L'Yser: journal hebdomadaire du front belge

597 0
21 september 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 21 September. L'Yser: journal hebdomadaire du front belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c824b2z143/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

\ JOURNAL HEBDOMADAIRE DU FRONT BELGE ABONNEMENT i Un An ..... 4 Francs RÉDACTION & ADMINISTRATION ! MAKAR Frères,.Z. 143 l/i ADMIS PAR LA CENSURE N° 1424 du 20 Septembre, 1918 L'Exemple. Des nouvelles récentes reçues de Belgique occupée confirment hélas! ce dont nous nous doutions déjà. Les Allemands appliquent toujours Ja manière forte aux malheureuses populations qu'ils tiennent à leur merci. Les prisonniers de guerre et les déportés sont traités par eux sans qu'on puisse relever à leur décharge le plus v Vague scrupule d'humanité, de pitié. La manière allemande se synthétise dans l'acte de cet othcier assommant Richard VanOedenaye à coups de crosse de revolver et le laissant pour mort sur le terrain après lui avoir tiré plusieurs coups de son arme. Cela atteste la persistance, aux âmes de nos ennemis, des plus basses dégradations d'humanité bestiale, qu'on croyait enfouie dans la nuit des premiers âges. Ils ont décrété la mort de de millions de créatures humaines, la destruction de nos ^ il nnxrc ^Âni-»nîi-»Â 1 « illUlliUU, IL* UV'JiJ uwnvu vtv» UVlJ cités, l'anéantissement de notre pays, déchaîné sur le monde les ravages d'un ouragan de misères comme les pires jours de la sauvagerie n'en avaient connu. Ils ont prémédité cette guerre contre le droit de chacun et de tous. Ils l'ont préparée avec toutes les ressources d'une technicité supérieure. Us se sont vautrés dans le sang des femmes et des enfants, après des outrages sans nom ; ils ont incendié les villes, systématiquement détruit les chets-d'œuvre de l'art, de la pensée et de l'industrie; ils pillent les usines et dévalisent les maisons. Ils ont fait tout cela et bien d'autres choses encore, inscrites en caractères ineffaçables au dossier de la brute humaine. Ils ont déclaré que c'était le plus court moyen de nous imposer, par la terreur, la soumission à leur volonté de maîfaisance. Représentez-vous lame déchirée des malheureuses populations condamnées à vivre, dans le décor de leurs rues, de leurs monuments, sous le sabre allemand. Quels effroyables drames plus tard nous seront contés ! L'immonde boche installé chez soi, dont la seule présence est une souillure pour les yeux. Les brutalités moins odieuses que ses grâces. Les violences de sauvage quand il croît à l'impunité. Sa basse hypocrisie quand il a peur. L'implacable loi de la brute, agrémentée d'un jargon de teutonerie. Le foyer méthodiquement mis au pillage, l'argent volé, les femmes violentées parmi les rires du Champagne etlesrauques civilisons de la barbarie. A toute heure du jour et de la nuit, des voyages à la komman-dantur, pour avoir le droit d'être outragé. Des prisonniers de guerre fouettés, comme à Courtrai, sous les yeux de leurs parents et de leurs fiancées. Des railleries sous le talon de fer, de l'ignoble attendrissement des lourdes ivresses traversées du souvenir des créatures qui leur servent là-bas de femmes et d'enfants. Que de joies autour de la .chère table lointaine, à l'arrivée des eaisses de nillaï?e. 1111 peu mouillées de taches rouges, mais d'un profitable commerce lorsqu'on a fait la part de la parure personnelle ou de l'ornement du foyer ! Ne faut-il pas à tous une compensation ? Cependant, les Beiges du pays occupé, hommes et femmes, petits et grands, vivent toute minute de leur douloureuse journée au .contact de l'immondice vivante, dont il faut tout accepter. Dans la rue, un compatriote passe, brutalisé par les soldats pour crime de germanisation insuffisante; Ou bien encore des soldats enlevés par surprise dans un poste de l'Yser et vers qui tout élan de pitié est réprimé à coups de crosse. Au dedans, les propos familiers de la bête qui veut se faire craindre ou qui s'amuse. Rationnement, famine, privation de tout, raffinement de souffrances aux plaintes des pëtits. Ceux qui pouvaient offrir une protection ont été déportés. Le bourgmestre Max, calme mais inflexible, est en butte à toutes les vexations; le députéVerhaegen sent sa vie s'écouler goutte à goutte; les Pirenne, les Franck, les Lemonnier et tarit d'autres sont internés pour crime de patriotisme. Le cardinal Mercier, entré vivant dans l'immortalité, fait entendre de temps à autre, la voix de la conscience nationale. Dans l'horreur de l'effroyable drame, quel plus grand supplice que de vivre étranger aux péripéties de toute heure d'où le salut doit surgir, de vivre des mensonges ennemis, et d'alimenter de ses propres ressources, sans résistance possible, l'effort de l'occupant contre la Patrie! Tous les cœurs sont tournés vers le coin du pavs où lutte l'armée. Les portraits du Roi, de la Reine et du prince Léopold sont à toutes les devantures, sur toutes les cheminées. Vers eux, vers notre armée, tous les bras sont tendus. L'attitude, les propos, les gestes de l'envahisseur sont anxieusement surveillés, interrogés, interprétés pour en tirer des motifs d'espérance C'est quand on pense à ceux qui sont là-bas, à leurs souffrances de toutes sortes que l'on comprend ce que c'est que la guerre, ce qu'en vaut moralement le crime — et quelle doit être la note à payer. N° 6 Le N° : 10 Cmes 21 Septembre 1918

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'Yser: journal hebdomadaire du front belge behorende tot de categorie Frontbladen. Uitgegeven in S.l. .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes