L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 29 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn60728/
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I lèro Ann jfeK J»-* « A! L'ECHO BELGE l'Ihstnn fuit la Fnrt Journal quotidien du matin oaraissant à I Toutes les lettres doivent être adressi au bureau de rédaction: N.Z. VOOKBUECWAL 234-240 Téléphone : 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: \ charles Bernard, Charles Herbiei, / René Chamhrv. F.mi 1 o P»]nnm*^ aciye esi noire nom ae t amure. *>oul* ^es farinorscos, abonnements et ven ati numéro, s adresser à l'Administration c journal: IV.Z. VOORBURGWAL 234-240. Téléphone : 1775. Regard en arrière Il y a un an... La tension diplomati Arrivait à son comble. Guerre ca. paix? monde craignait l'une mais il espé: l'autre. Et cet espoir était si ferme que ri dans la masse, ne pouvait prévaloir cor oela qui était' juste et raisonnable au pc que la petite minorité de ceux qui savaie qui voyaient devant eux l'abîme où n entraînait l'inéluctable cours'des évé monts,. n'osait point trop haut jeter •ori d'alarme qui eût semblé fc-u ou crimir Ë]£t pourtant! Rien n'est passionnant comme de rel en ce moment les documents officiels r fermés dans le livre jaune français, le li blanc anglais, le livre gris belge, et où n< pouvons revivre une à une les lieu d'angoisse que nous avons vécue» dans dernière semaine de juillet 1914. Le g< ■vernement de François-Joseph venait de < claror la guerre à la Serbie. Cependant Serbie avait fait toutes les concessions co patibles avec la dignité d'un Etat souverE — et même' cfuelquoz-unes de plus ! Manif tement, la vengeance à tirer du meurtre l'archiduc François-Ferdinand, à Sera je1 était repoussée à V arrière-plan.' L'Au trie préméditait de faire un pas décisif dans politique de proie du „dràng nacli Ostei si brutalement inaugurée en 1908 par l'a nexiôn de la Bosnie-Herzégovine. Il s'ag ■oait d'étrangler la Serbie qui lui barrait ojaemin de Salonique". Le crime de Sera je lui rendait l'occasion qu'elle avait lais perdre une année auparavant, lors de l'c oupation de Scutari par les Monténégrir Elle jouait du cadavre à la façon dont c< tains parents exploitent le déshonneur leur fille pour se faire donner des rentes litre de dommages et intérêts. I>a guerre austro-serbe, c'était la co flagratiou européenne. Insensé qui eût j en douter. Vienne pouvait se dire et disait en.réalité : la Russie ne tiendra pas coup, marchons. Mais l'Allemagne sava que la Russie," cette fois, ne se laisserait pli bluffer; et comme elle avait un jeu form d'able, non armée arrivé© à son mâximu d'entraînement, 50,000 mitrailleuses et h morbiers de 42, elle voulait que la Russ tint le coup et elle poussait Vienne qui cou rait à l'abîme sur un rythme de valse. L'entrevue*quo M. Cambon a, le 24 jui let, .avec M. de Jagow, donne clairemei l'impression que c'est Berlin qui agit dai la coulisse et le soin avec quoi tout le monde à la Wilhclmstrasse, s'accorde à dire qu l'on ignorait la teneur de la note remise Belgrade confirme ce sentiment. D'ajlleui l'Allemagne refuse d'accéder à la demand de sir Ed. Grey de participer à une déniai che amicale auprès du gouvernement d Vieillie pour lui conseiller la modération, d> [ même que les cabinets de l'Entente agis saioilt sur la Serbie pour l'engager à aile | aussi loin que possible dans la voie des con cçssions. M. de Jagow s'arrange pour n i pa-s rencontrer l'ambassadeur de Russie qu l vient lui demander d'insister à Vienne pou S une prolongation du délai contenu dan I l'ultimatum à la Serbie. Au reçu de la ré I ponse plus que satisfaisante du gouverne K ment du roi Pierre, le 25, au soir, le minis I tro d'Autriche, qui a feint à peine d'ei I prendre connaissance, quitte Belgrade K comme un voleur. Dès ce moment l'Allemagne devient tou ■ sucre. M. de Schoen va faire la causette ai 1 quai d'Orsay où l'on a vite fait de démêlei P le fil blanc dont sa malice est cousue. L'AI lemagne s© pare de la robe blanche'de l'in nocence; c'est la Russie qui est le trouble i fête. Ne faut-il pas, maintenant qu'elle i , >>-a guerre", qu'elle se lave les mains de I tout le sang qui va être versé ? Ah ! combiei: L de gens se doutaient, chez nous, que c'est le I nôtre qui allait couler en tout premier lieu. I Oepandant, le 24 juillet, le jour ,,franc" I entre la remise de l'ultimatum à la Serbie I et le délai d'expiration, M. Davignon, con-I ment du danger, envoie à nos ministres a ; «Paris, Berlin, Londres, Vienne et Pétro-S grade la teneur d'une déclaration de neutralité qu'ils auront à transmettre aux gou-I vernements auprès desquels ils sont accrédi-j les le jour où ils seront avisés télégraphique-| ment. Le secret du conseil de la couronne | qui .fut tenu alors n'a pas encore été dévoilé. | Mais les circonstances spéciales qui ont ac-I Jûompagné le vote de notre loi militaire sont | suffisamment connues pour que nous nous doutions de ce qui s'est passé la et nos ministres ont dû sentir le souffle glacial de la menace allemande leur passer sur le front, i Les événements se précipitent. Le 28, FAutnch© déclare la guerre à la Serbie. Le 29, devant le refus de Vienne d'entrer en conversation, la Russte Mobilise dans les gouvernements d Odessa, Kief, Moscou et Kazan. L'Allemagne menace de mobiliser a son tour si la Russie ne démobilise pas. Sir Ed. Grey lui-même perd tout espoir dans une solution pacifique. Notre armée «st. mise sur le pied de paix renforcé par le rappel d© 3 classes. Cependant l'Autriche 9ent les écailles lui tomber des yeux La Kussie ne plaisante pas. Que l'Autriche , «ttente non seulement à l'intégrité territoriale mais encore à la souveraineté de la a j ^ C €?t> la §uerre- Le comte Berch-®>ld, devant l'abîme brusquement entr'ou-jert, voudrait reculer. Mais l'Allemagne «arre la route à toute solution pacifique du conflit. Ce n'est plus à Vienne qu'il e regarderj c'est à Berlin. Le 30, 1'. magne décrète l'état de guerre. Le 31, ; que l'Autriche consent à entamer une cussion de fond avec la Russie quant conditions imposées à la Serbie, l'Aliéna? lue envoie à Pétrôgrade un ultimatum a< Le dant 12 heures pour démobiliser. A P, ait bien qu'il n'y ait aucun conflit direct e: en, la France et l'Allemagne, M. de Sel tre prend ses dispositions* de départ. La gu int est devenue inévitable. Le même jour, nt, Klobukowski, ministre d© France a Bru ms les, se rend auprès de M. Davignon et le- déclare que son gouvernement respec >011 la neutralité belge. Mais quelle sera Yi el. tude de l'Allemagne? M. Van der E secrétaire général du département des af ire res étrangères, s'informe auprès de M. m- Below, ministre d'Allemagne, qui lui ?re une déclaration vaguement rassurante. >us sommes-nous, rassurés? Si peu que. le ° •es vernement décrète la mobilisation gé la raie. Le lendemain, 1er août, arrivt u- télégramme du baron Beyens. ne !é- ministre à Berlin, disant que l'Allema la a refusé de répondre à une question n- l'ambassadeur d'Angleterre sur le resj in de notre neutralité. M. Klobukcwski réit :s- solennellement sa déclaration de la vei de ajoutant que, pour le cas où notre neutra o, serait violée par ailleurs, la France m; he fierait son attitude. sa Ainsi, à travers les péripéties du dra t" qui s© précipit© vers le dénouement, n u- voyons s'annoncer le brusque coup is- théâtre qui va nous entraîner nous-mêm le et les tout premiers, dans le cataciys /o européon. Quelle puissance au monde se ce moment aurait pu l'empêcher? Peut-ê c_ celle-là qui par sa situation maritime cxc-s. tionnelle aura par la suite le plus col'.ab r. à la victoire finale, l'Angleterre. A Ror ils M- de Flotow, l'ambassadeur alternai à s'entend déclarer avec une mélancolie et désapj>ointement compréhensibles c,ue l'I 2_ lie se désintéresse du conflit. A Londr u sir Ed. Grey se montre décidé à ne ] 3 permettre un© violation d© la neutral le ^ais les Allemands, qui parlent u it autre langue que celle de l'honnêteté ce ls rante, ne comprennent pas qu'on puisse préoccuper d'un chiffoii de papier. Il e il fallu à ce moment une déclaration préc s cabinet de Londres ne laissant auo e doute dans l'esprit des politiciens d© B. lin. Ce n'est qu'à cette condition que Gu laume II eût reculé; mais l'Angleterre m< tait les apparences contre elle et, bien mie t qu ils ne l'ont'-fait depuis, les journalist s à la solde de la Wilhelmstrasse eusse , dénoncé les prétendues idées belliqueuses e la Grande-Bretagne. A sept heures et deir i du soir — nous sommes toujours au 1 3 août — l'Allemagne déclare la guerre à 3 Russie. Désormais tous les ponts étaie: . ccupés et cette heure fatale scellait not > malheureux destin. S! y a un m. 29 juillet. — La Russie mobilise 13 cori d'armée. La Belgique rappelle trois classes et •SOil armée SUT le nied fie. uni r, rr » fnrrr : Airen Ses RgsIfSÊSi « u u wqu. «WW NOT kl ^ Un incident de bataille. Sous ce titre un correspondait écrit d< Flandres à l',,Handelsblad": ,,Nous étions le 9 de ce mois dans les enviror de Dixmude, quand une partie du lie et le î de ligne furent envoyés à la ligno do feu. J les ai accompagnés jusqu'à ce qu'ils fircn hait© sur les i ives de l'Yser où les bataillons s déployèrent et où chacun prit sa place dés gnée. En général, les tranchées sont plutc étroites, ressemblant aux fossés' qui sont crei: ses pour y placer des tuyaux do gaz ou de câbles électriques. Mais auprès de moi se trov vait une tranchée, appelée de garde, couvran quelques mètres carrés et réservée pour le com mandant de la garde. A cet endroit se trouv placé lo téléphono qui s'erfc à communiquer ave la li^ne de feu. Avec quelques autres, j'ai pé nétie de quelques mètres dans le souterrain. 1 y faisait suffisamment clair. Deux lampes pla cécs à la muraille opposée à l'entrée donnaien assez de clarté pour lire et écrire, clarté qu l'on peut faire disparaître à tout instant pa l'emploi d'abat-jour noirs. Le toit et les mur consistaient on plaques de fer d'une épaisseu d'un centimètre Au-dessus du toit en fer il y avait une couche de terro d'un mètr d'épaisseur qui était couverte à son tour di sacs de î;ablo do cinquante centimètres d'épais scur. Du pable pur est préféré à la terre parc< qu'il arrête- efficacement les projectiles. L'en droit était sec et frais. Les sièges ont été creu ses dans le sol et couverts de tapis. Un tas d< terro recouvert do toile ciré© tenait lieu d< table et la paille sèche servait do lit. ,,Dans un coin, sur un autro tas de ^erre, i y avait quelques pots et cruches ainsi qu'une lampe à essence. Au milieu d'un violent ta pago un appel téléphonique se fit entendre prévenant qu'un détachement allemand s'ef. forçait do passer l'Y.ser. Avant do pouvoir at ieindre la rive gauche do cette rivière. le* Allemands avaient à traverser un canal prè< de l'endroit où nous nous trouvions. Ordre fut donné do les laisser traverser lo canal mais naturellement pas l'Yser. Je vis environ deux cents hommes traverser le canal. Ils s'efforcèrent do placer les mitrailleuses qu'ils avaient apportées. Mais soudain le feu de deux mitrailleuses les surprit et ils furent décimés. Je ne crois pas que dix d'entre eux purent retourner sains et saufs. C'est un de Ces'incidents d'importance secondaire que les communiqués n<"» mnnfinmirmt. nac r>n ô >> it : Les sentiments du Roi. x Le Jioi Albert nous fait l'honneur de vouloir bien nous faire parvenir j l'entremise de M, Doutrepont, officier d'ordonnance, la lettre qu'on va lire réponse àux voeux que nous avions adressés à Sa Majesté le 21 juillet : e tl & . —/ ^ C-B. c/?i* £>?auic-e. / 4 ' ■ La Panne, le 22 juillet 191o. M. le Directeur, Votre dépôclic si aimable a vivement touché le Roi. C'est de tout coeur que Sa Majesté vous remercie d". vos sentiments dévoués. Recevez, je vous prie, M. le directeur, Vassurance de ma considératicii disiwgut Pour le Secrétaire L'officier d'ordonnance de service. En Belgique i- t A Bruxelles. !s i- Le baron von Bissing sait mieux qui it personne que jamais, au grand jamais, les 1 Balgr s ne s'accommoderont d'une dominatior 0 étrangère, d'où qu'elle vienne. Il a éprouvf notre esprit d'indépendance, notre amoui j de la liberté, notre fierté, notre patriotisme, _ Aussi, n'a-t-il plus aucun espoir, le vieux t général, que le nom „Allemand" ne soit pas o prononcé dorénavant et pendant des siècles r avec un violent sentiment de haine. Il voit s non sans chagrin, le commerce et l'industrie r allemands boycottés dans l'avenir. Et tous ^ ceux de ses compatriotes qui essayeront ds c remettre le pied chez nous, il les" voit mis . à la porte, avec colère. Toutefois, von liis-3 sing n'en laisse l ien paraître. Il est l'exécu- - teur farouche d'ordres supérieurs qui vont - à l'encontre de toute diplomatie. Plus la : botte prussienne pèsera lourdement sur le ' coeur du pays, plus la haine grandira. Elle ] sera implacable. N'est-ce pas von Bissin" qui s'est écrié un jour d'humeur sombre: — Ces Belges sont ingouvernables? Oui, ; ojvcrneur, ingouvernables, vous l'avez dit. Où 1e duc d'Albe n'a pas réussi, vous ne réussirez pas davantage. Le Belge aime trop sa liberté pour s'accommoder du prussiannisme étroit. Co n'est pas à nos soldats qu'on ferait exécuter lo „parade-march";En attendant la libération, on se venge comme on peut. Nos lecteurs savent que les officiers allemands portent tous la dragonne, ornement en cuir aflectant la forme d'un cordon et qui se met à la poignée du sabre. Or, depuis plusieurs semaines, les plaintes affluent chez von Bissinc. T1 nar.iît que quelques audacieux se font un sport de couper les dragonnes si adroitement que les officiers^du kaiser ne s'aperçoivent généralement pas de ce crime de lèse-respect. La fureur de ces guerriers qui se croient élus de Dieu est terrible, lorsqu'ils se rendent compte qu'on s'est permis „(le tenir le fou avec eux", comme on dit aux Marolles. J^usqu ici, on n'a pu mettre la main que sur un seul coupable. C'était une vieille femme obstinée et farouche, qui n'a pas proféré un mot lorsqu'on l'arrêta. Elle dissimulait dans un vaste sac a main une énorme paire de ciseaux qui ne chômaient guère ! En attendant, le sport continue. On s'y passionne, à Bruxelles. Le gouverneur voudrait bien avertir la population que, si le fait se reproduit, il donnera ordre d'agiter le tonnerre en fer blanc qui doit faire mourir de peur toute la population. Mais il a compris le ridicule qu il y aurait pour le gouverneur général de la Belgique momentanément o-cupée (les Allemands veulent faire croire aux neutres qu'ils y sont les maîtres absolus) de montrer publiquement l'irrespect qu'on nourrit à l'égard d'officiers allemands. Le parc Léopold reste fermé. * * * Dans les^ tramways, les voyageurs sont déterminés à observer un silence prudent. Les espions en sont pour leurs voyages. Les orchestrions et piancs mécaniques ne sont plus autorisés dans les débits cîe boissons ni dans la rue. # * » A propos de la validité des arrêtés de l'occupant instituant les tribunaux d'arbi- | payable par anticipai trage pour les affaires d© loyers, un ji m©nt avait proclamé qu© ces arrêtés étai sans valeur. Or, la cour de Bruxelles, appel du parquet, vient de réformer ar jugement. Conformément à l'avis du mi: o tère public, les arrêtés devront être ap ~n qués. ♦ * * On a recommencé les travaux d© m tage du jx>nt-viaduc qui doit livrer pass à la ligne. qui reliera la gare du Nor< Du la gare du Midi, fameuse jonction N< Midi ; on en est à la seconde arche du c extérieur du boulevard. Ce travail n'ava qu© lentement, vu le peu d'ouvriers qu sont employés. Ce sera la transformat complète du quartier compris entre la pl Liedts, la place du Pavillon et la pl Masui : c est, en effet, la disparition deux ponts de l'avenue de la Reine a les deux rampes d'accès; c'est l'établis ment d'une grand© voie de 40 mètres largeur venant de la place Eugène V boekhoven, cotoyant en surélévation la : du Pavillon, passant en viaduc au-des des rues Vanderlinden et Van Schoor, Chemin de fer ©t d© la ru© du Procj pour abcmtir avenue de la Reine. La°] des Palais sera détournée vers la nouve grande voie. Une rue de 20 mètres do 1 geur sera créée à cet effet et passera au-d v sus du chemin de fer pour descendre v la place Masui par des rampes de plus 4 centimètres par mètre. A l'avenue do la Reine, un seul pont, hauteur de la place Liedts, remplacera deux ponts actuels. Un© passerell© pç piétons de 1 m. 50 de largeur avec escaln est prévue. L'exécution de ce plan amènera au une grande modification dans l'aspect ce quartier et dans les relations entre place Liedts et le quartier de la plac-î Ga cheret. Le viaduc <1e la rue du Progrès n'au qu une hauteur libre de 4 mètres, et cel de la rue Van Schoor n'aura que 3 m. de hauteur. ^ » • • Le fameux capitaine Walter Blcem, de nous avons eu si souvent à nous occuper, éc vain, conférencier, guerrier, censeur et br gauche de M. yon Bissing, est reparti pour front. Son bataillon a rejoint ses positions s le théâtre oriental de la guerre. Il était res > cenoe. A A a vers. Le collège des bourgmestre et échsvi 1 d'Anvers a décidé de ne pas nommer pre soirement de successeur au conservatei adjoint du musée Plantin. Les bureaux d'expédition d© marcha: dises ont été fermés le 16 juillet pour ui période de quinze jours. La raison domn par l'ennemi est qu'une lettre anonyme i sultante a été envoyée au chef allemand q s'occupe de ce -département. * * * Un second journal flamand vient de vo le jour. C'est l',,Algomeen Nieuwsblad vex België". Nous lisons dans ,,Het Nieuws van d-e Dag" : ,,Le propriétaire de l'hôtel Weber a él condamné par le conseil de guerre de C< blence. comme déserteur. ,,Depuis 30 ans, Weber avait quitté l'Aile magne et l'armée allemande pour se fixe à Anvers où il fit d'excellentes affaires. " passe même pour millionnaire. ! ,,Weber a été condamné à un an do pri son, mais on cherche le moyen de l'amnis tier." Nos lecteurs se souviendront que nou avons narré .longuement les aventures d Nicolas Weber, déporté en Allemagne pou avoir présenté des factures à payer à 1 confection desquelles ce restaurateur d choix usa de tant de sel qu'on dut ordon ner une enquête. Nous avons raconté éga lement que le boulanger Kurten le fit sorti: de sa geôle d'Hammerstein. Cette nouvelle condamnation, ô combiei tardive, prononcée en même temps que s£ grâce lui était accordée, confirme l'opinioi que nous ayons toujours émise sur cet agent allemand. * * * Depuis quelques jours on peut voir exposés aux vitrines du bureau de renseignements communal, place de Meir, les dons confectionnés dans les ateliers du Comité anversois de secours, en signe de reconnaissance à l'Amérique; ils sont de la plus grande diversité et dénotent un beau sentiment artistique. * * * Pour punir les Anversois d'avoir fêté le 21 juillet, la Kommandantur refus© d© remettre des passeports pour la Hollande. Les personnes qui avaient introeluit une demande à l'effet d'être autorisées à passer la frontière ont été prévenues que l'autorisation ne leur serait pas accordée. A Liège. Quelques Roumains, étudiants de l'Université de Liège, sont arrivés à Maestricht. Ces jeunes gens racontent que le consul de Roumanie à Liège leur a conseillé de se rendre en Hollande, en prévision des difficultés éventuelles qui pourraient surgir en- f.rp 1 pninirM <-ln PortfT-<a af. lo T?„ on l Etranger fi. 2.00 „ „ fnt A Gand. :ur Le Bureau belge d'informations coinm! ce nique à r,,Algomeen Handelsblad" que is- semaine dernière un sous-marin allemai: li- de petit tonnage est arrivé à Gand, p; 1 Escaut. Il venait d'Anvers. C'est le doi zième submersible qui effectue ce voyag Par le canal de Gand à Bruges, il a rejofi ge sa base d'opération qui est Zeebruggc. A a début, dans leurs voyages par fleuve et c-ra- naux, les sous-marins étaient convoyés p-.te des patrouilles de cavalerie qui veillaien ce de la berge, contre un attentat possibh y Des aviateurs les survolaient pendant ui; on partie du voyage, ce * * * ce Les Allemands sont décidés à défendi tes formellement le port de décorations, mêm ec celles de l'ordre de Léopold ou de la Coi >e- ronne ! do La nouvelle cause en ville une pénibl .r- sensation, comme bien on pense. Elle es ue très discutée par tous les citoyens lu * * * ' ' !S, No®. lectfurs trouveront ci-dessous la coi te ,m,atlon d® la nouvelle que nous publion Ie relativement au port des décorations. Il r, apprécieront la littérature fleurie du comt von Westarp, vraiment curieuse! Voici 1 morceau : îe f La, d'™° Partie de la popula tion le 21 juillet, et surtout le port abusif à ostentatoire et général (sic) des couleur 2s nationales belges, nous oblige à formule lr la proclamation suivante: ,;Je défends rs Par'ir d® ce jour, le port, l'exposition, 1 colportage et la vente des couleurs natio si nales belges, d'images, de statues et por [6 traits représentant la famille royale, d a feuilles vertes (?) avec ou sans inscriptioi i- ou (l° combinaisons de couleurs qui sont d' nature à évoquer une tendance politi a que(- )- Je défends également aux Bel^c-de porter des décorations et des insigSe. 0 d honneur. Les contrevenants seront puni! 1T amende qur pourra atteindre 500( maiks et d un emprisonnement qui pourra it aller jusqu a j ans ou d'une seule ds ce- s ,S?UeS'- - m°mf que des condamnation, s plus severes soient appliquées (sic). Cett» O proclamation doit être placardée sur . murs de la ville. Elle entre immédiatement _ en vigueur. Gand, 23 juillet 1915." .. Comte von Westarp, Iieutenant-genéral et inspecteur des étapes. ^ Dons 1©© . A Wetteren, les Allemands auraient " di^i™61? voyageurs chez une da^me de personnes. Celles-ci ont été con- 6t ^ en Priso». ^ attendant leur départ pour l'Allemagne * = Un grand nombre d'ouvriers des Flan-dres, des le deout de la guerre, se sont ren- aT T "ienq$ °Ù,ik trouvèrent bientôt du travail. Mais leurs femmes et leuro enfants restaient au pays, la plupart du temps depoui-vus de movens d'éxistenos T' so!ution de ce problème an cassant a ete trouve par le pasteur Siocn natif des environs de Dixmude, en fonctions actuellement a Détroit (Micliigan). Celui-ci est arrive récemment en Belgique. Il s est rendu a Tliielt, à Thourout, à Dieg-40?;™ R°"Ier®',à Ktthem, etc., réunissant et fjî1nmesd0"t les ePoux sont en Amérique a UtS a-XeC les^uel£ n 5'«t mis en route via Anvers-Tlotterdam, pour les ÏEtats- L un des enfants, raconte un iourna' gantois, dont le père et la mère soit déjà installes en Amenque portait son nom et son adresse cousus sur son vêtement : J "rl , 9as.tel®yn, Stephenson Court, Détroit, Miclugan (Amérique du Nord) "as de risque qu'il se perde, celui-là! airraïaH.' Ci le texte d'un nouvel arrêté : ,,Lo Gouvernement Impérial fait connaître à la population que la partie de •la. rue du Colloge située entre la rue Fuma! et la place St. Aubain est interdite à la circulation des chariots et camions de livraison pendant les heures de service du Gouvernement, c'est-à-dire de 8 à 1 et de 3 a 7 h. ,,Pendant les heures ci-dessus, exception est faite toutefois peur les véhicules employés par les habitants de cette section de rue pour les besoins de leurs affaires ou de [ leurs fournitures. Dans ce cas, lo bâtiment du Gouvernement ne peut être lono-é qu'au pas." 1 À BeaismoîsÉ L'ancien marchand Maier, originaire d'Elwille, maréchal des logis du 222e régiment de la cavalerie de la laudwehr (°2e levée), qui afait campagne en Belgique, a été condamné par le conseil de guerre de la 48e division de Fournes à 5 ans de réclusion et à 10 ans de privation de ses droits civils. Dans un couvent de Beaumont, il avait voulu violer des religieuses en les menaçant de mort. Il n'avait pas pu mettre son plan à exécution. C'est donc la preuve officielle — et combien n'ont pas été inquiétés ! — des violences commises par les .Allemands dans ncs couvents belges. A Ostende Le 52© tirage des lots d'Ostende 189S n'a pas eu-lieu.

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