L'Yser par Pierre Nothomb: la feuille littéraire

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. L'Yser par Pierre Nothomb: la feuille littéraire. Geraadpleegd op 12 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/804xg9g864/
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±üüüü±£ UTTeRAWE * r fice notre surprise ?lftauchevet de l'ódl-ipo tout entière Rm&?%J nousavons vu û> * plus rien ;-d^re^ l'hôtel de ville, il' ries s'étendent. ae *rWr« J« couvent les jrajf La place i bor< grande église; qui par des Il plus ie fossé dormant ses iaïand parfois remonte une par des gaillards Sv&iSSÇ tea ft. anfn p S^éns1 SS?™» ;Ö5T«55 naturel de le fair* 5ÏL ♦ •Lo° -onttrouvé toutgardent ]ViiueTel fPStS"""inaire, car iïs tent le besofn pour H duPassé, et senau milieu du vfia?n ^2 qr^tereuxmêmesbourg dans la uJirSirogres ' Renfoncer leurRoi ArthurJe«ende comme m». „»,. i*t rt&tafg déüml^^ » ^rcle de fer vert où donSaiS 1e cf„UpavsbumidVt! canons artwSSéè?-2SÏ8 P^tes yiiies. u au bondes lSbo1iréfptVi?illes .piei,res, est tout grande égliâ qu ?S£À1? Ç^res. comme la ces ligne droite aime. ïi plaides, il ^ peint a so *«r dans une donrti ft1* avant regret des rives o?f,e nmoJte . « «'éloigi éviter les bou™"1 ,1a 1. PSPes ?ées - nsembla le reflet mêJé^:ia'^S2p WuSiusVauï^/°ui^'ÎSÏ^ïï;' r^•unioue^ea dePfant vii!raCedU«* au bord rie* austère ete%uZ£t g&V e]le« Prtfï/ôS bes bleues nVffi& ]e .s sur la iiS? n f marque ciel : noui pourrons FEU ses .suspendu entre deux m.mMUre5' ««*« dU T«UJ» ]aux fragiles, des fleurs grimpan moulaient aux poternes, les tours ser i de colombières. J'imagine mal ici de: '. autoritaires, des rondes de nuit, de ■ du guet. Mais je sens la douceur c t-'e mirer d'un cercle d'eaux, d'enfermer son rè\ Tëtre au milieu des champs la cita- dei pacifique où le profane du dehors n'entre qu' ' se signant. Loo n'a plus que ce bout df ette porte grande ouverte : cela suffit ;-.-fendre. L'ennemi ne passera plus . , \es querelles, les mots, les passiom s'apaiseront ici dans un dernier mur puissante. Depuis" r é t "dërr?eren^--a"^c^u^ en meurt. Comme la lurr. Insensibles à leur° r hauts pignons nous atteiglfoi,semelles dnr sité^lfvSS1n?nU^àC0UpSdanssonimmim1. K !ïia.yastePlace, une plane rectantrulaira w£?eed^spresquetoutesalongueur par '4 Halles. Monument de sublime orgueil et de confiance dans les siècles ; près de la cath£ drale de Dieu, cathédrale de la liberté T^T beffroi carré en domine les torts, de îé-era clochetons s'élancent aux angles, cinauânteportes ogivales et cinquante fenêtresCouvrent dans les murs épais. Je songe à la puissance des vieux communiera de jadis. Ils ont ici sculpte dans la pierre toute' l'histoire de leur, pays ils ont peuplé l'immense façade d'un monde auguste de statues, et dressé au-dessus du grand portail, au milieu de cent prmtel guerriers, l'impérieuse et douce effigie dö NptreDame de la Paix. Ayant installé au rez-de-chaussée, sous les épaisses voûtes les nnnî^65* lef m .archés, ils ouvrirent à rétagSpour leurs réunions et leurs fêtes cette surprenante salle des fresques *i ,^-c" . -&ur& sèment, que loute ui eue jadis s v w"eL-Oixlpii^ nous devi- 5X q^X^?^?rt est mconnu bien traverse villages qui écl WlVSiJffig ^«" ca tesre quSrS dans )rairiestobïiqueT 8S52«W *nV15 itr ont_ penches ^otan^^J^Jes ont bâtis grands «ggsaS contre les les défient, et semblent coj Tipr rï soirs, qui ten-e apaisée douceur, comm nuit, et leur comme aux vers: le sol'ii [e s'ils ne saVrfW*UîsJntavec a«Woks tinter frai, T 3e -ja aubes d'été, an^n^^^cenfen1? quand îffi^ montante "âc^SSÎ ^f e? ^ 5-SffiW»* S& ^^Acette terre, rencontre vent ne le laisse Il l'enferme 'ers le cœur de ojUrou^rTï^cntnt^r il l'emmène ave« StSÜ?!»? geste lent ne - , et doucement obscur où brûlait au soir tombant, dans une lanterne carrée, une pauvre flamme jaune et dansante sur laquelle se guidaient, vers les prières nocturnes, les - saintes femmes en mantes noires. Elle avait un clocher si ample qu'il en paraissait bas. On le voyait pourtant de loin, du fond des prairies de l'Yser, du haut des sables moutonnants, de la plage parfois, par une échancrure des dunes. Les autres tours de la côte étaient des phares ou des vigies ; batailleuses et obstinées, elles symbolisaient la résistance à la tempêté : on pressentait en celle-ci un refuge aimant. Puissante et vieiLlie, elle semblait s'être tassée avec le temps, et dans le soir, elle était pareille à l'une de ces dévotes maternelles qui aurait entr'ouvert sa mante d'ombre pour mieux accueillir ses enfants. Elle avait été jadis, à la bouche du calme fleuve, le centre d'un bourg prospère et fiévreux, elle l'avait vu s'entourer de murailles et devenir une fière place de guerre, elle avait sonné l'alarme et le branle-bas le jour où l'archiduc Albert le Pieux avait, sous ses remparts, combattu Maurice de Nassau et ses reîtres. un tableau conservé au petit musée voisin perpétuait le souvenir de cette journée. On y voyait tracé un plan animé de Nieuport en l'année 1600, agrémenté de figures et de légendes explicatives. Sur le chenal un pont était jeté par l'ennemi : Hier his de brug van de vijand — mais les nôtres le faisaient brûler. L'ennemi passait la rivière, mais de SaintGeorges et de Ramscapelle arrivait ventre à terre nn escadron de renfort : Hier is het s$rcours ! L'ennemi portait alors son effort au bord des flots, malgré la ligne des navires qui le canonnaient, impitoyables. Mais il était bientôt écrasé par les Flamands victorieux : de vyand loopt naar de zée : l'ennemi est jeté à la mer. Et c'était la préfigure émouvante — nous ne pouvions la comprendre encore — de la bataille où l'autre Albert devait lutter — et devait vaincre ! Puis lentement, et jour à jour, était venu le mystère de la déchéance. La dune envahit les faubourgs vides, les remparts inutiles s'écroulèrent sans bruit sous l'étreinte étroite du lierre, la vie hésita. La petite cité s'éteignit et se replia sur elle-même. De gracieuses Halles flanquées d'un campanile sur une place rectangulaire, un vieux couvent de pierres grises, un dur et morne donjon carré, un hospice surmonté d'une humble tourelle, le Dun ncnhuus aux légers meneaux où habitèrent les archiducs, VHôtel de VEspérancc, et, parmi les maisons des pêcheurs de crevettes.l'une ou l'antre demeure, grisâtre, sans âge, dont les tes avaient été jadis sculptées par d'humbles artisans," joyeux d'orner de lignes musicales les pignons pointus, ou de surmonter les fenêtres de belles coquilles doucement creusées. .. un quai désert enfin : ce fut Nieuport. Elle se soumit, sans un frisson, à son destin, qui était d'éternellement mourir. Elle Renfonça dans les sables et dans les eaux. Elle resta cachée derrière ses arbres,, près du dernier repli des dunes et regarda, résignée, son chenal romanesque s'en aller, ba.lançant quelque voilier solitaire, vers la haute mer. C'est l'Yser très doux, très lent, trop large qui descend à travers des berges de Me°< du Sud *-e pays SAL^ Paris à asfende Des tapageuses gneurs ont Uien Ki ««SP & 55 passif ÏS^5??yde. m* des fer '4^ iTfl^«e^ ur~^PSS s1 «ue.fiTâce sanctiflS. rLS^OTes, comme ™ jour à pawSR&fig**»» /«»:' y disait Nul Qu'elles furent, œ oï-ehiS iSJ? évOQ«er cenos cœurs, et retiifrSJî TL ^°nt««core dajifclair qm, 4u pnnUn\^d??v^ ? j€Dtvo>^e conduisit vers eMes^r â^^Sf *a Çwrre * ^e la plaine. Je les conSXiS* ^«x.cbemins deenfance : .i'avai*--ÎÎSîU^116dePuis ma petite f eusse pres^nîi0iïï?^ Ç^. ooinmT sî«ant inuiruableS daSî'iPiS1 ? seinblaien( cadence, iminortei&d ^i!u f 0tra»1qoiHe déJ'ai longuement cjtIqÎÎÎ^IJ0^o^ même,mandes, dans K tpSL TrePJa enQr« d'être n

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