L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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15 november 1916
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s.n. 1916, 15 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4b2x34nm9f/
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3<me Année TV°. 753 es ceni& Mercredi IS novemore 191© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande, Beige est notre nom de Famille. LJ—I ' 1 j Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBURGWAL, 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ . . ( Charles Bernard, Charles Herbieî, Comité de Rédaction: < _ , . „ ,, „ , , ( René Chambrsr, Emile painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z. Vooi-burgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hollantiefl.1.50 par mois. Etranger H. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclamesi 30 cents la ligne. S. M. LE ROI ALBERT Notre 'pensée aujourd'hui se reporte vers It Roi. Au milieu de ses soldats, comme incrusté dans ce lambeau glorieux de terre belge d'où l'effort cent fois renouvelé de Ut gigantesque Allemagne n'a pas réussi à thasser cette poignée de héros, il nous ap-porait comme l'image de notre indomptable bravoure et comme la protestation vivante et perpétuelle du droit violé et de la justice foulée. Aussi, pendant que SI. de Bethmarm-Hollweg, tout récemment, à la commission du Beichstag, s'efforçait dans un tissu de misérables chicanes de rejeter de ton pays la faute de cette effroyable guerre qui a mis la civilisation en danger, par sa seule présence là-bas, sur les bords glacés de l'Yser, ce Roi exilé et taciturne infligeait à. l'homme au chiffon de papier le plus mi-prisant démenti. Zrt chancelier 'parle de paix, toute l'Aile-magne aspire à la paix. Et nous qui souffrons mille fois les souffrances de l'Allemagne, est-ce que nous ne désirons pas la paixi Hais il est une chose nous estimons plus encore que cette paix réparatrice> c'est l'iummew au nom duquel, sans hésiter, nous avons sacrifié tous nos biens et le sang 'e nos enfants. Et si, par impossible, il en était parmi nous qui, vaincu par la misère et la souffrancey consentirait pour vivre à sacrifier cette grandeur morale par quoi la vie vaut seulement d'être vécue, qu'il tourne donc ses regards vers notre Roi... Et ceux là qui estiment qu'il n'y à déjà que trop de sang versé et gv le* ? sensiblerie, où la noble et profonde sensibilité du coeur n'est pour rien yincite à demander à tout prix la fin de ce conflit, qu'ils songent donc a<u Roi Albert et ils comprendront que le monde, qui assiste en frémissant au drame le plus terrible de l'histoire, se révulserait d'horreur au spectacle du bourreau triomphant et de la victime humiliée. Entre l'Allemagne et la paix} entre le monde et lâ paix yil y a la Belgique ruinée et martyre, il y a ce Roi et ses soldats contraints de quitter leur capitale mais en emportant des drapeaux sans tache et qui ne peuvent y rentrer qu'avec des drapeaux immaculés.Les Belges et leur Roi ne font qu'un. En ce jour de fête que double un jour de souffrance, ils sentent plus vivement encore cette solidarité de la gloire et de la souffrance. Nos souffrances pendront .fin. La gloire demeurera éternelle. Honneur au Roi! A Sa Majesté le Roi des Belges. Noi» avons adressé le télégramme suivant k Sa Majesté le RM Albert : La rédaotlon de l'Echo Belge prie respectueusement Votre Majesté de vouloir bien agréer l'hommage profond do «on dévouement, de son Inaltérable loyalisme et des voeux qu'elle forme pour l'avenir de sa dynastie. « m • • la manifestation patriotique d'hier. N<œ lecteurs ne trouveront pas dans ce numéro le .compte rendu de la manifestation patriotique organisée hier à l'occasion de la fête du Roi. Noué nous en excusons, mais nos abonnés et fidèles amis comprendont que nous ayons tenu à oe que le personnel de la rédac-fcon et de l'imprimerie de l',,Echo Belge" put assister à oette cérémonie- Nous publierons domain un compte rendu détaillé. - mm m tm AU ROI Au poste périlleux, soldat toujours exact, H te reste aujourd'hui comme seul apanage D# l'espoir plein le coeur, le valeureux courage Vm morceau de Belgique et l'honneur tout intact, fiustave Yandeift. Avis A l'occasion de la fête de S.M. le Roi Albert, un registre sera déposé au Consulat Cénéral de Belgique, Leidschestraat 33, Amsterdam, le mercredi 15 novembre, de 9 ; heures à midi et de 2 J heures à 5 heures. Tous les Belges résidant à Amsterdam et aux environs sont instamment priés d'aller signer ce registre. ■ on. Pour la St. Nicolas, la Noël et les Etrennes de nos soldats au front Montant des listes précédentes 76.81/. fl. .+ 185.00 frs. De la part de L. K. W 10.00 fU M. L&rtlou -T..-..2.00 ,, M. S. Salmorta\ 1.60 ,, Anonyme .... 0.10 ,, Pour remercier M. GarUer des nombreuses heures de retenues pardonnées C. B ; 0.25 ,, Pour que 0. B. soit plus appliqué da?is ses études J. B 0.25 f, M. B. Pour que je revoie bientôt mes compatriotes 0.25 ,, Pour la fête de notre Roi, — La caisse de Prévoyance des officiers belges de Harderivijk et Ermèlo 10.00 „ ft y a un an ÎH novembre 1915: La légation de Russie à Téhéran annonce que le gouvernement russe a? décidé de mettre fin à la propagande allemande en Perte. Ouverture de l'Université et de l'Ecole tech- I nique jwlpwitëi• En Belgique. Le Régime de ia Terreur „Les Nouvelles" annoncent do 6ource 6Ùre que, vendredi soir, 10 courant, ont été arrêtés à Liège le banquier Julien Nagelmaekers, son frère, le chjf comptable et le concierge de la banque ainsi que les femmes de ces trois derniers..* * S Le même soir passait à la gare de Liége-Palais un train de civils belges déportés en Allemagne. Ces malheureux étaient entassés dans des wagons à bestiaux (nous né craignons aucun démenti sur ce point!) A la foule qui se pressait aux abords de la gare ils criaient qu'ils venaient d'Anvers. Ils ne paraissaient pa6 avoir .perdu leur ardeur patriotique, car des lucarnes de9 wagons partaient entre deux vibrantes Brabançonnes d'énergiques imprécations à l'adresse des Boches. Admirables et pauvres gens! A Bruxelles L',,Indépendance Belge" publie une 'chronique de Bruxelles qui . intéressera les sport sm en : ,,Voici un peu plus de trois années qu'était inauguré le Palais des Sports de Bruxelles. Ses installations, uniques au monde, furent, pendant la saison 1913-1914, le théâtre do manifestations sportives grandioses dont beaucoup de nos compatriotes n'ont pas perdu le souvenir. Les y,Six days", notamment, attirèrent dans la capitale toute la ,,province" des grands jours, obligeant l'Etat à organiser dans plusieurs villes des trains spéciaux. L'hiver 1914-1915 devait constituer la deuxième ,,season" du grand track au cours de laquelle nous allions voir défiler les plus fameuses étoiles du firmament sportif: Frank Kramer, Léon Hourlier, Jean Bouin, Georges Carpentier et tant d'autres... Mais la guerre survint. Le jour de sa déclaration, le Palais des Sports fermait ses portes. Le 20 août, les troupes allemandes entraient dans Bruxelles et le 22, plus de deux mille hommes, accompagnés d'un charroi considérable, prenaient possession, malgré toutes les protestations, du Velm d'Hiv' et de ses dépendances. Notre sportif confrère, M. Van Hammée, qui préside aux destinées du Palais des Sports, eut dès ce moment de sérieux démêlés avec la Kommandantur. Il demanda d'abord par l'intermédiaire de la Légation américaine le retrait des troupes cantonnées au Palais des Sports. Deux semaines passèrent. Tous le3 deux, trois jours, d'autres régiments venaient remplacer les précédents et chacun d'eux se livrait à des déprédations sans nom. Les caves furent' vidJes, quantité de matériel coûteux disparut et la piste cycliste établie avec tant de précision fut démantibulée par le passage du charroi et de la troupe. On se rappelle notamment que des centaines de drapeaux et d'écussons de toutes nationalités décoraient l'intérieur du hall. Les soldats allemands s'en servirent pour nettoyer leurs fusils, ne laissant subsister que leurs couleurs! Mais ce n'était pas fini. M. Van Hammée, sans se décourager, fit intervenir les édilités schaerbeekoises, hélas, 6ans succès. Le Palais des Sport oontmuait à servir do caserne aux troupes allemandes. Fort do son droit et avec le concours d'une! personnalité du barreau, il adressa une énergique protestation au gouverneur, alors le maréchal Von der Golz, laquelle ne resta pas sans suite, grâce à des rappels multiples et énergiques. Nous étions alors fin octobre et le beau Palais des Sports que nous avions tous connu si pimpant était pénible à visiter... pour celui qui s'y risquait, car toutes les entrées à part une étaient gardées par des sentinelles et la^ peine de mort existait pour ceux qui tentaient de pénétrer dans les organisations militaires allemandes. Or, le Palais des Sports était devenu une organisation militaire allemande!^ On apprit longtemps après lue lc-s dirigeants de l'union vélocipédique allemande, qui donnèrent toujours tant 3e ^ tintouin à l'Union Cycliste Inter-aationale présidée par M. Emile de Beu-kelaer, avaient voulu à • un certain moment faire du Palais des Sports de Bruxelles, qui n'a pas son pareil outre-Rhin, une organisation ,,sportive" allemande. Mais il n'on fut rien ;t la persévérance de M. Van Hammée fut •écompensée. Dans le courant de novembre in simulacre d'enquête fut organisé par le 1 gouvernement allemand auprès des différents régiments qui avaient été casemés au Palais les Sports. Cela pouvait faire au total environ 150,000 hommes à questionner ! Les résultats ; io celle-ci ne furent jamais connus—et pour vause—mais le Palais des Sports fut évacué •t ses portes se refermèrent dans l'attente de î rDmps meilleurs... Les locaux ont été remis pou 5 i peu en état par une équipe d'ouvriers sans ravail, à l'exception des installations électri- 3 [ues, rendues à peu près inutilisables. 1 » *: * ] Les listes de pétition en faveur de la fia- î landisation que la Kommandantur fait circu-sr sous le rouvert de la „Gazèb van Brussel" eviennent de plus en plus joyeuses. Elles ne omportent que des noms d'Ânversois. Mais uels noms et quels Anversois ! Citons au hasard } ans cette manifestation qu'un do nos confrères ^ énomme „Solidariteitsbetoon van verraders en tomkoppen" : J". Willem Dollez, cordonnier, « îug. Van Rossum, ouvrier tailleur, Maria Van er Veken, servante, Emma De Borgher, >mme à journée, Jan Clottens, ouvrier ciga-ier, Petrus Embrechts, docker (sic), Plusieurs omestiques et • journaliers ont inscrit leurs-oras à la suite de la signature du fameux 'etrus Embrechts qui, n'ayant plus do travail u port et nourri ,sans doute, par les 6oins \ e comités de secours, s'imagine qu'une univer-té flamande, même créée par l'ennemi^ est 6 ne bonne chose, et qu'après tout on y enseigne r ■S dockers, en flamand, sur l'art do décharger n s navires. Le pauvre homme- s; « » • 7 Nous apprenons le décès de M. Franck- a [odele, directeur de la Banque Internationale, P eau-père de M. Madoux, directeur de c ^Etoile Belge. * r< |P A Gand ^ 5jLe XXe Siècle" reçoit la lettre suivante, signée par un médecin militaire, Flamand et flamingant, patriote avant tout, et persuadé quo l'indulgence du Pouvoir pour les traîtres serait également funeste à la Patrie et à la cause flamande. Monsieur le Rédacteur en Chef, Bien des choses ont été dites et publiées au sujet de l'ouverture de l'Université allemande do Gand, au sujet du pacte conclu entre von Bissing et une poignée de complices, conscients i ou non. L'ouverture d'une Université flamande à Gand est une question d'ordre national que résoudront, en pays libéré et indépendant, les pouvoirs compétents, représentants de la volonté nationale belge ; le rapport du 8 octobre 1916, adressé au roi par MM. les ministres Poullet et Beyens, rend tout autre commentaire superflu, intempestif et irritant, la situation étant définitivement établie. Flamand, ayant séjourné dans la ville de Gand pendant les cinq premiers mois de l'occupation ennemiç, je connais fort bien l'état d'esprit de la population et la mentalité des collaborateurs do von Bissing ou des parrains de la nouvelle Université. J'en connais personnellement la moitié; d'aucuns sont pangerma-nistes, d'autres des chauvins inséparables de toute cause politique, sociale ou linguistique; la plupart, enfin, 6ont des ambitieux en mal d'une chaire ou d'une bonne réclame. Je précise : Les ambitieux, tout le monde les connaît, avant la guerre déjà: (par exemple, les trois Van Roy, do Gand, le dr. Doussy, do Cour-trai, le dr. Couvreur, d'Anvers, etc., etc.). Quant à la poignée remuante des panger-manistes (tels que les docteurs Speleers, Stockée, Vanderspurt, de Gand, et d'autres encore), je puis vous assurer que leur bo-chophilie est chose bien raisonnée; j'en connais qui n'ont jamais eu un mot de blâme pour les atrocités allemandes, qui les excusaient ou les niaient; qui, de parti pris et en touto ignorance des choses, accusaient les Alliés d'avoir abandonné la Belgique: j'en connais personnellement un (l'avocat Vander Mensbrugge, de Gand), qui a empêché l'enrôlement de ses fils, prétendant que la Belgique faisait une guerre injuste. Inutile d'ajouter que les rédacteurs du journal boche „De V'Laamsche Post" devaient figurer au ta- 1 bleau d'honneur, tels l'avocat Eggen, Min-naert, professeur de l'Athénée de Gand. Voilà le conseil d'administration et de patronage de l'établissement nouveau. L'argument tiré du retard dans les études supérieures pour les jeunes gens belges est tout simplement odieux. Il restait à ces jeunes impatients un meilleur moyen légal pour commencer l'enseignement universitaire : rejoindre l'armée belge et chasser au plus vite l'envahisseur. Il n'en est pas mal sur l'Yser, plus âgés qu'eux, mariés, pères do famille, qui ont passé la frontière et qui, depuis/deux ans, sauvegardent l'inviolabilité ou territoire, se battent et se font tuer pour eux et pour leurs nouveaux maîtres d'école. Les actes de ces derniers ont dressé entre eux et les Flamands belges un mur, une cloison indestructible; traîtres à leur pays, traîtres à leur race, à la cause flamande. Flamand convaincu, conscient des droits imprescriptibles de la langue flamande, il m'apparaît hors de conteste que l'attitude des Flamands durant cette guerre, leur vaillance sur les champs de bataille, le grand nombre de leurs morts et do leurs combattants, leur ont va*lu la reconnaissance et la réalisation de leurs aspirations légitimes. Notre cause est trop belle, trop juste, pour que nous ayons à chercher des excuses à des personnes inexcusables. L'exemple, le bon exemple no leur fit pas défaut. La fière attitude et la condamnation d'Alfons Sevens, Flamand du meilleur aloi, frappé pour sa courageuse protestation contro la publication du ,,Vlaamsch deutscho Post" à Gand, la déportation du vieux lutteur flamand Paul Frede-ricq, tout cela ne pouvait échapper à un homme de bonne foi et de bon patriotisme. ! C'est notre devoir à nous. Flamands, de répudier ceux des nôtres qui ont pactisé avec ['ennemi; nous n'avons, nous n'aurons plus rien de commun avec les coupables. Parmi eux il en est qui croient à la victoire -ie l'ennemi; d'autres , par faux raisonnement >u par calcul, ont jugé définitieve cette situa- 1 ;ion provisoire; d'autres enfin, le plus grau 1 lombro, — et cette mentalité est mallieureu->ement trop répandue sur les deux rives de { 'Yscr, — ont escompté qu'après la victoire a joio du retour provoquera une amnistie ;énéralo et fera oublier toutes les coupables ( légligençes, les abus do pouvoir, les infamies. 1 Dans les moments difficiles seule une auto- 1 ■ité juste, mais inflexible, évite les défec- ( /i-ons, prévient les défaillances et ne permet c >as d'escompter le pardon pour des crimes * entre l'uni lé nationale et le salut do la pa- . rie. * En présence de l'agression criminelle dont lôtre pays fut l'objet, en présence des inox- S usablcs atrocités qui ensanglantèrent tout le j ra.ys, il n'y a pour tout Belge, pour tout lomme de devoir et d'hohneur, qu'un seul but, s u'une seule devise: ^ Libérer d'abord le territoire et Vive la Bel-ique! a Un Flamand. v Passeur, le 19 octobre 1916. Au Brabant " . e Le prix du beurre est modifié depuis le er novembre. Le producteur ne pourra pas d siger plus de 6.50 francs du kilo de beur- d 3 non salé, contenant au plus 18 p.c. de p latières étrangères, et 6.20 francs du beurre ^ lié. Le beurre de laiterie devra se vendre ® francs le kilo, parce qu'il pourra contenir ^ u plus 18 p.c. de matières étrangères. Ces rix sont fixés pour la marchandise prise lez le producteur. Les revendeurs prélève- C{ )nt un bénéfice de 25 centimes au kilo, p ris de gros, de 40 centimes, pris çJe détail, j Au Pays Wallon Voici les prix des charbons domestiques en ce moment en Belgique: Les têtes do moineaux 30-50 se payent Fr. 37 en demi-gras et Fr. 35 en maigre. Les gailletins 80-100 trouvent acquéreur à Fr. 35 en demi-gras et Fr. 31 en maigre. Les types 50—80 se payent respectivement à Fr. 35 et Fr. 33. La gailletterie se paye Fr. 34 en demi-gras et Fr. 27 en maigre. Pour les braisettes, on paye les 20-30 lavées à Fr. 35, les 10-20 à Fr. 23, les 5-20 à Fr. 22 et les 5—10 à Fr. 20. Les tout-venant 60 p.c. peuvent s'obtenir à Fr. 29 les vdemi-gras et à Fr. 23.50 les maigres. Les types 40 p. c. à Fr. 26 et Fr. 20.50 respectivement.Les menus 0-45 barreaux longs se payent Fr. 18 les demi-gras et -Fr. 14.50 les maigres. En briquettes, on paye Fr. 26, et les boulets trouvât acquéreurs à Fr. 23 les"* demi-gras et Fr. 21 les maigres. M. Perange, ingénieur aux charbonnages du Roton, à Farciennes, est nommé directeur-gérant des charbonnages du Nord de Gilly. * .ft On annonce la mort de M. Célestin Frai-ture, secrétaire communal et olerc de notaire à Braivcs, décédé subitement dans le courant du mois d'octobre. Aux frontières (De notre correspondant particulier.) Les boches aux abois en sont arrivés à faire subir à toutes les catégories de gens des vexations qu'on ne saurait qualifier. Les ultra-neutral peuvent dans le cas qui nous intéresse se rendre'compte „de visu". Un bateau de la compagnie Braekman, do Rotterdam, le „Tele-graaf XI", vient de rentrer d'un voyage à Gand ce samedi midi. Il faut le visiter pour juger de la mentalité boche_ Sous prétexte d'une visite minutieuse, ils ont littéralement mis le bateau à sac. Pour cotte besogne, 6 soldats conduits par un sous-officier sont montés à bord munis de haches, de burins, do leviers etc. ; bref, de tout un attirail de destruction. La cabine du capitaine fut la première visitée. A coups do hache et de Courbet, les vandales se mirent à l'oeuvre pour casser armoires, bancs, 1 glaces, pendules. Rien ne fut épargné : les tapis arrachés, la garde-robo démantibulée, les matelas coupés en deux et éparpillés, les habille- \ ments jetés pêle-mêle et souillés. Les escaliers 1 furent cassés, les pïanchers soulevés. Le capitaine, qui voulait remettre un peu d'ordre * dans ses effets, reçut un coup de hache dans la • main. Dans la cabine des machinistes la l-destruction fut reprise systématiquement. Là } aussi on n'épargna rien. A l'intérieur du bateau et sur lo pont tout ce qui pouvait être brisé \ fut brisé. Bref, oeuvre complète do destruction. Le plus obstiné des neutres qui aura vu ce bateau aura facile à se convaincre de la manié- ; ro d'opérer des sauvages qui occupent la Bel- ' gique. En territoire occupé, les bateliers, sans J exception, sont placés sous une surveillance j des plus minutieuse et des plus vexatoire. A ia ^ moindre infraction au règlement c'est la con- a damnation et l'emprisonnement. Bon nombre j do bateliers ont été Condamnés à 1000 et 1200 marks d'amende pour avoir été rencontrés dans a des lieux qu'il leur était défendu de fré- j. quenter. Depuis un certain temps, plus un seul a batelier n'a le droit de quitter 6on bateau ç sans être accompagné d'un soldat. La mesure ^ est si sévère qu'une femme de batelier qui s désire chercher des 'vivres ne peut quitter y-le bateau sans le soldat surveillant. Toute per- ^ sonne appartenant au personnel d'un bateau f, remorqué et qui ne porte pas un brassard j muni de l'ancre est condamnée sur le champ. c] ^ Le Devoir. — i e Deux années se sont écoulées depuis les ti iragifyues journées d'octobre 1914, où l'on vit 1' notre armée, épuisée cependant par tant l'efforts précédemment soutenus, briser sur a .'Yser le formidable choc do l'ennemi, dont la v niée furieuse cherchait à s'ouvrir à tout prix v a route de Calais. r> Deux ans ont passé sur la gloire que nos d ;oldats conquirent dans ces combats épiques p 2t le gouvernement a commémoré solen- n îellement l'anniversaire de la bataille achar- o îée, qui demeurera l'une des plus émou- c< •antes de cette guerre, et l'une des plus gran- e: lioses aussi par l'importance do ses résultats, li On no saurait assez applaudir à cette célébra- ion d'une victoire fameuse, quo l'armée belge q ixténuée, se haussant soudain jusqu'au sublime, 1' emporta avec l'appui d'uné brigade de fusiliers- s< narins héroïques entre tous, et le renfort d'une v< livision française intervenant magnifiquement | r< [ans la mêlée, à l'instant même où, après une es emaine de luttes effroyables, les défenseurs à r( eut de souffle commençaient do chanceler sous d< effort désespéré de l'ennemi. cl D'impressionnantes cérémonies ont évoqué ex es journées de sacrifice et de gloire. Un souf- le d'épopée s'est élévé à nouveau des rives de m Yser, où depuis deux ans notre armée res- tî uscitée, plus forte et vaillante que jamais, ai îonto sa garde tenace pour conserver à la cc atrie uno dernière parcelle de sol inviolé, en gj ttendant que sonno l'heure radieuse do déli- d< rer les territoires envahis. A ,*, .* * m Mais la "bataille de l'Yser n'est pas seule- ^ lent évocatrice de gloire. Elle, apparaît davantage, peut-être, comme un des plus nobles semples du dévouement total au Devoir! C'est pour accomplir celui que le Roi leur ictait, que nos soldats firent alors le sacrifice 55 e leur vie. Ils savaient qu'ils engageaient une irtie suprême et combien minimes étaient "" urs chances de vaincre. Ils se sont pourtant amponnés jusqu'à la mort aux positions à ^fendre, non point pour cueillir les lauriers >nt la viotoire et l'admiration du monde de- lient bientôt les couronner, mais parce que c Devoir, parlant clairement à leur conscien- ! i, exigeait cette immolation d'eux-mêmes et a icoeptation de toutes les souffrances. SJils ont confl^jp la l^P^^oi1" JL UensSZoon M/K PARDESSUS m '4 D'HIVER Il | depuis fl. 27.50. Lr?'- ^ Hofweg 11 ia Haye. été les serviteurs sublimes de la grandiose et magnifique obligation à laquelle la Belgique, éprise de justice et d'honneur, avait juré de se sacrifier, quoi qu'il advînt. Peut-être n'est-il pas inutile de dégager cette grande leçon de l'épique bataille, à l'heure où les circonstances excuseraient do ne songer qu'à l'orgueil d'être sortis vainqueurs d'une lutte presque surhumaine. Souvent la gloire, en effet, n'est que passagère et capricieuse. Le devoir, au contraire, est de tous les instants. Vingt-six mois, bientôt, de guerre terrible ont permis aux alliés de conquérir sur l'ennemi la suprématie qui rend la victoire désormais indiscutable. ,,Nous les tenons par les oreilles", a dit récemment le .général de Castelnau, ,,et nous les secouerons jusqu'à ce que leur cervelle soit en bouillie!" Nul ne doute du triomphe absolu. Mais deux longues années de rude expérience ont fait ressortir aussi toute la puissance dont dispose l'adversaire cruel qu'il s'agit de réduire à^ merci. Cette puissance est aujourd'hui entamée à vif, -mais elle n'est pas abattue. Un grand devoir continue dono do 6'imposer iux Belges, comme à tous les alliés: celui d© contribuer, dans toute l'amplitude de leurs noyens, de leur intelligence et de leur volonté, i l'effort unanime et persistant, qui doit s'intensifier do jour en jour, jusqu'à ce que soient ,réduites en bouillie" les cervelles créatricea lu fléau déchaîné sur le monde. * * * Ce n'est pas à nos combattants, certes, que se devoir doit être rappelé. Ils l'accomplissent sans répit sur l'Yser, avec la même abnégation que les admirables soldats do 1914 dont >n évoque aujourd'hui l'héroïsme incomparable. Depuis deux ans, nos braves sont iu péril, et l'affrontent d'un coeur tou-ours ferme et vaillant. Ils envisagent avec eur habituelle et stoïque sérénité l'éventualité le passer un troisième hiver dans la bouo des ranchées, où rôde constamment la mort. Acceptant d'avance tous les nobles sacrifices ue le devoir exige, mais que la gloire rarement inréole, nos combattants continuent de s'offrir n exemple à tous les autres Belges. Et ceux-ci e montreraient indignes de nos soldats, trahi-aient notre cause et le pays, s'ils ne se don-laient pas eux-mêmes, de toute leur âme et de oute leur énergie, avec un dévouement aussi bsolu que désintéressé, à la tâche qui leur acombe. Us sont nombreux, ceux qui forment ce qu'on dénommé ,,l'armée do l'arrière". Et c'est lévitable. La complexité inouïe de la guerre ctuelle exige, en effet, quo fonctionnent à es distances variables du front une multitude e services qui sont autant de rouages indisponibles à l'action harmonieuse et régulière de énorme machine que constitue une armée mo-erne. Mais ils n'ont de raison d'être quo pour jurnir aux combattants les moyens do vaincre. [ faut donc que chacun d'eux, par un labeur e tous les instants, porto son rendement tile au maximum réalisable. Tout homme îactif est de nos jours plus que coupable. Le soldat du front doit savoir qu'à l'arrière, sux qui travaillent pour lui besognent de tout iur coeur. U remplira son périlleux devoir rec encore plus d'abnégation quand il saura ue partout Chacun accomplit uno tâche utile b nécessaire, fût-elle obscure, et s'y adonne do >ute son intelligente volonté; inspiré par exemple que lui-même offre si généreusement. Le combattant — vers qui toujours doivent lier nos pensées — n'aura que mépris, en re-mche, pour celui qui marchanderait son dé-ouement, ou bien, par lassitude ou par doute, ^tomberait à d'anciennes et néfastes habitues de moindre effort. Rion? semblo-t-il, ne ourrait être plus infamant aujourd'hui que de tériter un tel mépris. Aussi appartient-il à îux-là que leur mission éloigne des périls du imbat de justifier leur utilité dans lo grand :fort unanime, en poussant jusqu'à l'extrême mite leur abnégation complète au devoir. Songeons-donc toujours et sans cesse à ceux ni se battent, à ceux qui nous ont sauvés de esclavago germain. Interrogeons notre con-ience, et demandons-nous si nous faisons en-?rs nos frères héroïques, qui souffrent et meu-:nt pour que nous vivions libres, tout ce qui it en notre pouvoir. Le secret do la victoire iside dans les sacrifices individuels à la cause >nt nous voulons le triomphe, et à laquelle îacun, si modeste que soit son domaine, doit illaborer de toutes ses forces. Le mot splendide d'un petit soldat belge peut >us servir de règle do conduite. Engagé volon--ire en août 1914, à l'âge de seize ans à peine, teint à deux raprises de raves blessures, nsidéré comme inapte au service en campa-te, il fit tant et si bien qu'il obtint do pouvoir ;rnièrement rejoindre son régiment au front, quelqu'un qui, lo coeur serré d'émotion, ad-irait sa patriotique et jeune vaillance le pe-5 soldat de dix-huit ans répondit simplement: ,,On n'a jamais fini de faire son devoir 1 („Le Courrier de l'Armée"). Comm. Wifly Breton, ■a—a—w—a—————— ÂÏAÏSON GEORGE. Plaats 1a, La Haye. Nous avons l'honneur d'informer notre stimée clientèle que lotre succursale, lHoordeitide 136a, La Haye, sera ouverte 1810 8e jeudi 16 novembre.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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