L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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01 november 1918
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s.n. 1918, 01 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8p5v69997b/
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-c,..<= Annee N°. 1409 s cent "encsretsi i Eîovemwre L'ECHO BELGE L'Union fait la Força. «Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est noire nom c'a Fa m il te. L - —' UGIljO (/«?( BIUU G l'Util U& T aUililCm ÏSd'eréiafctlSÎÎ^ Zd%VOoUêUHGWAÏ,eS3S3X-24^1 Rédacteur en Chef! Gustave Jaspaers. ~ T~abonnementsHolland. 11.. 1.50 par mois. Eirang.r ... a.OO nar mois. Pour le. UppnA/M T^l^nHoii5k• 27Q7 ^t ï77S ' Comité de Rédaclîon - ( Charles Bernard, René Chambry, militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payable mSTËRPAM. Téléphones. 2797 et I77fi. i.omue ce Kftdaction.^ Emile Painparé. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La Turquie signe l'armistice Htras Larmes Voici la cinquième fois, depuis le e de la guerre, que nous allons comnrér D0Î Morts en terre d'exil. Quatre fois ^ qui l'eût cru? — quatre années de e J05 pensée? douloureuses s'en sont i rtP l'Au-delà, cherchant à rejoindre k mystérieux Inconnu, dans ce loi] jjprêmo et formidable, les chers êtres jjjs aimâmes et qui ne sont plus. Si ,- étranger que nous ne nous atten< ,kâ fouler aussi longtemps et que bi< pl3 quitterons, demain nous penserc Aï, une dernière fois et, de loin, nous jclinerons sur leurs tombes aimées. ! fa enverrons notre dernière souvem notre dernière prière et, loin de nos fo jo3 dernières larmes d'exilés. Mais elle9 n'iront pas seulement à «ni tenaient à nous par les fibres de la < ou par les liens de l'amitié. Elles iront joins à ceux qui, depuis quatre ans, Jcrent pour nous sur les champs de bai lie tous les fronts, à la foule prodigieuse iiros, connus ou inconnus, qui donné leur jeunesse et leur vie pour le salul Qonde. On estime à plus, de dix mil iéjà le total des hommes tués depuis 1914, De ce nombre, un tiers au moin: rent des nôtres. Ce sont donc, au bas : trois à quatre millions de jeunes gens ges, français, anglais, italiens et ai alliés, tous également nos frères d'ar qui se sont vus fauchés pour nous, dar {leur de leur printemps. Pleins de sèv d'avenir, ils ont sacrifié tout pour n'éco que la voix du devoir, cette grande qui transforme en géants les pygmées nous somincû et fait accomplir aux humbles des choses admirables. Jamais ne saura la millième partie seulement abnégations et des holocaustes subi qu'ont vus nos champs de bataille, en connaît quelques-uns; l'histoire en reg:strera beaucoup d'autres : mais 1 cense majorité d'entre eux ne seront ma que de Dieu seul. Quand, sanglant echiquetés, ils tombèrent pour le ! our le Droit, pour l'Honneur, lais: chapper de leurs lèvres mourantes ; !îur dernier soupir le nom de la patrie 1 tiino et bien-aimée, ils ont été, ces homi îussi grands que les plus grands des h' «tiques. Nul ne redira leurs noms, et ! tombe gardera son secret. Désormais et i.u'au Grand Jour final, ils dorment ] lernier sommeil. Autour de l'humble c: le bois qui marque leur place, déjà les 1 :« folles commencent à pousser. Ah ! qu 5 ne pousse pas trop vite, la graminée 'oubli! Au fond de nos coeurs, élevons cnuments de bronze à nœ glorieux hé les oublions pas. N'oublions pas, nous autres Belges, q i va nous être donné de rentrer bier ^ notre patrie — ravagée peut-être, s'mais libre, reconstituée et plus b ! avant, — c'est à eux que nous le deve 'oublions jamais Liège l'Immortelle, talcn, ni Wavre-Sainte-Catherine, ni i ni la cruelle retraite jusqu'au littoi oublions surtout jamais la bataille îïer cù nos gars, dans la proportion 0'contre dix, et aidés seulement d'i ^gnée de fusiliers marins français, sous ®dùite de Ronaroh, continrent, pend; lit jours, les ruées allemandes ; ne perd' ®*is le souvonir de leur obstination fa: '1U© à nous garder intact le dernier la de notre territoire ; souvenons-nous • ^re années passées par eux dans ^ de l'inondation, de leur endurai roumaine sous la pluie, la neige et «aies. Sans même pouvoir, comme ailleu «user des tranchées protectrices dans ce qui les portait, ils ont, pendant qi r° années, abrités seulement par leurs f n®s et leurs sacs de terre empilés, ils c u> tels les lacustres préhistoriques, lCe ou au milieu de l'eau s'étendant de vue, de cette eau protectrice m &rfido qui, si elle leur servait de bouclii aussi parmi eux les maladies et 0rt. Combien de oes vaillants, terras lr ta rigueur des hivers ou broyés par fapnells, sont à présent couchés, là-b; leurs tombes humides, en attend a !e sépulture plus décente ! Malgré toi 1 ^pit de tout, envers et contre tout, bon tendant auafcre années, ûbs uément, farouchement, comme les Spart tes de Léonidas aux Thermopyles, oom des héros qu'ils furent, comme les mark lébut sent. Belges, souvenez-vous I Au jour prochain de l'apothéose, au je _ de la rentrée triomphale dans Bruxelles ,^a nos troupes couvertes.de gloire plus ence ^ ' que des boues de l'Yser, ayant à leur tt Albert-le-Grand dont l'entêtement subli] dans , . v , itain a sauve Europe; en ce jour après, lequ depuis plus de quatre ans, nous languissor C*Ue quand, ivres de joie et d'orgueil patrio ur ce . ^ que, nous acclamerons nos sauveurs 60 leurs drapeaux claquant au vent de la v: mtot , . . . ,, toire; en ce jour incomparable, nous n o a blierons pas ceux dont le sacrifice nous 1101,3 valu cette joie et qui, eux, n'auront p le bonheur d'en être les témoins. Non, no inc6' ne les oublierons pas, et les enfants de n ^ers> arrière-petits-enfants se les rappellero encore l'un à l'autre, avec fierté, et se 1 donneront mutuellement en exemples. hair Mais, en dehors de nos soldats, que d'à non très encore ont disparu depuis ces quat ^om" années de guerre, depuis l'an dernier seul a^° ment! Combien de nos proches, de n 1 ^es amis, de nos compatriotes seront partis poi renk toujours! Autour de nous, ici; ailleur ' dans les exils plus lointains ; en Belgiqi i&ns occupée surtout: combien sont morts * aya: août l^eure, minés par des maladies inconnue 1 fo" par les inquiétudes, les privations et d< not, nostalgies qui ne pardonnent pas! Parr bel- ceux que nous avons quittés, combien qi itres nous ne reverrons plus!... De tous ceux-' mes, ©t dos autres, nous nous souviendrons d ■s main. Si nous ne pouvons aller le leur dii e et sur leurs sépultures mêmes, suivant nota uter vieille et chère coutume, c'est de loin qi voix nous le leur dirons. Et, du fond de noti que exil finissant, ce seront, pour eux, noâ" de: plus uières larmes. on Be'gal Hollande et Belgique. On Ce n'est pas sans un certain éionnemei que nous avons lu, dans les journaux, discours prononcé au Keiohstag par le D 'ini- Soif, secrétaire d'Etat des affaires étrai 3on- ! gères. 3 | Le Dr. Soif a annoncé qu'une Commi; j sion d'enquête, composée du Ministre d'JS, ^01> pagne en Belgique, le marquis de Viljalc sant bar, de Monsieur van Vollenhoven, oharg lvec d'affaires des Pays-Ba3 à Bruxelles, et d Monsieur van Broe, personnalité belge d oin" Comité National, s'était rendue dans ] nés, Nord de la France et dans, la région d îros | Tournai, afin do constater qu'il n'y a rie eur ' dans les reproches d'inhumanit j adresses par le président Wilson aux autori jus- j tés militaires allemandes. eur Nous avons pris à ce sujet des renseigne *oix 1 men^s à bonne source. Il n'y a pas eu d . Commission d'enquête. Il y a eu simple ier" ment un voyage entrepris par trois person 'el- nàlités soucieuses de venir en aide aux pc pulations réfugiées au point de vue du ravi ^ taillement et des secours. Ces personnalités étaient accompagnée ros. d'un officier supérieur allemand, car il es interdit de ,,circuler" dans les étapes san ^ ,,surveillance". Elles ont passé quelque J heures dans le Tournaisis et le Nord de 1 tôt France... Le récit du voyage est devenu m hé- ,,protocole" pour les besoins de la cause 3He On nous affirme dans les milieux à mêm< d'être renseignés que M. van Vollenhovei ns- n'a fait partie d'aucune commission et qu'i ni n'a signé aucun rapport. Nous n'en dou ^n_ tions pas d'ailleurs, étant donné le respeci ^ do la neutralité dont il n'a jamais voulu s< a > départir et les services qu'il na cessé de ren de dre à nos malheureux compatriotes du ter-ritoire occupé. Ta l'É position d'art belge moderne. Hier après-midi, à deux heures, s'est ouverte ms l'exposition d'art belge organisée au Stedelijk 23__ Muséum. En l'absence de personnalités officielles, nous avons 6té privés des discours et m- congratulationo d'usage. Pourquoi l'eussions les ncrlls regretté? Il y avait des netit^ fourf délicieux et, mieux que cela, du tîié, du thé Ie3 couleur d'ambre, chaud et parfumé, oui, mr loe chère! C'est ce qu'en hollandais on appelle ,,een genot !" Le Belge, lui, n'en pense pas iea moins, et, de la sorte, infiniment mieux pré-paré que par des paroles de ministre ou de fonctionnaire à savourer dos oeuvres d'art, kte nous^ n'avons entendu autour de nous que des ia_ élogés. A peine, de ci, de là, un artiste, mécontent du placement, jetait-il une note un as" peu discordante — mais indispensable à l'en-int semble. Le salon est très important. Il réunit envi-en ron 400 oeuvres d'art, pointures, dessins, à sculpturos. Un grand nombre d'artistes sont lis représenté^ par un lot d'oeuvres suffisamment considérable pour fournir un aperçu complet >r, sur la dernière période de leur travail et 1g ja dernier stade de leur manière. Car, en dehors de toiles connues, d'avant la guerre, la majorité ses des tableaux exposés ont été peints en Hol-leg lande, généralement inspirés par les paysages. leg décors, les ciels de Hollande. Nous aurons is, l'occasion d'y revenir, mais, ce qu'il importe que le public sache tout de 'suite, c'est combien les artistes belges en particulier, tous les it, JBelgPs en prénéral, sont reconnaissants h M. C. ils Baard, le distingué directeur du ,,Ste delijk Muséum", qui a bien voulu accorder à ta- art uno fastueuse hospitalité^ En Belgiue. rrs ( Atrocités Allemandes. ur | de ' Près.de Sandbergen, une bourgade, située •re à mi-chemin de Grammont à Ninove, une ^ escouade soldats allemands, dont s'était approché un vieux mendiant tq^dig qu'elle ne faisait halte, a mis le pauvre homme en ïl, état d'arrestation ; et sur la remarque faite s> d'une façon plus plaisante que sérieuse par ( un sous-officier qu',,il avait une tête d'es-j pion" (sic), l'officier qui commandait l'es-us couade ordonna de le fusiller sur-le-champ. c_ On plaça le vieux à genoux contre un arbre, au bord de la route; une demi-douzaine de u" soldats le mirent en joue et au commande-a ment de ,,feu", lancé par l'officier, abat-as tirent leur victime presque à bout portant. Plusieurs personnes do Sandbsrgon ont assisté, à quelque distance, à cette exécution os sommaire, aussi stupide qu'inhumaine, ut Des soldats, remarquant leur muette in-eg dignation, leur dirent, en manière d'excuse: ,,Que voulez-vous? C'est la guerre!" La victime, un septuagénaire que l'on u- voyait depuis de longues années parcourir re la région en mendiant quelques aumônes,. était incontestablement un vieillard inof-e' fensif. 36 * * * ir Dans leur hâte à faire évacuer par la po-3} pulation les villages de la région de Cour-trai, les Allemands ont agi avec la brutalité la plus révoltante et une absenck inouïe it des sentiments de la plus élémentaire hu-s manité. îs Notamment, dans les environs d'Anze-_ gem, des gens malades et alités ont été 11 obligés par eux de se lever et de partir à Le pied dans la région d'Audenarde, où se à trouvaient, leur avait-on annoncé, les moyens de transport qu'on devait mettre à 5" leur disposition pour aller plus loin. Les •e pauvres gens ont dû, grelottant de fièvre •q et se tenant à peine debout, faire ainsi à pied un trajet de dix à quinze kilomètres. L'étafc de santé de plusieurs d'entre eux a, par suite de cette marche forcée, empiré de telle sort© qu'on désespère de les sauver. Quatre ou cinq même seraient morts en arrivant à Audenarde. A BruxeS3@â En raison du nombre réduit des gard le Jardin Botanique sera, pendant le i d'octobre, fermé à six heures du soir. I ces derniers temps, en effet, dès. que la : approchait, la traversée du Jardin n'é plus sûre; des bandes de jeunes apaches tenaient en permanence et attaquaient dacieusement les passants pour les d< liser. * * * Sur la plate-forme d'un tramway ail dans la direction de la place Ldedts un vc geur a été, sans s'en apercevoir, soulagé son portefeuille contenant 20,000 frs. en lets de banque, par deux gaillards, tranquillement descendirent de voiture d la rue do Brabant. Un agent de police Schaerbeek avait vu le manège; il coi après eux et put arrêter un- des volei qu'il amena au commissariat de la rue < lignon. Le bandit, malheureusement, a^ passé le portefeuille à son complice qui, a pu prendre la fuite. * x- * Entre Louvain et Bruxelles on a v sur un bateau, trente sacs do ' farine maïs appartenant au Comité National. soupçonne le batelier de complicité. * * * D'après des renseignements de source s on peut évaluer à plus de cinq à 6ix mille nombre des soldats allemands qui, ayant dé; té les unités auxquelles ils appartenaient, sont réfugiés dans la capitale belge et s'y t; nent actue.lemont cachés. Rien que dans quartier des ,,Marolles", il y en a bien j sieurs centaines, qui y défient, dans des traites sûres, les recherches les plus» mi tieuses de la police boche. \ Cello-ci, d'aillei n'oserait pas s'aventurer dans certaines r do cette partie de Bruxelles. j _ On cite couramment tels .ou tels autres qi tiers de l'agglomération, éloigné du cent où certains déserteurs — des Alsacieurs-I rains, des Polonais, des hommes du Schlesvig , vivent au vu et au su des habitants; la i ! part de oes déserteurs n'attendent que l'oc sion ^ propice, que leur fournira naturellem^ l'arrivée des alliés à Bruxelles, pour deman-à s'engager da.ns les armées de l'Entenite contribuer ainsi à amener la. défaite définit de leurs oppresseurs. nrein0R Lt T u I II M ki 3 u B m le B - Les alliés essiieri la poursuite des Autriehieas. >- 32,198 prisonniers et plus surs ce taines ùs canons, é La situation à l'Ouest. u L'offensive des alliés. 0 Succès français au sud de Guise e (Communiqué officiel.) q P Al IIS, 31 octobre. Des opérations locale Q la région au sud de Guise, permirent au _ Français d'enlever plusieurs tranchées all< mandes et de s'approcher de la route <lù Guis à Le Heric-la-VievilIe. Los Français poursuivirent Iota* offensif e : entre Bologne et Herpy ot fii-ent? des prisoi - [mers. - I A l'ouest de Saint-Fergeux, vers la cote 14{ . de très \aolents comibats ont heu. Les Frai _ çais tinrent tête à plusieurs contre^attaques a lemandes. ^ Pour le reste rien à signaler. b Actions d'artillerie et de patrouilles 3 (Communiqué officiel britannique.) LONDRES, 30 octobre. Rien de saillant signaler en doihors de l'activité des avant-poste et d® l'artillerie. Succès locaux américains f Communiqué officiel) ï 'VRLS, 30 octobre. *Sur le front de Verdu: la journée fut marquée par un* violent feu d'aï tillerie à l'est de la Meuse. ' Un conp de main ennemi sur nos lignes, l'est de Boaumont, fut repoussé. En Woevro nos patrouilles furent à nouvea actives et firent des prisonniers. Nos escadrilles de ahasse, opérant sur 1 front de la le armée, aibattirent 2 avions enne mis^ et détruisirent 2 ballons. Deux appareil américains ne rentrèrent pas au camp. Raids aériens (Communiqué officiel.) LONDRES, 30 octobre. (Reuter.) Ui grand nombre de bombes ont été lancées sui deux fabriques chimiques importantes ©■ sur une fabrique de machines à Mannheim Les résultats furent excellents. Les hauts fourneaux de Burbach, les chemins de fei , de Thionville et d'Offenburg ainsi que 1< I cham- d'aviation d'Hagenau furent égale j ment attaqués avec succès. Les Britanniques mettant hors combat 25 avion: allemands a LONDRES, 29 octobre. (Officiel). Nous abat , tîmes aujourd'hui 18 avions allemands et con traignîmes 7 autres à atterrir désemparés. Nouveaux succès de3 armées françaises. PARIS, 30 octobre. (Havas.) Un certaii nombre d'opérations locales ont valu au> F rançais durant le dernière journée do sorieus avantages. La lutte s'est poursuive avec une extrême opiniâtreté autour de Guise. Les troupes françaises sont maîtresses d'une partie do la ville et occupent le château, où les Allemand: avaient concentré lour principal effort. D'autr< part, les ^ éléments de la première armée on réussi a déboucher de Grand-Vcrly et, surmon tant une résistance très vive, sont parvenus au? abords de Lesquilles, débordant franchemerfl Guise par le nord. L'armée Guillaumat a également progressé sut la route d'Hannogno ei dans Je voisinage de Saint-Fergeux, ou de violentes contre-attaques ennr-niies ont été brisée: avec de lourdes pertes. L'avance la plus inté 1 rossante a été réalisés en direction de Sorain court, base du ravitaillement de l'armée a" mande, qui so trouve très menacée par l'on et le sua-ouest. Enfin en Woevre et en L raine les incursions dans les lignes ennemies 3, multiplient et so développent, x Sur le front italien. e Lse Italiens atteignent Quoro et cnlevent Sej e sino et le mont s^zen. 33.e^d prisonniers, l- (Communiqué officiel.j ! ROME, 30 octobre. Notre offensive, pi cédée de la prise de Papadopoli et de ccu de main sur le plateau d'Asiago, se décle oha dans la nuit du 24 dans ia région 1 Grappa, s'étendit lr 26 jusqu'au front ce tral de la Piave et se développa hier vers sud. La glorieuse 3e armée entra égaleme . en action. x De la Brenta à la mer s'étend un fro unique de combat où les trois quarts ' ci armées italiennes combattent avec ténac: en coopération étroite avec le vaillant 1 corps britannique, une division française 1 le 332e régiment d'infanterie américain. Entre la Brenta et la Piave le feu d'art x lerio violent et ininterrompu, ainsi que résistance acharnée et l'esprit offensif i l'ennemi, renforcé par des divisions fraîchi donna depuis 6 jours à la lutte un cara 3 tère particulièrement vif. A l'est de la Piave l'ennemi recule d 3 vant la pression énergique de nos troup qui détruisent successivement toutes les gnes sur lesquelles l'ennemi tenta de résist avec des canons et de nombreuses mitra l leuses. ■ Sur le Grappa la 4e armée réalisa hi > des avantages. Dans la région du Pertica du col del Rosso la 12e armée atteignit ] premières maisons de Quero, délogea l'enn mi de Segesino et enleva le mont Sesen. > Après avoir neutralisé le feu violent d batteries ennemies, la 3e armée passa Piave près de San Done di Piave et à l'e . de Zenson. "Les aviateurs italiens et alliés, les hydr . vions et dirigeables de nos armées de ter . et de mer combattirent avec bravoure provoquèrent la panique au sein des troup et dea convois de transport ennemis. No abattimes quatre avions ennemis et détru sîmes un ballon captif. Depuis le 25 octobre nous fîmes priso: niers 802 officiers et 32198 soldats et ca turânies plusieurs centaines de canons et i matériel innombrable. La lOme armée (Communiqué officiel.) LONDRES, 30 octobre. (Reuter.) I lOme armée atteignit environ la ligne < Roncedella—Ormella—Sentane<?Ia ainsi qi la ligne de la rivière Monticano jusqu Ramera. Sur certains points nous passâmes Monticano, malgré le feu de mitrailleu6-i sur la riva nord - v * Le nombre de prisonniers faits par ] lOme armée depuis le début des opératioi s'élève à 11.002, dont 345 officiers. L» canons n'ont pas encore été comptés. La bataille de la Piavp idis LONDRES, 30 octobre. (Reuter). Les Aut: nois dûens ont prélevé, sur lo front ouest, tre ,ang divisions pour léS envoyer comibattre oontro I . Anglo-Italiens engagés sur la Piave. ruit- Dans la région de Conegliano les alliés c tait nonnent la ligne latérale principale de l'enn s y mi : celle qui relie les fronts de Borovic et c au- l'archiduc Joseph sur le plateau. * va— * Les Anglais entrent dans Asiago. LONDRES, 31 octobre. (Reuter.) Noti ant marc^1'0 en Italie continue. Au cours d< opérations d'hier la cavalerie de Northam] fconshire, qui devança l'infanterie, fit 2C prisonniers. La 3me armoe franchit la Piave au su de la lOme armée,- qui avance rapidemer a*?s avec la 8me et la 12me. La 8me armée o< cupa' Vitorio. Le champ d'aviation d 'm i Tansue Pcrdeno et les dépôts à Sacile sor J1"?» en feu. Près de Sacile 10.000 hommes d'il fanterie enne-iiiie furent attaqués par ne \. avions et dispersés dans toutes les direc lul> tions. Les Anglais, sous les ordres du généré ^, Penuella, sont entrés dans Asiago. de Une évacuation forcée. On ROME, 31 octobre. (Stefani.) Le eom muniqué autrichien d'aujourd'hui annonce Conformément à notre résolution, expr: ûre niée à plusieurs reprises, en vue d'obteni le un armistice qui mettrait fin à la lutte, ne >er- troupes combattant 6ur le territoire italie: K0 évacueront le territoire occupé. Cette communication vient un peu tro->lu- i ^ard- La retraite des Autrichiens est le ré re. ; sultat de notre manoeuvre réussie pour en nlll foncer le front dans la plaine, rs, L'armée autrichienne se retire tout sim les plemont parce qu'elle a été battue au cour de la violente bataille pour le passage de 1 ar- Piave qui lui coûta la perte de 30.000 hom re' mes en prisonniers et de plusieurs millier ,(^ do morts et de blessés. (lu- , Aussi longtemps qu'elle put offrir de 1 ea- résistance, l'armée autrichienne se défendi 3nt avec un acharnement extrême, mais, à pré 1er sent qu'une brècihe a été faite dans les li et - gnes, que son iront est percé, que ses ligne lvô • de communication sont menacées et que plu I sieurs de ses divisions ont été détruites =5 I e^e est forcée de se replier, talonnée sàn répit par nos colonnes. Les opérations *!ans les Balkans. Les Sarbss occupent Pojarevatz ' (Communiqué officiel.j PARIS, 31 octobre. La cavalerie serbe i atteint le Danube a l'est de Seinendria ei a occupé Pojarevatz. L'ennemi se replie er toute hâte.1 Nous atteignîmes le front Milankowatz-Topola-PaJanika. Nous nous trouvons à 4£ 1°^ milles de Belgrade. ar- Le<s Italiens prennent Saint-Jean do Métfua. se [Communiqué officiel.) ROME, 31 octobre. Les Italiens ont repoussé les arrière-gardes ennemies, occupé Saint Jean de Médua et marchent sur Seule- tari. i j La marche sur Belgrade et Scutsrî. é- ' LONDRES, 30 octobre. Les Serbes pro-pg greasent rapidement vers Belgrade, tandis u_ que des troupes serbes et ycugo-slaves marin oh^lfc sur Diajobz Coaak et Scutari. Cette u- opération leur permettra de prendre à revers \e l'armée autrichienne qui sera forcée de se replier vers le nord. at Les opérations en Mésopotamie es ✓ Les Britanniques crt!èv«nt Kalat te (Communiqué officiel.) 4e LONDRa£&, 30 octobre. Lo 26, au soir,, notre et cavalerie, après avoir longé la rive est dt Tigre,, passa lo fleuve au nord de Ka'lat Sjergai il_ et opéra sa jonction aveo les autos blindés, vola Jian^ d© l'ouest; après ils se nichèrent do 'part . et d'autre des lignes de communication de? -^e Turcs avec Mossoul. Sj Sur ce point ils furent attaqués énergique-c- ment par les Turcs et, bien que leur aile droite dut reculer, ils réussirent à briscer toutes ten-e. tatives de l'ennemi pour les refouler, es Dans la soirée ils reçurent des renforts, ve-[•_ nant de_ la rive ost. L© fait leur permit de rétablir intégraJoanent la situation. ~ Dans cette même journée nos troupes s'avan-Li" cèrent lo long do la rive ouest du Tigre ot passèrent à l'attaque après une longue marche er pénible. Elles délogèrent l'ennemi do la posi-Qt tion à 3 milles au sud de Kalat qu'il occupait et oonquirent le village même. €_ 29 nous continuâmes à pourchasser l'en nemi. Nous livrâmes uno bataille rude aux Turcs à 5 milles au nord de Kalat Sjergat, où es l'ennemi se défendit avec acharnement sur un la terrain hérissé do montagnes et de ravins, st Au début de la nuit nous pénétrâmes profoîi-démetnt élans les positions ennemies. Uno partie a_ dos troupes adverses, qui tentaient de se replier re vers le nord-ouest, furent coupées par lo nord par notre cavalerie et elle fit un millier de' ^ prisonniers et captura un butin important. is La retraito turque sur le Tigro i„ (Communiqué officiel) LONDRES, 31 octobre. Les Anglais, i- s'avançant le long du Tigre, mirent en fuite 3- les Turcs ©t firent à nouveau 1000 prison- n nierSv ! La Question de k pain .a La paix séparée avec la Turquie, le CON ST ANTIN OPLE, 31 octobre. (Mille H.) Les négociations séparées entre la Tur-à quio et l'Entente ont commencé. Le chef do l'état-major de la 3mo armée, Sadullah, a La fait partie également du groupe des plénipo-tentiaire3 turcs déjà cités. interviewé par le ^.Tanin-I-Efkiar''- le a grand vizir fit les déclarations suivantes : ts On peut prévoir un prompt arrangement si de nouvelles conditions no contraignent paa les délégùés turcs de dresser ,un nouveau rapport. Actuellement les conditions sont | plus ^ légères que pour la Bulgarie, étant is | donné qu'on n exige pas l'occupation mili. ;s j taire de Constantincpfis ou d'un autre territoire turc. a- La grand vizir Izzet défendit ensuite la > démarche séparée de la Turquie. Après l'ef-1° fondroment de la Bulgarie, elifc-il, la Turquie entreprit, de concert avec les centraux, une action pacifiste mais elle se vit oon-.0 trainto égalaient de faire uno démarche a®» îs parée paroe que la Bulgarie était occupée ). par l'ennemi et que les frontières turques se 0 trouvaient menacées, tandis que l'Allemagne n'élait pas à même d'expédiecr lea d renforts promis. t Dans une interview publiés par le ,,Se-.. man" M. Resjid, directeur politique du e ministère des affaires étrangères, déclara t qne le cabinet seul connaît les conditions . mais que, de toutes façons elles sont légères. s Suivant le ,,Tanin" lo voyage du grand rabbin pour les Etats-Unis a pour objectif lo rétablissement des relations diplomati-,1 ques. v M. WSlson enverra sous peu sa réponse à la Turquie. LONDRES, 30 octobre. (Reuter.) Rsir-. ter apprend, en rapport avec les bruits con-] cernant la Turquie et les tentatives de paix r entreprises par ce pays que M. Wileon répon-g dra très prochainement à la note ottema-3 ne. La réponse t-émoigneTa sans demte du même accord entre les gouvernements associés que celui dont ils firent preuve par rapport à d'autres propositions de paix ou d'armistica. La repense de M. Wilson à l'Autriche WASHINGTON, 31 octobre. (Router). Sui-5 vant 1',,Associated Press" M. Wilson e'oooupe j de rédiger sa réponse à l'Autriche. OTle-ai sera publiée probablement ce soir. On suppose que la président promettra do transmettre fa demanda 3 aux alliés, l'Autriche acceptant toute* les conditions imposées, y comprise l'indépendance etf- 1 fective des nationalités opprimées. [ M. Wilson et les alliés. WASHINGTON, 30 octobre., (Reuter). , La dernière note allemande a été remise fernnellèment au- département des affaires étrangères. On déclare qu'à la suite de ce ' fait la situation n'a changé. La première démarche à laquelle on peut s'attendre est la publication par les alliés des conditions pour un armistice. M. Wilson et les ,jCentraux". WASHINGTON, 30 octobre. (Reuter.) , La note allemande ne sera pas publiée im-j médiatement. . . Par rapport à la réponse à l'Autriche il ne sera pas fait de "communication aujourd'hui.1 La nota allemand^ remisa au gouvernement amérteain. WASHINGTON, 31 octobre. (Reuter.) La note n'est pas adressée personnellement à M. Wilson mais elle a été remise au gouvernement américain. Le gouvernement al-1 lemand reconnaît sans doute que la période i des échanges de vues personnelles est passée.a conférence à Paris LONDRES, 30 octobre. Reuter apprend qua l'on peut admettre que kg hommes d'Etat réunis à Paris se mettront d'accord sur les conditions d'un armistio© pour l'AU lemagne, l'Autriche-Hongrie et la Turquie, qui, quand elles seront acceptées, rendront une reprise des hostilités impossible pour l'ennemi. En crvmparant la situation militaire de l'Allemagne à celle de l'Autriche et de la Turquie, il est clair que les deux derniers pa}Ts penirront dfficilement s'attendre à un trait:\rriisnt pins favorable que ne sub'-t la Bulgarie. Le conseil des alliés. PARIS, 31 ootobre (Haras.) Plusieurs des ministres les plus importants des pays alliés sont actuellement réunis à Paris avec les représentants du gouvernement français. L» gouvernement anglais est représenté par M. Lloyd George, M. BalfouT ; ministre el«u affaires étrangères; lorel Milner, ministre d^ la ; guerre ; sir Douglas Haig, commandant en chef 1 des forces britanniques; sir E. Geddes, premier j, lord de l'amirauté; l'amiral Sir Ronalyn "Wo-j nyss, premier lord de la mer ; le jpénéral 0ir ; Henry Wilson, chrcf do l'état-major général i Les états-Unis sont représentés pas lo coloriai j Hou se, l'amiral Benson. directeur des opéra-| tions navales, l'amiral Sims, connmandant de* ' forces américaines dans les eaux européennes, j L'Italie est représenté par M. Orlando, préai-i dent. du conseil, le baron Sonnino, ministre : des affaire* étrangères, l'amiral Thaou di Ravel,1 chef de l'état-major naval, 1 "amiral GTassi. On sait, d'autre part, que M. Venizelo* est depuis plusieurs jours à Paris ainsi quo M. Patchich, premier ministre de Serbie. Lo point do vue dos alUés LONDRES, 30 octobre. (Reuter.) On annonce qu'aucun nouveau développement ne s'est produit dans l'état de la question de la paix. Les conférences qui ont eu lieiu à Paris portaient le caractère de discussions préliminaires et les négociations importantes commencent seulement. A cette fin M. Bonar Law s'est joint aux délégués britanniques et le roi arriva seulement aujourd'hui à Paris. Vers la fin de cette semaine il sera publié probablement une commun'cation à Paris Si V 8 un m 1er novembre 1017 : Le» Pnmçaw eent des coups de main vers Bertlenicowt, . Souain Colombe et Fiiru,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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