Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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16 januari 1917
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s.n. 1917, 16 Januari. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tm71v5cj5w/
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ANVERS, Mardi 16 Janvier 1917 Le numéro 10 centimes Cinquante-neuvième Année Mff II— III ■ ■! Hllllll r ■ No 17.816 DIRECTION & REDACTION : 14. RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS ABONNEMENTS : Les abonnements pour la ville et les faubourgs sont acceptés au bureau du journal, 14, rue Vleminckx. Pour l'intérieur et l'étranger on peut s'adresser à la poste. LLOYD ANVERSOIS Çfliil Ïruivn»ï 1 Movifîmp nnnfinipn pmflnflnt rips Lourtiers de Navires Annonces : 25 ceotimes !a petite ligne. — 50 centimes la denH- ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre.— Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. AVIS Toutes les heures renseignées dans notre journal su ut indiauées d'après l'heure de la loui. Observations météorologiques. de M. F. Agthe, opticien rue Léopold, 51. Anvers, 16 janv. 1917, 11 h du matin Baromètre 752.— Thermomètre cent (max) — 0.5.— Thermom. cent. Unin .- ^,5.— Pluviomètre : — m/m. — Vent. No d — Prévision : Pluie ou neige Astronomie 17 janvier (Communiqué par l'Observatoire Roval de Belgique à Uccle lez-Bruxelles) Lev:rdu soleil S h 38ît,. Dern. quart.le 16 jan\12 h.42m. Coucher du soleil 17 8. Nouv. lune le 23 janv 8 „ 10 „ Lever de la lune 2 26,. Prem.quart, le 30janv. 2 „ ! „ Coucher de la lune.. .11 33 „ Pleine lune le 7févr. 4 „ 28 „ Haute marée à Anvers Matin Soir 17 janv. ..• 9 h.41 m | 17 janv. ...22 h 15 m. 18 „ ... 10 „ 52 „ 18 ... 23 31 „ 10 „ ... 12 „ 16 „ 1 19 - — « Hauteur du Rhin Cologne 13 janv. 5.18 m. Strasbourg 13 janv. 3 25 m. Huningen „ 2.30 „ I.auterbourg „ .. Kehl » — „ Maxau „ _ « Marniheim „ 4.91 „ Germersheiin „ ~ Caub „ 3.89 „ Mayence „ 2 42 „ Rulirort „ 4 44 „ Bingen „ 1.64 „ îkisbourg „ 4.12 „ Coblence „ 4.27 „ Waldshiït „ „ Diisseldorf „ 4.57 „ Lobith 14 „ 13.90 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 13 janv. 2.54 m. Heilbronn !3 janv. 1.41 m. Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 13 janv. 2.34 m. Constance 13 janu. 3 50 m P.-JS GRANDES MAREES DE L'ANNEE 1117 Coefficient hort de hauteur Philippe Anvers de la marée Hauteur Hauteur 25 janvier • 1.06 2,65 2,67 6 ïevrier O 0,83 2,08 2,09 25 » • 1,14 2,85 2,87 10 mars 0 0,89 2,23 2,24 24 » * 1.11 2,78 2,80 9 avril O 0,90 2,25 2,27 2 6 » • 0,97 2,43 2,44 5 mai O 0,87 2,18 2,19 22 » • 0.83 2,08 2,09 7 juin O 0,87 2,18 2,19 21 » • 0.76 1,90 1,92 6 juillet O 0,94 2,36 2,37 20 » • 0,77 1,93 1,94 5 août O 1,06 2,65 2,67 19 » • 0.83 2,08 2,09 3 sept. O i;i5 2,88 2,90 18 » • 0,87 2,18 2,19 i octobre O 1,13 2,78 2,85 17 « • 0.87 2,18 2,19 1 nov. O 1,00 2,50 2,52 16 » « 0,84 2,10 2,12 30 » O 0,87 2,18 . 2,19 16 déc • 0,86 2,15 2,17 30 » O 0,82 2,05 2,07 * Nouvelle lune. O Pleine lune. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 15 JANVIER àheumer Wilford IV, de Tamise. Union III, de Bruxelles. » Telegraaf III, de la Hollande. » Stad Amsterdam III, de la Hollande. Remorqueur Alpha, de Gaiid. ,, Justitia, de Gand. ,, Den Beer, de la Hollande. Bateau-moteur Eclair 3, de Bruxelles. Allège Espoir, de Calloo. Vigilance, de Lillo. » John, de Burght. » Henri, de RupeLmonde. » Madeleine, de Tamise. » Odile, de Puetrs. » Catherine, de Boom. » Cristophe Colomb, de MaMnes. » Rosa, de Bruxelles. » Albert, de Bruxelles. » Marie, de Mariakerke. » Twee gebroeders, de Gand. » Jean, die Gand. » Adèle, de Gand. » Gaulois, de Gand. » Surtep, de Gand. » Mons, de Gand. » Johanna Maria, de Gand. » Hans & Grete, de Gand » Eugénie, de Metrxem. » Marguerite, de St-Job. » Octavie, de Moll. » Drie gebroeders, de Turjihout. » Joseph Madeleine, de Hasselt. » Josephine Eulalia, de Liège. » Prudence, de Liège. » Emma, de Liège. Marie Urbaine, de Liège. « Captal, de Liège. » Tete de Flandre, de Liège. « Louise, de Liège. » Léontine, de Liège. » Géant, de Liège. » Catherine, de Liège. » Agenees 2, de la Hollande. » Hanna, de l'Allemagne. DEPARTS DU 15 JANVIER Allège Louis, pour Hoboken. » Joconde, pour Bruxelles. ,, Santa Rocca, pour Liège. » Rosa, pour Liège. Au palais de justice Cabinet d'instruction Service : M1' le juge Barbé Barreau Pour l'exercice courant sont inscrits 219 avocats, 16 stagiaires de 3e année, 6 de 2e année, l de 1° année. A la suite du décès de Me Delvaux, c'est Mr l'avocat Olivier Van Stratum, père de M. le juge Van Stratum, qui est tète de liste ; il est diplômé depuis 1860. CHRONIQUE* JUDICIAIRE La prescription quinquennale en matière de liquidation de Société anonyme Au nombre des diverses catégories d'actions que l'article 169 de la loi de 1913 (ancien 127 de la loi die 1873-1886) déclare couvertes par une prescription de cinq ans, on en rencontre une figurant deux fois dans les textes légaux : c'est celle visant plus particulièrement les liquidateurs. Dans son 3e alinéa, le susdit article prévoit, comme première forme, l'action intentée contre les liquidateurs « en cette qualité», ce qui signifie en leur qualité de représentants ou organes légaux de la société dissoute, à ce titre détenteurs de son patrimoine. Cette action, les liquidateurs ne peuvent l'éprouver que « es qualité »,au nom et pour compte de l'être moral,juridique, qui se trouve être seule et vraie partie à une instance par leur intervention et qui, coneéquemment, doit recueillir, en émoluments, comme en pertes, l'issue du procès. Pour cette première action, le motif de l'abrègement de prescription est qu'il importait que, la li quidation une fois terminée, l'on né put trop longtemps après remettre en question des opérations, souvent compliquées, réputées apurées, et bouleverser des situations jugées réglées D'autant plus que la publication par laquelle, aux termes de l'article 163, la clôture de la liquidation est portée à la connaissance de tout intéressé, met en éveil à suffisance, comme en temps utile, les intérêts éventuellement en droit de se plaindre et d'agir: Aussi, en égard à cette première catégorie d'action contre les liquidateurs, le point de départ de la prescription quinquennale est-il marqué par le fait de cette publication de la clôture de la liquidation. La seconde action contre les liquidateurs couverte Par !a prescription dont s'agit est celle que le § 4 du même article 169 prévoit « contre les gérants, administrateurs, commissaires, liquidateurs, pour faits d.e leurs fonctions ». Il s'agit ici d'une action visant tous agents ou surveillants de la gestion sociale, entre autres les liqui dateurs, non plus en leur qualité d'organes légaux : de l'être moral et pour compte de celui-ci, mais en leur nom propre et personnel, du chef de la responsabilité qu'ils peuvent avoir encourue vis-a-vis de qui de droit, dans l'accomplissement de leurs fonctions respectives. Ce n'est plus une action « qualitate qua », c'est une action personnelle. Non seulement — disiit M. Pirmez spécialement des administrateurs '(V" Guilleryi -- il y ;i a l'égard de ces mandataires les mêmes raisons qu'a 1 égard des associés de mettre fin à une incertitude qui ne peut indéfiniment se prolonger ; mais ils ont en outre le droit d'exiger que ceux qui veulent les attaquer le fassent à une époque où d'une part se conserve encore vivant- le souvenir des circonstances au milieu desquelles se sont passés les faits donnant naissance à l'action, et où d'autre part cellc'ci, de nature essentiellement personnelle, ne risque pas d'atteindre des héritiers moins aptes que les auteurs des faits incriminés à en présenter la défense et a en fournir la justification. La loi du 1 s mai 1873 faisait ici partir la prescription à dater des faits mêmes donnant naissance à l'action. C'était permettre que le temps destiné à couvrir semblables responsabilités pût commencer à courir, alors même que ceux qui les ont encourues parviendraient à maintenir ceux au profit de qui elles existent dans l'ignorance des faits sur lesquels elles reposent. La chose était aussi irrationnelle qu'injuste. Aussi, lors de la réforme de 1886, fut-il apporté une addition au texte légal, lequel désormais — la loi de mai 1913 n'y a apporté aucune dérogation — stipula que dans les cas où les faits dont s'agit auraient été celés par dol, le délai libératoire ne commencerait à prendre cours qu'à dater du jour de leur découverte. Voir commentaire législatif loi de 1 _oo, II, n° 13.) Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Tuborg. Coperi.liagué, 14 janvier. — On annonce que le steamer danois I'uborg a été coulé par un sous marin allemand. Vestfold. — Londres, 14 janvier. — Le steamer norvégien Vesti-old- a .été coulé. "chronique industrielle Les ardeisières beiges S'il est une industrie qui souffre de la situation actuelle, c'est l'industrie ardoisière belge. Nos Ardennes sont l'un des principaux foyers de production de l'ardoise. Les provinces de Nam tir et de Luxembourg n'en comptent pas moins d'une di zaine de grandes exploitations. La concurrence des ardoisières de Fumay, les perfectionnements atteints par la fabrication de la"tuile, même la fabrication d'ardoises artificielles, ne paraissent pas encore avoir porté atteinte à la prospérité de cette industrie chez nous, à en juger du moins par les chiffres, nos ardoisières produisant bon an mal an une quarantaine de millions d'ardoises. Une excursion dans les ravissantes solitudes des Ardennes fournit l'occasion de visiter une ardoisière et de se rendre compte des desiderata de cette intéressante branche de notre industrie nationale. A qui connaît la tristesse pesante, la grandeur : tragique des mines de charbon, l'ardoisière produit, ; à première vue, une impression déconcertante. Elle nous donne de la houillère une image très atténué*?, une réduction à l'usage des délicats. L'exploitation, d'abord, se fait sur une bien moins grande échelle, et pour cause : une tonne de charbon est t'ôt disparue en fumée, tandis que cette frêle ardoise défie les ans. Ensuite, l'ardoise se façonnant ; sur place, la. plus grande partie de l'exploitation est au dehors, à l'air libre. Enfin, la matière elle-même, l'ardoise luisante, propre, ferme, régulière, contraste avec le charbon rocailleux, salissant, friable, aux matités mornes. Ici, point de terril dressant vers le | ciel son énorme montagne stérile ; le dôme sombre et poussiéreux, sous lequel le puits engouffre ses rations quotidiennes de vies humaines, est remplacé par une simple porte pratiquée au flanc de la mon-: tagne, la galerie principale étant à niveau. Quand on visite un charbonnage, il sied d'endos-i ser un uniforme complet de mineur ; tout autre ac-; coutrement subirait là-dedans d'irréparables avaries. Ici, la précaution n'est pas nécessaire : un sarreau à passer, une lampe à huile grasse en main. Dès l'entrée, l'impression de propreté et de sécurité s'affirme. La galerie ménagée par les « craboteurs », ! s'ouvre large et régulière ; la robuste muraille de schiste, zébrée par-ci, par-là, d'un filet de quartz, est affermie de loin en loin seulement par quelques boisages. Des filets d'eau, sourdissant aux parois, déposent entre les rails une boue assez discrète. Entrons dans une « chambre » ; c'est ici qu'on extrait l'ardoise. L'exploitation compre'nd une cinquantaine de ces «chambres», réparties sur cinq étages. Un système de puits d'aérage. habilement combiné, ménage une ventilation suffisante. De ces divers étages, réunis par des échelles en plan incliné, les dalles d'ardoises sont apportées dans la galerie centrale, à niveau des ateliers extérieurs, vers lesquels elles sont charriées par les berlines La nature particulière des gisements ardoisiers impose un mode d'exploitation sensiblement différent des mines de charbon. 11 ne s'agit pas ici d'attaquer à même la veine, d'extraire le minerai sous n'importe quelle forme, en le poursuivant jusque dans les plans les pluis étroits. L'ardoise, extrêmement résistante quand "elle est prise « à contre-fil », est très friable attaquée dans le sens de la couche. Comprimée en masses énormes sous l'enveloppe schisteuse de la montagne, elle garde dans ses stratifications une inclinaison invariable, dont il faut tenir compte pour établir le plan d'exploitation. Le profil n'est jamais horizontal ; il est parfois perpendiculaire, mais le plus souvent il suit un plan plus ou moins incliné. Enfin, la masse ardoisière offrant un seul bloc, sans stratifications intermédiaires, elle est non seulement la matière exploitée, mais elle fournit en même temps les piliers, les murs, le « plancher » de chaque étage. Il s'agit donc de concilier la commodité et la sécurité du travail avec la mise en valeur aussi complète que possible. Ceci posé, voici comment, on procède : La masse tout entière est divisée en étages, répartis à leur tour en un certain nombre de chambres, d'une dizaine de mètres de longueur sur cinq ou six de largeur ; la hauteur augmente au fur et à mesure du travail, car c'est au plafond qu'on s'attaque. A chaque des deux extrémités de la chambre, les « coupeurs » pratiquent dans le toit, à coups de pic, une entaille de trente à cinquante centimètres de profondeur, de manière à isoler une tranche épaisse. On fait ensuite détoner une cartouche de dynamite dans un trou de mine foré au milieu, et toute la tranche s'effondre en un seul bloc. Celui-ci est alors réduit en dalles qu'on envoie au dehors pour être debitees ; ces ononnes dalles pèsent bien de 150 à 200 kilos. La promenade continue à travers une suite de galeries et de chambres, le long des échelles sans fin. Avant de partir, encore un coup d'œil aux ateliers, une série de petites pièces basses, en ligne à droite et à gauche de l'entrée de la galerie. Dans chacune, le travail est le même. Le personnel de chaque atelier correspond à une équipe du fond, celle-ci chargée de l'extraction, celui-là de la façon. Chaque groupe travaille donc pour son compte ; les ouvriers sont payés non à l'heure, mais à la pièce, par mille d'ardoises. Les grandes dalles, déchargées ici, sont débitées, à l'aide d'un ciseau et d'un maillet de bois, en barras toujours plus minces. L'épaisseur nécessaire obtenue, la feuille passe aux mains du « façonneur » qui, sans autre mesure que l'œil, d'un coup de tran chet hardi, la découpe, la rogne, lui donne sa forme définitive. Et c'est, la belle ardoise ardennaise, propre, luisante, toute constellée de pyrites, sonore au choc, frêle au point qu'il faudrait déjà, pour la fendre, un fier coup de marteau. La Beilgique est tributaire de l'étranger pour les deux tiers de sa consommation d'ardoises, ce qui est pénible à constater, si l'on tient compte de la richesse de nos gisements en schiste. Le déchet n'a aucune valeur dans une exploitation ardoisière et l'emploi des procédés d'exploitation anciens en donne une proportion de 75 pour cent du schiste extrait ! L'usage des explosifs, le maintien de piliers de soutier, le « crabotage » ou détachement des blo .s, 1' abat âge » qui consiste à les faire tomber, le « fend âge » qui permet de les débiter, la « taille » enfin des ardoises, donnent des résidus abondants. Si l'on ajoute a cela que toutes les opérations et y compris le transport des blocs au « roulage » se font à In main, on comprendra combien coûteuse est la main-d'œuvre exigée par ces procédés vétustés. Dan^ une communication faite naguère à l'Asso-ciaton des ingénieurs sortis de l'Ecole de Liège, on a attire 1 attention sur i avenir qui serau. xe&tu \ c a cette industrie et l'excellente rémunération qu'y trouveraient les capitaux, par l'introduction d'un outillage moderne excluant l'explosif pour l'exploitation, attaquant les bancs par galeries, comme il convient pour les gisements à veines puissantes. Le transport par wagonnets serait rendu possible ; le fendage mécannique ne présenterait aucune difficulté, à condition de s'exercer sur des blocs réguliers de forme et de dimensions. Enfin, il existe des machines qui, inues par deux personnes, assurent la taiJle de 20.000 ardoises par jour. Il est intéressant, à ce propos, de signaler une innovation adoptée un peu avant la guerre dans l'outillage d'exploitation du schiste ardoisier de Martela nge. 11 s'agit de l'emploi de laveuses éleetropneuniati-ques pour une série d'opérations qui se faisaient jusqu'ici à la main : coupage à la couronne, coupage au pied et crabotage. Les appareils employés comprennent un petit compresseur d'air actionné par un moteur électrique de quatre chevaux, le tout- monté sur chariot de manière à pouvoir être amené en un point quelconque des chambres l'exploitation, et une perforatrice montée sur affût télescopique. Le compresseur est, en réalité, une pompe à deux corps communiquant chacun, par un tuyau flexible, avec la perforatrice. Il n'y a ni réservoir, ni dispositif de refroidissement des cylindres. L'air comprimé, qui a agi sur une face du piston perforé, est aspiré, puis comprimé à nouveau. L'aspiration de l'air détendu suffit au refroidissement. La pression de marche est de trois atmosphères. Cette application est surtout intéressante pour les coupages.- Elle permet en effet d'y supprimer les explosifs et de ne creuser qu'une rainure de six centimètres au lieu de trente centimètres d'ouverture. Le travail est. plus rapide et plus économique. A la main, on compte un prix de revient de fr. 14,85 par mètre carré de coupage ; à la machine, le coût de la main-d'œuvre est réduit à fr. 4,50 par mètre carré. Il faut y ajouter naturellement le coût de la force motrice et les frais d'amortissement et d'entretien, qui varient suivant les circonstances. Etant données la réclame et l'excellence des gisements de schistes ardoisiers de notre pays, cette industrie deviendra- une des plus prospères, par l'introduction d'un -outillage perfectionné et. de procédés d'exploitation rationnels tels que ceux en usage, par exemple, aux ardoisières de La bassin, dans les Pyrénées. L'ardoise, qui est la meilleure et la plus esthétique des toitures, verra ainsi les débouchés augmenter par l'abaissement de son prix de vente — 75 francs en moyenne avant la guerre — ce qui la. rendra maîtresse de la concurrence de la tuile et des produits tels que l'ardoisite, réternit, etc. Nos ardoises pourront s'écouler en Belgique, où la demande est très supérieure à la production et dans les pays voisins, où se trouvera aisément une clientèle importante. EXTERIEUR PAYS-BAS Le prix des œufs Le ministre de l'agriculture, d a l'industrie et du commerce aux Pays-Bas vient de prendre un arrêté fixant à II 1/2 cents pièce le prix maximum des œufs frais. Le prix maximum, des œufs conservés reste fixé à 6 cents pièce. L'exportation du poisson Le vapeur City of Lo.ndon est arrivé au port de l.Imuiden pour prendre livraison d'une importante ( irgaison de poisson en destination de la Grande-Bretagne.FRANCE La neige Une violente tempête de neige s'est abattue sur la Bretagne jeudi. Dans les régions sud-ouest de la France, la neige et la pluie sont tombées en abondance.Dans le port de Cherbourg, le trafic a cessé pendant trois jours à la. suite de la violente tempête. On signale de grands dégâts. Les informations des Pyrénées signalent de fortes chutes de neige et des inondations. Près de Paris, les rives de la Seine sont complètement submergées depuis Bercy jusqu'à Auteuil. A Bercy, les marchandises entassées sur les quais ont dû être sauvées en toute hâte. ANGLETERRE Expédition polaire L'expédition polaire organisée en Angleterre au pôle antarctique partira probablement au début de juin de cette année. ITALIE Le sucre L' « Officiel » publie un arrêté défendant dans toute l'Italie la vente et la préparation de sucreries de tout genre les samedi, dimanche et lundi. DANEMARK Défense d'exportation Le gouvernement a promulgué une défense d'exporter les rails de chemin de fer, neufs ou usagés. Cette défense entre immédiatement en vigueur. SUISSE Recensement du charbon Le Conseil Fédéral procédera incessamment au recensement des stocks de charbon se trouvant dans le pays. ETATS-UNIS New-York Shipbuilding Corporation Cette société de construction navale a été fondée sous les auspices de la New-York Shipbuilding Company, à 200.000 actions sans désignation de valeur. 11 a été émis en outre 7 1/2 millions de dollars d'obligations 5 % sur un capital autorisé de 25 millions. La société se trouve sous le contrôle de l'American International Corporation, de l'International Mercantile Marine Company, de la firme Grâce et Company ■et de la Pacific Mail Steamship. Ces importantes firmes de navigation feront construire leurs bateaux par la nouvelle société, au prix ci ùtant, en ne lui laissant qu'un léger pourcentage de bénéfice, et il a été décidé qu'une partie, au maximum 50 p.'-c. de sa capacité de production, serait utilisée pour l'exécution de traviux pour la marine de guerre des Etats-Unis. Il y a déjà en ce moment un vaisseau de ligne, un crbiseur, 10 tanks à pétrole et 8 à 10 petits vapeurs • en acier commandés. Au 31 août, les commandes non terminées s'élevaient à la sommé de 1:1 millions de dollars et depuis lors, il y en a encore pour 23 millions. Les installations de la société se trouvent situées à Camden, dans le New Jersey, sur le fleuve Delaware, avec un front de 47(H) pieds et une superficie de 163 1/2 acres, avec facilité de pouvoir, si besoin, s'agrandir jusque 250 acres. Aux iles Antilles On mande de Washington : Les autorités coloniales anglaises ont demandé l'extinction de tous les phares des Antilles. REPUBLIQUE ARGENTINE Le commerce D'après une information du «Times», les recettes douanières à Buenos-Ayres s'élevaient à la fin. de novembre 1016 à 93.52 millions de pesos, ce qui représente une augmentation de plus de dix millions sur les recettes de l'année précédente et de plus de 30 'millions sur celles de 1913 et 1914. informations financieres BOURSE OFFICIEUSE D'ANVERS Séance m' 15 janvier. — Le marché présente une activité très raisonnable dans ses divers départements et les cours se maintien rient en tendance ferme. Aucun changement notable ne se présente en rentes belges ni en lots de villes. Belge 3 % mai, 71,75-72,75; émission anglaise, 80-81 ; Bon du trésor '< % 1917, 100,50-101,25; Annuités 3 %, 76,50-77,50; Anvers 1887, 82-83,25 ; Anvers 1903, 72,75-73,75 ; Bruxelles 1905i 70,75-71,75 ; Gand 1896, 61,75-63,75; Liège 1*97, (>4-65 : lots du Congo, 83,50-84,50. Le fond de fermeté de notre marché se remarque à la tenue uniformément favorable des valeurs internationales, pour toutes il se rencontre des acheteurs alors que les offres en général sont limitées. Cédules nouvelles 112-113, les L 118-119, les H 119,50-120,50, les K 96,50-97,50, les or 112-113. En dettes en pesos papier notons encore l'emprunt Municipal de Pavimentation à 88 1/4-89 3/8 pour le nouveau, 87 3/4 A. pour l'ancien. Nombreuses demandes en fédéraux argentins, le 4 1/2 et l'extérieur se payent 96,75 à 98,75, le 4 1/2 1911 se prendrait à 97,75 cours offert. Buenos-Ayres 4 1/2 95,50-96,50. I383/3S 81.75 A., le 5 '0 1913 88,25 A., le i % 1910 n'est pas ob'enable à 73,75, le 4 % 1889 a valu 73-74 et le Resciisision 72,75-73,75, Uruguay 3 1/2 73-74, le 5 % 1914 90,50-91.50, la Cédille uruguayenne 102-103, Chili 5 1911 90 1/2-97 5/8, le 4 1/2 1S89 91,25-92,25, Vénézuéla 62,50 A. Dettes asiatiques en tendance améliorante. Le Chinois 4 1 '2 1898 a valu 89-90, le Japon 5 % Railways 101,75-102,75, le 4 1/2 1905 102,50-103,50, le 4 % 1905 est offert à 93,25 P. Prix soutenus en dettes continentales. Russe 1859 64,50 A., le 4 % 1902 70,75-71,75, le î % 1880 80-81, le i V, Nicolas 89,25 A., 90,25 P., Busse 5 % 1906 94,50 A., 95,50 P.. Roumain 1890 79,50-80,50, le 4 % 1908/10 69-70, le 4 ,, 1894 69,50-70,50, le i 1/2 1913 73,50-74,50, le 5 % 1903 84,50-85,50, Portugais 3 % 51,50-52,50, Hongrois 4 % or 64,25 A., Métalliques. Nationales .60,25-61,25. Dans le groupe des actions diverses les titres d'éclairage électrique sont en faveur, on voit aussi surgir quelques demandes plus suivies eu titres de tramways. Nous citons les prix tels qu'ils se présentent. Capital Electrique Anversoise 306 A., 310 P., la jouiss. 205 A., capital Escaut 126/130, il reste acheteur à 128,50 ; dividende 87-90,50, Tram. Anvers capital 120 A., la dividende 41-44, la fondateur 58-61 ; Rotterdam capital 103-105 ; dividende 27,50-30,50, Ro-sario H0,50 A., vendeur ne se présente qu'à &2 ; dividende 30,50 A., Kiew capital 100 A., dividende 28,50 A. Saratow cap. 91 A., dividende Calais 14,50 A. Actions Liebig. 590 A., jouiss. Crédit Foncier Sud-Américain 1780-1810, dividende Crédit Général du Canada <a P., Crédit National Industriel ordin. 267-271, la privilégiée 278-282. Au marché des titres hypothécaires il subsiste des offres en privil. Banque Belge et Crédit Foncier Sud-Aérnricain, quelque peu en dessous de 1100 soit vers 1905, on demande d'autre part la Sanisinena à 1000 A. la privil. Crédit Général du Canada à 1010-1022, o'blig. Tram. Anvers 452,50 A., oblig. Tram. Rotterdam 438 A., Rosario 415 A., Kiew 420 A. Rien ou presque rien en pétrelifères, l'ordinaire Grosnyi est renseignée 2645-2665, à peine traitée; la privilégiée Grosnyi 2945-2985 ; Astra Romana 1090 A., 1120 P. Pas mal de transactions ont pour objet les valeurs caoutchoutières, si leur marché ne présente aucune trace de nervosité ou d'excitation, les ordres ne s'y exécutent que plus aisément aussi bien pour les vendeurs que pour les acheteurs. Les fluctuations pour le moment sont, modérées mais Les prix se dé-f ei ide nt a is émeut. Federated 668,50-683, Kuala 145,50-161,50, Sennah 07-69,75, Kalitengab 43-46, GaJang 5,80-6,25, Kuang 67,50 A., Financière 157,50-162,50, capital Tjisalak 63,50-66,50, la part 177,50-180 P., capital Deli Moecla 258,50-263,50, la dividende 80 A., 81,50 P., Telok Dalam 350 P. Actions Tanganyika 74-76, oblig. 199-202. BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES Séance du 15 janvier. La séance est passablement animée et certaines transactions présentent même quelque intérêt. En général pourtant, s'est encore l'indécision qui domine ; cette tendance est le résultat de la situation actuelle de la politique interna-t iouale. En attendant que cette situation s'améliore, on rencontre à peu de chose près les mêmes cours que précédemment en rentes et lots de villes. Voici d'ail-: leurs les quelques cours pratiqués : Rente belge 3 %, 70,25-72,50 ; Bons du trésor 4 % 1917, 100,75-101,25 ; Congo lots, 83,25 ; Bruxelles 1905, 70,75. Les obligations industrielles jouissent toujours ! d'une bonne demande. Ainsi, on recherche -les 4 % Tramways de Livourne à 415, les 5 % Tramways Toscans à 460, les bons hypothécaires 5 % Brugeoise et Nicaise-Delcuve à 485, les 5 % Sambre et Moselle à i 485, les 5 % Ciments de Konstantinowka à 480. On demande aussi les obligations variables Eclairage dû Centre à 62,50. Les titres bancaires enregistrent en somme un bon , mouvement d'affaires. On note du mieux en Banque : de Bruxelles à 900, 902,50, en Caisse de Reports à 1270, 1272;50, 1275, et en Crédit Liégeois à 495, 500, 505. D'autre part, il y a papier en Crédit Anversois à 405 j et en Société Générale (Part de Réserve) à 5935. Les échanges en valeurs de transports sont rela-i livement restreints, mais les cours ne se soutien-[ nent pas trop mal. Astrakhan privilégiée est soute-• nue à 125, 130, les Grands-Lacs progressent, à 272,50, ! 273,50, Bangkok capital est à 110 papier, Bruxellois dividende est mieux à 860 , 855 , 860 , 865, 870, Buenos-! Ayres capital et dividende changent peu à 85,50, 30,75, la dividende Espagne-Electriques se retrouve ; à 50,50, et la fondateur Financière de Transports cote : encore 990. Il y a peu de chose à dire en valeurs sidérurgiques. La capital Baume-Marpent est soutenue à 1300, la capital Estampage du Donetz est bien à 342,50, 345, l'Onglée reprend à 915, 917,50, et la jouissance ; Tôleries de Konstantinowka est à 2700. On ne voit rien de bien particulier non plus à ; signaler en titres charbonniers. Le Bois-d'Avroy est ■ à 7S0 argent, le Centre du Donetz est discuté à 160, Herve-Wergifosse est demandé jusque 880, la dividende Laura est indécise à 880, 875, Maireux est demandée à 1590, l'ordinaire Nord-F.lénu est. ferme à ; 47 et la WLllem-Sophia se comporte bien de 1005 à 1035. Aux petites rubriques,ce sont les titres miniers qui retiennent la plus belle partie de l'attention. Les Mines de Fer de Bacarès sont bien à 85, 84,50, les Mines Réunies continuent à progresser doucement mais sûrement à 193, 195,50, 197,50, 198, et Nébida monte à 185, 190, 187,50. D'autre part, on enregistre les cours argent de 122,50 en capital Electricité de l'Escaut et de 115 en capital Eleciricité de Rosario. La privilégiée Céramique Nord est lourde à 162,50. En valeurs' coloniales et caoutchoutières il serait bien difficile de déterminer la tendance cxacte. La capital et la 10e fondateur Java se maintiennent respectivement à 139 et 57,50, la capital Cotonnière est à 63,75 argent, la capital Deli-Moeda est mieux à 265, 267,50 ; i! en est de même de la dividende à 80, 81, 82, la Galaîig-Besar s'insèrit à 6, l'ordinaire Ka-; tanga est discutée à 2845 , 2355, la capital Lacourt fait : encore 425, la fondateur Mopoli est bien, alors que la capital est hésitante à 162,50, la Sennah se raffermit à 6x, 67,75, 68,25, la Soengei est. lourde à 455, 452,50 , 450 , 447,50', 445, la capital Union Minière ne se modifie guère à 1495. 1490, 1485, 1495, 1497,50, la Zuid-Préanger est bien à 127,50, 128,75, 130, et la Tanganyika est hésitante à 7'.,50, 74, 74,50. Aux diverses, tout l'intérêt de la séance se concentre sur les titres sucriers. Ainsi, on s'améliore en capiîal Sucrière Européenne à 74, 73,50, 7i. 75, 76, et en fondateur de \1 à 50. Les Sucreries Saint-Jean, de leur côté, sur de bonnes nouvelles sur la campagne sucrière actuelle, se redressent à 97,50, 98,25 et. 100 en capital, et à 143,75, 145, 150, 155 en fondateur. les Brasseries de 1 Etoile se. retrouvent à 30,50 et la privilégiée Soie, de Tubize se laisse ramener à 75. Les transactions en valeurs étrangères font preuve d'une certaine irrégularité. La Kaïping continue à s'améliorer de 56,75 à 58,25, la Brazilian Traction est ferme à 282,50, 283,75, on progresse en Central Catalan variable) à 135, 137,50, mais la Lujar revient de 815 à 800, la Rajah se tasse à l'»70. Par contre, la Dniéprovienne qui débute à 3415 pour un titre, se redresse brusquement à 3475 pour finir à 3490. La Métallurgique Russo-Belge est bien travaillée aussi à 2120, 2135 ; on croit généralement que le prochain dividende sera fixé à 35 roubles. La Taganrog se maintient à 560 et les Tramways de Bucarest société roumaine) se demandent à 207,50. Banque hollandaise. On mande d'Amsterdam que la banque en commandite bien connue Twent-sche Bank Vereeniging Blijdenstein et. Co, vient d'être transformée en société anonyme, sous le nom de Twentsche Bank. Le capital est de 30 millions de florins dont 10 millions versés. Le nouvel institut bancaire compte prendre une grande extension ; une filiale va s'ouvrir à Rotterdam, et d'ici quelque temps, une à La Haye. Société Pétrolifère royale hollandaise. Il avait été annoncé, il y a quelques temps, que la, banque Kuhn Loeb et Co de New-York, avait repris des actions de cette société. Les journaux américains parlent actuellement de cette affaire et annoncent qu'il est offert au public, des titres américains à 69 8. Trois actions américaines représentent une action hollandaise de 100 florins. Il est dit en outre : La société Pétrolifère royale hollandaise est. en y comprenant ses filiales, la plus grande et la plus importante entreprise de pétrole d'Europe. Elle possède et contrôle des exploitations et conduites aux Indes Néerlandaises, en Amérique du Nord, en Russie, en. Egypte, en Perse, en Roumanie, à Panama, au Vénézuéla et au Mexique. Elle contrôle par ses filiales, une flotte jaugeant, 292.970 tonnes. Les actions sont cotées à Amsterdam et à Londres, où elles ont été introduites sous le patronage de la Banque Rotschild. Depuis 1902, la Société a distri- quatre dernières années, ils ont été de il % : 48 : 49% et 49°:,. Les intérêts en Amérique du Nord sont surtout dons la Roxana Petroleum Co ; dans l'Oblahoma et dans la Shell Co en Californie, avec un capital de ;> millions de dollars et de 331/2 millions de dollars. Le groupe vient de reprendre la Tampico Panuco Oilfields Co ; la Tampico Panuco Railway et la Chijoles Oil Co. Une nouvelle société sera constituée, englobant toutes ces entreprises au capital de 72 millions de florins. Dniéprovienne. — De «l'Information de Paris». Extrait du rapport du Conseil d'administration. -Dans les quatre dernières années, c'est-à-dire depuis la dernière émission, en 1912, de 1 million 875.000 roubles d'actions nouvelles, l'activité de toutes les usines et mines de la Société s'est considérablement développé, ce qui ressort des comparaisons que voici : 1° Les ventes de produits ont passe île 35.894.900 roubles en 1912/13, à 52.718.617 eu 1915/16 ; 2° le bénéfice net ;i progressé de 8.599.242 roubles à 12.113.063 : 3° la valeur des biens, meubles et immeubles a augmenté de 46.795.550 à 62.083.709 roubles ; 4" les stocks des matières brutes, des demi-produits et des produits finis s'est élevée de 4 millions 921.164 à 11.485.296 roubles ; 5° le compte débiteurs qui il y a quatre ans, n'était que de 7 millions 680.331 roubles, a atteint depuis 13.064.719 roubles ; 6° la production de la fonte de fer a passé de 27.130.lio pousls à 29.113.682; 7" la production de produits laminés, etc., est montée de 18.794.983 à 21.740.086 pouds. Au cours de ces- quatre dernières années,la Société a. acquis en toute propriété dieux très riches gisements de fer, Rostkovski et Chmakovski, pour la somme de 11 millions de roubles, sur laquelle 7 millions 1/2 ont déjà été payés, de sorte qu'il ne reste plus à payer que 3.391.300 roubles pendant les deux années à venir. En même temps, a été achevé, dans l'usine Dnié-previenne, la reconstruction des laminoirs, qui a coûté près de 4 millions de roubles. Il a été aussi construit deux hauts fourneaux, l'un à la Dniéprovienne et l'autre à l'usine de Kadievka, et des dépenses considérables ont été faites pour l'aménagement. des mines de fer et des charbonnages. Tous ces travaux exécutés au cours de ces quatre dernières années ont absorbé 14.884.039 roubles. Les f rais d'achat des gisements Rostkovski et Chmakovsiki, les dépenses faites au cours de ces quatre dernières années pour les travaux de construction et, surtout, les frais occasionnés, dans les deux dernières années, par la transformation de l'usine Dniéprovienne en vue des besoins de la défense nationale ne pouvaient ne pas se répercuter sur la situation financière de la Société. Cette situation financière continue d'ailleurs à être entièrement satisfaisante. Il est cependant à remarquer, dit le rapport, du conseil, que lé fonds de roulement, au lileu de grandir avec l'augmentation de l'activité sociale, a diminué. Ainsi le fonds i de roulement au lr juillet 1916 était de 10.345.991 ! roubles contre 9.471.993 au lr juillet 1915, 11.181.344 roubles au lr juillet 1914 et 13.531.261 roubles à la ■ même date de 1913. Il faut encore prendre en considération que, pour i les deux années prochaines, il reste encore à coai-; struire une nouvelle aciérie coûtant 4 millions de ; roubles, à installer de nouvelles machines qui coû-i tèront 1 million 1/2 de roubles, et à exécuter divers 1 travaux et installations dans les usines et ruines i et principalement dans les ateliers travaillant pour la défense nationale, pour un ensemble d'environ : sept millions de roubles, ainsi qu'à pourvoir à l'installation d'une usine de construction de wagoiis, laquelle exigera un nouveau fonds de roulement. Dans ces conditions, il est évident que la Société se voit obligée de se procurer des ressources nouvelles par l'élévation du capital social, d'autant plus qu'aux exigences susindiquées s'ajoute encore le besoin d'acquérir une houillère pour s'assurer le combustible nécessaire à ses exploitations. On sait que, dans ce but, la Dniéprovienne acquiert les charbonnages de Briansk. Compagnie électrique de la Loire et du Centre. Cette entreprise clôture son exercice social par un bénéfice net de 2.342.000 fr. contre 1.490.000 fr. L'an dernier. Le dividende est de fr. 15. comme précédemment. Le capital a été porté de 22 à 25 millionis de francs et l'assemblée générale a voté une nouvelle augmentation jusqu'à concurrence de 30 millions de francs. Forges et Aciéries de Firminy. — On annonce de Paris que la Société Métallurgique de Firminy porte son capital de 4 à 20 millions de fiancs. La moitié de cette augmentation sera émise au pair et Va.utre moitié prise de la réserve. Compagnie Nationale de matières colorantes On mande de Paris que cette société a été cie? .di veinent constituée et que l'émission a eu lieu. Les souscripteurs de une à cinq actions reçoivent leurs titres au complet ; au-dessus de cinq actions, ils ne reçoivent que 40 %. MEMENTO DE L'ACTIONNAIRE ASSEMBLEES ANNONCEES 17 janvier Société anonyme Usines Vojave (Bronzes et E' rage), à 11 h. 1/2 du matin, au Café dea Boulev. place Charles Rogier, à Bruxelles. Compagnie du Chemin de Fer du Congu, »oc été anonyme à Bruxelles, à 12 heures du matin, 13, rue Biéderode, à Bruxelles. Charbonnages d'Hensies-Pommerœul, société anonyme à Bruxelles, à 2 heures, 39, rue Fossé-aux-Loups, à Bruxelles. Société anonyme de Chemins de Fer Provinciaux, à 12 heures, au siège social, 33, rue de l'Hôpital, à Bruxelles. 18 janvier Brasserie du Phénix, société anonyme à Bruxelles, à 4 h. 1/2, au siège social, 22, rue Ulens, à Bruxelles. Les Etablissements Hellemans-Mertens & C'o, société anonyme à Anvers, à 12 h. 1/2, à l'Hôtel da Londres, avenue De Keyser, à Anvers. 20 janvier Compagnie Internationale de Tramways, société anonyme à Bruxelles, à 11 heures du matin, au siège socal, 55, rue Royale, à Bruxelles. 22 janvier Société anonyme belge de Forages et de Prospections Minières, en liquidation, à 3 h. 1/2, au siège social, 56, rue de l'Ecuyer, à Bruxelles. Les Tramways d'Agram, société anonyme en liquidation, à 10 heures du matin, au siège social, 31. rue du Marais, à Bruxelles. Fabrique de Colles Végétales, société anonyme à Bruxelles, à 3 heures de relevée, au siège social, rue Edmond de Grimberghe, 36a, à Bruxelles. 23 janvier The Belgo Canadian Pulp & Paper Cy, société anonyme à Bruxelles, à l'heure statutaire, 4-8, rue de Namur, à Bruxelle». 25 janvier Fabrica Riograndense de Adubos E Productos Chi-micos et ïndustria Quimica Argentina, sociétés anonymes à Anvers, à 11 h. 1/2, dans les bureaux des sociétés, 36, Longue rue Neuve, à Anvers. Société anonyme des Ciments Portland Artificiels Belges, à Harmignies, à 12 heures, à l'Hôtel Métropole, place de Brouckere, 31, à Bruxelles. 27 janvier Comptoir de Change et d'Epargne, société anonyme à Htiy, à 11 heures, au siège'social. L'étude ooncemant « L'Avenir de la culture du caoutchouc aux Indes néerlandaises » publiée par le Lloyd Anversois » a paru complètement et est ob-tenable dans nos bureaux au prix de 25 centimes. H. RISTELHUEBERS Nachfolger 32, longue rue du Nord, ANVERS Départs par vapeurs tous les 10 jours à Emmerich, Duisburg, Ruhrort Uerdingen, Diisseldorf&Kôln et en transbordement pour TOUTES les PLACES à 1TNTÉRIEUR de l'ALLEMAGNE, etc. et vice-versa

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Dit item is een uitgave in de reeks Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1858 tot 1979.

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