et s'abstenir de s'intéresser à ceux dont les cours comparés à ceux d'avant la guerre ont déjà fourni une très forte étape de hausse. Voici les derniers cours pratiqués, Groupe Hallet : Hévéa, 245, 247,50 ; Soengei-Lipoet, 422,50, 415. Culture Java, 140, 142,50 : cette Société cultive principalement l'Hévéa (caoutchouc) ; la production des neuf premiers mois de l'exercice 1916 a atteint 122,522 lbs contre 50,500 lbs pour la période correspondante de 1915. La production totale de l'exercice en cours peut être évaluée à 170.000 lbs, alors que l'année 1915 n'a donné que 80.000 lbs ; les prévisions pour 1917 seront plus belles encore, car la Société estime la production à 250.000 lbs. Le capital social est actuellement de 30.000 actions. Le portefeuille de la Société comprend la presque totalité du capital émis, soit 1000 actions de 500 florins de la Sim-ping-Kiri Cultuur Maatschappij et plus de 2000 parts de fondateur sur les 2500 crées de sa filiale la Simpang-Kiri. Les valeurs diverses sont diversement traitées. En Sucreries de Saint-Jean, les cours ont été tourmentés, mais se sont en somme maintenus : cap., 110, 108,50 ; fond., 142,50, 147,50, 141,25, 145. La cap. Su-crière Européenne est mieux en clôture : après un début à 74 et fléchit à 73, elle se relève à 75 pour finir à 76. La priv. Pêcheries à Vapeur s'alourdil de 132,50 à 130 ; la 1/5° ord. est résistante à 237,50, 24-0. A peine fait-on mine de devenir plus raisonnable dans les groupes auxquels avait été imprimée une allure dangereuse, que les spéculateurs paraissent s'être mis en quête d'un nouveau compartiment favorable à leurs exploits. Ils se sont rejetés, cette fois, sur les valeurs égyptiennes, pour plusieurs desquelles enregistre cette semaine une hausse très considérable par comparaison avec les cours pratiqués en juillet 1914. On serait fort embarrassé de découvrir une justification sérieuse de cette hausse à propos de laquelle on se borne à invoquer la hausse du coton et la perspective d'une bonne récolte. Ici encore, les acheteurs devront faire preuve de discernement. Agricole d'Egypte cap., 115 à 122,50; divid., 115 à 125 ; Anglo-Belgian Ëgypt., 15 A. ; Egypt. Allôtment, 65 à 60 c;ap. Egypt. Development, 85 à 95 ; divid , 55 à 65, cap. Immob. d'Egypte, 55 A. ; fondât., 80 A ; cap. Héliopolis, 122,50. Parmi les valeurs étrangères, les valeurs russes sont plus faibles et moins affairées. Taganrog, 550. Plus loin, nous relevons des demandes en Saviglia-no'à 1045 et des ventes à 1050. Lujar, plus faible, de 790 à 780. Alaguir,- également plus faible, à 115. COURS DU CHANGE Rotterdam, 29 novembre. — Londres, fl. 11,67 3/4 ; Berlin, fl. 40.42 1/2; Paris, fl. 41,97 1/2. Amsterdam, 2 décembre. — Londres, fl. 11,68. Berlin, fl. 39,90. Paris, fl. 42,05. Suisse, fl. 47,42 1/2. 'Vienne, fl. 25.17 1/2. Copenhague, fl. 66,05. Stockholm, fl. 69,85. BOURSE DE LONDRES Londres 2 Déc 2 Déc. 1 Déc. 2 Déc, 1 Déc. Consols. . . 54 5/8 55 3/8 South, Railway. , 30 1/2 29 l'a Rêpuoliq Argentine, 64V4 Union A . . .'155 —- 154 1/4 4% Brésil . . — - Wab., pré . . . -- — — — 4% Japon . . 71 1/2 7' % U.S. Stee A. . 145 — '4! Japon 1905. , .95 1/8 95 1/8 Amalg, C, . . . — — Mexique inter. . . — — — Great Cobar, . . Pérou, ord, ... 5 1/2 Golumbia ... Pérou, préf. . • 23 5/8 24 [is Ver. Dip!. ... — Portugal. . . 54 — Mexic. pr. . . . — — Russie 1889 . . Rock Isl. ... Marc, of A . • . 16 V4 <6 '/-i Randmine . . . — — r Turquie, . . • - Marine, Dr. - — Ji/s % Uruguay. . Shell 5% Uruguay . . - — — — Rio Tinto ... — — Acht, Top . . . PO 3/8 Anaconda . - - - _ Préf. d° A , , — - - — iSchib., préf, . •-■ — _ Denver.6 Rio Grande 20 % — - Schib., ord. . - _ Erie, ord. . • . 40 3/8 39 '/g Kon. Potr, . - _ Missour1 . . ,8 7/8 Escompte H17132à 51 :i2p •Ontario A, . . 35,1/4 34 5'8 Ar?en< 36- d 35 L South. Tarifir 104 1/4 .103 3/4 Duunsc: u c rK«io Paris, 2 Déc. 2 Dec. i 1 Déc. i Déc. ! Déc. 3% rente française. : 6' IGj 61 10 Est français. — j Russie 1;<89,Con.4% — Rio Tinto. parts .1776 — 1770 - 41/2% Russie 1909 ; i Mexique Int. 5% ' - — - — Serbie 4% 1895 ! 59 75 60 - Lots Turquie . Espagne 4%, Etr 99 75 99 50 Ghans8 Berlin, cojri Portugal 3% . . —- - Chg«s.Amsterd,.court 238 50 23« Turquie 4% unifié , ! 60 59— Che»s.Londres,coun 2779 2779 Banous otiomane . I 432 - 445 — Escomsle . — — — BOURSE DE NEW-YORK New York 2 déc. ; 2 Déc. ; ' Déc. 2 Déc, I ' Déc, Hypothèques nomin. 41/2-A'i Onlar oAWestern,or 33 3'1 ! 33 — Gitanes. Lomii. C.T +.76.35; 1.76 3 > Norinern Paci.',, ord. j111 - ' 1 i: 7/8 Ch69s. Lundr.60d. v 4,71 50 4 J.5C Nor(o.K£Western,ord 141 1/2 '33 1,2 Change s. Paris vue. 5.85 - 5.85 - Norf.<£West.4%c.obI 139 — ' M8- Change s. Berl n , 66 ',2 67 '/k Pennsylvania, ord. ! 57-- ; 56 7/8 Argent .... 75 Vi 7438 Philao. <fe Read., ord.| 112,1/8 ; 109 3/4 Philad.c5Read.,1ûpréf 44 - 44 FONDS GrealNortherr,|8préf 1'7 i/o 116 3/4 Amérique 2 u.c. obi 99 '/g 99 1.2 lexas«fePacific,ord. 18 1 17 1,2 Atcli. 1. a. S. F. • % 105 314 104 1,2 Southern Pacif., ord. 10U 1/4 ; 98 1/2 Aich.T.AS. F. a ord 1G65 8 105 */4 Southern Rail//.rord. 30— 27 V4 Atc.T,.tS.F.Mgb.4/-0 S4 7/8 94 8/4 Southern Railvv.,pr«f. 69 1h \ 67 >,'2 Atch.T.âS.F. a.p'éf. 100 ?/S ICO 1/4 Union Pacific, préf. '47 W4 ; '4M 1/2 Am.CarAFoundryor. 7*% 721/8 UnionPacif.4%, obi. 99 1/8 99 1/4 Baltim. & ûhio, ord. B7 — 65 % Wab.SlLouisàPac ,0 '5 3/4 '5 1/8 Canad. Pacific, ord. '67 ',2 6 i ty Wab.S'LouisdÊPac, pr 5J 7/8 57 '/2 Chssao (SOhio,ord. 69 1,2 67 1/2 Amalgamat.Copper.o - — Chic.dLNorth West.o. 125 1/S '25 - AnacondaGopper, n. 100 1,2 98 1/2 Chic.Milw.iSSt.Paulo 94 — 923/4 U.S.SteelCorp..ord. 126 - '27- Reck Island ord. . 38 1/2 36 3 4 U S. Steel Corp.,préf, I21 1/2 '21- Am.Smelt<feRef.Co,o. H7 3/4 ; M 6 7.8 U.S. Steel Corp. 5% Bethl.Steel Corp,,ord 520 — 820 2c H. Obi. 106 7/8 '06 7/8 Denv.<£RioGrande,0. '9',2 'B 1/2 Americ.BeelSog.,ord 105 - 103 3/4 Erie Railway, ord. . 38 j/8 : 37 1/rf American.Can. ord. 63 1,2 6' % Erie Railvv., I préf. ;-3 "./fi 5: s/4 Unit. SugarC°,ord, 47 471/4 Erie Railvv., 2» préf. 43 1/2 42 — Amer.Hids<èLeath.,pr 831,2 7)1/4 Ene Railw. Gen.Lien 74 74 — Amer. fei.4Tel.,oid, 127 1/2 128 — Illinois Centrai,ordu 105 1/2 104 1,2 Am.Tel,4%conv.obl. 100 — '00 3/4 Kans City South,, ord 27 1/8 25 1l2 |ntern.Cont,Rubb0r,o 15- !5 — Kan-.CitySouth.,pr. 53 1/2 5) - |nterr.Merc.Mar.,ord 44 3/8 44 7/8 Louisv.<S Nashv.,ord.'34 i33 - ntern.Merc.Mar., pr, ! 15 5.8 116 1/8 Nat.Rlw.ofMex.,1 pr. 13 - 1 :V - |nt. Mcrc. Marine Nat.Rlw.ofMex.,2pr. 3— 6- 41/2%, obi. 109 3/4 1:0 3^ f.:iss,Kans.<£Tex.,ord !0— 7 V4 Pittsburg Coal, ord, 58 3/4 — Miss. Kansas&Texas Central Leather, ord. 110 1/2 III 1/4 2» h.g,-obl, 55— 52 — interbor.Melrop.,préf 74 - 713/8 Missouri Pacific.,ord 34% 29 3/4 lnterbor.Metrop.,ord. 18— '-81/4 N.-Y.Centr.&Huds.,o 108 7/8 106 1/2 StudebakerCor.,oro 120 — 120 V4 m r/.wi.ir.S'.Ooro _ — Chemin de fer de Porto-Rico. — Les recettes à la fin du mois de septempre 1916 s'élèvent à 6.198.014 francs, contre 4.703.855 francs' à la même date de l'année précédente. Tubes et forges de Sosnowice. — L'exploitation des Tubes et Forges de Sosnowice serait assurée par la Société de Matériel de Chemins de fer de la Haute Siiésie, laquelle était actionnaire de la Société russe avant 1a. guerre. Son carnet de commandes, à fin octobre, portait 1111 total d'ordres à exécuter de 100 millions de mark, contre 60 millions de mark à la même date de 1915. Chinese Engineering and Mining (Kaiping). — Les ventes de charbon par l'administration Kailan se sont élevées à 52.583 tonnes pendant la semaine terminée le 11 novembre courant. Pétroles de Tustanowice-Boryslaw. — La production de pétrole brut pour le mois d'octobre 1916 s'est élevée dans le bassin de Tustanowice-Borys-lavv-Mraznica à 6353 wagons-citernes de 10.000 kilos. Usines Koiomna. — Cette société, qui exploite une fabrique de machines, projette une augmentation de capital. Mantaschew. — Des 8000 actions nouvelles à émettre par la Société de Naphte A. J. Mantaschew et C°, 55.852 doivent servir au paiement de l'acquisition des sociétés Naplialane et Chikowo, pendant que les 24.148 restantes sont offertes"aux anciens actionnaires à 125 roubles. La société est- restée récemment sans distribuer de dividende. Compagnie d'Assurance Internationale, à Copenhague. — Cette Compagnie récemment fondée au ca-pit'il de K. 6.000.000, dont la souscription a atteint 1111 chiffra supérieur, a décidé d'augmenter son capital a K. 10:000.000 parce que toutes ses branches de réassurances ont pris une grande extension. L'avenir de la culture du caoutchouc aux Indes néei landaises VII •Si .nous acceptons un développement non troublé des cultures de plantation, il est Hors de doule que dans cinq ans la production mondiale de caoutchouc de plantation serti de 200.000 tonnes dont 1/3 sera pro- tjiut par jes mues neerianuaises. Tableau V Quelques estimations de la production mondiale de caoutchouc de plantation (en tonnes) Purgess en 19:3 Estimations des Maclaren Akers corrigé en 1915 Court ers en 1913 en 1913 en 19'4 1915 99.600 95.000 95.000 131.800 1916 130.000 121.000 130.000 184.650 1917 153.600 147.000 150.000 215.000 1918 175.000 166.000 155 000 258.650 1919 190.000 183.000 158.000 304.050 1920 201.000 198.000 160.714 Le prix de revient du caoutchouc de plantation Au Congrès international du caoutchouc, qui eut lieu à Batavia en octobre 1914, il y eut 1111 débat important. au sujet du prix de revient du caoutchouc, dont la signification s'est accrue par cette circonstance qu'une très intéressante dissertation faite par MM. Ottolander et E. A. Vervooren à ce sujet pour les entreprises à Java, fut publiée par le « Rubber Recueil », qui fut édité à l'occasion de ce congrès, tandis que d'autre part MM. V. Ris et J. G. C. Vriens traitaient des entreprises de la Côte orientale de Sumatra.La dissertation de MM. Ottolander et Vervooren est surtout intéressante par la circonstance que ces messieurs ont .rassemblé des données de 25 entreprises au Java occidental, qui permettent de jeter un coup d'œil sur les divers facteurs qui déterminent ce prix de revient. Nous faisons suivre, au tableau VI, quelques données concernant 5 de ces entreprises, qui sont empruntées à leur liste détaillée, N"' 1 est- l'entreprise au prix, de revient le plus élevé, le N° XXV, celle avec le prix de revient le plus bas. Tableau VI Prix de revient en cents, d'un kilogramme de caoutchouc Hévéa sec f. 0. b. ports de mer de Java, pour 5 entreprises au Java occidental en 1913 0 & V No de l'entreprise IV X XV XXV A Entretion des' jardins.. 31 82 35,7 22 5 P. Frais de saignée 208 103 107,8 79 67,9 C Frais de fabrication 44 22,7 27,9 154 13 D Frais d'expédition I 4,6 2,3 46 3,8 E Frais généraux 62 40 21,7 38 26,7 Prix de .revient 1 kg. F.o.b. 346 252 195,4 159 116,1 Production, 'moyenne par « buitw » .kg. 40 109 159 175 304 Age des arbres '..ans5% 4-6 4-9 5-7 6-7 Frets pour l'Europe, vente, etc., en cents 44 ? 16 30 32 (A suivre.) (Voir Li.oyd Anversois des 27, 2S, 29, 30 noyembre et lr et 2 décembre 1916). memento de l'actionnaire^ ASSEMBLEES ANNONCEES 5 décembre Société anonyme des Glaces de Courcelles, à 3 h. de relevée, au siège social, à Courcelles. Société anonyme des Rains et Lavoirs d'Outre-Vleuse, à 4 heures, au siège social, rue de Pitteurs, 59, à Liège. 12 décembre Compagnie du Chemin de fer central Catalan, société anonyme, à 3 b. 1/2 de l'après-midi, à Bruxelles, rue Royale, 64. 14 décembre Laboratoires Optima, société anonyme à Bruxelles; i 3 heures, au siège social, 80, Grande-rue-au-Bois, i Sc'iaerbeek. Tjikadoe Rubber Plantage N, V. Zetel Amsterdam In de op 28 November 1.1. te Amsterdam gelou-len Algemeene Vergadering van Aandeelboi.ders, werden de balans en winst- en verliesrekening over let afgeloopen boekjaar goedgekeurd en het Divi-lend vastgesteld op 20 p. c. Het dividend over het boekjaar 1915-1916 is be-aalbaar, vanaf bovengemelden datum tegen coupon S° 5. e Amsterdam : bij het Hoofdkantoor « Gebouw In-dustria » Vijgendam 4-6, met fl. 5.—. e Genève : bij de heeren Chenevière & C°, tôt den koers van den dag.

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