L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 19 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2qh8q/
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4«K>e Année N° 1364 S cents Vendredi 19 juillet 1318 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant en Hollande 1 i—«— Beige est notre nom de Famille. Toutes les lettres doâvemt être adressées au h..Peau de rédaction : N. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM- TëîépÎTioiraes: 2797 et I7"7fi. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaefs. Comité de Rédaction : < Em^le®pJl££™ ré?' Ren& Chamtory, Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Vers le Divorce Les Allemands cnt repris l'action; eu I Autriche l'empereur a poliment renvoyé à ■ ]a vie privée son ,,cher maréchal — baron ■ Je Conrad von Hôtzendorff" eu lui offrant [ une couronne comtale pour le consoler de sa I disgrâce. Après quoi ses ministres, M. Bu- i [ rian d'abord, M. de Seidler ensuite, se sont j mis à havane*. H est dans 1 ordre que quand les Aile- j : mand's se battent les Autrichiens, au cou- J [ ir&ire s'ils ne sont pas contraints de se b&t-I tre eu', plutôt, de se faire battre, préfèrent I discourir. Il est moins fatiguant, moins dan-I aereux surtout de tailler des bavettes que I de tailler des croupières. Nous allons voir I tout de suite cependant si M. de Seidler, eu [ parlant comme il vient de le faire à la Chambre, n'a pas joué un jeu dangereux. i Mais voyons d'abord ce qu'a dit M. Bull "au* ... . . Chaque ; fois qu un personnage officiel ■ allemand, comme vient encore de le faire ! 31. de Hertjing à la commission principale I du Reichstag, découvre en termes prudents I ça grand désir de paix qui possède le peuple I allemand, l'un ou l'autre Autrichien vient [ à la rescousse et clame éperdument: la paix ! 1 la paix ! la paix ! Telle est encore, résumée en I trois fois le même mot, la déclaration que I vient de faire M. le comte Burian. Car TAutriche-Hongrie, et le ministre I lai&sait aussi entendre: l'Allemagne, ne [ demandent pas mieux que d'entrer dans | cette ligue des peuples, fondée sur le droit I et la justice, que préconise M. Wilson. Seu-[ lement l'Allemagne devra pouvoir continuer f de tyranniser les Alsaciens-Lorrains et les [ Italiens irrédents continueront d'être expo-[ ses a lue misérables vexations de la bureau-[ cratie autrichienne. Après quoi M. Burian l a fait "une apologie de l'Etat austro-hou- [ F™- Car voilà, les promesses de liberté et d'autonomie données solennellement par les puissances occidentales aux peuples opprimés de la Double-Monarchie ont éveillé une vive inquiétude» à Vienne et à Budapest. Et M. Burian s'efforce d'enlever tout fondement ' d'équité à la prétention de l'Entente de délivrer les Tchéco-Slovaques et les Yougoslaves du joug germano-hongrois en affirmant que l'Etat dualiste n'est pas une formation du hasard mais une nécessité historique et géographique. M. Burian n'est pas professeur d'histoire comme M. de Hertling. Il a dcnc une excuse de ye pas savoir l'histoire. Mais, s'il sait le latin, il doit connaître le laineux vert cité si souvent Ces jours derniers:Bella gérant aliis, tu. felix 'A ustria nubc Des mariages de princes ne font pas des Etats modernes, fondés sur la conception de la souveraineté et de la liberté des peuples. Ou le croit peut-être encore a la Hofburg, , où l'on est toujours en retard d'une idée, | veire de plusieurs idées. En attendant, cou- 1 tre la menace de l'extérieur, et aussi contre la menace de l'intérieur, l'on estime ' à ! Vienne qu'il est toujours bon d'avoir l'Aile- î magne avec soi ; et M. Burian termine sa j publication, répandue par le Korrespon-dr.ii: Bureau, en montrant la nécessité d'approfondir l'alliance avec l'empire du nord. Il va sans dire, explique le ministre de Char- < les lr, que cette alliance, comme par le i passé, aura un caractère purement défensif. Sous sommes fixés. Ce nouveau traité d'alliance est certainement sur le point d'être conclu. Il prévoit une sujétion absolue de l'Autriche à l'Allemagne.- L'empereur de Vienne consent à ne plus jouer dans la nouvelle confédération £ germanique que le rôje d'un roi de Saxe ou d'un prince de Reuss. C'est ce qui ressort du discours que vient de prononcer M. de Seidler, ministre président à la Chambre, , discours dicté à Berlin. L'Autriche sera aile- < mande eu ne sera pas, tel est le thème. M. < <îe Sfridler aurait pu dire plus justement: 1 Autriche est allemande, donc elle n'est f f p'us. Finis Austriae. j Parlant du nouveau décret, qui, sous le < prétezie d'instaurer un régime d'autonomie , en Bohême, ne prévoit que des garanties en ] laveur des îlots allemands du pays tchèque, j M. de Seidler répond à ceux qui lui reprochent de suivre le courant allemand' qu'il sera le dernier à le contredire. ,,L'Autriche, y à-t-il dit, ne se laisse pas gouverner contre 1 les Allemands et encore moins sans les Aile- < n'ands. C'est une erreur incompréhensible <! admettre que l'union1 des éléments non- q allemands puisse former une majorité. Le < peuple allemand forme le pilier de cet Etat j ccmpc.ita et il le restera toujours"... Voilà £ une déclaration de guerre eit rcgle aux { Tchécoslovaques, aux Yougo-Slaves et aux ( Polonais. Comment a-t-elle été accueillie à ^ la Chambre? Par des acclamations enthou- cj siastes.dit la version officielle. Nous saurons \ bientôt 6i cet enthousiasme ne s'est pas ma- E njfesté surtout par un grand bruit de pupi- f. très et si'les encriers "n'eut pas volé à tra- c vers l'espace. Quant à savoir si M. de Seidler a dit vrai _ lor^u'il- prétend que l'union des éléments non allemands ne forme pas une majorité, nous devrons attache une quinzaine. Mais ies partie .. en tiennent à leurs dispesi- ... tien actuelles M. de Seidler n'aura que 210 Voix pour lui et 247, voix contre lui. Nous disions que M. Burian nef savait pas l'histoire; il apparaît maintenant que M. do Seîd'lér ne sait pas l'arithmétique. Mais il est-ce pas une caractéristique xle l'homme — i'Etab autrichien de ne rien savoir si ce n'est la danse. Ils dansent, oui, mais, pour repêcher un vieux cliché qui retrouve ici toute son actualité, ils dansent sur un volcan. Le volcan ( Manifeste de sourds grondements intérieurs s' et ces coups de tonnerre encore espacés août !/' précurseurs d'une explosion. Les peuples de »* Double Monarchie s'apprêtent à défaire dt les mariages des ancêttes de Charles Ir. Toi, ***lkeurv>u$e Autriche, divorce, dirait le ci) poète aujourd'hui. LjAutriche porte, en effet, le poids de n'avoir pas laissé faire uniquement la guerre aux autres, mais d'avoir aussi ■voulu faire la guerre elle-même. Charles Bernard, cm- I Propos lia la Paix. Notre sympathique sénateur et conseiller communal de la Ville d'Anvers, Léon Van Peborgh, vient d'adresser une lettre ouverte aux sénateur* et représentants de Belgique, lesquels, à l'invitation du Gouvernement Belge, se réuniront à Paris pour une conférence extraordinaire. C'est dans l'infecte torcihon ,,Het Vlaamsche Nicuws", édité à Anvers par le pochard invétéré et aktiviste Raf Verhulst, que j'ai pris connaissance de cette lettre, où elle se trouve accompagnée de commentaires hypocrites, sentant le boche à plein nez, et qui ont peur but d'essayeç d'en dénaturer le sens. Léon Van Peborgh est, comme nous le savons tous, la bonté personnifiée. Ohez lui le.coeur dirige et commande la pensée. Son inlassable lutte «ontre les brutes humaines qui maltraitent les animaux a fait de lui un des champions les plus écoutés dans les Sociétés protectrices des animaux, de par le monde. C'est une âme d'élite et un coeur d'or, et il est donc inutile d'ajouter ici qu'il a toute notre sympathie et toute notre admirati<fti. Au point do vue patriotique, il n'y a rien ou peu à critiquer dans sa lettre, mais nous ne pouvons nous empêcher d'en remarquer l'inutilité absolue. Que demande Van Peborgh et que veut-il ? Ah! c'est bien simple.... il demande.... la Paix ! Il veut que l'on cesse de tuer, il veut la Paixl Et^cette lettre ouverte, qui ne contient que cette unique pensée, nous fait l'impression de l'enfoncement d'une porte ouverte, car qui, excepté les militaristes allemands, ^e désire pas la Paix? Nous désirons tous ardemment la fin de la guerre, des milliers d'hommes offrent journellement leur vie pour avoir cette Paix tant désirée; mais c'est tellement entendu que peu de gens trouvent qu'il est utile de l'écrire; c'est comme un aveugle qui demanderait à voir clair, ou un sourd qui demanderait à entendre. Ce qui aurait été bien autrement intéressant eût été de savoir comment lui, Van Peborgh, s'y prendrait pour obtenir cette Paix, sans continuer la guerre. Là, il aurait vraiment, rendu un grand service', non seulement à son pays, mais encore à nos alliés et à leurs dirigeants. Parions qu'il se serait assuré la reconnaissance émue de Clemenceau et de Lloyd George. Ah, oui nous savons bien, et le journal du traître Ver-bulst ne nous fait pas faute de nous le dire, }ué nous aurions déjà pu avoir ,,une paix" ! Mais laquelle?... La Paix allemande! Cel-e qui rendrait maître du monde les assassins de nos enfants, les incendiaires de Visé, de Dînant et de Louvain, les voleurs qui Dut pillé la Belgique et torturé ses habi-.au'ts depuis tantôt quatre ans. Léon Van Peborgh serait-il satisfait avec sette paix-là? Nous ne voudrions pas lui aire l'injure de le croire. Donc, avant d'avoir une paix, qui nous ionnerait- la paix,, nous devons continuer a guerre, pour anéantir le militarisme Drussien, dont la paix ne serait qu'une )rêve, et une trêve année qui serait un cauchemar encore plus épouvantable que la [uerre elle-même. Van Peborgh parle des ncres restées en Belgique e.t qui demandent a paix pour revoir leurs fils, mais il y a iussi les mères qui ont perdu leurs fils et lui demandent que leur sacrifice et, leur loulenr éternelle servent au moins à quelque chose. II serait effrayant de penser que le sacri-ice surhumain que les populations des >ays civilisés de l'Europe et de l'Amérique mt bien voulu faire pour sauver la liberté . lu monde aurait été fait en vain et 6oit «ardu pour satisfaire à l'égoïsme de ceux-à même pour qui les autres ont donné leur rie. Non, il faudra aller qusqu'au bout, le ailitarisuie allemand doit disparaître, l'Al-?ipagne doit payer pour ses crimes, nos norts doivent être vengés. Nous avons confiance dans l'avenir par-e que nous avons confiance dans nos sol-la ts, dans notre Roi, et dans nos fidèles al-iés et amis, mais il faut que ceux qui ne du t pas armés d'un fusil s'arment de pa-ience. Toutes les tentatives ayant pour but le faire cesser la guerre avant d'avoir ob-fïiu la Victoire, qu'elles soient faites par e simples pacifistes ou par des sénateurs u des conseillers communaux, ne peuvent ,vc-ir que des résultats négatifs, ne servant u'à énerver ceux de l'arriére; et emb îux du front. W. F. L. Pour nos œuvres ente de cartes postales illustrées et, Pro-Bclgica du Bur de proparj. qjatr. ,,A. pr. 0." de Zwollc: 7ème versement pr, 1 lit d'hôpital 5.00 fl. ( II y a m m 19 juillet 1917: A l'ouest de la cote 30,,\ Verdun)-les troupes du général Pétain emparent des positions allemandes et pro~ : ■essent d'un kilométré. < Les troupes maxïmalistes manifestent ins les rueg de Rétrograde. 1 Démission du baron Beyens, ministre des ] paires étrangères de Belgique^ \ En Belgique A Bruxelles Il y a quelques nuits le quartier de la rue Royale Ste-Marie fut mis en émoi par une chasse à l'homme mouvementée. Un agent ayant aperçu quatre individus, trois hommes et une femme, s'introduisant dans la maison de Mme Jans..., rentière, actuellement en Hollande, alla quérir du renfort. Plusieurs policiers cernèrent la maison. On trouva dans celle-ci de nombreux paquets prêts à être emportés. La femme, découverte dans une chambre de bonne, 6e prétendit la gardienne des lieux! Elle fut arrêtée. L'un des hommes fut découvert dans un grenier d'une maison ccntiguë. Les deux autres, après plusieurs heures de recherches, ont été trouvés dans une chambre d'enfants, six maisons plus loin que l'immeuble cambriolé. Toute la bande, trouvée en possession de pinces-mçnseigneur, de lampes électriques et de fausses clefs, a été écrouée. Il s'agit des nommés Catherine P..„ François V..., Louis V..., de Schaer- beek, et Jule6 Sch... ,de Cures:hem. * * * ° M. Jean Dellie, rentrant de voyage, trouva dans son appartement, sis rue du Sel, 26, à Anderlecht, un malfaiteur occupé à fracturer les meublés. Se voyant surpris, le bandit ee retourna vers l'arrivant, s'arma d'un couteau et s'élança sur M. Dellie, à qui il porta un violent coup de* son arme dans le côté. La victime, perdant 6on sang, s'affaissa et perdit connaissance. Le malfaiteur en profita pour prendre la clef des champs. Peu après, M. Dellie revint à lui et, à ses appels, des voisins accoururent et firent appeler d'urgence un médecin. Heureusement, la blessure n'est pas des plus graves, la victime est surtout affaiblie par la perte de sang. * * * * lu grave accident s'est produit, à l'avenue Louise, à hauteur de la chauseée de Yleurgat. Un tracteur à vapeur d'une commune limitrophe, remorquant trois wagons servant au transport du charbon pour le ravitaillement, se dirigeait vers lt chaussée de Waterloo,.lorsqu'il entra en collision avec une charrette à bras de la ferme des boues de Bruxelles. Le choc fu'/ viofent. L'ouvrier qui se trouvait dans 1( brancards fut lancé sous les roues du premier wagon. Le malheureux fut horriblement mutile. On le transporta d'urgence à l'hôpital Saint-Pierre, mais en arrivant à cet établissement il avait cessé de vivre. Il était marié et père de plusieurs enfants. # » * Mme Marie Vincent, veuve Marnéus, âgée de 73 ans» demeurent chaussée d'Ixel-les,339, sortait il y a quelques jours de l'appartement qu'elle occupe au troisième étage de- cet immeuble. Tout à coup, prise, vraisemblablement d'un éblouissement, elle fit une chute violente dans l'escalier et alla tomber de la tête la première sur les dalles du corridor. Les voisins, accourus au bruit, relevèrent la pauvre femme couverte de sang' Un médecin fut mandé en toute hâte, mais avant l'arrivée de l'iiomme de l'art Mme Marneus avait cessé de vivre. Un examen médical a démontré que, dans sa chute, la victime de cet accident s'était fracturé le crâne. L'instruction du crime mystérieux de la rue Lavallée, à Molenbeek, se heurte à certaines difficultés. D... et sa femme, qui avaient été arrêtés, ont été interrogés à plusieurs reprises, tantôt séparément, tantôt ensemble.. Us continuent à nier énergique-ment ; toutefois, leurs déclarations se contredisent souvent et les soupçons qui planent sur le couple paraissent prendre corps chaque jour davantage. La femme D.... déclara entre autres que le paquet contenant le cadavre lui avait été confié il y a cinq mois par un individu ayant dit se nommer Sevrin et habiter rue des Deux-Eglises. Aucune personne de ce nom n'habite dans cette artère. L'individu aurait déclaré à Mme D... que le colis renfermait du cuir. C'est pour cette raison que les époux D... ne se sont pas inquiétés de l'atroce odeur que dégageait le corps ! Le Parquet, qui poursuit énergiquement l'enquête, a naturellement maintenu les époux D. en état d'arrestation. * * * Il y a quelques jours, un nommé Edgard I)..., employé, âgé de 34 ans, domicilié ruo Navez, à Schacrbeek, disparaissait après avoir écrit au commirsaire de police de son quartier qu'il ne lui était plus pceyi'ble de vivre avec le. peu. de denrée^ que le Comité National lui procurait; il allait, écrit-il, se suicider. Le malheureux a tenu parole : son cadavre vient d'être retiré du canal de Willébrpeck, quai des Usines. * * * Le petit Albert Vanderbelen, 6 ans 1/2, demeurant avec „£>es parents rue des Ursulines, revenait de l'école par la rue Haute. Le gamin, en jouant avec ses petits camarades, traversa tout à coup la rue et fut renversé par un tramway économique. Le petit disparut -sous la lourde voiture. Le -\vattman parvint à stopper rapidement; «il fallut soulever le tramway pour retirer l'enfant de sa périlleuse position. La victime de cet accident, grièvement blessée, a été admise en traitement à l'hôpital Saint-Jean. -Son état est grave. A Namus* Le siège 6<iabinal laissé vacant par la mort de M. le notaire Hamoir a été dévolu à M. Alphonse Delonnpy, 'un des plus anciens membres du Conseil' communal. Dans le La police Iccalo de Marchienne vient de découvrir une nouvelle affaire d'accaparement. Aujourd'hui il ne s'agit plus de riz, mais de saindoux, que d'inconscients ravitaillés, pour gagner quelques francs, revendent à des trafiquants qui, à leur tour, repassent la marchandise aux usines clandestines. Ici, à Marchienne, les deux lascars qui se sont laissés pincér sont des ^attachés" à la Centrale des huiles de l'endroit. ; Us achetaient le saindoux chez le6 réfugiés français, qui n'aiment pas la graisse américaine, au prix cle 25 à 30 francs, et la revendaient 55 à 60 francs le kilo, ce qui leur rapportait le joli intérêt de 100 p. c. La partie de saindoux saisie chez les deux quidams, à La Docherie, représente une valeur de 137.000 francs. Les opérations militaires. L'assaut de l'ennemi brisé partout. Malgré leurs tentatives acharnées les Allemands ko parviennent pas à étendre leurs progrès. — Les Français exécutent de nombreuses contra-attaques et infligent des partes consi- nsrisnius a L'offensivs allemande. L'offensive allemande est brisée, — Brillantes contre-attaques françaises. — Les trou* pes italiennes rejettent l'ennemi de la vallée de l'Avre. (Communiqué officiel.) PARIS, 17 juillet. (Reuter.) La bataille s'est poursuivie pendant toute la journée avec une, opiniâtreté soutenue sur tout le front à l'ouest de Reims. Malgré tous leurs efforts les Allemands ne parvinrent pas à étendre leuis progrès. Par leur résistance héroïque et par leurs contre-attaques répétées les troupes françaises, progressant et reculant à tour de rôle, ont brisé l'offensive allemande. Au sud de la Marne le combat se développe sur les versants boisés au nord de St-Agnau et.de La Chapelle Monthodon. Grâce à ^os actions vigoureuses, exécutées au nord de Combléry et de Festigny, les Français parvinrent à contenir les Allemands à la lisière sud du bois de Bouqui-^ny et de Les Châtaigniers, à l'est i'Œuilly. Les Allemands parvinrent à reprendre pied dans Monvoisin. La lutte se poursuit iu nord' de Reuil, dans le Bois des Rois, où es Allemands pénétrèrent çt qui .est défeu-lu par les troupes 'françaises pied à pied. Le bois de Courton est aussi le théâtre l'une lutte acharnée. A l'ouest d'Anteuil es Allemands ne furent pas eu état d'atteinte Fosse'-Pourcy, malgré leurs violentes ittaques réitérées. Plusieurs attaques renouvelées des Alle-nands ne purent pas atteindre leur complet développement. Par une brillante con-re-attaque de3.trouj>es italiennes, à l'ouest le Fosse-Pourcy, les Allemands furent re-etés de la vallée de l'Avre. Le grand nombre de. cadavres allemands amassés devant îos lignes prouve l'importance des pertes le l'ennemi* i tiiiVGt ïaii u. La situation ne s'est pas modifiée dans • les secteurs de Vrigny, ni au sud-ouest de-« Reims. A l'est de Reims les Français entreprirent une attaque entre Beaumont-sur-Vesle et Sillery. Leurs positions restèrent intactes sur tout lo front de Champagne. Vive action d artillerie près de Villers-Bretonneux. (Communiqué officiel.) LONDRES, 17 juillet. (Reuter). Le maréchal Haig mande: Nous fîmes quelques prisonniers au cours de combats de patrouilles qui furent livrés au nord de Béthune et à l'ouest de Merville. Vive acticn d'artillerie ennemie au moyen de bombes à gaz asphyxiant près de Villers- ; Bretonneux. L'avïaticn britannique en action. ( Corn mil nique offi ciel, y LONDRES, 17 juillet. (Reuter.) Le maréchal Haig mandp: Des aviateurs britanniques lancèrent 13 tonnes de bombes sur des champs d'aviation ov.nemis et sur la jetée de Zeebrugge, ainsi que sur les baraquements à Estaire et à Merville. Nous détruisîmes dix avions et six ballons captifs. Neuf appareils britanniques manquent. Nos escadres do nuit jetèrent 500 bombes sur des voies ferrées de Seclin. Les Américains sont de nouveau maîtres de toute la rive sud de la Marne. (Communiqué officiel.) LONDRES, 17 juillet. (Reuter.) Dans le secteur de la Marne les Américains sont de , nouveau maîtres de toute la rive sud de la rivière. , Au nord-ouest de Cbâteau-Thierry l'ennemi •essaya de faire une attaque près de Vaux mais ' tcette attaque fut complètement repoussée par ] notre feu d'infanterie et d'artillerie avant que l'ennemi eût atteint la ligne américaine. L'offensivo générale s'est transformée en actions locales. — La brillante conduite des treupes de l'armée du général Couraud, LONDRES, 17 juillet. (Reuter), Le correspondant de Reuter près de l'armée française mande: L'offensive allemande, déclenchée le 15 juillet, est vraisemblablement le plus grand effort tendu par l'ennemi jusqu'à présent, aussi bien en ce qui concerne l'étendue du front d'attaque qu'en rapport du nombre des divisions jetées au feu. Elle a complètement échoué. La grande offensive du kronprinz s'est transformée en actions locales dès Je second jour déjà, actions engagés pour lui permettre de tenter de sauver de l'éohèc du premier jour ce qui peut être sauvé encore. L'armée du général Goura^id, à l'est de Reims, a contribué pour une large part à la victoire des alliés. Les Allemands n'étant pas parvenus à faire le moindre progrès de quelque importance dans ce secteur, on peut admettre que l'attaque dans la partie orientale de la Champagne ne fut entreprise que pour cacher la défaite. Il y a de nombreux indices qui prouvent que l'ennemi escomptait atteindre Suippcs dès le premier jour et, la nuit suivante, Cbâlons. « En général \a situation est bonne. LONDRES, 17 juillet. Reuter apprend de source autorisée que l'armée de von Einem, qui à l'aile gauche des Allemands se trouve entièrement enveloppée dans le combat, fit cinq attaques hier entre Suippes et Massiges, qui toutes furent repoussées avec do grosses pertes. Pour le reste la situation à l'est de Reims est bonne. Les Français reprirent une de leurs tranchées. Sur le champ do bataille se trouvent de nombreux tanks ennemis qui ont été détruits par l'artillerie française. A l'ouest de I&eirns l'ennemi réussit hier à progresser encore de trois milles, do sorte que son avance totale est d'environ six milles. •Hier les Français firent une contre-attaquo sur un front de quatre milles, au sud de Dor-mans, et avancèrent environ do 3000 vards, de sorte qu'ils occupèrent de nouveau les hauteurs qui dominent la Marne. A la suite de cette contre-attaque réussie les ponts des Allemands sur la Marne se trouvent oxposés au feu de l'artil- | lerie moyenne des Français. Les premières ; lignes françaises se trouvent à 3000 yards de j la Marne. Probablement environ 50 divisions ennemies prennent part à l'offensive actuelle. Les réserves du kronprinz .Rupprecht dans le nord ont été retirées en partie do sou front, mais pas dans des proportions suffisant&s pour exclure totalement une attaquo dans lo.nord. Depuis 1e début do l'offensivo les pertes allemandes sont évaluées à environ 100,090 hommes. Lo chiffre de 13.000 prisonniers donné par les Allemands est exagéré^ Dans les milieux officiels on est d'avis qu'en général lr. situation est restéo bonne. Des avions c'a bombardement allemands tuent des prisonniers allemands concentrés dans un camp. PARIS, 17 juillet. (Reuter). Le correspondant Havas au front français envoie les détails suivants: Les Allemands prétendent que, au cours de leur sanglant échec du 15 juillet, ils ne subirent que des pertes légères. Us cnt toutefois contribué à les augmenter par leur propre action. Dans la nuit du 15 au 16 juillet leurs grands avions de bombardement entreprirent une attaque aérienne sur un camp de prisonniers, situé à 50 kilomètres derrière la ligne de feu, dans la région de Trocesis-Le bombardement aérien dura près d'une heure et eut des résultats extraordinaires pour l'ennemi. Deux soldats français, appartenant au détachement chargé de la surveillance du camp, furent blessés, tandis que 94 prisonniers de guerre furent tués et 74 blessés. Une des parties du front qui fut attaquée avec.la plus grande violence fut le secteur , italien. Les Allemands espéraient sans doute pouvoir prendre revanche de la défaite autrichienne sur la Piave. 'Malgré que l'ennemi fit un large usage de gaz asphyxiants et de tanks, il ne put atteindre aucun point' important. Gemment Jes Allemands commencèrent leur offensive. LONDRES, 17 juillet. Le correspondant de Reuter près de 1 'armée française aiuncnce en date du 17 juillet, à S heures du soir, au sujet de l'offensive allemande près de Reims : Les Allemand^ commencèrent leurs opérations par un coup de théâtre soigneusement préparé et destiné à la population civile. A minuit'et 10 tous le6 canons allemands sur le front en Champagne ouvrirent brusquement le feu. Au même instant les habitants de Châlons furent réveillés p^r l'explosion d'un obus de 16.cm. lancé au milieu de la ville. Il y a environ deux ans Châlons, située à 20 milles du front, fut également bombardée au moyen de projectiles de ce ca- ' libre. A cette heure ce bombardement produisit une effet remarquable. Les. rues furent fortement éclairées par les rayons de feu des canons, de sorte que les habitants de Châlons ont dû croire que la ville se trou- < vait près de la première ligne, tout comme ^ Reims. Dans la première ligne tout était ^ prêt. Les canons français ripostèrent immédiatement et entretinrent un feu nourri jusqu'au point du jour quand l'infanterie aile- i mande quitta ses tranchées. . i La supériorité do l'artillerie française. J LONDRES, 17 juillet. Le ,,Times" apprend de Paris : Les offjciers d'artillerie fiançais disent ]ue c'est la première fois qu'au cours d'une offensive les batteries françaises eurent *ine ;i bonne occasion de montrer leur supériorité. U est impossible de donner une des- , :ription de la boucherie causée par les ca- j ions français. Certaines batteries continue- f *ent à tirer pendant huit heures et chaque e )bus atteignit son but. Quoiqu'il serait i prématuré de prétendre que l'offensive en- v nemie soit arrêtée, on peut constater qu'elle a été bouleversée da telle façon que le commandement en chef allemand est obligé, ou bien de reconnaître sa défaite, ou bien de commencer une offensive sur une autre partie^ du front, ou bien de faire arrêter les opérations et de faire de nouveaux préparatifs pour une nouvelle grande attaque dans ces secteurs. C'est un fait très rassurant et, quoique dans l'avenir nous connaîtrons sains cloute encore des moments difficiles, la preuve a été donnée que 'l'esprit français n'a pas été ébranlé et que la force de l'armée française est intacte. w L'activité de l'artillerie allemande dans ie secteur d'Ypres. LONDRES, 18 juillet. (Service spécial de Reuter.) Le ,,Times" apprend du quartier général anglais en date du 17 juillet: Aux environs d'Ypres l'artillerie allemande bombarda au cours de la nuit pendant 5, Heures nos ouvrages de défense. Nulle part l'infanterie ennemio n'entra en action. Les derniers progrès do l'ennemi dans la contrée de Reims. LONDRES, 17 juîllpt. Reuter ap-' prend qu'à IL heures du matin les Allemands avaient progressé d'environ H mille sur un front de six milles sur les versants ouest de la Montagne de Reims. Ils se trouvaient alors de nouveau aux environs de Pourcy-Nanteuil. La zone de protectîorç. Le correspondant de Reuter au quartier , général .français annonça mercredi, à 8 h. du soir, qu à l'est de Reims l'ennemi n'avait plus renouvelé ses attaques depuis le matin. Entre Reims et la Marne et- au sud ! do la rivière la lutte continue, mais elle prend de plus en plus le caractère ce oom-bats" locaux. Le correspondant du ,,Daily Chronicle" près de l'armée française attire l'attention sur le système de défense dans la profondeur que les Français appliquèrent à l'est ce Reims. L'artillerie allemande bombarda principalement la zone do protection occupée par des observateurs et des détachements de mitrailleurs, qui étaient chargés d'arrêter l'ennemi par leur feu et qui ensuite devaient essayer de se sauver par la fuite. Certains pestes de mitrailleurs étaient cachés dans des puits profonds, entourés de fil de fer 'barbelé, qui pouvaient contenir six hommes, disposant de vivres et de munitions pour une semaine. Un escalier donna aocès à ces puits. La mitrailleuse pouvait être levée et descendue automatiquement. Le servant de la mitrailleuse se tenait sur la coupole. Sur les cotes près de Mcronvilliers se trouvaient un certain nombre de petits blolchaus, occupés par deux eu trois artilleurs, armés de mitrailleuses. De cette façon un très petit nombre d hommes suffit pour arrêter pendant plus de deux heures les vagues successives des troupes ennemies. Beaucoup d'artilleurs héroïques périrent, cernés par l'ennemi. Uu groupe résista jusqu'à lundi soir. Le correspondant chi ,,Daily Chronicle" est q avis que l'offensive de l'ennemi,avait pour but de prendre Châlons et le plateau appelé Montagne de Reims, ainsi qu'Eper» nay et Montmirail, afin, de pouvoir occuper Reims par l'enveloppement. Dans le cas où ce plan aurait réussi le terrain occupé aurait pu former, une base pour une nouvelle opération, dirigée peut-être contre Paris ou contre Verdun, Toul et Nancy. L'opinion de la presse française. PARIS, 17 juillet. (Havas.) U est plus que probable que le gain de terrain réalisé par les Allemands au sud de la Marne ne s'étendra pas beaucoup plus loin. Les journaux constatent unanimement que l'offensive générale allemande, dénommée par le commandement de l'armée ,,offensive de paix", est brisée. Le premier choc, qui à chaque offensive est le plus important, dégénéra bientôt en une série d'actions locales, ce «qui permet aux journaux de considérer ceci comme un sérieux échec.pour l'assaillant et ils attendent en pleine confiance le développement ultérieur de cette bataille qui a débuté d'une façon si satisfaisante. Les journaux font l'éloge des soldats et de leurs chefs, qui firent à nouveau preuve de leur courage ot de leur force militaire, et des sages décisions du commandement en chef, qui prévit 2e- qui est arrivé et tint l'armée prête. Les journaux signalent spécialement la manoeuvre brillamment réussie de Gouraud sur. l'aile gauche de3 Allemands, en Champagne orientale, qui transforma l'énergique attaque allemande eu un combat aérien, iprès quoi les Allemands, pour pouvoir atteindre Ja ligne de défense française, durent entreprendre une nouvelle attaque sous e feu meurtrier de l'artillerio française et ies mitrailleuses. Par cette manoeuvre les Fiançais ne su->irent eux-mêmes pas de pertes. PARIS, 18 juillet. (Havas.) Les joùr-:aux constatent que l'ennemi ne remporta m réalité que des avantages minimes malgré l'emploi de divisions toujours renôu-relées.Hutin, dans l',,Echo de Paris", dit: Quarante divisions furent engagées et 20» urent très malmeaiées. Malgré ses efforte acharnés et désespérés à l'ouest de la Mcri-agne de Reims l'ennemi n'obtint que des 'ésultats peu appréciables. Les opérations en Mésopotamie. La situation. LONDRES, 18 juillet. (Reuter.) Le ,Times" apprend de Simla que les rap-orts sur la situation sanitaire en Mésopotamie sont bons. La récolte promet d'être xcellente et les troupes expéditionnaires ourront compléter leurs provisions de vires par les réquisitions locale^

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