L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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12 februari 1918
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s.n. 1918, 12 Februari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cz3222s97v/
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ffiawfâ" lewïet^isis. L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien clai malin gj^arass-sairaî en FSolBarssie Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au h..reai> de rédaction: N. Z. VOOBBUHGWAU 334-24O, ^CTËRDAiW. Téléphones: 3797 et t775. Rédacteur en CîseS : Cîaistave Jaspaers. p„,„-jA ,,.x pArtHI.iiîo„.( Charles Bernard, Re^é Chambrï, Po""té de RfedHction^ Em31e Painparé. Abonnements: Hollande <1. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. - - La pais erimta'e, L'Allemagne a sa pais dans l'orient de ^Europe. La fait que les journaux boches saluent cette paix du nom de , ,1a paix du pain" est suffisamment caractéristique. L'Ukraine a ouvert ses greniers à l'Austro-Allemagne. Jusqu'à quel point le grain d'Odessa, si abondant qu'on s'en sert comme combustible, pourra-t-il être distribué ofc réparti entre les grands centres industriels allemands pour permettre d'élever sensiblement les rations, c'est une question qui demeure obscure. Mais enfin, le grain est la, comme si l'on m'avait qu'à le prendre- et cette idée seule peut suffire à remplir les estomacs. Ce résultat atteint, le plus important ipour- les boches, qui ont couru au plus pres-lé, quels sont les avantages que nos ennemis vont retirer de ces relations d'amitié qu'ils ont nouées avec la jeune république ukrainienne? Ces avantages sont considérables. Entre l'anarchie russe qui la menace d'un coté et l'organisation allemande qui 3a sollicite de l'autre, l'Ukraine n'hésitera pas: elle se tournera vers l'Allemagne organisée. Avant un an, si la fortune des armes n'en dispose point autrement sur le front occidental, l'Ukraine sera devenue ■une province allemande où les banques, les chemins de fer, les industries, le commerce, jusqu'aux écoles et au théâtre, tout sera allemand. Les peuples fiers opposent la force à la force là où l'Allemagne emploie les méthodes violentes. L'histoire d'avant-guerre nous a appris qu'ils sont^ sans de-fense contre ses méthodes de pénétration pacifique. En faisant la paix avec 1 Ukraine, dans les conditions où cette paix a été conclue, non seulement l'Allemagne a fait entrer un pays très vaste (dont il reste d'ailleurs encore à déterminer les limites) dans sa sphère d'influence, mais elle en a fait un pays de protectorat, une véritable satrapie. Cette satrapie, la Rada de Kief l'administrera pour le compte du Xerxes de Berlin aussi bien que le premier général boche venu. Elle et ses délégués à Brest-Litovsk ont assez montré leur amoralité et leur docilité. Ils sont entrés dans la vie politique par la trahison, ce n'est que par la trahison qu'ils peuvent s'y maintenir. Les Ukrainiens ou Petit Russiens comme les Russes proprement dits avaient renversé le régime tsariste pour se donner à la liberté. L'expérience n'a pas été longue. Tandis que les un6 se vouaient à l'anarchie qui n'est qu'une monstrueuse caricature de la liberté, lés autres se sont rendus sans conditions à l'autocrate de Berlin. Ainsi finit une révolution. N'y a-t-il pas d'ombres à ce tableau, des ombres qui, pour nous, deviennent des clartés, quand on change le négatif en po^ sitif? L'autocrate de Berlin peut être satisfait; est-ce?que celui de Vienne est content? Vienne pavoise, oui, car les Viennois sont grands amateurs de pain. Mais si la conclusion de la paix avec l'Ukraine peut rapporter à l'Allemagne de grands avantages, ■ on voit bien qu'elle peut susciter à la Double Monarchie de cruels embarras. Il ] n'y a pas d'Ukrainiens en Allemagne; il y en a en Autriche. Le président du groupe parlementaire des Ukrainiens au parlement j autrichien a adressé à l'empereur un télégramme de félicitations où il exprime le voeu que cette paix puisse apporter aux Ukrainiens de la Monarchie leur pleine liberté ,,politique et national^'. _ 1 Quand l'Ukraine était russe, les Ukrai- < liens de l'Autriche pouvaient1 s'estimer ' leureux de n'être pas Russes. Maintenant jue l'Ukraine a acquis une apparence I l'autonomie, ils s'estiment malheureux de c l'être pas Ukrainiens et ils voudront le = levenir. Il en sera de même avec les Polonais quand les Allemands auront constitué ^ une Pologne vassale pour leur servir de £ barrière contre l'anarchie de Pétrograde. j le voisinage, le poids pourrait-on dire de 1 l'ancienne Russie tsariste, exerçait sur les 1 provinces galiciennes de la Double Monar- 1 chie une action centripète; elles étaient- obli- 5 »ées, bon gré, mal gré, de s'orienter sur c Pienine. Aujourd'hui les nouveaux Etats lés sur les confins de l'Autriche-Hongrie , ixercent sur ces mêmes provinces une ac- s ion centnfuge: elles vont tendre à se déta- l her de Vienne pour graviter dans l'orbite i e Kief et de Varsovie. Mais comme c'est s ferlin qui, en réalité, dirige les violons dans F es deux nouvelles capitales, on peut croire I ue Vienne en prendra de l'humeur contre Berlin. Le bloc de la Russie s'est dissous; t . y a d'autres blocs où l'on commence à <] iscerner des fissures. I En attendant, il y a d'autres paix en q ue qui réjouiront les coeurs des Viennois 1< b des Berlinois. On voit mal comment la d Roumanie, abandonnée et trahie, puisse v «*tir d'une situation intenable autre-îent que par la capitulation. Pour ce qui n st de ,,la cessation des hostilités" avec la p .ussie du nord, il faudra que nos ennemis B rennënt un temps avant de se réjouir, ii rotzky a tenu la gageure d'amuser le tapis a Brest-Litovsk depuis la mi-décembre jus- r a'à la mi-février. Il aurait tenu bien plus h "flgtemps encore si Charkof avait triom-iié de Kief et si les bolscheviks l'avaient ^ nporté. Devant la situation nouvelle créée K ir l'attitude de l'Ukraine, il a joué l'ha- n. leté. Il ne fait plus la guerre mais il ne t< lit pas la paix. _ _ a- Situation anormale mais qui sauve pro- h; soirement la Russie du nord de l'emprise m lemande. Elle place l'Allemagne impériale m mis l'obligation de faire la guerre aux ^ xlscheviks qui prétendent débaucher la _ izial-democratie, ce qui place le gouverne-lent impérial dans une situation fausse s-à-vis du peuple allemand à qui l*on ne &ut plus cacher qu'on poursuit une guerre a conquête. Et le fait que l'Allemagne, Il if ^ la ques.-, L l: tion de la Pologne et des provinces bal tiques confirmera cette impression. C'est pour des conquêtes dont il ne veut pas que l'ouvrier allemand va devoir se battre désormais et c'est pour sauvegarder les fruits de la victoire de Brest-Litovsk qu'Hindenburg et Ludendorf vont conduire des millions d'hommes à l'assaut du front d'occident. Ce front résistera, résistera jusqu'au jour très proche où ce sont les alliés qui reprendront l'offensive. Les Allemands verront alors que leurs paix en Russie ne les approchent pas plus de la paix que naguère leurs victoires ne les approchaient de la victoire. Le peuple se mettra à désespérer et ce n'est plus par des mur-mairès, comme la semaine dernière,^ qu'il manifestera son désespoir. La paix orientale renferme pour l'Allemagne des germes de décomposition à quoi elle finira par succomber.Charles Bernard. . M. Rooseveït précise Ses devoirs des neutres ,,Les citoyens honnêtes des nations éprises de liberté sont obligés d'être contre l'Allemagne, au moins moralement, dans cette guerre". La Ligue des Pays Neutres pour la défense du Droit d'es Gens, créée sous la généreuse initiative de M. Louis Maçon, citoyen de Genève, président d'honneur du Syndicat de la presse étrangère, a maintes fois vigoureusement protesté, on s'en souvient, contre les crimes de l'Allemagne et de ses alliés. M. Théodore Rooseveït a été; jusqu'à l'intervention des Etats-Unis, le président d'honneur de la ligue.. Le comte de Roma-nones, ancien premier ministre d'Espagne, et le général Benavides, ancien président de la république du Pérou, ont accepté de lui succéder. A cette occasion, M. Rooseveït viemt d'adresser au Comité-directeur de la ligue une lettre dans laquelle il formule magistralement les devoirs des neutres: ,,Je suis vraiment très satisfait que des hommes d'Etat aussi distingues que le comte de Romanones et le général Benavides soient maintenant présidents d'honneur de la ligue et je m'enorgueillis de l'avoir été jusqu'à ce que, Dieu scit loué, mon pays fût entré en guerre. ,,11 y a une sorte de neutralité qui, depuis l'époque de Ponce-Pilate jusqu'à nos jours, a été particulièrement répugnante à tous les hommes loyaux et d'espyit élevé. Mais il y a une forme plus honorable de neutralité et c'est oelle qui a été énergique-inent soutenue et pratiquée par la Ligue des Pay3 Neutres. La situation de certains pays ne leur permet pas de prendre part a, la guerre. Mais il est très important que la- propagande allemande soit contrecarrée ît que l'opinion publique soit informée de boutes les atrocités qui obligent les citoyens honnêtes des nations éprises de liberté à être îontre l'Allemagne, au moins moralement, lans cette guerre. Ce rôle, la L^gue des Pays Neutres l'a admirablement rempli. 3omme je l'ai -dit, je suis très fier de mes relations avec elle". Théodore Rooseveït. ■i«iû> ■ p—<gqji. • .'héroïsme fes marins anglais. Au sujet du récent naufrage de trois torpil-eurs anglais le long de la côte hollandaise, un orrespondant écrit ce qui suit dans le ,,Daily ?elegraph" : La marine n'a jamais donné d'exemples d'un i'ïus grand courage, ni de décisions plus rapides, ni d'endurance plus tenace que dans la guerre actuelle et l'épisode de la côte hollan-iaise n'a pas été le moins brillant d'entre eux. Les torpilleurs sombres, qui étaient en com->agnie d'autres, étaient occupés à une mis-ioii très importante qui fut remplie avec le ►lus grand succès. La nuit était très noire et l,a une n'apparaissait que rarement de derrière es nuages, de p'ius un brouillard intense limi-ait la vue et rendait toute observation impos-ible ; quand le premier torpilleur fut grav.e-nent avarié par une explosion et appela à 'l'aile, il n'y eut aucune hésitation pour se rendre ; aon secours. Les commandants des torpilleurs .3 pouvaient pas connaître la cause do l'explo-ion, ni la nature des dangers qui devaient ientôt menacer les deux autres. Courant le isque des possibles champs de mines ou des ous-marins, certains torpilleurs se hâtèrent our prêter assistance, ce qui fut fait avec un lein succès et une très grande bravoure. Tout • a qui était susceptible de flotter fut jeté par essus bord, y compris les ceintures de sauve-ige, ce qui permit de sauver un grand nombre 'hommes qui avaient été précipités à l'eau. I n'y eut pas la moindre crainte des consé-uences ni la plus petite hésitation. Les cha-jupes des torpilleurs, conduites avec beaucoup ''habileté, contribuèrent à sauver bien des ies. Un torpilleur parvint, en s'approchant 'un autre qui était en train de sombrer, d'en i îtirer, sain et sauf, tout l'équipage. Le com- < landamt d'un torpilleur, qui avait été lancé • ar dessus bord par la force de l'explosion ( Lais parvint à surnager, fut secouru et reprit nmédiatement son service.' Un médecin, qui 1 l'ait été pendant quelques heures à l'eau, fut imené à bord et se mit aussitôt à soigner les : lessés, sans s'occuper de lui-même. ' Les mécaniciens ont rempli leurs fonctions " 7ec un sang-froid et un courage exemplaires, ans l'incident de la côte hollandaise les homes, qui se trouvaient dans la chambre des achines, n'ignoraient cependant pas. qu'à -ut instant une mine ou une torpille pouvait c varier ou couler leur bateau. On peut déclarer c internent que, dans ce dernier incident, com- ® e en beaucoup d'autres, le personnel de la c arine a maintenu les plus hautes traditions F ) La flotte britannique. 1 H y a un an 12 février 1917. Les Britanniques en- c mn£. 600 pçM^,(fatra^}i>éteàm t wùevxoî t* ) t\ En Belgique. m soufflet Protestation du Conseil communal de Gand contre le Conseil des Flandres — Les boches poursuivent ot arrêtent tous les cons9il:er9 t (De notre correspo-ndant spécial) Que les quelques centaines d'aktivistes, qui prétendent assurer, grâce à l'appui de l'Allemagne, l'indépendance de la Flandre et qui ne sont en réalité que des traîtres à la solde de l'ennemi, ne représentent en aucunle façon les populations flamandes et n'en expriment nullement les véritables sentiments, c'est une chose qui ne fait de doute pour personne. S'il fallait pourtant une preuve nouvelle et convaincante que ces renégate sont loin d'être les porte-parole du peuple de Flandre et qu'ils sont au contraire complètement et énergiquement désavoués et reniés par l'immense majorité de leurs compatriotes, nous la trouverions dans lia délibération suivante qu'a prise à l'unanimité, dans sa séance du 28 janvier, le Conseil communal de 'Gand et qui est une protestation aussi cinglante que solennelle contre les menées aktavistes. Voici le texte de ce. document; ,,Le Conseil communal de Gand, mie au j courant par la presse et notamment par la ,,Kolniscàio Zeitung" dans son numéro du 22 janvier dernier des décisions prises par un Comité qui s'est attribué le titre do j,Conseil des Flandres" ; Considérant que les façons de faire de co Comité constituent une flagrante infraction à la Constitution et aux lois dm peuple belge et qu'elles ne visent à rien moins qu'à la destruction de l'unité et de L'intégrité de la Patrie belge; Considérant que la très grande majorité de la population désapprouve et condamne ces procédés de toute la force de son amour pour la Patrie, qu'ils sont le fait de quelques personnes agissant sans y avoir aucune qualité au sans posséder le moindre mamdat légal, n'obéissant qu'à des mobiles que le pays entier a désapprouvés de la façon la plus formelle aussitôt qu'Os furent connus; Considérant que les façons dç faire de ce Comité sont d'autant plus critiquables qu'elles se produisent 'au moment où la Patrie se trouve sous le joug de l'étranger et que la population est empêchée de faire connaître ouvertement ses véritables sentiments; Considérant qu'en Belgique en dehors de l'occupant il n'existe d'autres autorités légales que celles établies par la Constitution et Considérant qu'il apparaît. nécessaire de faire connaître à l'empire allemand les sentiments de réprobation de la population gantoise; ' Proteste à la l'unanimité, au nom de la ■population gantoise qu'il représente et des sentiments réels de laquelle il est convaincu, contre les agissements du soi-disant Conseil des Flandres, dénie à ce Comité toute autorité légale ou effective, condamne sévèrement ses actes comme étant une tralliison contre les intérêts sacrés de la Patrie et proclame de toute sa force et avec la plus grande énergie sa fidélité à la Nation, au Itoi et au Gouvernement du peuple belge; Décide que la _ présente protestation sera transmise au chancelier de l'empire allemand et aux représentants de l'autorité allemande en Belgique." Ajoutons que, dès 3e lendemain, le texte de ce document —? en flamand et eni français — a été répandu, en tracte, dans la ville et les environs, et que la population n'e cachait pas sa très vive satisfaction de voir ses véritables sentiments ei bien traduits et si fidèlement exprimés par les élus gantois. C'est un soufflet appliqué de main de maître par la cité de Jacques Artevelde sur la vilaine figure des traîtres du Conseil des Flandres. Inutile de dire que ces messieurs en ont senti la brûlure sur leur joue, à laquelle le rouge de la honte ne peut plus monter, et qu'ils se: sont empressés d'assaillir de leurs plaintes les autorités boches. Celles-ci ne pouvaient manquer de chercher le moyen de venger l'affront sanglant infligé à leurs créatures, aux valets cjui leur rendent, moyennant finances, de si inappréciables services. Aussi ne sera-t-on c>as étonné d'apprendre qu'elles ont décidé de poursuivre devant leurs tribunaux militaires tous les conseillers communaux de Gand, bourgmestre et échevins en tête. Sur quel texte de loi, -sur quel article de Uoide les officiers allemands vont-ils s'ap-cuyer pour condamner ces braves gens, ces oons patriotes à une amende, à la prison ou i l'exil? Nous l'ignorens, mais, quand il ,'agit de condamner, les boches ne sont pas m peine. A la dernière heure le bruit courait, mais ious s'avons pu 4e contrôler, que tous les conseillers communaux de la ville de Gand seraient d'ores et déjà mis en état d'arres-:ation, eiU attendant la parodie de justice jui les frappera. Mais es n'est encore pas cela — est-il ?esoin de le dire? — qui va rendre le Conseil des Traîtres bien populaire en Belgique >ccupée! • «i-mS' » n A Anvers Le 15 courant aura lieu un recensement des hevaux, mulets, bestiaux, porcs, moutons, < lièvres, volailles et lapins. Un journal teutoni-3 ajoute! Ce recensement *.e Sert point à es buts militaires (et particulièrement pas our la réquisition ; la mesure est prise unique- 1 rient en vue de procurer de la nourriture à es animaux (sic). ] ^ Motî» ù La ville a contracté avéc 200 cultivateurs J es environs pour s'assurer des pomines de erre pour 1918. Elle va aussi augmenter le s .ombre-de.y-aches de-sa4aiterie communale. ï • A Vepviers Le vol commis chez M. Quoilin, bijoutier s'élève à 99,000 francs, M. Quoilin avait er rqagasin pour près die 500,000 fr. de marchan dises. * * * Le ravitaillement marche bien en ce mo ment. On a du lard (200 gr. pour 1. p.) du riz du fromage, du café, de l'amidon, des conserves,Aaa Pasrs W^IIcsei Un commerce qui marche bien à Verviers c'est celui des électriciens. Tous ceux: qui le peuvent font installer l'électricité chez eux.poui l'éclairage. A la campagne aussi les installa tions électriques se multiplient. Nos électriciens vont jusqu'en Luxembourg exercer leur iriétier. La plus grande difficulté qu'ils éprouvent, c'e£i de .trouver du fil conducteur. A défaut de cuivre,, ils emploient le fil de zinc et le fij de fer galvanisé. * * * On sait que les Allemands occupent upe par tie de la fabrique nationale à ïïerstal où ils réparent des antos et font des munitions. Ils ont d'a.^ord pillé cette usine modèle, une des mieux outillée du pays. Ils en ont enlevé des wagons entiers de tours, qui sont partis poui l'Allemagne. Ils ont démonté toute l'installation électrique do l'établissement pour en aVoir les gros câbles. * * * Des évacués français sont arrivés depuis quelque temps aux environs de Ver-viers. Les 9 et 10 janvier 1918, il en est débarqué 400C environ, venant do Cambrai, à Pepinster où on les a logés dans des usines vides. Les 11 et 12 janvier, 3000 d'entre eux ont été envoyés vers Dolhain, « Welkenraedt et Lamibermont, tandis qu'un millier trouvaient leurs gites dans les familles de Pepinster, Chose effrayante à dire-, à l'arrivée à Pepinster, ,1e 9 janvier, il y avait 10 morts dans les trains d'évacués C'étaient des vieillards, malades au moment de l'embarquement, et qui ont succombé en cours de route, faute de soins, Le voyage par chemin de fer avait duré du 8 janvier à 9 h. matin, au 9 janvier à 6 h. soir, soit 33 heures, sans pouvoir sortii des wagons et presque sans nourriture ! Les malheureux, entassés pêle-mêle, l'un contre l'autre, comme du bétail, n'avaient pu prendre aucun repos et étaient dans un état lamentable à l'arrivée. I3s furent accueillis par les Belges avec une immense pitié.' Au moment du départ, à Cambrai, les Allemands avaient enlevé aux déportés tout leur argent et tous les objets de valeur contre un reçu et aveb. promesse die remise après la guerre. On ne laissa à personne plus de 40 marks en ' bÏÏilets allemands, * * » tjne double voie a été construite de Rivage à Gouvy-Libramont. Une autre voie, double également et entièrement neuve, va de St-Vith à Vieilsàlm par- Poteau, Petit-ïhiers, Burtonville, Château d'Hermamont. Entre ces deux derniers points est construite un pont de béton haut de 35 mètres, long de 200 à 300 mètres, et comptant douze arches: Le pont fait une légère courbe, la ligne continue et aboutit à Vieil s al m k Un autre chemin de fer à double voie également et à peu près latéral à la ligne précitée part de St-Vith, dessert Bého, passe dessous la ligne Bivage-Gouvy-Libramont à 1 kilomètre de Gouvy et décrit une courbe avant d'aboutir à Gouvy. La station de Gouvy a été élargie, on y a établi une dizaine de voies en plus. Le remblai en deçà de la gare a été également élargi et rehaussé. ôn a de même entrepris la construction d'une nouvelle ligne ferrée entre Gouvy et Trois-Vierges, mais le '15 novembre les travaux ont été suspendus. Toutes ces lignes sont affectées au transport des troupes et du matériel. * * * A Montegnée, chez le bouilleur Théophile Dehesquej on a, nuitamment, pendant qu'il était à la mine, tout déménagé à part les meubles" trop lourds! Mais les escarpes sont pincés. Daffis |es Flaraslres A Bouchaute, tous les hommes de 16 à 60 fins, sans distinction, doivent se présenter tous les jours à la maison communale. Chaque jour an en désigne une vingtaine qui vont travailler dans la région de Roulers. Us ne reviennent à Bouchaute qu'après trois semaines l'absence. Au ÎLirsîtooani'é Dans les environs de Neerpelt les Allemands abattent les arbres. Us les emmènent sur des radeaux par le canal à Neerpelt et les chargent là au moyen de grues sur svagons qui partent en partie sur les scieries :1e Merxem, en partie sur le front. Il est curieux d'observer que pendant la semaine les civils belges Bout obligés de travailler, nais le dimanche ce sont les soldats boches nui travaillent. .* * » Jusqu'ici la population reçoit hebdoma-iairement une ration de farine de 1 k. 750 par tête; chacun pétrit sa pâte et la porte au boulanger de son choix afin de mettre les [>ains au four. Les boulangers avaient ainsi une ressource assurée. Or, voici qu'ils ne se contentent pas de percevoir 15 centimes pour chaque pain lyant passé par leur mains, mais qu'ils se sont entendus et ont décidé d'exiger 25 centimes.* * * Les Allemands se proposeraient de construire me nouvelle voie ferrée entre Maeseyck et iessenich, direction de Weert. Le matériel îécessaire a déjà été amené à Maeseyck. On ra. dédoubler également la voie du vicinal tfaeseyck-Tongres qui servira à transporter j me énorme quantité de gravier extrait der-îièrement de la Meuse. Trois dragueurs travaillent devant Mae-eyok et deux en aval et amont du pont entre, laeseygk -.et , la -route d'^cht, . Les opérations militaires. Violents bombardements i S'Oaest. Les trompes franco - anglaises repoussent de nombreuses attaques ennemies locales. La situation aux autres fronts. Sur le front occidental. Les opérations de l'aviation britannique. (Communiqué officiel) LONDR»B3, 9 février. Hier nos batteries 6pc'ciales abattirent un appareil ennemi. La/ nuit derrière nos aviateurs bombarde-, rent des aérodromes et des cantonnements ennemis.Tous les appareils" rentrèrent au camp. Opérations de détail, (Communiqué officiel.) LONTJRES, 9 février. Ce matin, de bonne heure, l'ennemi exécuta un raid sur un de nos postes au nord-ouest de Saint-Quentin. Deux de nos hommes sont portés manquante. Dans la journée l'artillerie ennemie redoubla d'activité dans les environs de la route de Bapaume à Cambrai. Pas d'opérations importantes. (Communiqué officiel.) LONDRES, 10 février. (Reuter.) Sir' Douglas Haig annonce: Hier soir, sous'la. protection d'un bombardement de mortiers, l'ennemi fit une incursion dans notre ligne à l'ouest de Gonnelieu. Cinq hommes manquent. L'artillerie ennemie déploya une" activité plus intensie près du Bois d'Hout-; hulst. La gare de .Cource!!es-lez-Metz bombardée. (CoWimAimiqu-é officiel-) LONDRES, 10 février. En dépit du-temps brumeux et du vent violent les•'aviateurs britanniques exécutèrent hier avec; succès plusieurs expéditions de reconnais— sanoe. Grâce à leurs renseignements, l'artillerie canonna avec de bons résultats les bat-' ter ies ennemies. Les pilotes britanniques lancèrent' une tonne de bombes environ sur divers obieo- ' tifs. • Un appareil ennemi fut abattu au cours d'un combat aérien. Un appareil britannique n'est pas rentré au camp . Dans la nuit du 9 au 10 nos avions de bombardement exécutèrent avec succès un raid au-dessus de l'Allemagne. Ils bombardèrent avec de bons résultats la gare «de Courcelles-lez-Metz (au sud-est de Metz).. Un appareil britannique n'est pas rentré au' camp. Eoheo d'un raid ennemi. (Communiqué officiel) LONDRE-S, 10 février. Au sud de. la forêt de _ Hout-hulst nous repoussâmes un raid la nuit dernière. Dans la journée l'artillerie ennemie fut active au sud-ouest de Cam'br;ai. Activité d'artillerie sur la Meuse. (Communiqué officiel. ) PARIS, 9 février. Rien à signaler en dehors d une grande activité d'artillerie en Champagne et sur la rive droite de la Meuse. Duels d'artillerie et combats de patrouilles, (Cdmimu'iiiquê officiel. ) PARIS, 10 février. (Havas.) Dans la contrée do Nieuport et de Juvincourt, en Champagne, dans la contrée de Mcronvil-liens, des duels d'artillerie a«ez"violents sa produisirent. Au nerd de Craonne, près du Bois de Cheppy (en Argonne) et sur trois points dans les Vosges les Allemands entreprirent des attaques sur de petits postes français. Partout ils furent repoussés. En Champagne des troupes françaises s'in* troduisirent dans des tranchées allemandes. Sur plusieurs points nos patrouilles opéré-' rent avec succès. Nous fîmes un certain nombre de prisonniers, La prochaine offensive. PARIS, 10 février, (fîavas). Les journaux sont d'avis, que l'on peut s'attendre à une 4 grande offensivo allemande à l'Ouest. Tout l'indique: l'arrivée de troupes à marches for- ; cées, les manoeuvres d'attaque répétées et les. nombreuses démonstrations aériennes et autres.» : Le ,,Matin" évalue qu'à l'Ouest les armées ' franco-anglaises auront à lutter contre 220 divisions, c'est-à-dire contre environ 1.600.000 ^baïonnettes et une force correspondante des au-très armes et de l'artillerie lourde, de sôrto i que l'ennemi pourra attaquer sur plusieur» ! fronts étendus. Vaines tentatives ennemies en Argonne. (Communiqué officiel) PARIS, 11 février. Vive activité d'artil-,lérie sur. les deux rives de la Meuse, dans lès Vosges et dans le secteur du Bonhomme. ' Desv.coup9 de main sur de petits. posteac: •%^çais en Argonne furent repoussés ;"pai! .lesfeu des ■ Français. Journée calme - partout ailleurs. Sur ie front itaiiaa Aotions diverses. (Communiqué officiel.) ROME, 10 ïévrier. (Agence Stèfani.) Hier, le long de tout le front, on signala de'l'activité modéré accompagnée de vîoilea.1-tés actions d'artillerie dans le secteur à l'est du .plateau d'Asiago et dans la partie occidentale de la contrée du Grappa. Dans la soirée du 8 février deux attaques ennemies au1 sud de Doone (Chiese) furent * repoussées par le feu de notre infanterie. Près de Revedoli (à l'embouchure de la Pi ave) les tranchées et les baraques ennemies furent bombardées.avec succès par une de nos escadrilles aériennes. Le Roi et la Reine des Belges en ïtalie. , Après une visite de quatre jours au front italien, le Roi et la Reine des Belges quittèrent 3a zone de guerre. Le Roi Albert et la Reine Elisabeth rendirent également visite au'roi et à la reine d'Italie. Les opérations en Macédoine. Actions diverses. (Communiqué officiel.) PARIS, 8 févr 1er. A l'ouest de Serres un détachement anglais exécuta avec succès une attaque sur uno position bulgare. L'artillerie franco-britannique montra une grande activité daps plusieurs secteurs. Le3 aviateurs français lancèrent des bombes sur la gare de Meletkovo. En Russie -Les négociations à Brest-Litovsk La fin do l'état de guerre entre la quadruple alliance et la Russie. BREST-LITOVSK, 10 février. (Wolff). A la séance d'aujourd'hui le président de la députation russe annonça que la Russie — quoique ne signant pas le traité de paix formel déclare l'état de guerre existant entre elle et l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Turquie et la Bulgarie comme, terminé. En mean? temps ordre sera donné pour la démobilisation des forces russes 6ur tous les fronts. Le texte du traité de païx avec l'Ukraine. Voici le texte du traité de paix signé entre les Centraux et l'Ukraine: lo. L'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie et la Turquie d'une part et la république populaire d'Ukraine d'autre part déclarent que la situation de guerre est terminée entre elles. Les parties contractantes sont résolues à vivre désormais sur pied de paix et d'amitié. Art. 2 lo. Entre F Au triche-Hongrie d'une part et la _ république populaire "d'Ukraine d'autre part il est convenu que les frontières existant avant la guerre entre l'Autriche-Hon-grie et la Russie seront maintenues. 2o. Plus au nord la frontière de la république populaire d'Ukraine commencera à Terno- grad, suivra la ligner Bilgeray—Srouzebrzynn K rasno ta m—P us gazo w—Rad i n Mech ir etcli i e— | Sarnaki — Melnik— Wyseke—Litowsk—Kame-nietz—Litotvsk — Pruchany—Wydozowskieze. Pour les détails oette frontière tiendra compte de la situation géographique et- du désir des populations et sera déterminée par une commission mixte. 3o. Au cas où la république populaire d'Ukraine pourrait avoir encore des frontières communes avec une autre puissance quelconque de la quadruple alliance, des accords particuliers devront être conclus. Art. 3. L'évacuation du territoire occupé commencera aussitôt après l'entrée en vigueur du présent traité de paix. La manière dont cette évacuation se fare et la remise des territoires occupés seront déterminées par des plénipotentiaires des parties intéressées. Art. 4. Les relations diplomatiques et consulaires entre les parties contractantes seront reprises aussitôt après la signature du présent traité. Des conventions spéciales entre parties seront réservées afin de faciliter dans là mesure : du .-possible. l'action .des. consul^ Art. 5. Les parties contractantes renoncent de part et d'autre à être indemnisées de leurs j frais de guerre, c'est-à-dire des dépenses faites par l'Etat pour la conduite de la guerre, ainsi que de toute, indemnité pour les dommages causés par la guerre, c'est-à-dire les dommages résultés pour elle et pour ses sujets de mesures militaires prises dans la zone de guerre, y compris toutes les réquisitions faites en territoire ennemi. Art. 6. Les prisonnière respectifs seront ren-yoyés dans leur pays pour autant qu'ils ne .désirent pas, avec l'assentiment de l'Etat dans lequel ils se trouvent actuellement, rester dans cet Etat, ou qu'ils ne désirent se rendre dans un autre pays. ^ Le règlement des questions relatives à ce point sera fait par les conventions dont il est parlé à l'Art. 8. Art. 7. Il est convenu ce qui su'it relativement aux. relations économiques entre les parties contractantes du présent traité: .Les parties contractantes s'engagent à conclure immédiatement des accords économiques et à organiser l'échange de marchandises sous certaines conditions. Le_ traité complémentaire auquel il est fait allusion l'Art. 8 a été. également signé aujourd'hui. Il contient, des prescriptions sur les points que voici : reprise des relations consulaires ; rétablissement du droit commun ; indemnités pour les dommages civils causés par les lois de guerre ou par des actes contraires au droit des gens ; échange de prisonniers de guerre et d'internés civils"; entretien des tombes de ceux qui sont tombes en pays ennemi ; soins aux réfugiés rentrant; amnistie; restitution de navires de commerce tombés aux mains de l'ennemi. La publication de ce traité complémentaire doit être réservée, attendu que le télégraphe encombré n'a pu encore en transmettre le texte à Berlin. L'attitude de l'Ukraine LONDRES, 11 février. Le correspondant du ,,Times" à Pétrograde écrit: L'Ukraine s'est rendue compte de l'impossibilité de continuer la guerre au milieu du chaos créé par les bolscheviks. Le gouvernement bol-schevik à Pétrograde est l'ennemi direct des Ukrandens. Je ne crois pas que les* Allemands retireront beaucoup d'avantages de cette paix. D'énormes quantités de froment ont été anéanties par les soldats bolscheviks en Ukraine. Les mines voisines sur le Donetz ne pro>-tdbuLaeanfasiPaa^ mêanet/dix «pffur -rcent, de la pro-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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